RRaconter le vivant : rencontre autour du film Planètes de Momoko Seto | Cycle Sciences en résonance Cette rencontre interdisciplinaire propose deux points de vue sur le film Planètes : celui d’un historien du cinéma et celui d’une biologiste spécialiste des plantes. Les intervenants analyseront ensemble le film du point de vue de l’écriture cinématographique et sonore, ainsi que de la biologie du monde vivant, en partant d’extraits projetés lors de la rencontre. Ils développeront une réflexion sur les représentations que nous avons du vivant et de sa diversité.Cette discussion fera suite à la projection du film Planètes dans le cadre du ciné-club Bobines de Sciences au cinéma Comoedia le mardi 13 janvier 2026 à 20h30, avant-première en présence de la réalisatrice Momoko Seto. La rencontre s’inscrit dans la programmation autour de l’exposition « Ça résonne » de la MMI.Intervenants :Martin Barnier, enseignant-chercheur à l’Université Lumière Lyon 2,Aurélie Vialette, enseignante à l’ENS de Lyon.Animée par : Olga Paris-Romaskevich, mathématicienne chargée de recherche CNRS à l’Institut Camille Jordan, et cinéphile.Pour en savoir plus, consultez le site :Bibliothèque DiderotPhotogr. extraite du film Planètes, reproduite avec l’aimable autorisation de Gebeka Films
AAccélération, aliénation et résonance : formes de connexion avec le monde L’ENS de Lyon accueille Hartmut Rosa, philosophe et sociologue renommé et l’une des voix les plus influentes aujourd’hui en Théorie critique, courant de pensée issu de l’École de Francfort, qui analyse les rapports entre société, culture et pouvoir.Il a ainsi développé la théorie de l’accélération sociale, démontrant comment la course contre le temps structure nos institutions, modifie nos modes de vie et menace les équilibres humains. De cette manière, il nous invite à repenser notre rapport au temps et à la vie moderne en mettant en lumière les paradoxes du progrès technique.Intervenant : Hartmut Rosa, sociologue et philosophe politique de renom, professeur à l’Université Friedrich-Schiller de Iéna et directeur du Collège Max-Weber de l’Université d’Erfurt.La conférence se déroulera en anglais.La conférence peut être suivie en distanciel et en direct via ce lien.Pour en savoir plus, consultez le site :ENS de Lyon
mmacSUP#9 | Des projets à la croisée entre art et sciences Pour la 9e saison, macSUP a invité deux nouveaux artistes, Julie Escoffier et Jean-Baptiste Perret, pour un projet à la croisée entre art et sciences : venez découvrir les restitutions des ateliers des artistes.macSUP est un programme de recherche-création en milieu universitaire. Des étudiantes et étudiants et des enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs participent au processus de création d’un ou d’une artiste. À partir d’une proposition de l’artiste, chacun et chacune apporte ses idées, dévoile ses compétences au fil des séances, rapprochant et comparant les méthodes de recherche et de création. Chacun et chacune peut enseigner et apprendre, tour à tour, dans ces ateliers collectifs.Les groupes proposent ensuite des journées expérimentales au musée : ateliers, forums, parcours participatifs… pour faire vivre aux visiteurs et visiteuses du musée ce qui a constitué leur expérience tout au long de macSUP.Pour en savoir plus :MacSup#9
RRencontres Montagnes & Sciences 2026 à Lyon Les Rencontres Montagnes & Sciences, c’est le rendez-vous qui combine science et aventure en montagne. Avec des films originaux et des rencontres avec des invités marquants (scientifiques comme réalisateur·trices), venez changer votre regard sur la science et la montagne !Après Grenoble, Valence ou encore Clermont-Ferrand, la tournée régionale de Montagnes & Sciences continue, pour proposer au public lyonnais un rendez-vous unique. Pour cette 12e édition, trois films documentaires vous mèneront du mont Blanc au Japon et dans les Andes.Les projections seront suivies par des temps d’échanges avec des scientifiques locaux, des réalisateurs ou des spécialistes de certaines thématiques.>> Programme grand public>> Programme jeune public, scolairesPour en savoir plus :Montagnes & Sciences
