EEn quête de l’intelligence | Pop’Sciences Mag#15 © Visée.ALe Pop’Sciences Mag #15 En quête de l’intelligence vient de paraître. Dans ce 15e numéro, plongez à la découverte des capacités qui composent l’intelligence chez les humains, mais aussi chez les autres créatures du vivant (animal, végétal) et du non-vivant (artefacts, machines) ! Des enquêtes, des reportages-photos, des analyses, des interviews… pour éclairer ce grand sujet, qui nous concerne tous et toutes. ÉditoL’exploration du cerveau humain a récemment connu des développements considérables permettant, en particulier grâce aux sciences cognitives et aux neurosciences, une meilleure compréhension des mécanismes et des formes de l’intelligence. Ces travaux mettent en lumière la grande diversité de cette aptitude, dont l’éthologie a aussi démontré qu’elle était partagée par l’ensemble du règne animal.Ce numéro nous fait voyager à travers les continents de l’intelligence : comment, au fil du temps, a-t-on tenté de la définir, ou au moins d’en saisir les grandes formes d’expression ? De quels types d’évaluation est-elle l’objet ? Quels mécanismes se cachent derrière l’une de ses expressions qu’est la décision ? Quel rôle jouent les émotions dans notre intelligence ? Comment les scientifiques s’attachent-ils à reconnaître différentes manières de penser pour mieux les accompagner ? Quelles similitudes et quelles différences entre les capacités cognitives de l’espère humaine et des animaux ? Quels sont les enjeux du développement des usages de l’intelligence artificielle dans de nombreux domaines d’activité ?La diversité des approches proposées (mathématiques, psychologie, philosophie, éthologie, biologie, neurosciences…), notamment par les chercheurs des laboratoires et établissements de la ComUE Université de Lyon, nous aide à répondre à ces interrogations et à appréhender, de manière accessible, la complexité de ces phénomènes. Elle contribue à une conception ouverte de l’intelligence, sous ses différentes formes et dans ses dimensions individuelles et collectives.Je vous souhaite une très bonne lecture de ce Pop’Sciences Mag !Nathalie DompnierPrésidente de la ComUE Université de Lyon Le Pop’Sciences Mag #15 « En quête de l’intelligence » a été :Réalisé grâce à la contribution de chercheurs issus des établissements et instituts suivants : Université Claude Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), Université Jean Monnet Saint-Étienne, Université Clermont Auvergne, Université de Bourgogne, Université de Toulouse, Institut catholique de Lyon (UCLy), Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), Hôpital Femme Mère Enfant (Hospices civils de Lyon).Développé avec le soutien de la Métropole de Lyon, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du projet LYSiERES²– Sciences avec et pour la société et de la CASDEN. > Pour découvrir les articles du magazine :Pop’Sciences Mag#15> Pour télécharger la version en pdf :
DDiversité des formes d’intelligences : où en est la société ? / Soirée Pop’Sciences Mag Organisée à l’occasion du lancement du 15e numéro du magazine de l’Université de Lyon, le Pop’Sciences Mag « En quête de l’intelligence », cette rencontre se penchera sur le concept de neurodiversité et les travaux scientifiques qui permettent de mieux l’éclairer.A la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu (Lyon).Le Mardi 16 septembre de 18h30 à 20h30Entrée libre dans la limite des places disponibles HPI, TDI, TSA, TDAH, troubles DYS… Autant de sigles, de plus en plus connus, faisant partie des troubles du neurodéveloppement (TDN) aux réalités encore largement ignorées. Reconnus comme des handicaps, les TND bénéficient cependant d’un nouveau regard, plus inclusif. Ainsi, le concept de neurodiversité a émergé dans la société, durant ces 20 dernières années, pour désigner la diversité dans les fonctionnements cognitifs des humains. Quelles situations concrètes ce concept révèle-t-il et quels enjeux lui sont attachés ?La rencontre abordera les travaux scientifiques, issus des neurosciences et de la psychologie, qui aident à comprendre le fonctionnement des différents profils cognitifs. Elle fera aussi le point sur le chemin qui reste à parcourir pour que l’école et l’ensemble de la société accompagnent mieux les personnes neuroatypiques et créent les conditions favorables au développement de leurs capacités.La rencontre-débat proposera un éclairage sur ces questions grâce aux regards croisés de : Laure Pisella, chercheuse au Centre de recherche en neurosciences de Lyon Anne-Lyse Demarchi, psychologue clinicienne et enseignante à l’Université Lumière Lyon 2 Nicole Philibert, Présidente de l’association AtoutDys______________________________________________________________________________________________________>> PROGRAMME :18h30 – Présentation du 15e numéro du Pop’Sciences Mag18h45 – Rencontre – débat19h45 – Discussion avec le publicUn exemplaire du Pop’Sciences Mag #15 vous sera remis dans le cadre de cette rencontre.Vous avez envie d’en savoir plus sur la réalisation du magazine ? Prolonger la réflexion autour de ses thématiques ? Rejoignez-nous le mardi 7 octobre, à 17h, également à la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu, pour un Club de Lecture autour du Pop’Sciences Mag « En quête de l’intelligence ».________________________________________________________________________________________________________Cet événement Pop’Sciences – Université de Lyon est organisé en collaboration avec la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu.Le Pop’Sciences Mag #15 « En quête de l’intelligence » a été :Réalisé grâce à la contribution de chercheurs issus des établissements et instituts suivants : Université Claude Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), Université Jean Monnet Saint-Étienne, Université Clermont Auvergne, Université de Bourgogne, Université de Toulouse, Institut catholique de Lyon (UCLy), Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), Hôpital Femme Mère Enfant (Hospices civils de Lyon).Développé avec le soutien de la Métropole de Lyon, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du projet LYSiERES²– Sciences avec et pour la société et de la CASDEN.
