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Westworld : des androïdes, une étrange vallée et des neurosciences | Cortex Mag

WWestworld : des androïdes, une étrange vallée et des neurosciences | Cortex Mag

D’après le film Her (2013), dans lequel Joaquin Phoenix tient le premier rôle, il serait possible de tomber amoureux d’une intelligence artificielle désincarnée. Une proposition voisine est faite par Westworld, une série qui met en scène des androïdes conçus pour satisfaire tous les désirs humains. L’idée est-elle envisageable ? Quand des œuvres de science-fiction interrogent les neurosciences : épisode #2

À l’aéroport de Belfast, BellaBot et Holabot sont chargés de servir et de débarrasser les plateaux-repas. Ces deux droïdes se présentent sous la forme de chariots à plusieurs niveaux montés sur roulette. Ils sont également dotés d’une intelligence artificielle qui leur permet d’offrir un service rapide et efficace à leurs clients, un atout non négligeable pour des passagers toujours plus pressés. Cet exemple, parmi d’autres, reflète la place grandissante que prennent les robots dans notre monde moderne.

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Un article rédigé par Postdoctorant à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod – ISC MJ (équipe DANC) avec l’expertise de Alessandro Farnè directeur de recherche Inserm, responsable de Neuro-I (CRNL)

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Comme toute vérité subjective, le rêve a une portée politique | Cortex Mag

CComme toute vérité subjective, le rêve a une portée politique | Cortex Mag

L’exposition Le temps d’un rêve, qui se tient au musée des Confluences de Lyon, aborde une thématique méconnue du rêve : sa dimension collective. Pour Perrine Ruby, membre du comité scientifique de l’exposition, collecter des récits oniriques faits à un même moment historique permet de voir ce qui touche les individus de façon commune. Et dévoile les effets de la culture ou de la politique sur les psychés.

Combien y’a-t-il de manières d’aborder la question du rêve et de son importance dans nos vies ? Au moins huit, d’après l’exposition Le temps d’un rêve, à découvrir jusqu’au 24 août 2025 au Musée des Confluences, à Lyon. Passés l’entrée et le coup d’œil jeté à Heidi, la pieuvre filmée dans son sommeil et dont les changements de couleur reflétant des tentatives de camouflage témoignent sans doute de la vie onirique, on entre dans une première salle qui questionne le rêve sous l’angle de l’expérimentation scientifique et des neurosciences. Viennent ensuite plusieurs escales consacrées aux dimensions historique, médicale, ethnographique, anthropologique, artistiques, psychologique du rêve et à l’oniromancie.

Clôturant la visite, le dernier espace nous plonge dans des récits de rêves. Reproduits sur les murs blancs de la pièce et […]

Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Perrine Ruby, chercheuse (Inserm) au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CRNL).

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Arkangel : des perceptions sensorielles manipulées pour vivre dans un monde aseptisé | Cortex Mag

AArkangel : des perceptions sensorielles manipulées pour vivre dans un monde aseptisé | Cortex Mag

S’immerger dans un monde où la technologie permet de censurer, chez nos enfants, toute expérience possiblement traumatisante. C’est la proposition faite par Arkangel, l’un des épisodes de la quatrième saison de la série Black Mirror.
Des œuvres de science-fiction qui interrogent les neurosciences : épisode #1

Parce qu’elle est traumatisée d’avoir perdu de vue sa fille de trois ans brièvement dans un parc, Marie, mère célibataire surprotectrice, décide de recourir à Arkangel, un système révolutionnaire de surveillance pour enfants. Arkangel, qu’on peut traduire en français par « Archange » (qui veille sur) repose sur l’activation d’une puce électronique insérée dans le cerveau de la jeune Sarah et qui permet de suivre, en temps réel, la vie de l’enfant, grâce à l’utilisation d’une tablette numérique. On peut y lire ses constantes vitales, voir ce qu’elle voit et même filtrer les images, les sons et les émotions que la petite fille perçoit comme un stress important. C’est quand son taux de cortisol – une hormone caractéristique du stress qui est renseigné dans le film par la puce – atteint un niveau trop élevé, que la censure audio-visuelle se déclenche automatiquement, avec pour bénéfice supposé la protection de l’enfant.