HHormones en folie ! Digressions biologiques et musicales Imaginé par une chercheuse en biologie de l’ENS de Lyon, ce spectacle mélange deux ingrédients que tout oppose à priori : le chant lyrique et la biologie, en les mettant à portée de tous. Car sans l’amour, pas plus d’opéras que d’êtres vivants ! Nous découvrirons donc comment des millions d’années d’évolution ont façonné nos hormones pour nous pousser à nous reproduire… nous offrant au passage l’émotion amoureuse, et bien plus encore, l’émotion musicale ! Ceci nous sera illustré par une variété d’airs d’opéra et chansons, connus ou moins, du baroque au contemporain, et d’amusantes découvertes des chercheurs, éclairant d’un autre jour tous nos chambardements émotionnels.Venez partager tout à la fois le plaisir de la musique et le plaisir de comprendre !Intervenants :Compagnie l’Opéra Domestique avec Sophie Pantalacci, soprano et directrice de recherche au CNRS/ENS de Lyon ; Charlotte Labaki, mezzo-soprano ; Sébastien Torchet, piano ; Magali Devance, récitante.Le spectacle est proposé gratuitement en clôture de la conférence Evo-Lyon et en OFF du Festival Arts Sciences et Sociétés – FASSIL – de l’INSA de Lyon.>> Regarder la bande-annonce : iciPour en savoir plus :Hormones en folie !
CComment un bébé peut-il apprendre deux langues en même temps ? L’acquisition du langage chez les enfants constitue l’un des traits les plus fascinants de l’espèce humaine, ainsi que l’un des problèmes les plus ardus de la linguistique et des sciences cognitives.Quels sont les procédés qui permettent à un enfant d’acquérir une maîtrise complète de sa langue native en à peine quelques années de vie, bien avant d’apprendre à lacer ses chaussures, et à un degré de compétence que les adultes n’égalent presque jamais ?Une analyse à découvrir dans un article écrit par Cameron Morin, Docteur en linguistique, ENS de Lyon> Lire l’article :The Conversation
«« Bloquons tout » est-il vraiment la saison 2 des gilets jaunes ? Le mouvement « Bloquons tout », né en juillet 2025 et prévu pour le 10 septembre, cristallise les tensions sociales et politiques en France. Inspiré par les gilets jaunes, il fédère des citoyens aux horizons variés, unis par la colère contre les inégalités et le projet de budget du Premier ministre François Bayrou, jugé injuste.Porté par les réseaux sociaux, le mouvement prend de l’ampleur : 63 % des Français le soutiennent, et les appels aux manifestations et blocages se multiplient. Cette mobilisation rappelle 2018 mais s’en distingue par une hyper-médiatisation et une politisation précoce, les partis et syndicats cherchant déjà à s’y positionner.Occupations, blocages, désobéissance civile… autant de savoir-faire acquis au fil des luttes récentes. Il révèle un fossé grandissant entre les citoyens et des élites politiques accusées d’ignorer les revendications populaires.Plus qu’une simple protestation, « Bloquons tout » pourrait marquer un tournant démocratique : les manifestants ne veulent plus seulement exprimer leur colère, mais proposer d’autres formes de participation citoyenne.Une analyse à découvrir dans un article écrit par François Buton, Directeur de recherche au CNRS, ENS de Lyon et Emmanuelle Reungoat, Maîtresse de conférences en science politique, Université de Montpellier>> Lire l’article :THE CONVERSATION