JJournalisme et science, quelles relations ? | Un dossier Pop’Sciences D’un côté, entre demandes extemporanées, ambivalence face aux publications scientifiques, souhait de répondre à l’attente des lecteurs, auditeurs, et, de l’autre, une temporalité de la recherche sur un temps long, la prise de recul, le temps de la réflexion, d’ajustements, de confrontations… journalistes et chercheurs ont malgré tout un objectif commun de production et de diffusion des savoirs. Quelles relations entretiennent-ils ? Quelles en sont limites ? Et comment les dépasser pour diffuser une information scientifique fiable et accessible ?Pendant trois ans, Pop’Sciences a travaillé sur ces questions au travers d’une série d’actions mettant en relations régulières les communautés scientifiques et journalistiques sur les territoires de Lyon et Saint-Étienne. Au travers de rencontres avec du grand public, des classes de collège et lycée, et entre professionnels, ces acteurs ont débattu, interrogé la relation chercheur-journaliste. Retrouvez dans ce dossier la restitution de ces réflexions au travers de podcasts, vidéos, bandes dessinées et articles.LLes articles du dossier#1 – Résidence chercheur – journaliste 2023 : à la découverte du métier de l’autre © Muriel FlorinPop’Sciences a organisé deux résidences croisées entre un journaliste et une chercheuse, en 2023 et en 2024. Cette résidence avait pour objectif de faire se rencontrer les deux professions, qui sont parfois en relation, mais dont les fonctionnements et impératifs différent largement. Grâce à plusieurs semaines de travail en binôme chercheur – journaliste, la résidence permet de mieux comprendre les problématiques de chaque corps de métier et ainsi faciliter la collaboration entre les deux professions dans un objectif commun de production et de diffusion des savoirs.Découvrez la résidence 2023, avec un binôme de journalistes du Progrès et une chercheuse de l’Institut NeuroMyogène, au travers d’une bande dessinée, une vidéo, et une analyse de leur expérience par les résidentes.Lire l’article #1 #2 – Résidence chercheur – journaliste 2024 : comment mieux travailler ensemble© Vincent NoclinDécouvrez la résidence 2024, avec un journaliste de BFM Lyon et une chercheuse du Centre international de recherche en infectiologie, au travers d’une bande dessinée, d’une série de podcasts et d’un récit de leur expérience. Lire l’article #2 #3 – La relation chercheur – journaliste : vécus et expériences, rédigé par Étienne Richard pour Pop’Sciences – Avril 2025© Vincent NoclinAu cours d’un séminaire Pop’Sciences rassemblant les acteurs de la culture scientifique et technique de Lyon et Saint-Étienne, une table-ronde a été organisée sur la thématique de la relation entre chercheur et journaliste. Comment les chercheurs conçoivent-ils leurs relations avec la presse ? Quand et comment les journalistes sollicitent-ils les chercheurs ? Comment travaillent-ils ensemble ? Pour explorer ces questions, trois chercheurs, trois journalistes et une directrice de la communication sont venus partager leurs expériences.Lire l’article #3 ppour aller plus loinLe jeu « En Quête de Science »De toutes ces expérimentations, Pop’Sciences a choisi de réunir leurs enseignements dans un jeu pédagogique pour initier aux spécificités du journalisme scientifique. Un jeu autant à destination d’étudiants en journalisme et journalistes professionnels que de lycéens, ou encore de chercheurs, pour s’acculturer aux enjeux du traitement des sciences dans les médias.Découvrez le jeu « En Quête de Science » : ici
RRésidence chercheur-journaliste 2023 : à la découverte du métier de l’autre | #1 – Dossier Pop’Sciences : Journalisme et science, quelles relations ? En 2023, Pop’Sciences lançait sa première résidence croisée journaliste-chercheur qui vise à accueillir un ou une journaliste dans une équipe de recherche au sein d’un laboratoire, et un chercheur ou une chercheuse dans une rédaction. L’objectif ? Favoriser les interactions entre le monde de la recherche et le monde journalistique et co-créer des contenus. Revivez cette expérience au travers d’une bande dessinée, une vidéo, et une analyse de leur expérience par les résidentes.La première résidence croisée chercheur journaliste a eu lieu de septembre 2023 à mai 2024. Durant six semaines, la journaliste du Progrès Sylvie Montaron, accompagnée la plupart du temps de sa collègue Muriel Florin, et la chercheuse de l’Institut NeuroMyogène Caroline Brun ont partagé leur quotidien et échangé sur leurs métiers respectifs.La bande dessinée « Chercheurs, journalistes, qui sont-ils vraiment ? »Une BD qui décrypte les idées reçues sur les deux professions !Réalisée par Mathieu Bertrand.Téléchargez le pdf : iciLa vidéo « Quand une journaliste et une chercheuse échangent leur rôle »C’est quoi un journaliste ? C’est quoi un chercheur ? Découvrez les réponses des deux résidentes, avant, et après, leur immersion dans le monde de l’autre !Réalisée par Muriel Florin, Le Progrès.Le rapport d’étonnement des résidentesOrganisation de travail, temporalité, place des femmes…qu’est-ce qui a le plus surpris nos deux résidentes ?Écrit par Sylvie Montaron et Caroline Brun.Téléchargez le pdf : ici