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Un article rédigé par et Pierre Bonnet, doctorant dans l’équipe Computation, Cognition et Neurophysiologie – COPHY, avec l’expertise de Mathilde Bonnefond, Chargée de recherche INSERM au sein de l’équipe COPHY.

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Mentir ou pas : quand les autres influencent notre perception des normes sociales | Cortex Mag

MMentir ou pas : quand les autres influencent notre perception des normes sociales | Cortex Mag

Des travaux menés en économie comportementale montrent comment l’acceptabilité sociale du mensonge amènent des individus à adopter une attitude malhonnête. De façon générale, l’exposition à une information dirigée peut modifier notre adhésion à des normes sociales.

« La vérité finira par triompher » a commenté Nicolas Sarkozy sur les réseaux sociaux le 18 décembre dernier. Après avoir été condamné à trois ans d’emprisonnement par la Cour de cassation pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire des écoutes, l’ex-chef de l’Etat français revendique son innocence. Il estime avoir été condamné pour un « soi-disant ‘pacte de corruption’ », affirmant n’avoir jamais discuté avec le haut magistrat (Gilbert Azibert) au cœur du dossier. L’affaire suit son cours.

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Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Fabio Galeotti, charge de recherche au sein du Groupe d’analyse et de théorie économique (GATE).

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Quand un ver elegans nous plonge au cœur des synapses

QQuand un ver elegans nous plonge au cœur des synapses

Le petit ver C. elegans a permis à deux biologistes américains d’être récompensés du prix Nobel de médecine et de physiologie 2024. A Lyon, il est l’allié précieux aussi des neurobiologistes du laboratoire MeLiS – Mécanismes en sciences intégratives du vivant – qui explorent le fonctionnement des synapses à l’aide de la génétique. Décryptage.

En octobre dernier, le prix Nobel de médecine a été décerné aux chercheurs Victor Ambros et Gary Ruvkun pour avoir découvert, en 1993, qu’une classe particulière de molécules, les microARN, permettent de réguler l’activité des gènes. Certes, à cette date, les grandes étapes par lesquelles les cellules de notre corps produisent les protéines nécessaires à leur fonctionnement étaient bien identifiées : l’ADN du noyau cellulaire est transcrit en une molécule intermédiaire, l’ARN messager (ARNm), sorte de parchemin traduit ensuite à l’extérieur du noyau…

Un article rédigé par Quentin Lemaitre, Postdoctorant dans l’équipe Neurobiology & Aging in C. elegans – NeurACel au sein du laboratoire Mécanismes en sciences intégratives du vivant – MeLiS.

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Écrans et cerveau des enfants : une exposition préjudiciable pour les apprentissages ? | Cortex Mag

ÉÉcrans et cerveau des enfants : une exposition préjudiciable pour les apprentissages ? | Cortex Mag

Publié en avril 2024, le rapport « Écrans et enfants » a soulevé beaucoup de questions quant à l’impact que leur usage pouvait avoir sur les jeunes. Jérôme Prado, chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL -, nous livre son analyse du sujet en se focalisant sur l’un des impacts potentiels de la consommation d’écrans, objet de son champ d’expertise : le développement cognitif des enfants.

Les écrans sont-ils en train de redéfinir le développement des enfants ? Publié au printemps 2024, le rapport « Enfants et écrans : À la recherche du temps perdu » commandé par le président Emmanuel Macron auprès d’une commission d’experts, a donné lieu à des recommandations aux intonations inquiétantes. Soulignant l’urgence de repenser l’utilisation des technologies numériques chez les enfants et les adolescents, le rapport recommande d’encadrer celui-ci par des limites strictes. Alors que les études sur les liens entre jeunes et écrans sont encore insuffisantes, nous avons cherché à comprendre l’écho médiatique suscité par ce document et les points clefs qu’on pouvait en retenir.

Qu’y a-t-il dans ce rapport ?…

Un article rédigé par Marie Rochas, diplômée du master en neurosciences fondamentales et clinique de l’Université Claude Bernard Lyon 1, et Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Jérôme Prado chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon –CRNL

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Diminuer les symptômes dépressifs en reprenant le contrôle de ses actions | Cortex Mag

DDiminuer les symptômes dépressifs en reprenant le contrôle de ses actions | Cortex Mag

La dépression est une maladie mentale qui occasionne une diminution de la capacité des personnes à contrôler leur environnement, c’est-à-dire à faire usage de contrôle cognitif. Pour améliorer la prise en charge des patients, des chercheurs du CRNL développent une approche visant à mieux comprendre les rouages de cette faculté mentale.

Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. Ces mots extraits d’«Invictus », un poème écrit par le critique littéraire William Ernest Henley alors sur son lit d’hôpital après avoir été amputé du pied (1875), évoquent la lutte contre la fatalité et le dépassement de soi. À l’ère du développement personnel, un tel discours entre en résonance aujourd’hui avec l’injonction sociale que bon nombre d’entre nous subissent, celle de viser la perfection. […]

Un article rédigé par Manel Merabet, chercheuse postdoctorante au Centre de recherche en neurosciences de Lyon – CRNL.

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Synchronisation et chaos : deux qualités de notre cerveau inégalées par l’IA | Cortex Mag

SSynchronisation et chaos : deux qualités de notre cerveau inégalées par l’IA | Cortex Mag

L’intelligence artificielle (IA) alimente de nombreux mythes. Entre autres, celui d’être à l’avenir douée de capacités cognitives identiques à celles de notre cerveau. L’IA est pourtant loin de pouvoir mimer le fonctionnement cérébral. Explications de Matteo Di Volo, chercheur en neurosciences à l’Institut des cellules souches et du cerveau (SBRI) de Lyon.

Depuis l’irruption brutale de ChatGPT en novembre 2022, l’intelligence artificielle (IA) est sortie des labos. Bouleversant les outils technologiques de notre quotidien, elle est passée sur le devant de la scène publique et médiatique. Il est question de prendre le train en marche sous peine de se faire dépasser. Le public peu averti craint les bouleversements à venir, tandis que les effets d’annonce s’enchaînent, alimentant toutes sortes de mythes. L’un d’entre eux correspond à l’avènement d’une « super intelligence artificielle » dotée de capacités cognitives similaires à celles des êtres humains. Une IA capable entre autres d’analyser par elle-même un problème, de le comprendre et de trouver une solution. […]

Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique et rédactrice en chef de Cortex Mag, avec l’expertise de Matteo Di Volo, Professeur Junior à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et membre de l’équipe Neurobiologie des fonctions exécutives à l’Institut cellule souche et cerveau – SBRI 

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Décrypter la diversité des cellules souches grâce aux nouvelles techniques de séquençage | Cortex Mag

DDécrypter la diversité des cellules souches grâce aux nouvelles techniques de séquençage | Cortex Mag

Au sein de l’Institut des cellules souches et du cerveau – SBRI – de Lyon, l’équipe d’Olivier Raineteau s’est penchée sur la régulation de la neurogenèse dans le cerveau. Grâce à une technique de séquençage en cellule unique, elle a identifié un signal qui désactive, à la naissance,  les cellules souches productrices de certains neurones.

La plupart des neurones qui constituent notre système nerveux sont générés pendant le développement de l’embryon, car après la naissance, l’activité des cellules souches à l’origine des cellules neurales s’achève. Mais pas partout.

En effet, dans certaines régions du cerveau, qu’on appelle des niches neurogéniques [1], des populations de cellules souches capables de fabriquer de nouveaux neurones persistent. Les cellules neurales produites sont d’un seul type cependant : il s’agit exclusivement de neurones inhibiteurs…

Un article rédigé par Timothy Capeliez, chercheur à l’Institut de recherche cellule souche et cerveau – SBRI

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Comment la science multi-cerveaux s’est faite une place dans les labos | Cortex Mag

CComment la science multi-cerveaux s’est faite une place dans les labos | Cortex Mag

L’ expression « être sur la même longueur d’onde » serait-elle une réalité scientifique ?

Il en va de la science comme de toute expérience humaine, elle recèle parfois de jolies surprises.
Comme lorsque des chercheurs, en publiant un article dans Science, tentent de prouver l’existence de …la télépathie (courbes à l’appui). Pour donner naissance in fine à une technologie bien réelle, elle : l’hyperscanning. L’hyperscanning, une technique récente, montre en effet que lorsque des individus interagissent socialement, leurs ondes cérébrales  se synchronisent. A la clé, un nouveau domaine de recherche émerge : les neurosciences collectives.

Un article rédigé par Quentin Moreau, chercheur à l’ISC-Marc Jeannerod

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