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Madame contre Monsieur | Le récit du divorce au XIXe siècle

MMadame contre Monsieur | Le récit du divorce au XIXe siècle

Le divorce – s’en souvenait-on ? – est une loi née des pages des fictions du XIXe siècle. Jurisconsultes, écrivains et littérateurs de ce temps en ont en tout cas l’intime conviction. La littérature ferait-elle donc loi ?

Remontant cette source, cet essai ouvre l’enquête sur les liens entre le récit et le droit au démariage, dont la législation épouse les soubresauts de l’époque : votée en 1792, introduite dans le Code civil de 1804 avant d’être abrogée en 1816, la loi du divorce est finalement définitivement promulguée sous la Troisième République, en 1884. Revenant sur le pouvoir législateur de la littérature, et sur la révolution que le démariage introduit dans les mœurs, les désirs et les rapports entre les sexes, cette étude interroge enfin la puissance encrivore d’une loi qui met en crise le roman : sur quoi écrire, en effet, si Tristan peut épouser Iseut et Emma divorcer de Charles ?

Au croisement de la littérature, de la sociologie et du droit, Madame contre Monsieur est le premier livre en français qui s’essaye à comprendre l’histoire et les influences des représentations narratives et culturelles du divorce dans un long XIXe siècle. Revenant sur la guerre intime qui oppose l’épouse à l’époux dans la société et la littérature depuis 1816, cet essai entend contribuer à l’étude des relations entre l’homme et la femme au XIXe siècle. Jusqu’alors seul et incomparable propriétaire de son épouse au regard du droit, l’homme se trouble devant cette loi nouvelle, qui inquiète sa puissance de mari et de père. Révolutionnant les mœurs, les désirs et les rapports entre les sexes, le divorce met également en crise le roman, car en offrant une solution au récit d’adultère, le démariage propose une fin paisible à l’éternelle intrigue d’un certain amour impossible.

Paru dans la collection « Le Genre en toutes lettres » aux Presses universitaires de Saint-Étienne

Pour en savoir plus sur les Presses universitaires de Saint-Étienne :

PUSE

Science, Sport et Santé : la trilogie gagnante !

SScience, Sport et Santé : la trilogie gagnante !

Chaque année, la Fête de la science rassemble des esprits curieux et passionnés au cœur d’événements scientifiques et éducatifs…

L’édition 2023, organisée le 13 octobre à la Faculté de Médecine de Saint-Étienne en collaboration avec le Centre Ingénierie et Santé de l’École des Mines de Saint-Étienne, a permis de faire découvrir au grand public les liens étroits entre le sport, la santé, et les avancées scientifiques. Le succès de l’événement a été le résultat d’une collaboration fructueuse entre une dizaine de chercheurs engagés, qui ont partagé avec enthousiasme leurs découvertes et avancées dans des domaines cruciaux pour notre bien-être collectif.

Au programme : des ateliers interactifs pour petits et grands, des présentations de recherche médicale vulgarisées, des rencontres avec nos chercheurs… Le tout dans une ambiance décontractée propice à des échanges passionnants. La journée a permis à l’Institut Régional de Médecine et d’Ingénierie du Sport (IRMIS) d’ouvrir ses portes : une plateforme technique où médecins et chercheurs explorent la motricité de patients et de sportifs de haut niveau grâce à des outils de pointe.

L’os vivant : la fragilité du vivant à toutes les échelles, dans l’espace et le temps

À travers une imagerie originale et innovante développée au laboratoire SAINBIOSE, il est possible d’observer la vie cachée du squelette de mammifères à différentes échelles : macro, micro, nano. Autrement dit, on découvre les intentions du vivant ! Les mouvements, les interactions, les interfaces, les résistances, les déplacements, la circulation de l’information, le cycle de la vie à la mort. Il s’agit d’images en super résolution permettant des impressions en grand format pour mieux voir l’environnement des cellules dans le squelette, les ostéocytes. Ils habitent dans des porosités intimes et forment un réseau complexe et connecté ou diffuse et circule un liquide interstitiel avec ses minéraux et ses molécules qui transportent l’information biologique. Voir le squelette « vivant », grâce à un procédé technique qui le rend transparent, s’en étonner et se questionner sur le rôle des ostéocytes, ces cellules cachées, qui stockent, filtrent, tamponnent les minéraux essentiels à la vie, c’est tout simplement fascinant ! Ces cellules qui nous regardent, fragiles et cruciales. Comme nous, elles sont dépendantes des accélérations environnantes, des stimulations cardiaques, de la gravité terrestre et des stimulations mécaniques en tension et compression. Le réseau des ostéocytes, pour conserver sa fonction biologique, est hydraté, dynamique et se renouvelle sans cesse. Il construit, entretient et répare les matrices intimes de son environnement. Il nous montre les intentions du vivant à toutes les échelles, dans l’espace et le temps, nous l’avons compris, en équilibre fragile.