RRésidence chercheur-journaliste 2024 : comment mieux travailler ensemble | #2 – Dossier Pop’Sciences : Journalisme et science, quelles relations ? En 2024, Pop’Sciences lançait sa seconde résidence croisée journaliste-chercheur qui vise à accueillir un ou une journaliste dans une équipe de recherche au sein d’un laboratoire, et un chercheur ou une chercheuse dans une rédaction. L’objectif ? Favoriser les interactions entre le monde de la recherche et le monde journalistique et co-créer des contenus. Revivez cette expérience au travers d’une bande dessinée, d’une série de podcasts et d’un récit de leur expérience.À l’automne 2024 a eu lieu la seconde résidence croisée chercheur-journaliste. Pour cette nouvelle édition, Guillemin Rosi, journaliste à BFM Lyon, et Coralie Bouchiat, chercheuse au Centre international de recherche en infectiologie ont été les deux résidents à partager leur quotidien.La bande dessinée « Chercheurs, journalistes, comment mieux se parler ? »Une BD qui décrypte les enjeux et différences entre les deux professions, et comment les dépasser pour parler davantage de sciences dans les médias.Réalisée par Mathieu Bertrand. Téléchargez le pdf : iciLe récit « Chercheur – journaliste : le temps de se comprendre pour mieux faire ensemble »Lors d’un séminaire Pop’Sciences en mars 2025, les deux résidents ont raconté leur expérience. Retrouvez un retour sur leur récit.Écrit par Anne Guinot.©Vincent Noclin – Séminaire Pop’Sciences mars 2025À découvrir : iciLes podcasts « Résidence chercheur-journaliste »Au travers de 6 épisodes, Guillemin Rosi et Coralie Bouchiat nous racontent leur expérience et ce qu’ils en retirent.Réalisé par Pascal Gauthier.Épisode 1 : La ruche et la fourmilière, deux ambiances de travailÉpisode 2 : Des métiers et un rapport au temps différentsÉpisode 3 : Des a priori sur les moyensÉpisode 4 : La place de la science dans les médiasÉpisode 5 : Comment parler de la science à la télé : la vulgarisation en questionÉpisode 6 : La relation chercheur-journaliste : si j’avais une baguette magique
CChercheur – journaliste : le temps de se comprendre pour mieux faire ensemble | Récit – Dossier Pop’Sciences : Journalisme et science, quelles relations ? Faire se rencontrer chercheurs et journalistes pour davantage se connaître et collaborer ? Tel est le pari du dispositif de résidence croisée mis en place par l’équipe Pop’Sciences de l’Université de Lyon, dans le cadre du projet LYSiERES². Un défi relevé avec succès lors d’une première résidence en 2023. Retours sur la seconde édition qui révèle une nouvelle expérience féconde et l’envie d’une meilleure coopération aux bénéfices partagés.210 heures, soit 30 jours : c’est le temps que Guillemin Rosi, en charge de la confection des programmes et des magazines thématiques sur BFM Lyon et Coralie Bouchiat, chercheuse au CIRI[1] , auront passé ensemble à la fin de cette seconde résidence croisée, débutée en octobre 2024. La chercheuse s’est rendue dans la rédaction de BFM, en binôme avec le journaliste, qui, par la suite, a rejoint la microbiologiste dans son laboratoire. Objectif : découvrir le métier de l’autre, « s’acculturer » à son univers, avec pour but de contribuer à améliorer les collaborations entre les deux professions. À l’issue de cette immersion, les deux acteurs vont créer des objets pour rendre compte de cette découverte mutuelle. Une bande dessinée ainsi qu’un podcast sont en projet.