Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

Sillages

SSillages

L’Université Jean Monnet de Saint-Étienne – UJM – vous présente l’exposition Sillages, issu d’un projet art-sciences reprenant l’ensemble des recherches menées durant l’année 2024. Elle est le fruit d’un travail sur les processus de transformation de la matière avec comme objectif de participer à une reconnexion avec notre environnement en mêlant les imaginaires scientifiques, sensibles, politiques… L’idée est de proposer d’autres modes de médiation au public pour une invitation au questionnement et aux émotions face à la réalité, en valorisant le travail des chercheuses et chercheurs, et les ressources du territoire.

Sillages est un projet de recherche Arts et Sciences porté par Anne-Magali Seydoux-Guillaume, chercheuse en minéralogie (Laboratoire de Géologie de Lyon – Terre Planètes Environnement |LGL-TPE / CNRS / UJM) et Étienne Pageault, artiste plasticien.

Projet cofinancé par la Fondation de l’Université Jean-Monnet (bourse Arts et Sciences 2024), l’Institut Rhônalpin des Systèmes Complexes (IXXI), la Direction Régionale des Affaires Culturelles et accompagné par l’Institut A.R.T.S.

> Au programme : 

  • Vernissage : le 30 janvier 2025 à 18h30.
  • Exposition : du 30 janvier au 12 février 2025 | Du mardi au samedi

> Découvrez Sillages : 

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

UJM

À la recherche de l’Intelligence Artificielle | MOOC tout public

ÀÀ la recherche de l’Intelligence Artificielle | MOOC tout public

Curieux de voir comment l’intelligence artificielle réinvente notre quotidien ? Explorez ses fondements et ses impacts, découvrez comment elle influence nos habitudes tout en apprenant à la maîtriser. L’Université Jean Monnet Saint-Étienne, vous propose ce cours accessible à tout public.
Ce parcours vous immerge dans l’univers de l’intelligence artificielle à travers des outils variés tels que la génération de texte, la synthèse vocale ou la création d’images. Conçu pour sensibiliser aux enjeux de l’IA, ce cours, enrichi par des experts universitaires, place l’humain au cœur des réflexions, avec une approche responsable, sous un format ludique.

> Ce que vous allez apprendre :

  • Découvrir où se cache l’Intelligence Artificielle (IA) dans notre quotidien. Des assistants vocaux aux recommandations de streaming, l’IA est partout autour de nous, influençant la manière dont nous vivons, travaillons et apprenons.
  • Développer une compréhension des bases fondamentales de l’IA. Vous découvrirez comment fonctionnent les algorithmes d’apprentissage automatique et les réseaux neuronaux.
  • Découvrir les usages de l’IA dans divers domaines professionnels, comment cette technologie transforme chaque secteur.
  • Aborder aussi les points de vigilance liés à l’IA : les risques d’hallucinations des modèles, les biais algorithmiques, les enjeux éthiques, les questions de droits d’auteur, ainsi que l’impact environnemental de cette technologie.
  • Identifier les compétences clés à acquérir pour travailler efficacement avec l’IA : la capacité à résoudre des problèmes complexes, innover avec créativité, et cultiver un sens critique affûté face aux nouvelles technologies.

> Le parcours est jalonné de 5 étapes :  

  • Le portail : pour démasquer l’IA en « Détective du quotidien »
  • Le mentor : pour s’éclairer en « Sage de l’IA »
  • La forêt des possibles : pour se transformer en « Explorateur des horizons »
  • La traversée du doute : pour devenir un « Gardien éthique de l’IA »
  • Le laboratoire : pour travailler avec l’IA en « Innovateur créatif »

Chaque module inclut des vidéos, des quiz interactifs formatifs et des exercices pratiques.

