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Vallée de la chimie, quelle place pour les écosystèmes fluviaux ?

VVallée de la chimie, quelle place pour les écosystèmes fluviaux ?

Dans le cadre de l’exposition « Paysages immuables ? », Radio anthropocène vous propose une discussion publique à propos des berges du Rhône à la Bibliothèque municipale Part-Dieu.

La Vallée de la chimie est en effet traversée par un fleuve dont l’industrie pétro-chimique a largement utilisé les eaux et le courant. Mais pour cela elle a dû le canaliser, le domestiquer, urbaniser ses berges, anthropiser ses écosystèmes, polluer ses eaux.

Aujourd’hui, si les acteurs industriels souhaitent verdir leur activités, ne doivent-ils pas commencer par rendre au fleuve qui a permis leurs activités, sa place d’écosystème vital pour toute une région et minimiser leurs impacts à son égard ?

Avec nos invités il sera donc question des impacts des industriels sur le Rhône, mais également des tentatives de « renaturer » son cours et ses berges.

Radio anthropocène sera en direct de la Bibliothèque municipale de la Part-dieu en compagnie  :

  • d’Isabelle Michallet, professeur à la Faculté de droit et de science politique de l’Université de Rennes, et membre de l’Institut de l’Ouest : Droit et Europe (IODE), spécialiste du droit de l’environnement et des cours d’eau.
  • Quentin Brunelle, directeur de l’association Des Espèces Parmi’Lyon.
  • Damien Dumollard, directeur du Syndicat Mixte du Rhône des Iles et des Lônes – SMIRIL.

Cette table ronde sera suivi d’une conférence proposée par nos partenaires Archipel-Commun et le CAUE Rhône Métropole : Les observatoires photographiques : vers des paysages en commun ?

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : 

Bibliothèque municipale de Lyon

La fermentation : des aliments vivants ? | Le goût de la recherche

LLa fermentation : des aliments vivants ? | Le goût de la recherche

Parler d’alimentation avec les sciences sociales

Nous sommes dans une période où l’alimentation est un enjeu important, non seulement d’un point de vue environnemental, avec les conséquences du changement climatique sur les récoltes, mais aussi d’un point de vue éthique (conditions de production pour les travailleur‧ses, utilisation de produits toxiques), social (coût de l’alimentation) et sanitaire (accès à des produits de qualité).

On entend régulièrement parler de la nécessité d’une “transition alimentaire” vers un système plus respectueux de l’environnement et qui soit également durable, c’est-à-dire qui puisse répondre aux besoins actuels, tout en préservant les ressources afin que les générations futures puissent répondre aux leurs.

La recherche en sciences humaines et sociales, dans sa diversité de disciplines, se penche sur ces enjeux et les défis qui en émergent. Aujourd’hui, de nombreux projets de recherche s’intéressent à ces questions afin d’apporter des éléments de réponse à ces questions, notamment par la recherche doctorale. À Lyon, la chaire TrAlim, composée de l’Université Lumière Lyon 2 et du Centre de Recherche de l’Institut Lyfe, compte en son sein plusieurs jeunes chercheur‧ses qui ont pour objet d’étude la question de l’alimentation aujourd’hui, pour demain.

Cette émission a pour but de mettre en valeur ces travaux, les faire connaître et les rendre intelligibles pour tous‧tes. Elle mobilise et interroge la notion de “transition” alimentaire, dans sa définition et ses implications. Il s’agit aussi de faire dialoguer tous les aspects de la question alimentaire, que l’on peut retrouver dans les quatre axes de la chaire TrAlim :

  • Pratiques alimentaires et représentations associées à l’alimentation ;
  • Dynamiques alimentaires et diversité des territoires ;
  • Éthique et égalité d’accès à une alimentation de qualité ;
  • Gouvernances, acteurs et politiques alimentaires.

> Fermentation : des aliments vivants ? 

Avec Maxence Blanchet, Institut Lyfe / université d’Umeå : il travaille sur le projet de recherche européen Healthferm, qui étudie les aliments végétaux fermentés, leurs bienfaits pour la santé et l’environnement, ainsi que leur acceptabilité sociale. Il s’intéresse aux aliments que les gens font fermenter eux-mêmes à la maison. Quels sont leurs profils, leurs motivations, les potentiels freins à cette pratique ? En passant par la théorie des pratiques, il analyse les significations associées à la fermentation, les problèmes matériels parfois rencontrés ainsi que les compétences mobilisées par ceux qui la pratique.

Du dégoût à la pensée magique, de nombreuses représentations sont attachées à la consommation d’aliments fermentés. C’est tout notre rapport à notre santé et au vivant qui sont mobilisés, dans ce que le chercheur appelle un virage post-pasteurien.

> Pour en savoir plus :