À l’origine : une méconnaissance mutuelle et une certaine curiosité…Avant de débuter l’aventure, Coralie Bouchiat et Guillemin Rosi partagent le même constat : les relations entre leurs deux métiers sont distantes, voire inexistantes pour la chercheuse : « Mon rapport avec les journalistes avant ? Aucun ! ». Le journaliste confirme que son lien avec la recherche est distendu et qu’il intervient plutôt selon les besoins de l’actualité. Travaillant dans un média grand public, il cherche à obtenir des informations facilement « vulgarisables » et accueillir un invité « bon client qui ne va pas ennuyer ou perdre le téléspectateur… ».Qu’est-ce qui a poussé les deux participants à répondre à l’appel à projet LYSIERES² ? La curiosité ! La chercheuse avait envie d’un projet alternatif et le journaliste souhaitait comprendre les raisons des difficultés entre médias et sciences.Souvenirs du premier jour de résidence : ça pique !Les premiers moments de la résidence vont bien vite les faire renoncer à leurs préjugés sur la profession de l’autre… À son arrivée au siège de BFM Lyon, la chercheuse est frappée par la discrétion des locaux et la modestie des moyens : « La journaliste qui allait rentrer sur le plateau n’avait ni maquilleuse, ni coiffeuse. La jeune reporter partait sur le terrain seule, avec son iPhone et son trépied dans un sac à dos. J’imaginais cet univers avec un peu plus de paillettes ! ». Le journaliste n’est pas, non plus, épargné par la surprise, en entrant, pour la première fois, dans les locaux du CIRI (dont les membres sont partis en congrès). Il découvre un bâtiment immense quasiment vide, assez froid, alors qu’il pensait accéder à lieu très fréquenté et collaboratif : « Les chercheurs ne sont pas là physiquement, ils sont toujours à droite, à gauche. C’est l’inverse de ce que je connais dans mon quotidien ! ». Et puis, il prend conscience que l’activité de recherche n’est pas la seule qui occupe le scientifique : « Il y a plein de temps qui ne sont pas consacrés à la recherche pure : démarches administratives, enseignement ».Des univers de travail aux antipodesChacun va connaître de nouvelles surprises, en approchant le milieu de son binôme. Coralie Bouchiat découvre six personnes réunies dans un open-space, qui se parlent du matin au soir et s’interrompent en permanence : une véritable ruche… « J’ai mis quelques jours à comprendre qu’ils coconstruisent (sur un reportage, l’un va couper les images un autre fait le liner[2] et un autre fait la voix off…) : et en fait, ça marche ! C’est à l’opposé de notre fonctionnement. Dans mon métier, chacun s’occupe de sa tâche de A à Z et il lui faut un minimum de concentration ». Guillemin Rosi confirme qu’il a perçu le métier de chercheur comme solitaire, penché sur sa paillasse ou devant l’ordinateur et conclut : « Je croyais que l’on faisait de la science comme moi je travaillais l’info ».©Vincent Noclin – Séminaire Pop’Sciences mars 2025« On n’a pas du tout le même espace-temps »Ce qui semble aussi différencier radicalement l’univers de la chercheuse de celui du journaliste, c’est la conception du temps. Le journaliste fonctionne dans l’urgence permanente et son unité de temps, c’est l’heure ou la journée, pour préparer le programme de son JT. Il a ainsi du mal à comprendre pourquoi un chercheur ne parvient pas à se rendre disponible immédiatement car « dans l’actualité, un délai d’un mois, une semaine, un jour, ce sera trop tard en fonction du sujet » résume Guillemin Rosi. Dans ce contexte, le journaliste se voit remettre, chaque matin, une tâche à accomplir qui se termine à la fin de la journée. À l’inverse, le processus de travail du chercheur semble infini : pour Coralie Bouchiat, « on n’a jamais de sentiment d’achèvement dans la recherche (y compris quand l’on termine la rédaction d’un article) et l’on ne travaille pas dans l’urgence ». En effet, même si le chercheur est confronté aussi à des délais (congrès, publications), on parle de mois, d’années alors que pour le journaliste, il s’agit d’heures ou de journées.Le sentiment d’illégitimité du chercheur : « je ne suis pas spécialiste de… »Autre obstacle à la collaboration : la difficulté, pour les journalistes, à trouver des chercheurs qui répondent à leurs sollicitations. Guillemin Rosi admet que les volontaires sont rares, à part quelques personnalités habituées et disponibles rapidement. Une cause possible serait ce fameux « sentiment d’illégitimité » du chercheur qui l’empêche d’intervenir. Coralie Bouchiat l’exprime ainsi : « Je suis spécialiste en recherche biomédicale. Pas spécialiste de la coqueluche. J’aurais l’impression de voler la légitimité à l’expert de la coqueluche si j’intervenais sur ce sujet dans les médias. Cela serait très mal vu par mes pairs ». S’ajoute à cela la peur du chercheur de voir ses propos déformés, alors qu’il est attaché à la nuance, à la précision et que le journaliste peut être tenté de prendre des raccourcis. Comme le souligne Coralie Bouchiat : « Il y a du travail à faire pour que les chercheurs arrivent à vulgariser ».Et l’avenir, ce serait mieux comment ?Du côté du journaliste, les attentes ne manquent pas mais les solutions sont possibles : en matière d’accès à l’information, tout d’abord. Celles qui figurent dans les revues scientifiques étant trop techniques et peu accessibles. Il faut aussi pouvoir contacter facilement les chercheurs : « c’est indispensable d’avoir un numéro de mobile pour joindre quelqu’un dans la journée ». Enfin, les laboratoires doivent accepter de donner à voir et mettre à disposition des banques d’images ou des vidéos.Qu’en est-il pour la chercheuse ? « Cette résidence m’a permis de découvrir le monde du journalisme, qui finalement ne fait pas si peur, et surtout de prendre conscience de notre incapacité dans la vulgarisation et communication de nos résultats, ce qui est bien dommage… ». Selon elle, il faut convaincre le chercheur que parler de son travail peut valoriser son activité. Cette sensibilisation doit intervenir au plus tôt, dans le cadre du doctorat, par exemple.Enfin, le sentiment d’illégitimité du chercheur peut être vaincu avec l’aide du journaliste, qui, comme le rappelle Guillemin Rosi, peut cadrer son intervention, le mettre à l’aise sur sa légitimité pour aborder quelque chose de plus vaste que sa spécialité. À condition qu’il accepte de se placer à la portée du journaliste et du public. Comme le résume le physicien Patrice Abry, qui assiste à la restitution : « la vulgarisation scientifique, c’est peut-être renoncer à l’usage de la technique, mais pas renoncer à parler de la science ».Un article rédigé par Anne Guinot, co-rédactrice en chef Pop’Sciences Mag – 16 avril 2025 ————————————————–Notes[1] CIRI – Centre International de Recherche en Infectiologie : https://ciri.ens-lyon.fr/[2] Liner : en communication, un liner est un court message écrit (à la TV) ou parlé (à la radio) permettant au destinataire d’identifier ce qui est présenté : nom de la chaîne, de l’émission, de l’artiste, de la personne interviewée, du titre, du produit, de la marque (source : Wikipedia).
PProduire une énergie renouvelable à partir de déchets, la biométhanation | « Dis pourquoi ? » ©RCF radioDis Pourquoi ? est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche. > Émission du 17 juin 2025Et si nos poubelles devenaient une source d’énergie ? Julie Figueras effectue des recherches sur la biométhanation au Département Génie Énergétique et Environnement et au Laboratoire DEEP – Déchets, Eau, Environnement, Pollution – de l’INSA Lyon. Cette technique vise à produire de l’énergie renouvelable à partir de déchets solides comme des tables en bois ou des chaises en plastiques, en utilisant des micro-organismes qui permettent de produire du méthane.Julie intervient régulièrement lors de rencontres en médiation scientifique avec des jeunes et le grand public, et elle a participé à la 5e édition du Festival Pop’Sciences qui a eu lieu du 16 au 18 mai 2025 à Belleville-en-Beaujolais.Écoutez le podcast :>> Écouter les podcasts des autres intervenants Pop’Sciences :Comprendre les concentrations de microplastiques dans les eaux de ruissellementQuelles questions éthiques soulève l’IA en santé ?Comment transmettre la danse jazz aujourd’hui ?Le génie végétale au service des villesL’étonnante capacité des muscles à se régénérerLa reconstruction du paysage littoral de la cité étrusque de Populonia en BDÉpidémies : de la détection à l’alerteL’archéologue sonore au chevet des sons de Notre-Dame de ParisOne Health : pour une approche pluridisciplinaire de la santéMémoire et vieillissement, une fatalité ?Mieux dormir grâce à la lumière ?Aux origines du plancton, l’allié des océansNeurodiversité : la musique pour rassembler >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :RCF Lyon
AAux origines du plancton, l’allié des océans | « Dis pourquoi ? » ©RCF radioDis Pourquoi ? est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche.> Émission du 20 mai 2025Vous pensiez que la forêt Amazonienne était la seule à pouvoir absorber une grande quantité de CO² sur la planète ? Si les forêts sont des puits de carbone importants, la mer et les océans en sont aussi grâce… aux planctons ! Des organismes vivants qui peuvent mesurer jusqu’à plusieurs mètres mais qui subissent le réchauffement climatique. Explications de Vincent Perrier, enseignant-chercheur en paléontologie à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et membre du Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement.Vincent Perrier intervient fréquemment pour présenter ses travaux auprès de collégiens et lycéens dans le cadre des projets Pop’Sciences Jeunes de l’Université de Lyon.