TTant de fleuves se démêlent sous un caillou Entre les plis du relief, les courants convergents et divergents de la Saône sont propices à penser à la rencontre. Cinq artistes provenant de rivages disparates se retrouvent sur la presqu’île au sein du post-diplôme art de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon – ENSBA.Pendant une année, ils se sont invités à penser ensemble en s’impliquant dans l’écumage de leurs recherches respectives. Ils se sont attachés à suivre les lisières troubles émergeant de la collision de contradictions qui enveloppe certaines vérités. Sensible à ces discordances fécondes d’une réalité qui se partage, il s’agit alors de reconnaître que chacun n’existe pas seul dans un vide stérile. Et ainsi, de garder les pieds ancrés dans un espace fertile que la décrue dévoilera provisoirement à nouveau.Les cinq artistes de la promotion 2023-2024 du Post-diplôme Art présentent sous la forme d’installations, les pièces inédites développées cette année.Le Post-diplôme art consiste en une année de formation de haut niveau pour cinq artistes, de toute nationalité, aux parcours singuliers dans le domaine des arts visuels. Il fait partie des dispositifs d’accompagnement des artistes portés par l’Ensba Lyon depuis 25 ans.>> Les cinq artistes :Tin Ayala examine les réponses post-coloniales andines, se basant sur le Cholo (mot d’origine Quechua utilisée pendant la colonie pour catégoriser les descendantes d’indigène et espagnol) comme identité frontalière capable de resignifier les notions coloniales de race.Parisa Babaei interroge la manière dont les images et les textes nous traversent par le langage, les rapports sociaux, politiques et culturels. Son travail de recherche prend comme point de départ le langage, les techniques pour lui faire porter des visions du monde et les formes plastiques qui les incarnent souvent de façon invisible. Elle s’intéresse plus particulièrement aux arguments fallacieux, aux adages, aux slogans et à la langue technique.Emma Ben Aziza : frôlant l’approche documentaire, l’écriture poétique ou fictionnelle, elle s’intéresse au potentiel transformateur du récit. En explorant les enjeux botaniques en prise avec la fabrication de l’Histoire, elle travaille à des modalités narratives en relation à ce qui est détruit de certaines cultures par l’impérialisme occidental. Les petites histoires font la grande, et sont donc les compagnes de l’Histoire collective.Maéva Conderolle propose de considérer le cacao comme un contenant d’archives sensorielles afin d’explorer les différentes histoires que cette plante véhicule. Intéressée par la nature relationnelle des récipients de stockage historique du cacao, elle explore ainsi la résonance des gestes initiés par et autour d’une même plante.Simon Gabourg : en réinterprétant le réel animal et végétal à travers le prisme des matériaux, il examine la diversité des mécanismes de mondialisation, inscrits dans des objets techniques et des matériaux industriels. Observer conjointement l’essor des technologies et des entreprises impérialistes et coloniales révèlent des connexions insoupçonnées entre les époques passées, le présent et les horizons futurs.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur la page : ENSBA©Tin Ayala
LLa manifestation des autres L’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon vous invite à l’exposition : La manifestation des autres, imaginée par l’artiste Sophie Lamm dans le cadre de la soutenance du Diplôme supérieur de recherche en art — DSRA — au sein de l’unité de recherche Art contemporain et temps de l’histoire — ACTH .L’exposition collective présente les œuvres d’artistes de générations différentes partageant une attention particulière aux autres et la création de formes qui, avec des approches diverses, répondent à l’im-pensée, au surgissement de ce qui pour l’artiste est au seuil de l’atelier.L’exposition a été pensée comme un éclairage sur ce qui dans la pratique picturale est souvent abordé comme une énigme, résultat d’une confrontation complexe de l’auteur avec des sources se référant à de multiples images déjà produites comme à des faits sociaux et politiques.Sophie Lamm revisite dans sa recherche la notion de métamorphose, présentée dans l’ouvrage anthropologique, poétique et politique Masse et Puissance d’Elias Canetti, pour étudier et rendre intelligible la relation qui se noue entre l’élaboration de sources et le travail de stratification de la matière peinte et sa qualité organique propre.Elle construit le dialogue avec les œuvres des artistes convoqués à partir de deux projets se situant au départ et à la conclusion du parcours de recherche au sein de l’unité Art contemporain et temps de l’histoire : l’installation La Ronde à l’intérieur, (2020), œuvre produite par le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA avec le soutien de CDA-Développement et du Programme Résidence en entreprises du ministère de la Culture et la dernière série de peintures À la mémoire des sans noms.Remerciements : Galerie Papillon (Paris), IAC-Institut d’art contemporain (Villeurbanne), Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA (Bordeaux), pour les prêts d’œuvres accordés.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :ENSBA
