ÉÉcrans et cerveau des enfants : une exposition préjudiciable pour les apprentissages ? | Cortex Mag Publié en avril 2024, le rapport « Écrans et enfants » a soulevé beaucoup de questions quant à l’impact que leur usage pouvait avoir sur les jeunes. Jérôme Prado, chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL -, nous livre son analyse du sujet en se focalisant sur l’un des impacts potentiels de la consommation d’écrans, objet de son champ d’expertise : le développement cognitif des enfants.Les écrans sont-ils en train de redéfinir le développement des enfants ? Publié au printemps 2024, le rapport « Enfants et écrans : À la recherche du temps perdu » commandé par le président Emmanuel Macron auprès d’une commission d’experts, a donné lieu à des recommandations aux intonations inquiétantes. Soulignant l’urgence de repenser l’utilisation des technologies numériques chez les enfants et les adolescents, le rapport recommande d’encadrer celui-ci par des limites strictes. Alors que les études sur les liens entre jeunes et écrans sont encore insuffisantes, nous avons cherché à comprendre l’écho médiatique suscité par ce document et les points clefs qu’on pouvait en retenir.Qu’y a-t-il dans ce rapport ?…Un article rédigé par Marie Rochas, diplômée du master en neurosciences fondamentales et clinique de l’Université Claude Bernard Lyon 1, et Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Jérôme Prado chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon –CRNL>> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
DDiminuer les symptômes dépressifs en reprenant le contrôle de ses actions | Cortex Mag La dépression est une maladie mentale qui occasionne une diminution de la capacité des personnes à contrôler leur environnement, c’est-à-dire à faire usage de contrôle cognitif. Pour améliorer la prise en charge des patients, des chercheurs du CRNL développent une approche visant à mieux comprendre les rouages de cette faculté mentale.Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. Ces mots extraits d’«Invictus », un poème écrit par le critique littéraire William Ernest Henley alors sur son lit d’hôpital après avoir été amputé du pied (1875), évoquent la lutte contre la fatalité et le dépassement de soi. À l’ère du développement personnel, un tel discours entre en résonance aujourd’hui avec l’injonction sociale que bon nombre d’entre nous subissent, celle de viser la perfection. […]Un article rédigé par Manel Merabet, chercheuse postdoctorante au Centre de recherche en neurosciences de Lyon – CRNL.>> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
SSynchronisation et chaos : deux qualités de notre cerveau inégalées par l’IA | Cortex Mag L’intelligence artificielle (IA) alimente de nombreux mythes. Entre autres, celui d’être à l’avenir douée de capacités cognitives identiques à celles de notre cerveau. L’IA est pourtant loin de pouvoir mimer le fonctionnement cérébral. Explications de Matteo Di Volo, chercheur en neurosciences à l’Institut des cellules souches et du cerveau (SBRI) de Lyon.Depuis l’irruption brutale de ChatGPT en novembre 2022, l’intelligence artificielle (IA) est sortie des labos. Bouleversant les outils technologiques de notre quotidien, elle est passée sur le devant de la scène publique et médiatique. Il est question de prendre le train en marche sous peine de se faire dépasser. Le public peu averti craint les bouleversements à venir, tandis que les effets d’annonce s’enchaînent, alimentant toutes sortes de mythes. L’un d’entre eux correspond à l’avènement d’une « super intelligence artificielle » dotée de capacités cognitives similaires à celles des êtres humains. Une IA capable entre autres d’analyser par elle-même un problème, de le comprendre et de trouver une solution. […]Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique et rédactrice en chef de Cortex Mag, avec l’expertise de Matteo Di Volo, Professeur Junior à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et membre de l’équipe Neurobiologie des fonctions exécutives à l’Institut cellule souche et cerveau – SBRI >> Article à lire en intégralité sur :Cortex mag
DDécrypter la diversité des cellules souches grâce aux nouvelles techniques de séquençage | Cortex Mag Au sein de l’Institut des cellules souches et du cerveau – SBRI – de Lyon, l’équipe d’Olivier Raineteau s’est penchée sur la régulation de la neurogenèse dans le cerveau. Grâce à une technique de séquençage en cellule unique, elle a identifié un signal qui désactive, à la naissance, les cellules souches productrices de certains neurones.La plupart des neurones qui constituent notre système nerveux sont générés pendant le développement de l’embryon, car après la naissance, l’activité des cellules souches à l’origine des cellules neurales s’achève. Mais pas partout.En effet, dans certaines régions du cerveau, qu’on appelle des niches neurogéniques [1], des populations de cellules souches capables de fabriquer de nouveaux neurones persistent. Les cellules neurales produites sont d’un seul type cependant : il s’agit exclusivement de neurones inhibiteurs…Un article rédigé par Timothy Capeliez, chercheur à l’Institut de recherche cellule souche et cerveau – SBRI>> Article à lire en intégralité sur :Cortex mag
