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Festival À l’école de l’Anthropocène | 7e édition

FFestival À l’école de l’Anthropocène | 7e édition

Festival d’idées, unique en son genre en France, À l’école de l’Anthropocène est entièrement dédié au changement global au croisement des sciences, des arts et des sociétés. Il explore, via de multiples formats ouverts à toutes et tous, les enjeux à relever et les alternatives transformatrices et créatives nés de la crise de l’habitabilité que nous traversons.

Comment habiter à l’ère de l’Anthropocène ?

Les activités humaines, via les processus géochimiques enclenchés, sont responsables de perturbations telles que la Terre est en train de quitter l’équilibre climatique connu jusqu’au milieu du XXe siècle. C’est ce qu’on appelle l’Anthropocène. Ses conséquences sont visibles partout. Parmi les derniers événements catastrophiques, pensons aux inondations de la région de Valencia en Espagne, au cyclone Chido à Mayotte, aux incendies qui ont ravagé Los Angeles ou encore à l’île d’Amsterdam dévorée par les flammes.

À chaque fois, c’est la question de l’habitabilité des territoires qui est soulevée et remise en cause. Des scientifiques documentent ces phénomènes et nous aident à comprendre la complexité des interactions qui se jouent ; parallèlement, des citoyens, scientifiques, universitaires, acteurs des mondes politique, économique, associatif et artistique, relèvent ces enjeux en œuvrant à l’adaptation, la réparation et la transition, ouvrant des perspectives concrètes et réjouissantes.

Imaginer ensemble les possibles

À partir de cette double entrée, le festival À l’école de l’Anthropocène permet d’imaginer et de dessiner ensemble les possibles qui s’offrent à nous ; et de contribuer à construire une culture commune du changement global pour nourrir le débat démocratique sur les choix à opérer.

Cet événement grand public rassemble scientifiques, penseur·euse·s, artistes, écrivain·e·s et praticien·ne·s autour des questions liées au dérèglement climatique, à la chute de la biodiversité, qui renforcent toutes les formes d’inégalités et fragilise l’habitabilité de nos territoires.

Le programme comprend des rencontres inédites et de croisements audacieux :

51 invité·e·s, 3 soirées thématiques, 13 masterclasses, 2 séminaires, une exposition, un plateau radio, une librairie, des ateliers et balades, une journée une journée dédiée au cinéma anthropocénique en partenariat avec le Comoedia.

>> Aperçu du programme avec trois grandes soirées :

  • Le pire n’est jamais certain : contre-récits pour un monde réellement désirable | 27 mars, 20h30 – 22h – Salle Paul Garcin

Soirée d’ouverture avec Michel Feher, Kaoutar Harchi, Sanaa Saitouli, animée par Nora Hamadi. Comment façonner des récits capables de transformer le monde ? Cette rencontre explore les imaginaires qui façonnent nos sociétés et ceux qu’il nous faut réinventer pour un avenir plus juste.

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  • De la beauté, encore ! | 28 mars, 20h30 – 22h30 – Salle Paul Garcin

Soirée de lectures, performances et musique. Bucolique ou aride, naturelle ou façonnée, la beauté intrigue, fascine et questionne. À l’heure de l’Anthropocène, comment redéfinir ses canons ? Comment nous relie-t-elle au vivant ? A-t-elle une fonction vitale, biologique ? Avec Edie Blanchard, Sabrina Da Silva Medeiros, Yana Dombrowsky M’Baye, Raphaëlle Guidée, Olivier Hamant, Naomi Lulendo, Léo Magnin, Juliette Rousseau, Vahan Soghomonian et Géraldine Mosna-Savoye.

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  • Amazonie : nos futurs communs | 29 mars, 20h30 – 22h – Salle Paul Garcin

Dialogue entre Eduardo Viveiros de Castro et Patrick Boucheron. Face aux défis de la crise climatique, comment imaginer un avenir commun au-delà des récits de fin du monde ? Eduardo Viveiros de Castro et Patrick Boucheron mèneront une réflexion sur les récits qui façonnent notre vision du monde.

