Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

La Nuit de la Recherche

LLa Nuit de la Recherche

Les chercheurs et chercheuses de Saint-Étienne et Lyon sont ravis de vous retrouver pour la 6e édition stéphanoise de La Nuit de la Recherche organisée par La Rotondel’évènement immanquable de cette rentrée.
Le temps d’une soirée inoubliable, une soixantaine de scientifiques sortent de leurs laboratoires pour vous rencontrer et répondre à toutes vos questions.
Partez à la rencontre des « personnes qui font la recherche » au détour d’ateliers, d’expériences et de nombreux îlots de rencontres spécialement conçus pour briser les codes. 
Rejoignez les et préparez-vous à être surpris !

>> Au programme (PDF disponible ici) :  

  • Balades urbaines
  • Rencontres intimistes
  • Ateliers
  • Speed-searching
  • Expositions
  • Pop-culture…

Vous l’aurez compris, bonne humeur et convivialité seront une nouvelle fois au rendez-vous de cette belle rencontre entre public, et acteurs et actrices de la recherche de toutes disciplines !

Cette année, La Nuit de la Recherche s’inscrit dans le programme de la Fête de la Science !

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

La rotonde

LLes laboratoires participants

>> Laboratoires et organismes de recherche lyonnais : 
  • Centre de Recherche iaelyon Magellan – Université Jean Moulin Lyon 3
  • Éducation Cultures Politiques (ECP) – Université Claude Bernard Lyon 1
  • Équipe de Neuro-Éthologie Sensorielle (ENES) – CNRS / Labex CeLya Université de Lyon
  • Laboratoire Interuniversitaire de la biologie de la motricité (LIBM) – Université Claude Bernard Lyon 1
  • UMR 5600 Environnement Ville Société (EVS) – CNRS / Université Jean Moulin Lyon 3 / Université Lumière Lyon 2 / ENS de Lyon
  • Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes (LTDS) – École centrale de Lyon
  • U1028 Centre de Recherche en Neurosciences UMR5292 – CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1
  • Triangle – UMR 5206 – Action, discours, pensée politique et économique – Université de Lyon / ENS de Lyon / Université Lumière Lyon  2

>> Laboratoires et organismes de recherche stéphanois :

  • Laboratoire de Géologie de Lyon Terre – Planètes – Environnement (LGL-TPE)
  • Pôle Collections de Géologie & Patrimoines – Mines Saint-Étienne
  • Laboratoire Hubert Curien – Université et IUT Jean Monnet
  • Groupe sur l’Immunité des Muqueuses et Agents Pathogènes (GIMAP) – CHU
  • Laboratoire d’Informatique, de Modélisation et d’Optimisation des Systèmes (LIMOS, CIS) – Mines de Saint-Étienne
  • Laboratoire Coactis – Université Jean Monnet de Saint-Étienne

À quoi servent les limites planétaires ? | The Conversation

ÀÀ quoi servent les limites planétaires ? | The Conversation

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les limites planétaires sans oser le demander, c’est justement le thème du webinaire proposé par The Conversation France.

Drôle de limites que les limites planétaires. On vous en parle généralement pour vous annoncer qu’on les a dépassées. Elles sont au nombre de neuf et nous permettent de penser la crise environnementale au-delà du seul changement climatique. Car elles fixent divers seuils au-dessus desquels les conditions de la vie sur terre sont sérieusement menacées. Mais quelles sont ces limites ? Comment les mesure-t-on ? Qu’est-ce que ce cadre de pensée permet ? Les limites planétaires ont-elles elles aussi des limites ?

Intervenants :

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

The conversation

Les cornucopiens sont parmi nous ! Mais qui sont-ils ?

LLes cornucopiens sont parmi nous ! Mais qui sont-ils ?

Dans les colonnes des journaux, à la tête de nombreuses entreprises, parmi les instances gouvernementales, au sein de nombreux syndicats, sur les plateaux de télévision : les cornucopiens sont là, parmi nous. Partout.

Mais si vous l’ignorez, ce n’est pas à cause d’un quelconque complot de leur part. D’ailleurs, la plupart des cornucopiens ignorent qu’ils le sont et, qui sait, peut-être l’êtes-vous vous-même sans le savoir ! Car ce terme, qui ne date pourtant pas d’hier, est très peu utilisé dans le monde francophone. De quoi s’agit-il ?

Tirant son étymologie du mythe de la corne d’abondance (cornucopia en latin), le cornucopianisme se construit autour de cette idée centrale, merveilleusement résumée par l’économiste Julian Simon (1932-1998), l’un des principaux auteurs cornucopiens, pour qui toutes les limites naturelles peuvent être repoussées en mobilisant une ressource ultime et inépuisable : le génie humain. Le cornucopianisme désigne ainsi un courant de pensée, omniprésent à droite et à gauche de l’échiquier politique, qui considère la technologie comme la solution ultime aux problèmes environnementaux.