Scientifiques et sportifs réunis

Au cœur des débats, la physiologie du sport et de l’exercice a été mise en lumière par nos chercheurs en dévoilant les mystères des réponses physiologiques de notre corps à l’effort, offrant ainsi des clés pour optimiser les performances sportives et promouvoir une vie saine. Les travaux scientifiques conduits par l’équipe de recherche ont pour objectif d’étudier et comprendre, à l’aide d’approches neuromusculaires, modélisées, de physiologie intégrative et de biologie du muscle, les déterminants de l’aptitude physique et de la fatigue aiguë ou chronique, chez des sujets sains (entraînés ou non, soumis à des conditions extrêmes ou contraintes particulières), âgés, pathologiques (maladies multisystémiques, neurologiques, neuromusculaires et hématologiques), en situation de handicap moteur, ou temporairement invalides/limités dans leur vie quotidienne (post intervention chirurgicale, séjour en réanimation). Dans ce cadre, des méthodes innovantes de thérapie ou d’intervention utilisant l’activité physique, la vibration localisée, la stimulation neuromusculaire et/ou l’hypoxie intermittente sont mises en œuvre.

Les enjeux de la prévention en santé

L’événement a permis de sensibiliser les visiteurs aux enjeux de la prévention en santé, soulignant l’importance de comprendre les mécanismes sous-jacents aux maladies et aux affections. Les chercheurs ont plaidé pour une approche proactive, mettant en avant des stratégies préventives pour une population en meilleure santé. Certaines pathologies ont été abordées lors de cette journée et avec elles, la nécessité de parler de prévention comme une démarche indispensable dans le domaine de la santé publique.

Saviez-vous que …

…l’environnement mécanique peut avoir un impact sur le développement de l’arthrite ? Des modèles in vitro et in vivo ont permis de montrer que la décharge mécanique permet de prévenir le développement de l’arthrite, avec une réduction de l’inflammation et de la perte osseuse associée. Une augmentation de l’exercice physique semble au contraire aggraver l’arthrite, par induction d’une inflammation en premier lieu.

L’ostéosarcopénie, c’est quoi exactement ?

…lorsqu’une personne présente à la fois une diminution de la densité osseuse (comparable à l’ostéoporose) et une réduction de la masse musculaire (similaire à la sarcopénie). Ce double problème entraîne des symptômes comme une fragilité accrue des os, une faiblesse musculaire, et malheureusement, un risque élevé de chutes. Quels sont les facteurs de risque ?

  • L’âge : en vieillissant, nos muscles et nos os tendent naturellement à s’affaiblir.
  • L’inactivité physique : sans mouvement régulier, nos muscles et nos os peuvent se détériorer plus rapidement.
  • L’obésité : un excès de poids peut cacher une perte de masse musculaire et compromettre la qualité de nos os.
  • La cigarette : fumer réduit la densité osseuse et peut affecter la santé musculaire.

Quant à la prévalence, de nombreux seniors sont touchés par cette condition, bien que beaucoup ne soient pas diagnostiqués. Mais ne vous inquiétez pas trop ! Il y a des solutions. Les traitements comprennent des médicaments pour renforcer les os et les muscles, des thérapies physiques pour améliorer la mobilité, et des interventions non médicamenteuses comme une alimentation adaptée.

>> Pour en savoir plus :

Université Jean Monnet – UJM

La science sous l’angle de la microscopie

LLa science sous l’angle de la microscopie

"Aventure en microscopie, à la découverte de l'infiniment petit"

Acarien (MEB) « Aventure en microscopie, à la découverte de l’infiniment petit »  / ©  CMES

À quoi ressemblerait le monde qui nous entoure si on le grossissait des centaines, des milliers, ou même des millions de fois ?