Écoutez le podcast :>> Écouter les podcasts des autres intervenants Pop’Sciences :Comprendre les concentrations de microplastiques dans les eaux de ruissellementQuelles questions éthiques soulève l’IA en santé ?Comment transmettre la danse jazz aujourd’hui ?Le génie végétale au service des villesL’étonnante capacité des muscles à se régénérerLa reconstruction du paysage littoral de la cité étrusque de Populonia en BDÉpidémies : de la détection à l’alerteL’archéologue sonore au chevet des sons de Notre-Dame de ParisOne Health : pour une approche pluridisciplinaire de la santéMémoire et vieillissement, une fatalité ?Mieux dormir grâce à la lumière ?Produire une énergie renouvelable à partir de déchets, la biométhanationNeurodiversité : la musique pour rassembler >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :RCF LyonPPour aller plus loinOcéan, une plongée dans l’invisible – Pop’Sciences Mag#6 – Juin 2020L’océan de l’anthropocène – Conférence de Catherine Jeandel, océanologue CNRS – Octobre 2021
LLes actualités de l’eau | Un dossier Pop’Sciences et H2O’Lyon Depuis 2023, Pop’Sciences collabore avec le master « Integrated Watershed Sciences » de H2O’Lyon, l’école universitaire de recherche des sciences de l’eau et des hydrosystèmes. Objectif de cette collaboration : faire rédiger des articles de vulgarisation aux étudiants du master qui vous plongent ainsi dans l’actualité de cette ressource essentielle et indispensable qu’est l’eau.Pour cela, ils travaillent avec des classes de lycées de la Métropole de Lyon : les lycéens relisent les articles, conseillent les étudiants, travaillent sur des formulations. Des échanges qui nourrissent autant les étudiants que les lycéens, qui ont alors l’occasion de discuter de parcours universitaires et de formations.Découvrez leurs productions autour de l’eau, sous toutes ses formes, et les actualités de la recherche sur cet objet d’étude vital.LLes articles du dossier#1 – De la ville entonnoir à la ville perméable : gestion des eaux pluviales sur le campus de LyonTech-la Doua, rédigé par Camille Dianoux, Rémi Combeaux, Mathis Fléret, Marina Benavides Guedes, Almudena Plichon Alberola et la classe de terminale 3 du lycée Robert Doisneau (Vaulx-en-Velin) de Mme Valérie Corneloup – Mars 2024.Lire l’article #1#2 – Pluie en ville : et si la nature faisait mieux que le béton ?, rédigé par Arnaud Foret, Clément George, Coline Héritier, Océane Joet, Margaux Pred’Homme et la classe de terminale BFI du lycée Jean Perrin (Lyon) de Mr Jonatan Christiansen – Avril 2025.Lire l’article #2#3 – L’intelligence artificielle : nouvelle alliée pour sauver nos ressources en eau ?, rédigé par Sonagnon Donald Boko, Romain Dopierala et Louis Estienne et la classe de terminale BFI du lycée Jean Perrin (Lyon) de Mr Jonatan Christiansen – Avril 2025.Lire l’article #3
DDe la ville entonnoir à la ville perméable : gestion des eaux pluviales sur le campus de LyonTech-la Doua | #1 – Dossier Pop’Sciences : Les actualités de l’eau Depuis la seconde moitié du 20e siècle, avec le développement de l’urbanisation, les sols en ville ont été de plus en plus artificialisés et imperméabilisés, limitant l’infiltration de l’eau de pluie. Conséquence : l’eau ruisselle sur le sol, augmentant le risque d’inondation et entraînant des polluants présents en ville vers les milieux naturels environnants. Pour remédier à cette situation, de nouvelles pratiques et modes de gestion ont été mis en œuvre. Le campus de LyonTech-la Doua à Villeurbanne en est un bon exemple, étant un terrain d’expérimentation pour les aménagements de gestion de l’eau pluviale depuis plus de vingt ans.Un article rédigé par Camille Dianoux, Rémi Combeaux, Mathis Fléret, Marina Benavides Guedes, Almudena Plichon Alberola (étudiants du master 2 IWS) et la classe Terminale 3 du lycée Robert Doisneau (Vaulx-en-Velin) de Mme Valérie Corneloup (la liste des élèves est mentionnée en fin d’article) – Mars 2024Une ville imperméableAu 19e siècle[1], la décision fut prise de collecter les eaux usées dans un réseau d’égouts centralisé plutôt que de les relâcher au bord des habitations. L’eau ruisselante était vue comme un vecteur de maladie, elle devait être évacuée par le réseau d’égouts pour s’en débarrasser au plus vite.Les premiers réseaux d’égouts construits en France étaient unitaires : un réseau unique collectait à la fois les eaux usées domestiques et les eaux pluviales. Toutefois, lors de pluies trop intenses, des eaux non traitées, et donc potentiellement