Statue du Dieu grec Zeus avec une corne d’abondance, d’où sort en profusion des fruits et des vivres

Statue du Dieu grec Zeus avec une corne d’abondance, d’où sort en profusion des fruits et des vivres. ©Shutterstock

Que ce soit Elon Musk, qui envisage de coloniser Mars pour quitter une planète devenue invivable, en passant par le prince saoudien Mohammed Ben Salmane, pour qui les technologies de stockage du CO2 permettront à sa monarchie pétrolière d’atteindre la neutralité carbone, jusqu’à Emmanuel Macron investissant des milliards dans la pour l’instant très chimérique aviation décarbonée, les exemples de propos cornucopiens ne manquent pas dans l’actualité. Mais où trouvent-ils leurs racines ?

Un courant de pensée qui prospère chez les économistes

On prête généralement à l’économiste américain Kenneth Boulding (1910-1993) cette citation célèbre :

« Pour croire qu’une croissance matérielle infinie est possible sur une planète finie, il faut être fou ou économiste. »

De fait, si les cornucopiens ne sont pas forcément fous, la genèse de leur pensée doit beaucoup aux théoriciens de l’économie moderne.

Lorsque, dans un célèbre essai de 1798, l’économiste et homme d’église Thomas Malthus émet l’idée que les ressources naturelles constituent un facteur limitant de l’expansion, la réaction de ses confrères économistes est immédiate. Pour eux, ce ne sont pas les ressources qui sont limitées, mais notre capacité à les exploiter. Friedrich Engels, futur théoricien du communisme, écrit par exemple :

« La productivité du sol peut être indéfiniment accrue par la mobilisation du capital, du travail et de la science. »

Car après tout, se demande Engels, « qu’est-ce qui est impossible à la science ? »

Cette manière de penser, déjà largement présente chez certains philosophes des Lumières comme René Descartes ou Francis Bacon, va être développée et affinée par les économistes tout au long du 19ème et du 20ème siècle. Ceux-ci se persuadent en effet rapidement que les deux principaux facteurs de production, à savoir le capital et le travail, sont substituables.

Grâce au progrès technique, il est par exemple possible de remplacer le travail humain par du capital technique, c’est-à-dire par des machines. Dans l’esprit des économistes, qui ont peu à peu réduit la nature à une sous-catégorie du capital, le même raisonnement peut s’appliquer au capital naturel : il « suffit » de le substituer par du capital artificiel.

Illustration de la révolution industrielle anglaise réalisée par Samuel Griffiths en 1873.

Illustration de la révolution industrielle anglaise réalisée par Samuel Griffiths en 1873. Cette période est considéré à la fois comme celle de l’expansion des idées cornucopianistes, mais aussi, pour certains, comme les débuts de l’Anthropocène. ©Samuel Griffiths/Wikipedia, CC BY

La magie de la substitution : ou comment la croissance pourrait devenir éternelle

Cette idée apparaît d’autant plus séduisante aux yeux des économistes qu’elle permet, sur le papier, de rendre la croissance éternelle. Après tout, si une partie du capital artificiel remplace le capital naturel dégradé, alors le stock de capital « total » peut indéfiniment s’accroître. C’est mathématique. Mais dans la vraie vie, comment opérer une telle substitution ?

Comme le pressentait Engels, il faut introduire dans les équations économiques un facteur supplémentaire : la technologie. Deux types de leviers sont principalement envisagés pour repousser les limites naturelles.

Le premier consiste à intensifier l’exploitation des ressources afin d’accroître leur disponibilité. C’est typiquement ce qui est advenu dans les années 2000 avec l’émergence de la fracturation hydraulique, dont l’usage a permis d’accéder à des énergies fossiles (les gaz et pétroles de schiste) jusque-là inexploitables. Grâce à la technologie, la quantité de ressources accessibles a donc augmenté. Qu’il s’agisse des énergies fossiles, des ressources minérales ou encore de la biomasse, les exemples d’intensification de ce type sont légion depuis les débuts de la révolution industrielle.

Le second levier consiste à remplacer une ressource par une autre. Pour reprendre l’exemple des énergies fossiles, chacun comprend que, quel que soit le degré d’intensification de leur exploitation, celles-ci finiront par s’épuiser. La substitution consiste dès lors à prendre le relais en remplaçant les énergies fossiles par une autre forme d’énergie qui, entre temps, aura été rendue plus facilement accessible grâce, là encore, au progrès technique. Les économistes dominants des années 1970 comptaient par exemple beaucoup sur des technologies de rupture comme la fission nucléaire pour remplacer les énergies fossiles.

De la théorie à la pratique : quelques failles du raisonnement cornucopien

Les cornucopiens ont-ils raison ?

D’un côté, il faut leur reconnaître certaines réussites. L’épuisement des ressources naturelles tant redouté dès le début du 19ème siècle n’est pas advenu au cours des deux cents ans qui ont suivi. Comme ils le prédisaient, une partie de la rente issue de l’exploitation des ressources naturelles a été investie dans la recherche et le développement, permettant d’accroître considérablement notre capacité à exploiter la nature.

