SSoirée de lancement du coffret « Plus d’une langue » La soiréeÀ l’occasion du lancement du coffret « Plus d’une langue », le laboratoire Dynamique Du Langage, le Laboratoire d’Excellence ASLAN et « Les ateliers du langage » vous invitent à la soirée : PLUS D’UNE LANGUE ! le mardi 18 juin à partir de 18h dans l’amphithéâtre Marc Bloch au 14 avenue Berthelot (Maisons des Sciences de l’Homme Lyon-St Étienne) à Lyon.La soirée débutera par une conférence sur le bilinguisme harmonieux donnée par Annick de Houwer, directrice du réseau HABILNET et sera poursuivie par la présentation du coffret par ses auteurs : Sophie Kern, chercheure au laboratoire Dynamique Du Langage à Lyon, Jean-Luc Vidalenc, de l’Éducation nationale, à la conception, et Faustine Brunet, illustratrice.Retrouver le programme en ligne>> Plus d’informations sur le coffretLe coffret « Plus d’une langue » est une ressource de médiation et de formation sur le développement du langage en contexte plurilingue. Il s’adresse à tous les adultes qui vivent au contact d’enfants qui grandissent avec plusieurs langues : les parents, les éducateurs, les enseignants, les orthophonistes, les animateurs. Le coffret est constitué d’un jeu de 17 cartes qui illustrent une des situations typiques que peuvent vivre les enfants plurilingues, d’un livret explicatif pour aller plus loin et de formes découpées qui permettent de créer des jeux de rôles. Le coffret peut être utilisé en médiation culturelle ou en formation pour les formateurs dans le domaine du langage.>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :Laboratoire DDL
CComment les femelles bonobos dirigent la société Une récente étude de l’Université de Lyon/Saint-Étienne montre que lorsqu’elles mangent, les femelles bonobos ont tendance à mettre en évidence leur postérieur ! Cette posture inconfortable ferait partie d’une complexe stratégie de communication au sein de cette espèce qui utilise le sexe comme outil social…Les bonobos et les chimpanzés sont les deux espèces vivantes les plus proches de l’humain. Ces deux espèces montrent de nombreux points communs, mais aussi des différences assez frappantes ! Bonobos et chimpanzés vivent dans de grands groupes et lorsque les femelles atteignent la maturité sexuelle, ce sont elles qui partent pour rejoindre de nouveaux congénères. Un tel système devrait favoriser les liens sociaux et les alliances « politiques » entre mâles qui, quant à eux, restent toute leur vie dans leur groupe natale. Contrairement aux chimpanzés qui suivent cette règle générale de la dominance des mâles, chez les bonobos ce sont les femelles qui sont dominantes… Mais comment font-elles ?Même si elles ne sont pas apparentées, les femelles bonobos créent des liens sociaux très forts entre elles. Bref, elles sont copines ! On remarque que les comportements sexuels jouent un rôle majeur dans le renforcement des relations et alliances « féministes ». Et pour être plus sexy, l’évolution les a équipées d’une véritable arme secrète…Comportement sexuel entre deux femelles bonobos. Photo prise au parc La Vallée des Singes (France) par Elisa Demuru.Chez plusieurs espèces de primates, le gonflement périodique des parties génitales des femelles est une norme et il atteint son maximum lorsque la femelle est fertile. Chez les bonobos pourtant, ce gonflement dure plus longtemps que nécessaire pour signaler la période de fertilité. Il est donc presque impossible pour les mâles d’associer ce gonflement des parties génitales à une fertilité effective chez la femelle. Les mâles ne peuvent donc pas s’appuyer sur ce signal pour tenter de s’accoupler avec une partenaire au moment le plus propice. En décourageant ainsi les mâles du groupe, les femelles les empêchent d’entrer en concurrence et de s’affronter pour obtenir les faveurs de la femelle. De cette manière, les femelles bonobos obtiennent un climat social plus paisible au sein de la communauté, et surtout, elles sont moins victimes de harcèlement de la part des mâles.Mais le sexe chez les bonobos ne sert pas seulement pour la reproduction, il est aussi un important outil social qui n’a pas des frontières d’âge ou de genre. Ce gonflement est donc également très attirant pour les femelles bonobos ! Et ça tombe bien, parce que le sexe entre femelles renforce leurs liens. En brouillant les signes de fertilité et en partageant des liens sociaux-sexuels forts entre elles, les femelles bonobos limitent l’agressivité des mâles et arrivent à être les cheffes de leur groupe… double victoire ! Et comme ce gonflement est si important, il vaut mieux le montrer le plus possible.Dans une nouvelle étude publiée dans le journal scientifique Scientific Reports, quatre chercheurs du laboratoire Dynamique du Langage (Université de Lyon) et de l’Équipe de Neuro-Éthologie Sensorielle (Université de Saint-Étienne) ont démontré que les femelles bonobos adultes ont tendance à adopter une posture inconfortable donnant plus de visibilité à leur postérieur, surtout lorsque le gonflement est à son maximum. Cette posture avec le postérieur « en haut » serait un amplificateur, qui fonctionne comme une sorte de publicité « extra » pour un signal déjà existant, c’est-à-dire le gonflement génital. Les mâles adultes et les individus immatures, quant à eux, ne montrent pas de préférence pour cette posture. Ces résultats renforcent l’hypothèse que manger avec le postérieur en haut serait une vraie stratégie de communication complexe des femelles bonobos, qui les aide à conserver leur ascendant sur le groupe.Femelle bonobo qui rend son gonflement génital plus visible en mangeant avec le postérieur en haut. Photo prise au parc La Vallée des Singes (France) par Elisa Demuru.À l’origine de cette étude financée par le LabEX ASLAN, le projet collaboratif ADYN-BONOBO qui a comme objectif d’étudier la communication chez les bonobos à travers une approche multidisciplinaire basée sur l’éthologie, la bioacoustique, la phonétique, et les sciences de la complexité.Rédaction : Rémi Léger, assistant de communication du LabEx ASLAN