polluées, débordaient du réseau et étaient directement rejetées dans l’environnement : ce qui a inévitablement un impact sur la qualité de l’eau. Il subsiste encore des réseaux unitaires à Lyon, si bien qu’en 2015, 7 % des volumes collectés par les réseaux ont été rejetés sans traitement[2]. La pollution issue de ces 7 % est aussi importante que la pollution rejetée par les eaux traitées en station d’épuration, soit les 93 % restants.Dans certaines villes, un second réseau d’égouts, réseau séparatif, a été construit pour y accueillir uniquement les eaux pluviales. Elles sont déversées directement dans le milieu naturel sans traitement, pour éviter qu’elles ne se mélangent aux eaux usées et se chargent en polluants. Cette solution est coûteuse, mais elle a permis de diminuer la pollution apportée au milieu naturel en limitant les déversements d’eau usée non traitée, comme dans le cas de débordements de réseaux unitaires.Pour éviter la surcharge du réseau par l’eau de pluie, mais aussi pour prendre en compte l’intensification des pluies, due au changement climatique[3], les métropoles sont en transition vers un nouveau modèle de gestion des eaux de pluie en ville.Vers la ville épongeChanger de mode de gestion des eaux de pluie en ville, c’est passer du concept de « ville entonnoir », où l’eau est collectée dans des égouts puis emmenée hors de la ville, à celui de « ville éponge » où la pluie est infiltrée dans le sol de la ville. Cela permet aussi d’empêcher que l’eau emporte des polluants provenant des transports ou de l’industrie lors de son ruissellement. Mais pour cela, les sols doivent être perméables, laisser l’eau s’infiltrer, et non goudronnés ou bétonnés.Illustration de la ville entonnoir © Méli Mélo – GRAIEIllustration de la ville éponge. © Méli Mélo – GRAIE Si l’eau ne rejoint pas les égouts, elle peut réintégrer son cycle naturel, humidifier les sols et recharger les nappes phréatiques. Cela limite les inondations, aide à végétaliser les villes et donc à atténuer les îlots de chaleur*. Ces différents aménagements ont fait évoluer la perception de l’eau de pluie en ville : on ne la considère plus seulement comme une nuisance, mais également comme une potentialité. C’est ainsi que le projet « ville perméable » a émergé dans la métropole de Lyon : il s’agit d’un projet d’aménagement pour favoriser l’infiltration de l’eau, grâce à des ouvrages concrets.Le campus de Lyon-Tech-la Doua : un exemple de ces nouveaux aménagementsLorsque l’eau de pluie tombe, on peut la faire ruisseler jusqu’à de grands bassins d’infiltration. Ils retiennent l’eau pendant maximum 24 heures, pour laisser le temps à l’eau de s’infiltrer progressivement dans le sol. On en trouve un à côté de l’IUT Lyon 1 capable de contenir 4000 m3 d’eau, soit la consommation annuelle d’eau de 75 habitants. Il draine les 2,5 hectares alentour.Le bassin d’infiltration des eaux pluviales de l’IUT Lyon 1, campus LyonTech-la Doua. | © GRAIEOn peut aussi infiltrer l’eau de pluie « à la source », c’est-à-dire là où elle tombe, plutôt que de la laisser ruisseler. Ainsi, les installations sont moins consommatrices d’espace et plus discrètes. C’est le cas des noues, fossés de terre qui infiltrent les eaux de pluie tombées à proximité, ou des parkings en béton perméable.L’utilisation de plantes dans les ouvrages, l’ingénierie végétale, améliore la capacité d’infiltration des ouvrages. On utilise, par exemple, des noues végétalisées, des jardins de pluie*, des toitures végétalisées. Les racines facilitent l’infiltration de l’eau dans le sol. La végétation filtre naturellement une partie de la pollution, et préserve la biodiversité.La végétalisation de la ville aide à filtrer la pollution. | © Méli Mélo – GRAIELa gestion des eaux pluviales : un objet de recherche scientifiqueLes aménagements de gestion des eaux pluviales sont des objets de recherche scientifique : ils ont été conçus après des années de recherches théoriques et pratiques et servent eux-mêmes de terrain d’étude, pour pouvoir collecter des données pour de futurs projets, et évaluer leur efficacité.Toutes les installations du campus de LyonTech-la Doua sont des lieux d’expérimentation scientifique. On y teste des installations, telles que les noues et les bassins d’infiltration. Elles sont munies de différents capteurs qui mesurent, par exemple, la quantité de pluie tombée (pluviomètre*), les polluants (métaux lourds, pesticides) contenus dans la pluie, ou les débits* d’eau qui s’infiltrent dans le sol. Ainsi, on évalue la capacité de ces installations à filtrer