En revanche, si le levier de l’intensification a formidablement fonctionné, celui du « remplacement » a jusqu’à présent échoué. Comme le remarquent certains historiens de l’environnement, loin de se substituer, les ressources nouvellement exploitées se sont en réalité toujours additionnées aux précédentes. Et rien ne prouve qu’une telle substitution puisse un jour advenir, en particulier concernant les énergies fossiles. Le nucléaire, que les économistes des années 1970 imaginaient pouvoir se substituer aux fossiles dans la première moitié du 21ème siècle, ne représente que 4 % de l’énergie primaire consommée dans le monde, et sa part baisse depuis une trentaine d’années.

Enfin, le raisonnement cornucopien bute aujourd’hui sur une conséquence paradoxale de sa propre réussite. En intensifiant la production des ressources naturelles, la civilisation industrielle a généré des flux de matière et d’énergie qui se sont souvent avérés très supérieurs à ce que les écosystèmes pouvaient assimiler. Le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, l’acidification des océans, l’omniprésence des polluants toxiques dans notre environnement, le bouleversement des cycles biogéochimiques sont autant de conséquences directes de l’intensification de l’exploitation de la nature.

Or, pour faire face au défi sans précédent posé par ces nouvelles limites planétaires, les cornucopiens continuent de mobiliser les mêmes recettes fondées sur la course en avant technologique. La substitution consisterait cette fois-ci à réparer ou remplacer des services écologiques que la nature ne parvient plus à maintenir. Qu’il s’agisse de remplacer les insectes polinisateurs par des robots, d’opacifier l’atmosphère pour contrebalancer le réchauffement climatique ou encore de capter le carbone atmosphérique afin de le réinjecter dans la lithosphère, les cornucopiens ne manquent pas d’idées. Même si, jusqu’à présent, elles restent très hypothétiques.

Graphique montrant que sur 9 variables du système Terre monitorées, au moinssur les 9 variables du système Terre, 5 font aujourd’hui l’objet d’un dépassement de frontière planétaire.

Sur 9 variables du système Terre monitorées, au moins 5 font aujourd’hui l’objet d’un dépassement de frontière planétaire. ©Stockholm Resilience Centre, CC BY

Une nouvelle forme de « conservatisme technologique » ?

A l’heure de l’urgence écologique et climatique, la pensée cornucopienne est-elle encore pertinente ? On peut en douter. Mais alors, pourquoi est-elle si présente parmi les décideurs politiques et économiques ?

Peut-être tout simplement parce que la pensée cornucopienne a ce mérite immense : en prétendant prolonger la domination de l’humain sur la nature grâce à la technologie, elle permet à ses défenseurs de ne pas débattre des conditions sociales, culturelles, économiques et politiques qui permettraient de nous réconcilier avec les limites planétaires. Cet optimisme technologique est d’ailleurs l’une des douze excuses listées par l’Université de Cambridge pour repousser à plus tard l’action face au dérèglement climatique. Pour paraphraser et détourner un slogan écologiste, il semble bien que le plus important pour les cornucopiens soit en effet là : « ne pas changer le système, quitte à changer le climat ».The Conversation

Auteurs : Aurélien Boutaud, Chercheur associé à l’UMR 5600 EVS, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Natacha Gondran, Professeur en évaluation environnementale, UMR 5600 Environnement Ville Société, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom – 15 mai 2023

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article originale sur le site :

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Les émotions en activités | MOOC

LLes émotions en activités | MOOC

« Émotions suscitées, partagées, perçues, maîtrisées : les émotions sous-tendent les activités des Hommes, qu’elles soient professionnelles, artistiques, militantes, communautaires… Ainsi, les émotions marquent le quotidien des Hommes et des êtres vivants. Connaître l’histoire et le sens du mot « émotion », savoir composer avec l’émotion collective, reconnaître et faire naître des émotions ou encore les partager sont autant d’enjeux à maîtriser.

Si pour certains les émotions apparaissent comme un fabuleux moteur de créativité et de production des connaissances, pour d’autres, il apparaît nécessaire de s’en distancier pour être performant dans son activité professionnelle. À travers des interventions plurielles et des regards croisés, ce cours du CHEL[s] vous invite à venir parcourir le sentier tumultueux des émotions. »

Co-produit par : établissements du Collège des Hautes Études Lyon Science[s] – CHEL[s], membres ou associés de l’Université de Lyon : ENS de Lyon, École Centrale de Lyon, Sciences Po Lyon, VetAgro Sup, Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, École des Mines St-Étienne.

Ce MOOC s’adresse à tout public souhaitant découvrir le sujet des émotions traité sous un angle pluridisciplinaire.

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Les émotions en activités

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Sous l’emprise des émotions

Réalisé par Pop’Sciences en partenariat avec les membres du collectif organisant la Semaine du cerveau à Lyon (CNRS Rhône-Auvergne, Fondation Neurodis, Inserm, Université Claude Bernard Lyon 1, LabEx CORTEX, CRNL)