HHormones en folie ! Digressions biologiques et musicales Imaginé par une chercheuse en biologie de l’ENS de Lyon, ce spectacle mélange deux ingrédients que tout oppose à priori : le chant lyrique et la biologie, en les mettant à portée de tous. Car sans l’amour, pas plus d’opéras que d’êtres vivants ! Nous découvrirons donc comment des millions d’années d’évolution ont façonné nos hormones pour nous pousser à nous reproduire… nous offrant au passage l’émotion amoureuse, et bien plus encore, l’émotion musicale ! Ceci nous sera illustré par une variété d’airs d’opéra et chansons, connus ou moins, du baroque au contemporain, et d’amusantes découvertes des chercheurs, éclairant d’un autre jour tous nos chambardements émotionnels.Venez partager tout à la fois le plaisir de la musique et le plaisir de comprendre !Intervenants :Compagnie l’Opéra Domestique avec Sophie Pantalacci, soprano et directrice de recherche au CNRS/ENS de Lyon ; Charlotte Labaki, mezzo-soprano ; Sébastien Torchet, piano ; Magali Devance, récitante.Le spectacle est proposé gratuitement en clôture de la conférence Evo-Lyon et en OFF du Festival Arts Sciences et Sociétés – FASSIL – de l’INSA de Lyon.>> Regarder la bande-annonce : iciPour en savoir plus :Hormones en folie !
CComment un bébé peut-il apprendre deux langues en même temps ? L’acquisition du langage chez les enfants constitue l’un des traits les plus fascinants de l’espèce humaine, ainsi que l’un des problèmes les plus ardus de la linguistique et des sciences cognitives.Quels sont les procédés qui permettent à un enfant d’acquérir une maîtrise complète de sa langue native en à peine quelques années de vie, bien avant d’apprendre à lacer ses chaussures, et à un degré de compétence que les adultes n’égalent presque jamais ?Une analyse à découvrir dans un article écrit par Cameron Morin, Docteur en linguistique, ENS de Lyon> Lire l’article :The Conversation
«« Bloquons tout » est-il vraiment la saison 2 des gilets jaunes ? Le mouvement « Bloquons tout », né en juillet 2025 et prévu pour le 10 septembre, cristallise les tensions sociales et politiques en France. Inspiré par les gilets jaunes, il fédère des citoyens aux horizons variés, unis par la colère contre les inégalités et le projet de budget du Premier ministre François Bayrou, jugé injuste.Porté par les réseaux sociaux, le mouvement prend de l’ampleur : 63 % des Français le soutiennent, et les appels aux manifestations et blocages se multiplient. Cette mobilisation rappelle 2018 mais s’en distingue par une hyper-médiatisation et une politisation précoce, les partis et syndicats cherchant déjà à s’y positionner.Occupations, blocages, désobéissance civile… autant de savoir-faire acquis au fil des luttes récentes. Il révèle un fossé grandissant entre les citoyens et des élites politiques accusées d’ignorer les revendications populaires.Plus qu’une simple protestation, « Bloquons tout » pourrait marquer un tournant démocratique : les manifestants ne veulent plus seulement exprimer leur colère, mais proposer d’autres formes de participation citoyenne.Une analyse à découvrir dans un article écrit par François Buton, Directeur de recherche au CNRS, ENS de Lyon et Emmanuelle Reungoat, Maîtresse de conférences en science politique, Université de Montpellier>> Lire l’article :THE CONVERSATION
LLes amours de vacances des adolescents : entre liberté, exploration et normes sociales L’été, c’est ce moment suspendu où tout semble possible, surtout pour les ados en quête d’air, d’espace… et parfois d’amour.Loin de l’école, des regards habituels et des codes sociaux qui collent à la peau, les jeunes profitent de cette parenthèse pour sortir des rôles qu’on leur attribue toute l’année. Plus besoin d’être « l’intello », « la bonne copine » ou « l’ex de… » : on se réinvente, on explore, on ose.Dans les campings, les colonies, sur la plage ou au coin de la rue, naissent des amitiés et des histoires d’amour qui n’auraient jamais vu le jour ailleurs. Pas de jugement, pas de rumeurs : une liberté rare où les sentiments peuvent s’exprimer sans pression. C’est aussi une occasion unique de rencontrer des jeunes d’autres milieux, d’autres villes, et parfois d’autres cultures, loin des bulles sociales habituelles.Et cette liberté, certains la trouvent aussi derrière un écran. Car aujourd’hui, les histoires d’été peuvent se vivre en ligne : sur Discord, dans les jeux vidéo, dans des tchats anonymes où l’on se livre sans filtre. Des espaces virtuels devenus de véritables zones d’intimité, où l’on peut aimer, flirter ou se confier, à l’abri des regards réels.Loin d’être futiles, ces expériences forgent la personnalité, bousculent les normes, et permettent aux jeunes de mieux se connaître et parfois même de s’affirmer dans des identités qu’ils n’osent pas encore afficher le reste de l’année.Une analyse à découvrir dans un article écrit par Marine Lambolez, Doctorante, ENS de Lyon>> Lire l’article :THE CONVERSATION