LLes sciences, paroles de femmes Il y a encore du travail pour atteindre l’égalité femmes-hommes dans les sciences. Carine, Claire, Elisa et Leslie, anciennes doctorantes au sein des laboratoires ICAR, DDL et LIRIS, témoignent de leur parcours et des obstacles qu’elles ont parfois dû surmonter en tant que femmes scientifiques.Pourquoi se lancer dans une carrière scientifique ?Que faire après une thèse ?Comment réagir face à des comportements sexistes ?Autant de problématiques abordées dans ce billet, accessible sur le site du LabEx ASLAN.Poursuivre la lecture « La science a besoin de vous, la construction des savoirs légitimes dans une société est chose trop sérieuse pour la laisser uniquement à la moitié masculine de la population. »
DDes linguistes ont sorti leur premier jeu de société Souvenez-vous, il y a quelques mois nous vous parlions ici de [kosmopoliːt], un jeu de société développé par des chercheurs du laboratoire Dynamique du Langage et les éditions Jeux OPLA.Le jeu est désormais disponible et en vente dans les boutiques spécialisées !L’équipe du jeu et leurs partenaires organisaient le 8 janvier 2020 une soirée de lancement institutionnelle, où se sont mêlés discours officiels et parties endiablées !Soirée de lancement du jeu kosmopoli:t« [kosmopoliːt] se joue de 4 à 8 joueurs parmi lesquels il y a toujours une Serveuse, un Maître d’Hôtel et des Cuistots. La Serveuse gèrera la salle de restaurant sur l’appli. elle aura ses écouteurs sur les oreilles et pourra prendre les commandes des clients qu’elle transmettra aux Cuistots et surtout au Maître d’Hôtel. Sauf que nos clients viennent du monde entier, et souhaitent déguster des plats typiques qu’ils demandent dans l’une de leurs 60 langues natives ! »Les personnes présentes essayent le jeu, en compagnie du co-créateur Florent ToscanoSi vous souhaitez en savoir plus sur ce jeu et découvrir l’histoire du projet, rendez-vous sur cette page.
RRetour sur la Journée Nationale des DYS du Rhône 2019 L’association DYStinguons-nous organisait le 12 octobre 2019 la 13e Journée Nationale des DYS du Rhône, à l’Hôtel de Région Lyon Confluence. Il était notamment question de dyslexie, dysphasie, dyspraxie, dyscalculie et TDAH.Les membres du LabEx ASLAN (DDL et ICAR) étaient présents à cet événement afin de présenter leurs recherches sur les différents troubles dys-, et faire découvrir au public des outils de sensibilisation. Le laboratoire DDL présentait par exemple l’atelier Dans la peau d’un DYS, qui permet aux participants de découvrir les difficultés rencontrées par les personnes dysphasiques, dyspraxiques, ou encore dyslexiques. Le MOOC « Étudiants dyslexiques dans mon amphi : comprendre et aider » était également présenté, à l’occasion de l’ouverture des inscriptions pour sa troisième édition.
LLes chercheurs du laboratoire DDL jouent carte sur table Presque deux mois après le Festival Pop’Sciences, on vous parle d’une équipe de chercheurs qui y présentait leur jeu de société, [kosmopoliːt]. Jennifer KRZONOWSKI et Egidio MARSICO, membres du laboratoire Dynamique du Langage et de l’équipe à l’origine du jeu [kosmopoliːt], ils expliquent leur participation à l’édition 2019 du Festival Pop’Sciences, et leur collaboration avec un groupe de collégiens de La Duchère.“L’idée, c’était de refaire le jeu avec les enfants, de leur faire découvrir les langues qui étaient parlées autour d’eux” Poursuivre la lecture sur le site du LabEx ASLAN
LLe corps, un acteur du langage L’étude du langage a longtemps été dominée par une vision dualiste selon laquelle deux régions du cerveau étaient en charge de la production du langage pour l’une, et de sa compréhension pour l’autre.Si ces régions cérébrales sont encore aujourd’hui au cœur des mécanismes langagiers, le regard porté par la communauté scientifique sur l’organisation du langage dans le cerveau a évolué : il en ressort une organisation plus complexe où le corps a lui aussi son « mot à dire ».Intervenantes :Alice C. Roy et Véronique Boulenger, Laboratoire Dynamique Du Langage Évènement organisé dans le cadre de la Semaine du Cerveau :Semaine du cerveau à Lyon
CComment les bébés apprennent-ils à parler ? Pour un adulte, apprendre une nouvelle langue est une tâche longue et difficile. Le bébé, lui, acquiert sa langue maternelle à une vitesse remarquable grâce aux interactions avec son entourage.Dans cette présentation à deux voix, nous vous ferons découvrir comment le nourrisson développe sa langue si rapidement. Nous détaillerons comment ses premiers cris évoluent en babillage, puis comment ses premiers mots émergent.Intervenantes :Mathilde Fort, Institut des Sciences Cognitives Marc JeannerodMélanie Canault, Laboratoire Dynamique du LangageÉvènement organisé dans le cadre de la Semaine du Cerveau :Semaine du cerveau à Lyon