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>> Programme complet à télécharger 

 

>> Plus d’information sur le site de l’événement :

Festival À l’école de l’Anthropocène

Une coproduction Cité Anthropocène et October Octopus

La fermentation : des aliments vivants ? | Le goût de la recherche

LLa fermentation : des aliments vivants ? | Le goût de la recherche

Parler d’alimentation avec les sciences sociales

Nous sommes dans une période où l’alimentation est un enjeu important, non seulement d’un point de vue environnemental, avec les conséquences du changement climatique sur les récoltes, mais aussi d’un point de vue éthique (conditions de production pour les travailleur‧ses, utilisation de produits toxiques), social (coût de l’alimentation) et sanitaire (accès à des produits de qualité).

On entend régulièrement parler de la nécessité d’une “transition alimentaire” vers un système plus respectueux de l’environnement et qui soit également durable, c’est-à-dire qui puisse répondre aux besoins actuels, tout en préservant les ressources afin que les générations futures puissent répondre aux leurs.

La recherche en sciences humaines et sociales, dans sa diversité de disciplines, se penche sur ces enjeux et les défis qui en émergent. Aujourd’hui, de nombreux projets de recherche s’intéressent à ces questions afin d’apporter des éléments de réponse à ces questions, notamment par la recherche doctorale. À Lyon, la chaire TrAlim, composée de l’Université Lumière Lyon 2 et du Centre de Recherche de l’Institut Lyfe, compte en son sein plusieurs jeunes chercheur‧ses qui ont pour objet d’étude la question de l’alimentation aujourd’hui, pour demain.

Cette émission a pour but de mettre en valeur ces travaux, les faire connaître et les rendre intelligibles pour tous‧tes. Elle mobilise et interroge la notion de “transition” alimentaire, dans sa définition et ses implications. Il s’agit aussi de faire dialoguer tous les aspects de la question alimentaire, que l’on peut retrouver dans les quatre axes de la chaire TrAlim :

  • Pratiques alimentaires et représentations associées à l’alimentation ;
  • Dynamiques alimentaires et diversité des territoires ;
  • Éthique et égalité d’accès à une alimentation de qualité ;
  • Gouvernances, acteurs et politiques alimentaires.

> Fermentation : des aliments vivants ? 

Avec Maxence Blanchet, Institut Lyfe / université d’Umeå : il travaille sur le projet de recherche européen Healthferm, qui étudie les aliments végétaux fermentés, leurs bienfaits pour la santé et l’environnement, ainsi que leur acceptabilité sociale. Il s’intéresse aux aliments que les gens font fermenter eux-mêmes à la maison. Quels sont leurs profils, leurs motivations, les potentiels freins à cette pratique ? En passant par la théorie des pratiques, il analyse les significations associées à la fermentation, les problèmes matériels parfois rencontrés ainsi que les compétences mobilisées par ceux qui la pratique.

Du dégoût à la pensée magique, de nombreuses représentations sont attachées à la consommation d’aliments fermentés. C’est tout notre rapport à notre santé et au vivant qui sont mobilisés, dans ce que le chercheur appelle un virage post-pasteurien.

> Pour en savoir plus :

 

La question environnementale chez Jules Verne | Livre

LLa question environnementale chez Jules Verne | Livre

©PUL

Les Presses Universitaires de Lyon – PUL – vous invitent à aborder l’œuvre de Jules Verne par le prisme de l’écologie. Cela peut surprendre. N’est-ce pas faire preuve d’anachronisme ?

Kevin Even démontre ici la pertinence de l’approche, en s’appuyant principalement sur trois romans, Les Indes noiresSans dessus dessous et L’Invasion de la mer, dans lesquels l’exploitation des ressources naturelles est centrale.