LLes amours de vacances des adolescents : entre liberté, exploration et normes sociales L’été, c’est ce moment suspendu où tout semble possible, surtout pour les ados en quête d’air, d’espace… et parfois d’amour.Loin de l’école, des regards habituels et des codes sociaux qui collent à la peau, les jeunes profitent de cette parenthèse pour sortir des rôles qu’on leur attribue toute l’année. Plus besoin d’être « l’intello », « la bonne copine » ou « l’ex de… » : on se réinvente, on explore, on ose.Dans les campings, les colonies, sur la plage ou au coin de la rue, naissent des amitiés et des histoires d’amour qui n’auraient jamais vu le jour ailleurs. Pas de jugement, pas de rumeurs : une liberté rare où les sentiments peuvent s’exprimer sans pression. C’est aussi une occasion unique de rencontrer des jeunes d’autres milieux, d’autres villes, et parfois d’autres cultures, loin des bulles sociales habituelles.Et cette liberté, certains la trouvent aussi derrière un écran. Car aujourd’hui, les histoires d’été peuvent se vivre en ligne : sur Discord, dans les jeux vidéo, dans des tchats anonymes où l’on se livre sans filtre. Des espaces virtuels devenus de véritables zones d’intimité, où l’on peut aimer, flirter ou se confier, à l’abri des regards réels.Loin d’être futiles, ces expériences forgent la personnalité, bousculent les normes, et permettent aux jeunes de mieux se connaître et parfois même de s’affirmer dans des identités qu’ils n’osent pas encore afficher le reste de l’année.Une analyse à découvrir dans un article écrit par Marine Lambolez, Doctorante, ENS de Lyon>> Lire l’article :THE CONVERSATION
SSociologie des émotions | Livre ©DunodDestiné aussi bien aux spécialistes qu’au grand public, ce livre, co-écrit par Christine Détrez et Kevin Diter, a pour vocation de faire découvrir le paysage des émotions sous l’angle de la sociologie, tout en encourageant le lecteur à faire ses propres recherches et expériences.Les dix dernières années se sont caractérisées en France par un essor de publications, en sciences sociales, sur et autour des émotions, au point qu’on a pu évoquer l’existence d’un « emotional turn ». Ce manuel rend compte de ce récent champ de recherche qu’est la sociologie des émotions, avec ses fondements théoriques, des exemples empiriques et les enjeux épistémologiques de sa constitution.Il s’agit de s’interroger, dans un premier temps, sur les raisons historiques du rejet ou de la dévalorisation des émotions chez les « pères fondateurs » de la scoiologie. Seront explorés ensuite les apports de la sociologie des émotions, en posant la question de ce que peut la sociologie en matière d’émotions : doit-elle se limiter à l’analyse des variations sociales de la gestion et des expressions émotionnelles ?Ou son ambition peut-elle aller jusqu’à explorer les variations sociales des ressentis eux-mêmes, voire à expliciter leur origine et leur développement, souvent relégués dans le champ de la biologie ou de la psychologie ?En quoi la prise en compte des émotions vient-elle enrichir des thématiques classiques comme la sociologie politique, la sociologie de la culture, de l’enfance, du travail ou du goût ?Enfin, la réflexion portera sur la place du chercheur dans cette prise en compte des émotions : les émotions ne sont-elles qu’un objet, sociologiquement construit, ou viennent-elles interroger la place, extérieure, surplombante, du chercheur, exigeant de lui d’être, également, « affecté » ?>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : ENS de lyon
LLes résistances à la guerre en région lyonnaise Il semble opportun d’étudier à nouveaux frais l’histoire de l’antimilitarisme au moment où il est partout question de la remilitarisation de l’Europe et de la recréation du SNU. Les décennies qui nous séparent des derniers conflits armés sur le territoire hexagonal et de la suppression du service national offrent du recul pour mieux identifier et comprendre les formes d’hostilité envers l’armée qui se sont diversifiées depuis la fin du dix-neuvième siècle.L’exposition sur Les résistances à la guerre en région lyonnaise se tiendra dans le cadre du colloque Paroles de réfractaires : refuser les institutions militaires (XIXe-XXe).> Visite commentée : jeudi 15 mai à 17h.Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : ihrim