> Évaluation et certification

L’évaluation se fait via un quiz proposé à la fin de chaque module ainsi qu’un quiz final. Un Open Badge de suivi sera délivré par FUN à l’issue du cours si toutes les évaluations sont complétées.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

France Université Numérique

Les Cafés Découvertes

LLes Cafés Découvertes

Les Cafés Découvertes sont des moments conviviaux et de discussions autour de la recherche organisés par les Presses universitaires de Saint-Étienne – les PUSES – et la Bibliothèque universitaire Tréfilerie.

Le travail des chercheurs, quelque soit la discipline étudiée, est souvent méconnu. Depuis plus de 50 ans, le service des PUSE attache une importance toute particulière à promouvoir la recherche via des ouvrages de qualité.
L’objectif de ces Cafés Découvertes est donc de permettre au public, universitaire et extérieur, de comprendre les enjeux de la recherche dans toutes les disciplines mais aussi de découvrir ou redécouvrir les publications réalisées au sein de l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne à travers différentes thématiques.

>> Le programme : 

 

  • Café Off – Anatole|26 septembre 2024

©DR

Table ronde autour de l’ouvrage Anatole de Sophie Gay dans le cadre de la journée mondiale des sourds, animée par Jean-Marie Roulin.

Intervenants : Hugo Marques, Fabio Vasarri et Chloé Vincent

 

 

 

 

 

 

  • Café 1 – Les Métamorphoses du commerce|28 novembre 2024

©DR

Du petit magasin aux hypermarchés, comment le commerce a-t-il évolué au fil du temps ?

Fondée en 1898, Casino fut un modèle d’entreprise succursaliste.

Quelles furent les différentes formes de vente et stratégies commerciales mises en place au fil du temps ?

Intervenants :Anne-Céline Callens, Pascal Charroin, Hervé Joly et Luc Rojas

 

 

 

  • Café 2 – Partager les sols – ERPS 10 (Espace rural & projet spatial ) |27 mars 2025

©DR

Comment retrouver les épaisseurs matérielles et symboliques d’un sol exploité, artificialisé, épuisé ?

Milieu, ressources et mémoire, le sol a toujours été capital dans l’aventure humaine et il s’agit à présent de le ménager.

Que nous disent diverses expériences de tous continents et de différents arts de faire de cette quête pour qu’humus et humain riment à nouveau ?

 Intervenants : Georges-Henry Laffont et David Robin

 

 

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

BU UJM

 

La Nuit de la Recherche

LLa Nuit de la Recherche

Les chercheurs et chercheuses de Saint-Étienne et Lyon sont ravis de vous retrouver pour la 6e édition stéphanoise de La Nuit de la Recherche organisée par La Rotondel’évènement immanquable de cette rentrée.
Le temps d’une soirée inoubliable, une soixantaine de scientifiques sortent de leurs laboratoires pour vous rencontrer et répondre à toutes vos questions.
Partez à la rencontre des « personnes qui font la recherche » au détour d’ateliers, d’expériences et de nombreux îlots de rencontres spécialement conçus pour briser les codes. 
Rejoignez les et préparez-vous à être surpris !

>> Au programme (PDF disponible ici) :  

  • Balades urbaines
  • Rencontres intimistes
  • Ateliers
  • Speed-searching
  • Expositions
  • Pop-culture…

Vous l’aurez compris, bonne humeur et convivialité seront une nouvelle fois au rendez-vous de cette belle rencontre entre public, et acteurs et actrices de la recherche de toutes disciplines !

Cette année, La Nuit de la Recherche s’inscrit dans le programme de la Fête de la Science !

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

La rotonde

LLes laboratoires participants

>> Laboratoires et organismes de recherche lyonnais : 
  • Centre de Recherche iaelyon Magellan – Université Jean Moulin Lyon 3
  • Éducation Cultures Politiques (ECP) – Université Claude Bernard Lyon 1
  • Équipe de Neuro-Éthologie Sensorielle (ENES) – CNRS / Labex CeLya Université de Lyon
  • Laboratoire Interuniversitaire de la biologie de la motricité (LIBM) – Université Claude Bernard Lyon 1
  • UMR 5600 Environnement Ville Société (EVS) – CNRS / Université Jean Moulin Lyon 3 / Université Lumière Lyon 2 / ENS de Lyon
  • Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes (LTDS) – École centrale de Lyon
  • U1028 Centre de Recherche en Neurosciences UMR5292 – CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1
  • Triangle – UMR 5206 – Action, discours, pensée politique et économique – Université de Lyon / ENS de Lyon / Université Lumière Lyon  2