la pollution présente dans l’eau de pluie.Pluviomètre | © CambridgeBayWeatherPerception de ces techniques alternativesContrairement aux réseaux d’égouts, les nouveaux ouvrages ne servent pas qu’à recueillir la pluie. Ils ont d’autres usages, et donc d’autres usagers. Leur mise en place et leur entretien ne vont pas de soi.Ces nouveaux ouvrages sont hybrides, à la fois espaces verts et ouvrages de gestion des eaux de pluie. Ils mêlent différents types de matériaux (minéral et végétal). Les collectivités doivent alors mobiliser différents services pour entretenir un seul aménagement. Pour une noue végétalisée, il peut être nécessaire de faire appel à un premier service pour tailler les arbres, un deuxième pour l’herbe, un troisième pour ramasser les déchets qui s’y seraient accumulés… Un vrai casse-tête organisationnel qui nécessite une nouvelle coordination entre les services mobilisés.Une noue végétalisée du campus LyonTech-la Doua. | © Marina Benavides GuedesC’est une toute nouvelle méthode de travail qui est nécessaire. Ce qui a des conséquences sur la manière dont les agents de la ville perçoivent leur métier. Certains craignent que le métier d’égoutier se perde et que l’évolution de leurs tâches détériore leurs conditions de travail[4].Par ailleurs, les nouveaux aménagements de gestion des eaux de pluie sont plurifonctionnels. Par exemple, les parkings poreux du campus de LyonTech-la Doua permettent le stationnement des véhicules, en plus d’infiltrer les eaux de pluie ; une noue ou un jardin de pluie* peut accueillir des activités de loisirs[5] et fournir un habitat pour la biodiversité[6]. Dans certains cas, les usagers peuvent se réapproprier l’ouvrage et l’utiliser pour des activités autres que celles prévues. Les aménageurs doivent en tenir compte pour garantir la sécurité des usagers et éviter certaines nuisances (bruits, déchets…).Les difficultés pour faire évoluer la ville vers un espace plus perméable et plus végétalisé ne sont pas seulement d’ordre technique ou financier, mais viennent aussi de la manière dont chaque acteur se représente ces nouveaux aménagements.Notes[1] John Snow, On the mode of communication of cholera (1855).[2] Grand Lyon Métropole, Projet ville perméable : guide d’aide à la conception et à l’entretien (2017). [3] Yves Tramblay et al., Impacts du changement climatique sur les pluies intenses et les crues en Méditerranée, LHB : Hydroscience Journal, vol. 107, no 1 (2021).[4] Nina Cossais, Gestion intégrée des eaux pluviales : positions des services techniques urbains et évolution induite des métiers – Métropole de Lyon, URBIA, 5 (2019).[5] Sébastien Ah Leung et al., Que fabrique-t-on avec les eaux pluviales urbaines ? Les dispositifs techniques et les usages du parc Kaplan dans l’agglomération lyonnaise, (2013).[6] Émilie Gascon, Impacts et opportunités de la nouvelle gestion des inondations dans les domaines de la conception et de l’aménagement urbain, Projets de paysage. Revue scientifique sur la conception et l’aménagement de l’espace, 20 (2019).GlossaireDébit : volume d’eau qui s’écoule dans un point précis en un temps donné, généralement exprimé en m3/s ou en L/s.Îlots de chaleur : zones urbaines où la température est nettement plus élevée que dans les zones environnantes, en raison de l’absorption et de la rétention de la chaleur par des surfaces urbaines telles que l’asphalte et le béton.Jardin de pluie : ouvrage de gestion des eaux pluviales formé par une dépression avec des végétaux, où les eaux de ruissellement sont acheminées pour s’y infiltrer.Pluviomètre : appareil permettant de mesurer la pluviométrie.Pluviométrie : mesure de la quantité d’eau tombée dans un lieu donnée. Elle est généralement exprimée en centimètres, pour désigner la hauteur d’eau tombée.Ont participé au travail d’écriture de cet article, en collaboration avec Camille Dianoux, Mathis Fleret, Marina Benavides Guedes, Almudena Plichon, Rémi Combeaux, étudiant·e·s de du master 2 IWS, les élèves de terminale du lycée Robert Doisneau (par ordre alphabétique) : ANOUAR Jihane, ASSAOUI Medhi, BOUDEHANE Ismaël, AGKOZ, Naziré, BRAITIT Baasma, DEKAR Lina, DIA Mouhamed, GASMI Aldjia, HAMDAOUI Maryem, HAMRI Soumia, IBRAHIM Jindar, JACQUET Sonny, KEBBOUCHE Wafaa, KOC Hayrunissa, MAGHRAOUI Selsabil, MAHBOUB Nisrine, METRI Anis, MOHAMED HASSAN Abdifatah, NAAMANI Soumeya, NOKA Xhoveda, RANDRIAMAZAORO Gérald, SEMAKDJI – BEN HADJ KASSEM BOUBAKER Romayssa, SOK Panha, TALEB Delci, TANRIKULU Erdem, TOLA Dorian, YAPICI Rümeyssa, ZAGAI Mohamed, ZAHIR Narjis, ZINGARA Amine, ZITOUNI Maryam.