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Recycler les plastiques « non recyclables » : la bi-injection ouvre une nouvelle voie

RRecycler les plastiques « non recyclables » : la bi-injection ouvre une nouvelle voie

À Oyonnax, au cœur de la Plastics Vallée, Ayoub Agourram, doctorant à l’INSA Lyon, s’attaque à un défi majeur : redonner une seconde vie à des plastiques jusqu’ici non recyclables. Grâce à la bi-injection, il explore un procédé innovant qui allie performance, esthétique et durabilité. Une recherche appliquée qui repense le cycle du plastique, de sa fabrication à sa réutilisation.

Jugés irrécupérables, incinérés ou enfouis : chaque année, sur les 6 millions de tonnes de plastiques consommées en France (50 millions en Europe), 60% ne sont pas recyclées. Quant à la fraction qui échappe à ces filières de traitement ou de stockage, elle finit dans l’environnement et devient alors extrêmement polluante.

C’est sur le campus d’Oyonnax, en pleine Vallée du plastique, région française emblématique de la plasturgie, qu’un jeune chercheur s’attelle à transformer ce défi écologique en innovation industrielle. Son sujet de thèse pourrait bien changer la donne : « Adaptation du procédé de Bi-injection aux matières plastiques recyclées imparfaitement triées».

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macSUP#9 | Des projets à la croisée entre art et sciences

mmacSUP#9 | Des projets à la croisée entre art et sciences

Pour la 9e saison, macSUP a invité deux nouveaux artistes, Julie Escoffier et Jean-Baptiste Perret, pour un projet à la croisée entre art et sciences : venez découvrir les restitutions des ateliers des artistes.

macSUP est un programme de recherche-création en milieu universitaire. Des étudiantes et étudiants et des enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs participent au processus de création d’un ou d’une artiste. À partir d’une proposition de l’artiste, chacun et chacune apporte ses idées, dévoile ses compétences au fil des séances, rapprochant et comparant les méthodes de recherche et de création. Chacun et chacune peut enseigner et apprendre, tour à tour, dans ces ateliers collectifs.
Les groupes proposent ensuite des journées expérimentales au musée : ateliers, forums, parcours participatifs… pour faire vivre aux visiteurs et visiteuses du musée ce qui a constitué leur expérience tout au long de macSUP.

Pour en savoir plus :

MacSup#9

Le biogaz version 2.0 : le laboratoire DISP au cœur d’une innovation industrielle

LLe biogaz version 2.0 : le laboratoire DISP au cœur d’une innovation industrielle

Produit à partir de biodéchets, le biogaz s’impose comme une alternative renouvelable et écologique dans un marché en pleine expansion. Pour répondre à cette demande croissante, l’entreprise drômoise Prodeval a choisi de franchir une étape inédite : créer une ligne pilote destinée à standardiser et massifier la production d’équipements.

Pour faire éclore cette ligne de production unique au monde, l’ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) s’est appuyée sur l’expertise scientifique des chercheurs du laboratoire DISP et les compétences de l’entreprise Aventech, son principal sous-traitant. Inaugurée en juin 2025, la ligne d’assemblage ALLIANCE devrait atteindre sa pleine capacité de production en 2029.

Produit à partir de déchets organiques issus de l’agriculture, de l’agroalimentaire ou des ménages, le biogaz s’impose comme une ressource renouvelable et locale. Si celle-ci ne représente encore qu’une faible part de la consommation française, la filière connaît une croissance rapide. Dans un contexte de tensions géopolitiques et de dépendance aux importations de gaz, son développement constitue un levier stratégique pour renforcer l’indépendance énergétique du pays.

« Le procédé repose sur la méthanisation (ou Digestion Anaérobie) : les biodéchets dégagent un gaz brut composé à la fois de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO₂). Une fois épuré, le biométhane possède les mêmes caractéristiques que le gaz naturel fossile distribué dans les réseaux. Rien n’est perdu : le CO₂, capté et liquéfié, est lui aussi par ailleurs valorisé », explique Lilia Gzara, enseignante-chercheuse au DISP.

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Dans nos poubelles : le béton de demain ?

DDans nos poubelles : le béton de demain ?

Chaque année en France, près de 14 millions de tonnes de déchets sont brûlés dans plus d’une centaine d’usines d’incinération. De ces fours sortent des mâchefers, résidus solides issus de la combustion, qui sont ensuite en partie réutilisés pour réaliser nos infrastructures routières. Et depuis quelques années, ces matériaux intéressent de près les chercheurs et les industriels pour leur potentiel de réutilisation dans d’autres usages.

À l’INSA Lyon, le laboratoire Déchets Eaux Environnement Pollutions (DEEP) spécialiste de la caractérisation chimique et minéralogique des eaux et déchets solides, mène des recherches pour percer les mystères de cette matière dans ses plus petits détails. Décryptage avec Denise Blanc, enseignante-chercheuse du laboratoire DEEP, spécialiste du sujet.