>> Laboratoires et organismes de recherche stéphanois :

  • Laboratoire de Géologie de Lyon Terre – Planètes – Environnement (LGL-TPE)
  • Pôle Collections de Géologie & Patrimoines – Mines Saint-Étienne
  • Laboratoire Hubert Curien – Université et IUT Jean Monnet
  • Groupe sur l’Immunité des Muqueuses et Agents Pathogènes (GIMAP) – CHU
  • Laboratoire d’Informatique, de Modélisation et d’Optimisation des Systèmes (LIMOS, CIS) – Mines de Saint-Étienne
  • Laboratoire Coactis – Université Jean Monnet de Saint-Étienne

L’Université pour tous ! | Cycle de conférences

LL’Université pour tous ! | Cycle de conférences

L’Université Jean Monnet – UJM – propose un programme de conférences qui répond à la mission d’ouverture des savoirs vers la société qui est celle de l’université et qui reflète les grands champs disciplinaires de celle-ci. L’objectif est d’enrichir la culture générale et scientifique de chacun, mais aussi d’inviter à la réflexion sur de grands sujets de société. 

Les conférences sont assurées par des enseignants et chercheurs de l’Université Jean Monnet qui ont à cœur de partager les connaissances issues de leur recherche ou de leur domaine de spécialité. Elles s’adressent à tous les publics, sans condition d’âge ou de niveau d’études.

>> Devenir adhérent : cliquez ici

>> Programmes 2024-2025 :

Un cycle de 30 conférences sur 5 grands thèmes :  Arts et Littératures / Histoire, Philosophie, Patrimoine / Débats de Société / Sciences / Santé, Médecine.

Jours et horaires : Les vendredis de 14h30 à 16h30 du 4 octobre 2024 au 4 juillet 2025 (hors vacances scolaires).

Un cycle de 15 conférences sur 4 grands thèmes  : Arts et Littératures / Histoire, Philosophie, Patrimoine / Débats de Société / Santé, Médecine.

Jours et horaires : les jeudis de 14h à 16h du 3 octobre 2024 au 26 juin 2025 (hors vacances scolaires).

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

UJM

Les Métamorphoses du commerce

LLes Métamorphoses du commerce

Un vaste panorama de l’évolution des différentes formes de commerce, du succursalisme aux hypermarchés, avec en fil rouge l’exemple de l’entreprise Casino, qui intègre à travers sa longue histoire et ses diverses filiales l’essentiel des composantes de la distribution.

À paraître le 17 mai 2024 dans la collection « Histoire, patrimoine et régionalisme » aux Presses universitaires de Saint-Étienne.

Cet ouvrage s’inscrit dans un ensemble de manifestations faisant suite à l’exceptionnel dépôt réalisé en 2016 par le groupe Casino de son patrimoine historique à la ville de Saint-Étienne avec 200 objets, 5 000 films et 200 mètres linéaires d’archives déposés respectivement au musée d’Art et d’Industrie, à la cinémathèque et aux archives municipales.

Deux expositions ont été présentées : Inventaire ! Casino et Saint-Étienne aux Archives municipales en 2018-2019 et Vendre de tout, être partout. Casino au musée d’Art et d’Industrie en 2019-2020 ; elles ont été ponctuées par une importante programmation (projections et actions de médiation diverses). Cet ouvrage, issu d’un colloque qui s’est tenu en octobre 2021, vise à couronner cette opération en la replaçant dans un contexte plus large. À partir de l’entreprise Casino fondée en 1898, il s’intéresse à l’histoire des entreprises commerciales de la fin du XIXe siècle à nos jours, avec ses révolutions successives, en France comme à l’étranger. Il rassemble une quinzaine de contributions originales qui comprennent aussi bien des monographies d’entreprises que des études thématiques sur les formes de vente ou les stratégies commerciales.