CComment la science multi-cerveaux s’est faite une place dans les labos | Cortex Mag L’ expression « être sur la même longueur d’onde » serait-elle une réalité scientifique ?Il en va de la science comme de toute expérience humaine, elle recèle parfois de jolies surprises.Comme lorsque des chercheurs, en publiant un article dans Science, tentent de prouver l’existence de …la télépathie (courbes à l’appui). Pour donner naissance in fine à une technologie bien réelle, elle : l’hyperscanning. L’hyperscanning, une technique récente, montre en effet que lorsque des individus interagissent socialement, leurs ondes cérébrales se synchronisent. A la clé, un nouveau domaine de recherche émerge : les neurosciences collectives.Un article rédigé par Quentin Moreau, chercheur à l’ISC-Marc Jeannerod>> Article à lire en intégralité sur :Cortex mag
MMichel Jouvet, au cœur de ses rêves | Visages de la science «La lumière des rêves », un documentaire consacré à Michel Jouvet été projeté en janvier au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. À cette occasion, nous avons rencontré la cinéaste Marie-Pierre Brêtas. Elle nous livre les points clés du portrait sensible qu’elle a dressé du scientifique à l’écran. Entretien.Médaille d’or du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1989, le neurobiologiste Michel Jouvet a mené des recherches fondatrices sur le sommeil et découvert notamment le sommeil paradoxal (voir encadré en fin d’article). Personnage central du documentaire de Marie-Pierre Brêtas, il l’avait invitée à séjourner chez lui, deux ans avant son décès, le 3 octobre 2017. La réalisatrice y est retournée après cette date pour finaliser son projet audiovisuel. Elle témoigne de sa rencontre avec le chercheur, alors au crépuscule de sa vie.>> Lire l’interview sur le site :Cortex Mag
«« J’essaie de comprendre comment les forces de sélection naturelle modifient le sommeil dans le règne animal. » | Visages de la science Ingénieur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, Paul-Antoine Libourel vient d’obtenir son habilitation à diriger des recherches. L’occasion de revenir sur son parcours atypique, sa passion pour le sommeil des animaux et de découvrir sa dernière étude sur le sommeil des manchots de l’Antarctique.Paul-Antoine Libourel est ce qu’on pourrait appeler une vocation tardive. Issu d’une famille de médecins, le jeune homme s’oriente après son bac vers des études de mécanique et productique, avant de se spécialiser dans l’instrumentation médicale et de compléter sa formation par un master en traitement d’images. C’est en commençant à chercher du travail qu’il réalise que, s’il lui apporte de nombreuses satisfactions sur le plan intellectuel, son parcours éclectique le dessert pour décrocher un emploi. C’est alors qu’il passe un concours du CNRS pour un poste d’ingénieur d’étude au Museum d’histoire naturelle de Paris…>> Pour lire l’article complet, rendez-vous sur le site :Cortex mag
LL’activité magnétique du cerveau en temps réel MEG portable : une innovation pour rendre la magnétoencéphalographie plus accessibleLa magnétoencéphalographie (MEG) permet d’observer l’activité magnétique du cerveau en temps réel. Jusqu’ici cette technique utilisait des capteurs fonctionnant à très basse température, la rendant lourde et coûteuse. Grâce à une nouvelle génération de capteurs, la MEG devient portable, ce qui permet d’envisager de nouvelles applications.Avec ses longs câbles entrelacés tels des serpents, la coiffe de l’homme assis devant nous évoque la chevelure de la mythique gorgone. La scène en est presque effrayante. Mains croisées sur le ventre, le sujet apparaît pourtant calme et serein. Installé dans l’une des salles du Centre d’étude et de recherche multimodal et pluridisciplinaire (Cermep) en d’imagerie du vivant de Lyon, il s’apprête à participer à une expérience de magnétoencéphalographie (MEG), une technique de mesure des champs magnétiques induits par l’activité électrique des neurones du cerveau…>> Pour lire l’article complet, rendez vous sur le site :Cortex mag
CComment étudier le cerveau des bébés ? Oculométrie (eye tracking), électroencéphalographie (EEG), imagerie par résonance magnétique (IRM) : comment adapter ces techniques d’enregistrement de l’activité cérébrale aux tout-petits ? C’est le quotidien d’une équipe de recherche qui travaille sur le développement moteur et émotionnel des bébés.Si de nombreux chercheurs s’intéressent à ce qui se passe dans la tête des bébés, c’est pour mieux comprendre le développement précoce du cerveau. En effet, les premières années de la vie d’un enfant sont riches en changements. De l’apprentissage du langage à la coordination motrice, c’est une période remplie de découvertes et de jalons importants. Les études sur les tout-petits nous aident à élucider comment le cerveau se forme, s’adapte et réagit aux stimulations du monde extérieur.>> Pour lire l’article original, rendez-vous sur le site :Cortex mag
LLa douleur est plus forte la nuit que le jour Une équipe de chercheurs lyonnais vient de montrer que l’intensité de la douleur est contrôlée par notre horloge interne : elle oscille sur 24 heures avec un pic entre 3 et 4 heures du matin et un creux entre 15 et 16 heures….Un article Cortex Mag, Benoit de La Fonchais, 27 juillet 2022.>> Lire l’article complet sur :CORTEX MAG