SSociologie des émotions | Livre ©DunodDestiné aussi bien aux spécialistes qu’au grand public, ce livre, co-écrit par Christine Détrez et Kevin Diter, a pour vocation de faire découvrir le paysage des émotions sous l’angle de la sociologie, tout en encourageant le lecteur à faire ses propres recherches et expériences.Les dix dernières années se sont caractérisées en France par un essor de publications, en sciences sociales, sur et autour des émotions, au point qu’on a pu évoquer l’existence d’un « emotional turn ». Ce manuel rend compte de ce récent champ de recherche qu’est la sociologie des émotions, avec ses fondements théoriques, des exemples empiriques et les enjeux épistémologiques de sa constitution.Il s’agit de s’interroger, dans un premier temps, sur les raisons historiques du rejet ou de la dévalorisation des émotions chez les « pères fondateurs » de la scoiologie. Seront explorés ensuite les apports de la sociologie des émotions, en posant la question de ce que peut la sociologie en matière d’émotions : doit-elle se limiter à l’analyse des variations sociales de la gestion et des expressions émotionnelles ?Ou son ambition peut-elle aller jusqu’à explorer les variations sociales des ressentis eux-mêmes, voire à expliciter leur origine et leur développement, souvent relégués dans le champ de la biologie ou de la psychologie ?En quoi la prise en compte des émotions vient-elle enrichir des thématiques classiques comme la sociologie politique, la sociologie de la culture, de l’enfance, du travail ou du goût ?Enfin, la réflexion portera sur la place du chercheur dans cette prise en compte des émotions : les émotions ne sont-elles qu’un objet, sociologiquement construit, ou viennent-elles interroger la place, extérieure, surplombante, du chercheur, exigeant de lui d’être, également, « affecté » ?>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : ENS de lyon
LLes résistances à la guerre en région lyonnaise Il semble opportun d’étudier à nouveaux frais l’histoire de l’antimilitarisme au moment où il est partout question de la remilitarisation de l’Europe et de la recréation du SNU. Les décennies qui nous séparent des derniers conflits armés sur le territoire hexagonal et de la suppression du service national offrent du recul pour mieux identifier et comprendre les formes d’hostilité envers l’armée qui se sont diversifiées depuis la fin du dix-neuvième siècle.L’exposition sur Les résistances à la guerre en région lyonnaise se tiendra dans le cadre du colloque Paroles de réfractaires : refuser les institutions militaires (XIXe-XXe).> Visite commentée : jeudi 15 mai à 17h.Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : ihrim
CConfApero | La communication de la douleur dans la visite médicale : une perspective interactionnelle et multimodale ©ENS de LyonLe thème de la douleur et de son évaluation en contexte médical est devenu central dans les dernières années, d’une part grâce à une plus grande attention portée au vécu du patient et à sa qualité de vie (patient centered medicine), et d’autre part à cause du développement des maladies chroniques et de l’extension de l’espérance de vie.Face aux modes classiques de mesure de la douleur, l’approche interactionnelle permet de montrer que l’évaluation de la douleur dépend des buts médicaux spécifiques au contexte ainsi que de la capacité des patients de mettre en parole leur expérience de la douleur.À partir de l’analyse de visites avec des patients amputés dans une clinique de reconstruction et application de prothèses, on montre ainsi les pratiques communicatives par lesquelles médecins et patients parviennent graduellement à une définition partagée de la douleur ressentie par les patients.La conférence d’une heure sera suivie d’un débat et d’un moment d’échange convivial et gourmand. Ces conférences sont ouvertes à tous, sans prérequis particulier.Intervenante : Renata Galatolo, maîtresse de conférences en psychologie, Département des Arts, Université de Bologne, Italie. Professeure invitée par l’ENS de Lyon au laboratoire ICAR (Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations), pendant deux mois (avril/mai 2025).>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : ENS de Lyon