Des chercheurs de l’UJM à l’aide du microscope électronique, innovation technologique qui a révolutionné notre compréhension du monde, ont exposé des objets du quotidien comme nous ne les avons jamais vus. Des grains de pollens, des fibres textiles, des coquilles d’œufs, une cornée humaine, des minéraux, des météorites, des végétaux, des espèces animales ont habillé l’Agora du Centre des Savoirs pour l’Innovation, dans l’emblématique bâtiment des Forges au Campus Manufacture de l’UJM. A travers une exposition de photos, réalisées à l’aide des techniques de microscopies les plus récentes, des travaux de recherches de plusieurs laboratoires ont été présentés au grand public. Une trentaine de panneaux dans des domaines disciplinaires variés comme la biologie, la géologie, les sciences des matériaux, la santé et l’ingénierie-imagerie a invité les visiteurs à accéder au monde de l’infiniment petit. Sur ce même site, après avoir déambulé dans l’espace de l’exposition photos, la Fête de la science a donné l’opportunité à deux classes de lycéens stéphanois de rencontrer des chercheurs dans leur infrastructure et échanger avec eux sur leurs travaux scientifiques. Les élèves ont pu découvrir des instruments à la pointe de la technologie comme le Microscope Électronique à Transmission (MET) et le Microscope Électronique à Balayage (MEB).

Un peu d’histoire…

C’est à l’époque d’Henri IV que le tout premier microscope a vu le jour, en 1595. Zacharias Janssen, un fabricant de lunettes hollandais, a conçu l’objet superposant deux verres de lentille (les lunettes de l’époque) dans des tubes coulissants, pour pouvoir grossir de très petites choses. Antoine van Leeuwenhoek, savant néerlandais et Robert Hooke, scientifique polymathe anglais, 80 ans plus tard, apportent quelques modifications pour observer des choses qui étaient invisibles à l’œil nu et ils prennent comme exemple une cellule humaine. Grâce à l’invention du microscope, le scientifique français Louis Pasteur avait pu détecter des microbes invisibles à l’œil nu mais extrêmement puissants, capables d’envahir le corps humain, l’affaiblir et de transmettre la maladie via un système de contamination entre êtres vivants. Ce sera le médecin biologiste pharmacologue britannique Alexander Fleming qui découvrira en 1928 la pénicilline, une toxine synthétisée par certaines espèces de moisissures et utilisée dans le traitement d’infections bactériennes. Faisant reproduire des microbes dans une boite, il avait réalisé qu’une moisissure se développait à l’intérieur et tuait les microbes. Cette moisissure avait pu être observée au microscope.

Dans le monde de l’infiniment petit, pour un voyage extraordinaire digne de Jules Verne

« En fait, dès qu’on ne voit plus les choses à l’œil nu, tout se confond dans le monde du « microscopique »[i]. Mardi 28 février 2023, les Presses Universitaires de Saint-Étienne (PUSE) ont publié un nouvel ouvrage intitulé « Aventure en microscopie, à la découverte de l’infiniment petit« , dans la collection « Le goût du savoir ». Ce livre, co-écrit par Isabelle Anselme-Bertrand et Alain Blanc, offre un regard microscopique sur le monde illustré d’images scientifiques, raconté sous la forme d’une bande dessinée. Dans cet ouvrage deux adolescents téléchargent une application sur leur smartphone et s’aperçoivent qu’en photographiant un objet, ils en obtiennent une image agrandie. Ils prospectent ainsi leur environnement à la maison, puis dans le jardin, scannant tout ce qu’ils rencontrent. Accessible au grand public, le livre est illustré de nombreuses images réalisées au Centre de Microscopie électronique stéphanois (CMES) de l’UJM. Il met également en valeur les travaux de recherche de plusieurs laboratoires de l’UJM, en médecine, biologie, géologie et sciences des matériaux. Pour mieux appréhender les différents grandissements des objets observés, le diamètre d’un cheveu est utilisé comme étalon sur chaque image. Une conférence animée par les deux scientifiques sur cette thématique a clôturé la journée de la fête de la science, le 10 octobre 2023.

>>> Regarder la conférence « Voyage en microscopie »  :

[i] Aventure en microscopie – A la découverte de l’infiniment petit- Isabelle ANSELME-BERTRAND et Alain BLANC, Presses Universitaires de Saint Etienne, 2023

L’UJM salue le travail de son partenaire La Rotonde – CCSTI Saint Étienne et Loire, coordonnateur de la Fête de la science au niveau départemental

Pour en savoir plus :

Université Jean Monnet – UJM

La vie en tourbe

LLa vie en tourbe

Intitulée La ferme islandaise. Une archéologie des narrations de l’architecture en tourbe, l’objet de cette recherche est la torfhús (maison en tourbe), un mode de construction utilisé par les Islandais, de la colonisation de l’île jusqu’à la première moitié du 20e siècle.