Casino sert de fil rouge, d’une manière qui ne devait pas appartenir au passé quand cet ouvrage a été conçu, à ce vaste panorama de l’évolution des différentes formes de commerce, du succursalisme aux hypermarchés.

>> Pour plus d’information , rendez-vous sur la page :

Presses universitaires de Saint-Étienne

 

Madame contre Monsieur | Le récit du divorce au XIXe siècle

MMadame contre Monsieur | Le récit du divorce au XIXe siècle

Le divorce – s’en souvenait-on ? – est une loi née des pages des fictions du XIXe siècle. Jurisconsultes, écrivains et littérateurs de ce temps en ont en tout cas l’intime conviction. La littérature ferait-elle donc loi ?

Remontant cette source, cet essai ouvre l’enquête sur les liens entre le récit et le droit au démariage, dont la législation épouse les soubresauts de l’époque : votée en 1792, introduite dans le Code civil de 1804 avant d’être abrogée en 1816, la loi du divorce est finalement définitivement promulguée sous la Troisième République, en 1884. Revenant sur le pouvoir législateur de la littérature, et sur la révolution que le démariage introduit dans les mœurs, les désirs et les rapports entre les sexes, cette étude interroge enfin la puissance encrivore d’une loi qui met en crise le roman : sur quoi écrire, en effet, si Tristan peut épouser Iseut et Emma divorcer de Charles ?

Au croisement de la littérature, de la sociologie et du droit, Madame contre Monsieur est le premier livre en français qui s’essaye à comprendre l’histoire et les influences des représentations narratives et culturelles du divorce dans un long XIXe siècle. Revenant sur la guerre intime qui oppose l’épouse à l’époux dans la société et la littérature depuis 1816, cet essai entend contribuer à l’étude des relations entre l’homme et la femme au XIXe siècle. Jusqu’alors seul et incomparable propriétaire de son épouse au regard du droit, l’homme se trouble devant cette loi nouvelle, qui inquiète sa puissance de mari et de père. Révolutionnant les mœurs, les désirs et les rapports entre les sexes, le divorce met également en crise le roman, car en offrant une solution au récit d’adultère, le démariage propose une fin paisible à l’éternelle intrigue d’un certain amour impossible.

Paru dans la collection « Le Genre en toutes lettres » aux Presses universitaires de Saint-Étienne

Pour en savoir plus sur les Presses universitaires de Saint-Étienne :

PUSE

Science, Sport et Santé : la trilogie gagnante !

SScience, Sport et Santé : la trilogie gagnante !

Chaque année, la Fête de la science rassemble des esprits curieux et passionnés au cœur d’événements scientifiques et éducatifs…

L’édition 2023, organisée le 13 octobre à la Faculté de Médecine de Saint-Étienne en collaboration avec le Centre Ingénierie et Santé de l’École des Mines de Saint-Étienne, a permis de faire découvrir au grand public les liens étroits entre le sport, la santé, et les avancées scientifiques. Le succès de l’événement a été le résultat d’une collaboration fructueuse entre une dizaine de chercheurs engagés, qui ont partagé avec enthousiasme leurs découvertes et avancées dans des domaines cruciaux pour notre bien-être collectif.

Au programme : des ateliers interactifs pour petits et grands, des présentations de recherche médicale vulgarisées, des rencontres avec nos chercheurs… Le tout dans une ambiance décontractée propice à des échanges passionnants. La journée a permis à l’Institut Régional de Médecine et d’Ingénierie du Sport (IRMIS) d’ouvrir ses portes : une plateforme technique où médecins et chercheurs explorent la motricité de patients et de sportifs de haut niveau grâce à des outils de pointe.