Papiers souillés, textiles usagés, plastiques, emballages composites, déchets d’hygiène et bien d’autres encore. Malgré des évolutions importantes en matière de recyclage ces dernières années sur les matières plastiques, les déchets organiques, le verre, le carton ou encore certains métaux, de nombreux déchets issus de nos poubelles suivent encore un chemin peu connu, celui des fours d’incinération. Chaque jour, partout en France, des usines brûlent ces matériaux à très haute température (850°C-1100°C).

Objectif : détruire les composés organiques et réduire le volume de ces déchets. La matière ne disparaît pas, elle se transforme et se valorise. D’abord, par le biais de la chaleur dégagée lors de la combustion qui peut être exploitée sous forme de vapeur et ainsi faire tourner des turbines qui génèrent à leur tour de l’électricité. Mais chaque tonne incinérée de cette matière produit aussi 250 à 300 kg de mâchefers d’incinération de déchets non dangereux (MIDND) et 50 à 70 kg de résidus d’épuration de fumées (REFIOM) qui sont eux considérés comme dangereux et traités dans des centres spécialisés qui les enfouissent. 

Résultat : près de 3 millions de tonnes de mâchefers produits chaque année souvent destinés à la production de remblais en soubassements d’ouvrages d’art ou de routes mais aussi dans les sous-couches de voirie ou de parking.

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IA conversationnelle : d’ELIZA à ChatGPT

IIA conversationnelle : d’ELIZA à ChatGPT

Les grands modèles de langue (Large Language Models ou LLMs) ont révolutionné la manière dont on traite l’information à l’aide de nos ordinateurs : recherche d’information, traduction automatique, résolution de problèmes, programmation…

Cet exposé commencera par replacer brièvement ces modèles dans une perspective de développement de l’intelligence artificielle, du machine learning et du traitement automatique des langues. Il lèvera ensuite un peu le voile sur la manière dont ils fonctionnent, avant d’en pointer leurs limites et les solutions développées aujourd’hui.

Intervenant : Julien Velcin, professeur d’informatique à l’École Centrale Lyon, membre de l’équipe Imagine de LIRIS.

Pour en savoir plus, consultez le site :

BU Insa Lyon

 

Conférence IA conversationnelle : d'Eliza à Chatgpt

Le Campus du Libre revient sur la thématique des Communs

LLe Campus du Libre revient sur la thématique des Communs

Le Campus du Libre est un événement autour du libre organisé par des personnes issues du milieu universitaire (étudiants et personnels) non seulement pour les étudiants lyonnais, mais aussi pour les curieux qui auraient envie de venir découvrir cet univers (nouveaux étudiants, non connaisseurs du sujet), et voudraient également prendre contact avec des entreprises du Libre ou des associations du Libre pour d’éventuels stages, ou alternance.

L’objectif est de partager différents aspects du libre et des communs, allant par exemple du logiciel libre (Linux, Firefox, etc.) aux espaces communs gérés collaborativement (Wikipedia, OpenStreetMap).

Tout au long de la journée vous pourrez participer à des conférences, des ateliers, des démonstrations, un mini-hackathon, faire des jeux vidéo, install party, flash party, visiter le village des associations et des entreprises avec son totem stage, emploi alternance.

Un concert de KPTN aura lieu pendant la pause déjeuner. OMA-Radio couvrira l’événement avec des interviews tout au long de la journée.

Pour en savoir plus :

Campus du libre

 

Freinage et particules fines : une pollution routière oubliée des évolutions réglementaires ?

FFreinage et particules fines : une pollution routière oubliée des évolutions réglementaires ?

Au 1er janvier 2024, le parc routier français était constitué de 39,3 millions de voitures particulières, de 6,5 millions de véhicules utilitaires légers (VUL), de 625 000 poids lourds et de 94 000 autobus et autocars en circulation.

Dans les contextes de forte densité du trafic, les émissions polluantes liées au transport routier restent un enjeu majeur de santé publique. En France, les véhicules particuliers sont à l’origine de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. En 2019, ils représentaient 26 % des émissions nationales d’oxyde d’azote (NOx), un polluant irritant pour les voies respiratoires, et 22 % des émissions nationales de CO2.

Si les émissions à l’échappement, dues à la combustion dans les moteurs, ont été progressivement réduites grâce aux normes antipollution successives, une attention croissante est désormais portée aux émissions dites hors échappement, issues notamment de l’usure des freins, des pneus et de la chaussée.

La future norme Euro 7, qui entrera en vigueur à partir de 2026, marque une étape importante en intégrant pour la première fois ces sources de pollution non négligeables… sans pour autant résoudre tous les problèmes.

Une analyse à découvrir dans un article écrit par Alice Mirailler Ph.D. Candidate, Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures – LaMCoS, INSA Lyon – Université de Lyon

et Ana-Maria Trunfio-Sfarghiu Chercheuse, INSA Lyon – Université de Lyon.