En proposant une ethnographie de la torfhús par la récolte, puis l’analyse de récits et de pratiques diverses, cette thèse permet de percevoir quels sont les liens tissés entre le bâti vernaculaire et la construction de la nation islandaise et de l’islandicité.

[…] Les enjeux de la conservation du bâti en tourbe renvoient aussi sur les problématiques du tourisme, du changement climatique, de la politisation et de la mercantilisation du patrimoine culturel. Le matériau tourbe, quant à lui, nous permet de réfléchir à de nouvelles formes d’architecture écologique.

Pour restituer ce travail de terrain intimement lié aux personnes enquêtées (essentiellement islandaises) et à un matériau spécifique (la tourbe), le projet de La Vie en Tourbe propose de le décliner sous la forme de photographies, d’une installation et de divers outils de médiation (livre animé, jeu participatif, collecte de terrain etc…), comme un montage – scientifique et subjectif – où divers aspects de la pluralité de la maison en tourbe pourraient se télescoper.

Mise en exposition de la recherche doctorale de Sandra Coullenot, doctorante au Centre Max Weber, Université Jean Monnet, qui a soutenu sa thèse en anthropologie en février 2022 (dirigée par Michel Rautenberg -UJM / Centre Max Weber). Elle a souhaité faire découvrir au grand public l’objet de ses recherches passionnantes et les faire rentrer dans l’histoire islandaise à travers l’angle d’une forme d’habitat particulière : l’habitat en tourbe.

Pour en savoir plus :

Arts Recherche Territoires Savoirs

La science à l’épreuve du doute

LLa science à l’épreuve du doute

L’Université Jean Monnet dans le cadre de sa mission de diffusion de la culture scientifique vous propose une table ronde et une rencontre avec des chercheuses et des chercheurs issus de différentes disciplines sur la thématique « La science à l’épreuve du doute ».

Un scientifique doit « douter mais ne point être sceptique» résumait Claude Bernard. La méthode scientifique contient en effet une part de doute, car sans lui, les connaissances risqueraient de se figer. Mais une autre forme de doute, qui s’apparente davantage à du scepticisme ou de la méfiance, est de plus en plus exprimée par une partie des citoyens à l’égard de certaines avancées scientifiques ou de programmes de recherche.

Alors que l’on focalise souvent l’attention sur les résultats scientifiques, les distinctions ou les prix qui couronnent le succès de telle ou telle recherche, nous vous proposons par cette rencontre de découvrir les coulisses de la recherche : les pratiques et les méthodes rigoureuses qui guident les chercheurs, les questions éthiques, les échecs et les doutes, les hasards et les débats qui font aussi avancer les connaissances.

Comment établit-on un fait scientifique ? Pourquoi un résultat est-il toujours provisoire ? Pourquoi les chercheurs ne sont-il pas toujours d’accord ? Une recherche peut-elle être influencée ? Comment sécuriser les résultats de recherche ?

Soirée animée par : Samuel Belaud, journaliste scientifique

Pour en savoir plus :

UJM – Espace de médiation scientifique

Qu’est-ce que la dystrophie de Fuchs? | Visages de la science

QQu’est-ce que la dystrophie de Fuchs? | Visages de la science

Comprendre et traiter la maladie de la dystrophie de Fuchs

Voici une partie du sujet de thèse d’Hanielle Vaitinadapoule, doctorante en 2e année au laboratoire de Biologie, Ingénierie et Imagerie pour l’Ophtalmologie (BIIO). Cette maladie qui agit sur la cornée, cet organe transparent à la surface de notre œil, touche plus particulièrement les personnes de plus de 40 ans et les femmes.

Imaginez qu’une personne pulvérise de l’eau sur vos lunettes. Des gouttelettes vont apparaître sur le verre des lunettes et votre vision sera inconfortable, altérée. Pas très réjouissant, non ? Et bien, c’est ce que ressentent les personnes touchées par la maladie de la dystrophie de Fuchs.

Originaire de l’île de la Réunion, Hanielle partage dans ce portrait son parcours, sa recherche, ses certitudes, ses doutes, ses conseils et ses ambitions.