JJ’aime pas les fleurs L’exposition titrée « j’aime pas les fleurs » fait référence avec humour au passé de l’École des Beaux-Arts de Lyon, qui a formé depuis 1795, sous le nom d’« école de la fleur », des dessinateurs destinés aux fabriques de soierie. Elle ne se veut pas forcément en rupture, comme le titre pourrait le suggérer, avec cette tradition. Elle montre le champ élargi aujourd’hui des supports d’expressions et des sujets abordés par ses étudiants graphistes textiles, dans une formation de design existant au sein de notre école d’art.Ces futurs designers, actuellement en formation, présentent leurs recherches et leurs travaux en cours, démontrant l’étendue des techniques (dessin, sérigraphie, impression numérique, gravure laser, volume…) et des supports (papiers peints, textiles, céramiques…) qui s’offrent à eux dans un milieu en mutation permanente.L’arrivée de l’IA qui déjà accompagne leurs pratiques ne semblent pas détrôner pour cette génération l’envie de se confronter à la matière, aux textures et aux pratiques manuelles. Serait-ce pour mieux en éprouver une autre forme d’intelligente réalité ?« J’aime pas les fleurs » est une exposition proposée par l’option design textile du premier cycle des étudiants de troisième année de la Classe préparatoire de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon – Ensba Lyon.Deux carrés de soie ont été conçus par deux étudiantes en Design textile, Eva Mutin et Laure-Anne Rouillé à l’occasion de cette exposition. Ils seront édités par Ames Soeurs, maison d’édition textile lyonnaise. Précommandes pendant toute la durée de l’exposition sur place et sur Instagram .>> Le programme :Exposition | 20 au 30 mars 2024Vernissage | 19 mars à partir de 18hOuverture publique | 20 mars au 23 mars 2024 et du 27 mars au 30 mars 2024, de 13h à 19h.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :ENSBA
SStory Time : l’exposition personnelle d’Ophélie Demurger Ophélie Demurger présente son exposition intitulée Story Time à travers laquelle elle questionne le rapport entre stars et fans, au filtre de sa propre expérience.Après quatre années passées au sein de l’Unité de Recherche numérique Art et Design Ensba Lyon / Esad Saint-Étienne, Ophélie Demurger nous invite à la conclusion de ce cycle de travail à travers l’exposition Story Time. Sa pratique se base sur l’analyse et la réappropriation d’outils du star system. Après plusieurs projets sur le fan, elle présente ici ses réflexions sur les stars et plus précisément leur storytelling, ce qui fait d’elles des icônes et légendes.
RRetrouver l’odorat L’ENSBA Lyon, le CNSMD Lyon, l’ENSATT, la Cinéfabrique et les SUBS, têtes chercheuses de la création pluridisciplinaire, s’associent pour mettre en lumière les 4 artistes de la promotion 2022 du Post-diplôme Recherche et Création Artistique – Ensba Lyon : Maïa Broudic, Agathe Chevallier, Ariane Germain, Eva Habasque.©Ariane GermainLe Post-Diplôme Recherche et Création Artistique a pour objectif d’encourager le développement et la recherche transdisciplinaire en arts visuels, cinéma, danse, musique et théâtre. Quatre grands établissements supérieurs d’enseignement artistique se sont réunis depuis 2018 pour offrir un cadre idéal à la recherche transversale en art, pour faire avancer les enjeux de recherche, afin d’ouvrir autant que possible la réflexion et de décloisonner les pratiques. Les étudiant·es-artistes-chercheur·euses en Post-Diplôme sont amenés à élaborer un projet artistique par la mise en situation d’expérimentations favorisant l’émergence de formes originales et interdisciplinaires. Ce dispositif éducatif bénéficie du soutien financier de la région Auvergne-Rhône-Alpes.Parcours d’installations-performances à la rencontre des artistes du Post-diplôme Recherche et Création Artistique porté par la CinéFabrique, le CNSMD Lyon, l’ENSATT et l’Ensba Lyon, en partenariat avec les SUBS.Pour en savoir plus :SubsEnsba