VVers une science sociale du vivant | Livre ©CNRSLa publication de Les structures fondamentales des sociétés humaines [août 2023] a fait événement et marqué un véritablement tournant en sciences sociales. Bernard Lahire, l’auteur, y opère un raccordement inédit entre sciences sociales et sciences de la vie en montrant que le social humain s’inscrit dans le continuum du vivant et ne se comprend que par une série de comparaisons au sein de l’espèce et en dehors de celle-ci.Questions et avant-propos de Laure Flandrin et Francis SanseigneCe nouvel ouvrage, construit autour d’un dialogue avec deux autres sociologues, a pour but de faciliter l’appropriation des thèses exposées en détail dans la somme précédente. Pour autant, cet échange n’est pas un simple résumé. Plutôt qu’un aperçu systématique de tous les aspects développés, il est d’abord une façon d’introduire à une vision générale qui entend reconfigurer les sciences sociales, ainsi que leurs rapports à d’autres disciplines. Au fil de l’échange, Bernard Lahire éclaire son projet, en précise certains points et répond aux critiques, aux objections et aux malentendus qui se sont exprimés depuis la parution de son livre.On trouvera également à la fin de ce volume un texte inédit qui reprend et approfondit les résultats dégagés dans Les structures fondamentales des sociétés humaines. En accroissant encore un peu plus le degré de généralité de la construction théorique, il les replace dans une réflexion sur les propriétés fondamentales du vivant et les enjeux auxquels toute forme de vie – les sociétés en général et les sociétés humaines en particulier n’étant qu’un moyen de faire partiellement ou totalement, par la voie du collectif, ce que tout système vivant fait à l’échelle individuelle – se trouve confrontée. Ce texte inédit constitue un pas supplémentaire en direction d’une science sociale du vivant unifiée que le présent dialogue appelle de ses vœux.>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : CNRS – Sciences humaines et sociales
RRendez-vous aux jardins | Édition 2025 ©ENS de LyonL’école normale supérieure de Lyon – ENS de Lyon – vous invite à la 22e édition des rendez-vous aux jardin sur le thème « Jardins de pierres – pierres de jardins ».L’objectif de cette manifestation est de faire découvrir à un large public la richesse et la diversité des parcs et jardins et de le sensibiliser aux actions mises en œuvre par le ministère de la Culture pour favoriser la connaissance, la protection, la conservation, l’entretien, la restauration et la création de jardins ainsi qu’à la transmission des savoir-faire, tout en s’attachant à mettre en valeur leur dimension artistique et culturelle.>> Découvrez les programmes, sur le site de l’ENS de Lyon : Grand public Scolaire
SSève et Sens ©Sève et SensPour découvrir quelques petites histoires secrètes de plantes, venez donc écouter le podcast Sève et Sens. Traversant les âges et leurs mythes, passant par leurs usages médicaux, religieux, ou quotidiens, partons ensemble dans ce tour du monde quelque peu éthnobotanesque !Qu’est-ce que l’ethno-botanique ?Le Museum d’Histoire Naturelle de Paris la définit comme « l’une des branches de l’ethnobiologie : elle correspond à la science de l’Homme étudiant les interrelations des sociétés humaines avec leur environnement, et se concentre sur les plantes connues, nommées et utilisées par les Hommes ».L’origine de Sève et sensDoctorante en 1e année en biologie végétale et passionnée par les plantes en tout genre, j’ai récolté au gré du vent et des voyages, une multitude d’anecdotes végétales croustillantes à partager. J’ai traversé les terres tropicales de Thaïlande, puis du Laos où je me suis familiarisée avec l’éthno-botanique.Ainsi, ces mois d’expédition, d’échanges et de réflexions ont porté leurs fruits (et leurs fleurs) pour aboutir à une série de podcasts qui parlent de plantes.Avec ces podcasts, de 10 à 20 min, chacun explorant une plante, je partage des légendes, des symboles, des utilisations des plantes. Je fais également découvrir le travail de scientifiques en histoire, en art, en biologie, ce qui permet aussi de sensibiliser aux questions écologiques.@evou_dessine > Écouter les podcasts :Sève et sens – Les Podcasts> Pour en savoir plus :Sève et sens – Le blog Écoute gratuite sur Spotify et Youtube.Collaborateur.ice.s :@bleu_bachir |Compositeur du jingle du podcast@evou_dessine_unpeu | Illustratrice du podcast