> Lire l’article :

The Conversation

 

FASSIL, le Festival Arts Sciences et Sociétés de l’INSA Lyon | 2e édition

FFASSIL, le Festival Arts Sciences et Sociétés de l’INSA Lyon | 2e édition

Le Festival Arts Sciences et Sociétés de l’INSA Lyon revient pour sa deuxième édition avec comme fil rouge « PerformanceS ».

C’est un espace collectif de programmation permettant d’aborder des sujets de société tout en s’appuyant sur une communauté de d’experts scientifiques et techniques et sur un ensemble de porteurs de projets culturels qui font la richesse de l’école et du campus.

Le festival ouvre une programmation d’expérimentation, un nouveau lieu d’exploration scientifique et technique. Le croisement des dimensions scientifiques et techniques avec la dimension artistique permet d’explorer un fil rouge sous plusieurs facettes. Pour cette année le FASSIL interroge la thématique des performances qu’elles soient individuelles ou collectives dans les domaines artistiques, sportives, scientifiques et techniques.  La programmation de cette 2e édition du FASSIL a été conçue à la croisée des arts, des sciences de l’ingénieur et des sciences humaines et sociales, en mêlant spectacles vivants, expositions, projections et conférences.

>> Consultez le programme : FASSIL

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :

INSA lyon

De Rosalind Franklin au Covid-19 en passant par l’IA : la science intègre

DDe Rosalind Franklin au Covid-19 en passant par l’IA : la science intègre

L’histoire des sciences est jalonnée de découvertes brillantes, d’aventures fascinantes, de trajectoires personnelles hors du commun, mais également de scandales. L’une des atteintes les plus marquantes à l’éthique scientifique est celle de l’histoire de Rosalind Franklin et du cliché 51, mettant en évidence la structure à double hélice de l’ADN. Quelques années plus tard, Jocelyn Bell Burnell, astrophysicienne britannique, se voyait déposée du Prix Nobel pour la découverte des pulsars. Autour de ces deux femmes exceptionnelles, des scientifiques ont eu un comportement peu intègre. Entretien avec Bruno Allard, référent à l’intégrité scientifique de l’INSA Lyon, pour brosser le portrait du principe de l’éthique, socle de confiance pour que la science reste un outil pertinent au service du progrès et de l’innovation pour le bien commun.

Dans l’histoire de l’ouverture de la génétique à la modernité, on retient surtout le nom de trois hommes, qui raflaient le prix Nobel pour un cliché dont ils n’étaient pas les auteurs. En octobre 1962, le prix Nobel de médecine est remis à trois hommes : Francis Crick, James Watson et Maurice Wilkins pour « leurs découvertes sur la structure moléculaire des acides nucléiques et sa signification pour la transmission de l’information pour la matière vivante » – autrement dit, pour avoir mis en évidence la structure en double hélice de l’ADN, et ce, en très grande partie grâce au « cliché 51 ». Cette image, obtenue par diffraction de rayons X et interprétée comme la preuve de la structure de l’ADN, avait été prise par Rosalind Franklin, lors de ses expériences au King’s College.

Les trois lauréats du Prix Nobel avaient inversé la preuve, déclarant qu’ils avaient été heureux de pouvoir confirmer leur modèle en voyant l’image de Rosalind Franklin. Or, l’histoire montrera que ce cliché avait servi de base (…)

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Réseaux intelligents : une révolution au service de la transition énergétique

RRéseaux intelligents : une révolution au service de la transition énergétique

Peut-être la fin d’un monde et le début d’une nouvelle ère pour nos réseaux électriques ? « Pendant longtemps le réseau électrique a fonctionné sur un système de distribution direct et très centralisé. Aujourd’hui, il y a un changement net avec la multiplication des types de production d’électricité en particulier via la production d’énergies renouvelables et la multiplication des lieux de productions », explique Hervé Pabiou, chargé de recherche au laboratoire CETHIL – Centre d’énergétique et de thermique de Lyon (unité mixte de recherche de l’INSA Lyon, du CNRS et de l’Université Claude Bernard Lyon 1).

D’après une enquête parue en janvier 2025, la part du renouvelable dans le mix électrique européen a atteint 47 % en 2024, contre 34 % en 2019. Une évolution positive pour notre climat qui pose malgré tout des défis majeurs : le stockage et la distribution. Pour les résoudre, le réseau intelligent s’affirme progressivement comme une solution d’avenir.

Des réseaux intelligents pour gérer les déséquilibres
Flexible, fiable, accessible et économe, le réseau intelligent ou « smart-grid » combine de nombreux atouts et son intelligence lui confère la capacité de contrôler de manière harmonieuse les déséquilibres entre production et consommation.

« Tout l’enjeu de ce type de réseau c’est de gérer l’équilibre entre production et consommation. Par exemple, lorsqu’il fait beau, on produit un maximum d’énergie, on la stocke pour le lendemain où le soleil sera moins présent », explique Hervé Pabiou.

Et ce dernier de détailler : « on pourrait même envisager de convertir cette électricité en chaleur pour le bâtiment ou la stocker pour la retransformer en électricité » ; un procédé appelé « Power to heat to Power » […]

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