Ces trois textes sont issus des Voyages extraordinaires, collection impulsée par l’éditeur Pierre-Jules Hetzel en 1866, qui définit un cadre aussi limpide que contraignant : faire l’éloge du progrès auprès de la jeunesse bourgeoise en provoquant son émerveillement par le romanesque, tout en l’éduquant aux discours scientifiques du moment. Pourtant, l’écrivain n’hésite pas à s’écarter de la ligne établie par son éditeur.

L’ambivalence de ses récits, suggérée, entre autres, par l’ironie et la polyphonie, constitue un puissant contrepoids aux apologies de la colonisation ou de l’industrialisation à outrance. Que Jules Verne aborde la question par l’ajout récurrent de discours inquiets du devenir de la Terre ou pour condamner toute forme de démesure, il se révèle un précurseur de la littérature environnementale et un auteur de référence dans le champ de l’écopoétique.

> L’auteur : Kevin Even est docteur en littérature française et enseigne à la Sorbonne Nouvelle. Il est membre du Centre de recherche sur les poétiques du XIXe siècle (CRP19), ainsi que du collectif universitaire ZoneZadir.

>> Visionnez la rencontre dessinée avec Kevin Even :

Un échange animé par Emmanuel Taïeb, professeur de science politique à Sciences Po Lyon et mis en dessin par Lou Herrmann (Cité Anthropocène).

 

>> Pour plus d’information rendez-vous sur la page : 

PUL

La santé commune pour habiter une ville robuste

LLa santé commune pour habiter une ville robuste

Plongez au cœur des enjeux scientifiques actuels avec l’association Cité Anthropocène, qui promeut la mobilisation collective entre sociétés et sciences, pour engager la bifurcation vers de nouvelles conditions d’existence.

Ne manquez pas la table ronde à Lyon sur « La santé commune pour habiter une ville robuste » : explorez les liens entre santé sociale, humaine, et équilibres naturels lors de cette discussion, véritable rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de sciences. Venez assister à cette table ronde pour contribuer à la construction de solutions collaboratives et découvrir comment façonner ensemble des communautés résilientes.

Intervenants :

  • Olivier Hamant, chercheur, biologiste, Cité Anthropocène ;
  • Marie-Thérèse Charreyre, chercheuse au CNRS sur les sujets de santé globale ;
  • Blandine Mellouet-Fort, docteure en santé publique, réalisatrice, Alliance santé planétaire ;
  • Grégory Doucet, maire de Lyon ;

>> Plus d’information et inscription sur le site : 

Eclaira

©DR

50 ans de la formation en urbanisme à Lyon

550 ans de la formation en urbanisme à Lyon

1973 – 2023 : l’Institut d’urbanisme de Lyon fête ses 50 ans.

L’Institut d’urbanisme de Lyon – IUL – forme des praticien.nes et des chercheur.euses dans les domaines de la production et de la gestion de la ville et de l’espace aménagé. Il s’agit d’un champ d’action complexe, qui mobilise des acteur.trices et des organisations de nature différente (publique, privée), aux logiques (finalités, modes de raisonnement, …), aux systèmes de contraintes (légales, budgétaires, sociales, …) et aux ressources (financières, procédurales, professionnelles, …) extrêmement variables afin de répondre à des enjeux urbains et territoriaux en constante évolution.

L’IUL célèbre le 16 juin ses 50 ans. Au programme de l’après-midi : un temps d’échange autour des enjeux contemporains de la formation aux métiers de la ville avec des ancien·ne·s étudiant·e·s, des professionnel·le·s, des enseignant·e·s et des élu·e·s, la présentation en exclusivité d’une performance proposée par les étudiant·e·s de l’Institut d’urbanisme de Lyon – « Lyon 1973-2023 ». À 19h, un cocktail pour célébrer cet anniversaire sera offert !

Pour en savoir plus :

IUL