Votre curiosité est attisée ? Alors, cliquez sur l’image ci-dessous pour découvrir le portrait vidéo d’Hanielle.

VISIONNEZ LE PORTRAIT D’HANIELLE

Voyage au cœur des minéraux | Visages de la Science

VVoyage au cœur des minéraux | Visages de la Science

Directrice de recherche au CNRS, Anne-Magali Seydoux-Guillaume est minéralogiste. Dans les sciences de la Terre, la plupart des chercheurs passent une grande partie de leur temps sur le terrain. Anne-Magali, elle, est spécialisée en minéralogie « expérimentale » et c’est dans son laboratoire que se fait l’essentiel de sa recherche.

Mais contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, à l’intérieur de ce laboratoire et grâce à des équipements technologiques de pointe, elle voyage chaque jour dans le temps et l’espace, étudiant des minéraux vieux de plusieurs millions ou milliards d’années et venant de différents endroits de notre planète.

Sonder jusqu’à une très petite échelle (atomique) les transformations subies par le minéral, et résultant de processus tels que la déformation tectonique, des impacts de météorites, ou l’altération par des fluides, voilà ce qui passionne Anne-Magali.

Découvrez son parcours et sa recherche à travers son portrait.

Voyage au cœur des minéraux

 

Faire preuve de « sympathie historique » | Visages de la Science

FFaire preuve de « sympathie historique » | Visages de la Science

Comment les rois ont-ils pu manipuler la représentation que leurs sujets se faisaient du temps, en donnant par exemple au présent une valeur politique toute particulière ? C’est à partir du moment où Delphine Reguig, professeure de littérature française du XVIIe siècle, a dirigé l’édition numérique du Parallèle des Anciens et des Modernes de Charles Perrault, que l’idée de travailler sur cette question lui est venue.

« C’est à partir de ce moment-là que j’ai compris qu’il pourrait être utile de repenser le climat intellectuel de l’époque autour de cette donnée du temps car je crois vraiment qu’aujourd’hui encore c’est une façon de faire de la politique : instrumentaliser la façon dont les gens se représentent leur époque, définissent leur actualité, les époques précédentes, l’avenir, en termes de modernité, de progrès ou de fin… »

Nommée membre senior de l’Institut Universitaire de France depuis le 1er octobre 2021, découvrez le portrait et le parcours de cette chercheuse en littérature du XVIIe siècle.

Faire preuve de « sympathie historique »

Et si les plantes pouvaient parler | Visages de la Science

EEt si les plantes pouvaient parler | Visages de la Science

« J’ai besoin de comprendre la nature et de pouvoir la faire comprendre aux autres. Les faire s’émerveiller comme moi je m’émerveille ». Voici comment Florence Nicolè, chercheuse en écologie au Laboratoire de Biotechnologies Végétales (LBV-pam) de l’Université Jean Monnet, décrit sa passion pour la Nature et les plantes.

C’est à travers l’étude de la communication chimique des plantes que l’on peut entrevoir qu’elles sont capables de s’entraider, d’avoir de la mémoire, de communiquer les unes avec les autres… Pour Florence, « chercher à comprendre cette hyper-sensibilité des plantes, c’est remettre l’humain à sa juste place, comme un maillon de la chaine. Les plantes survivront sans les humains, pas l’inverse ».

Découvrez son parcours et sa recherche à travers son portrait.

Et si les plantes pouvaient parler …

Sport ou sociologie? Et pourquoi pas un peu des deux… | Visages de la Science

SSport ou sociologie? Et pourquoi pas un peu des deux… | Visages de la Science

Julie Thomas, enseignante-chercheuse à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, au sein du Centre Max Weber, dirige actuellement une recherche collective pour travailler sur la prescription médicale d’activités physiques pour les personnes vieillissantes.

Cette sociologue, passionnée de sport, a souvent cherché à comprendre à travers ses différents travaux l’impact du sport, de l’activité physique, sur certaines catégories de populations.
Elle a notamment travaillé durant son Doctorat sur la place des activités physiques et sportives dans la construction de l’atypicité scolaire autrement dit est-ce que cette pratique sportive est en corrélation avec le choix pour une jeune fille de poursuivre sur des études dites plus « masculines ».

Découvrez son portrait pour en savoir plus sur son parcours et sa recherche.

Sport ou sociologie ?…