CContradiction, antagonisme et négativité L’unité de recherche Art contemporain et temps de l’histoire (ACTH) de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon a organise les 31 mars et 1er avril 2022 le deuxième volet du colloque « Contradiction, antagonisme et négativité ». Une première rencontre à Prishtina, Kossovo, a posé le cadre de la discussion et a permis de saisir le lien étroit qui lie la société (post)moderne aux diverses formes de négativité, d’antagonisme et d’exercice de la contradiction, en particulier dans les domaines de la théorie critique, de la politique post-coloniale, de la psychanalyse, de l’esthétique et des études queer et féministes.Le deuxième volet du colloque, « Contradiction, antagonisme et négativité », sous la direction de Bernhard Rüdiger, directeur de recherche ACTH, a exploré des stratégies et des pratiques culturelles contemporaines qui semblent réagir à la condition « post-historique » en mettant au travail la répétition, l’altérité radicale ou le négatif de la négativité.Pour en savoir plus :École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon
LLe parcours MACsup MACsup : un projet collaboratif entre étudiants, enseignants-chercheurs et artistesLe projet MACsup est une expérimentation lancée en 2017 par le Musée d’art contemporain de Lyon et ses trois partenaires universitaires historiques, l’Université Claude Bernard Lyon 1, l’École Centrale de Lyon et l’École normale supérieure de Lyon, accompagnés par les Pratiques artistiques amateurs de l’ENSBA. Basé sur une envie commune d’imaginer une rencontre originale entre les processus de recherche scientifique et de création artistique, MACsup est un projet coopératif, transdisciplinaire et privilégiant une pédagogie active qui associe des étudiants, des enseignants chercheurs et des artistes. Une dizaine de séances de travail d’octobre à mars conduisent à un weekend de restitution public au musée d’art contemporain. Les échanges sont riches, les apprentissages multiples et tous témoignent d’une expérience unique et originale. Le public est au rendez-vous, enthousiasmé par cette rencontre avec l’enseignement supérieur et la recherche dans le cadre du Musée d’art contemporain.La saison 1 a été conduite par les artistes Félix Lachaize et Thierry Boutonnier avec les projet BAC+couches de poussière et RUBISco.Jan Kopp et Félix Lachaize ont animé la saison 2 en concevant avec leur groupe Sur le chemin des Poudingues et le Percefac ; les étudiants et chercheurs de l’INSA ont rejoint le projet.MACsup a démarré sa troisième saison en octobre 2019 avec 3 artistes Jan Kopp, Nicolas Daubanes et Linda Sanchez et de nouveaux partenaires qui se joignent à l’aventure : l’Université Jean Moulin Lyon 3, l’EMLyon Business school et l’association Singa Lyon (insertion des migrants).Contact pour plus d’informations.Ce projet est rendu possible grâce au soutien de la Région Auvergne Rhône-Alpes, de la Ville de Lyon, de la DRAC, de l’Université de Lyon (IDEX- CDproIP), du CNRS, et des établissements et laboratoires impliqués dans le projet.
EExpositions Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon / Mirage Festival Dans le cadre du Festival Les Arts du Campus – Journées des Arts et de la Culture dans l’Enseignement supérieur 2019, nous avons fait pour vous une sélection des activités de culture scientifique à ne pas manquer :Exposition « Les Iles Intérieures »Exposition de l’Unité de Recherche numérique Art et Design de l’Ensba Lyon et de l’ESAD Saint-Étienne ». À l’occasion du Mirage Festival #7, l’ENSBA Lyon propose de faire de la verrière des Subsistances un espace d’accueil du public dont le but est de permettre l’accès à une exposition online, hébergée en Peer2Peer.Du 3 au 7 avril, de 13h à 19h. Ecole Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon / La Verrière / 8 bis quai Saint-Vincent, 69001 Lyon. Gratuit. Sans réservation.Vernissage le mercredi 3 avril à 18h.Exposition « Dead Web »À l’occasion du Mirage Festival #7, l’ENSBA Lyon accueille une exposition au Réfectoire des nonnes. Nathalie Bachand, commissaire de l’exposition, nous interroge : « La fin d’Internet serait-elle pour bientôt ? »Du 3 au 7 avril, de 13h à 19h. Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon / Le Réfectoire des nonnes / 8 bis quai Saint-Vincent, 69001 Lyon. Gratuit. Sans réservation.Vernissage le mercredi 3 avril à 18h. Les autres évènements CSTI du festival :ATELIER. « BARCamp »EXPOSITION. « Cyanotypes »SPECTACLE. « Chaos Danse 17ème Édition / Soirée² avec O que importa é o caminho et Thermorégulation sociale »FESTIVAL. « Nug Fest In/Out #2 »EXPOSITION. « Le ruban : de l’industrie au patrimoine » TOUTE LA PROGRAMMATION : www.universite-lyon.fr/jaces