L’os vivant : la fragilité du vivant à toutes les échelles, dans l’espace et le temps

À travers une imagerie originale et innovante développée au laboratoire SAINBIOSE, il est possible d’observer la vie cachée du squelette de mammifères à différentes échelles : macro, micro, nano. Autrement dit, on découvre les intentions du vivant ! Les mouvements, les interactions, les interfaces, les résistances, les déplacements, la circulation de l’information, le cycle de la vie à la mort. Il s’agit d’images en super résolution permettant des impressions en grand format pour mieux voir l’environnement des cellules dans le squelette, les ostéocytes. Ils habitent dans des porosités intimes et forment un réseau complexe et connecté ou diffuse et circule un liquide interstitiel avec ses minéraux et ses molécules qui transportent l’information biologique. Voir le squelette « vivant », grâce à un procédé technique qui le rend transparent, s’en étonner et se questionner sur le rôle des ostéocytes, ces cellules cachées, qui stockent, filtrent, tamponnent les minéraux essentiels à la vie, c’est tout simplement fascinant ! Ces cellules qui nous regardent, fragiles et cruciales. Comme nous, elles sont dépendantes des accélérations environnantes, des stimulations cardiaques, de la gravité terrestre et des stimulations mécaniques en tension et compression. Le réseau des ostéocytes, pour conserver sa fonction biologique, est hydraté, dynamique et se renouvelle sans cesse. Il construit, entretient et répare les matrices intimes de son environnement. Il nous montre les intentions du vivant à toutes les échelles, dans l’espace et le temps, nous l’avons compris, en équilibre fragile.

Scientifiques et sportifs réunis

Au cœur des débats, la physiologie du sport et de l’exercice a été mise en lumière par nos chercheurs en dévoilant les mystères des réponses physiologiques de notre corps à l’effort, offrant ainsi des clés pour optimiser les performances sportives et promouvoir une vie saine. Les travaux scientifiques conduits par l’équipe de recherche ont pour objectif d’étudier et comprendre, à l’aide d’approches neuromusculaires, modélisées, de physiologie intégrative et de biologie du muscle, les déterminants de l’aptitude physique et de la fatigue aiguë ou chronique, chez des sujets sains (entraînés ou non, soumis à des conditions extrêmes ou contraintes particulières), âgés, pathologiques (maladies multisystémiques, neurologiques, neuromusculaires et hématologiques), en situation de handicap moteur, ou temporairement invalides/limités dans leur vie quotidienne (post intervention chirurgicale, séjour en réanimation). Dans ce cadre, des méthodes innovantes de thérapie ou d’intervention utilisant l’activité physique, la vibration localisée, la stimulation neuromusculaire et/ou l’hypoxie intermittente sont mises en œuvre.

Les enjeux de la prévention en santé

L’événement a permis de sensibiliser les visiteurs aux enjeux de la prévention en santé, soulignant l’importance de comprendre les mécanismes sous-jacents aux maladies et aux affections. Les chercheurs ont plaidé pour une approche proactive, mettant en avant des stratégies préventives pour une population en meilleure santé. Certaines pathologies ont été abordées lors de cette journée et avec elles, la nécessité de parler de prévention comme une démarche indispensable dans le domaine de la santé publique.

Saviez-vous que …

…l’environnement mécanique peut avoir un impact sur le développement de l’arthrite ? Des modèles in vitro et in vivo ont permis de montrer que la décharge mécanique permet de prévenir le développement de l’arthrite, avec une réduction de l’inflammation et de la perte osseuse associée. Une augmentation de l’exercice physique semble au contraire aggraver l’arthrite, par induction d’une inflammation en premier lieu.

L’ostéosarcopénie, c’est quoi exactement ?

…lorsqu’une personne présente à la fois une diminution de la densité osseuse (comparable à l’ostéoporose) et une réduction de la masse musculaire (similaire à la sarcopénie). Ce double problème entraîne des symptômes comme une fragilité accrue des os, une faiblesse musculaire, et malheureusement, un risque élevé de chutes. Quels sont les facteurs de risque ?

  • L’âge : en vieillissant, nos muscles et nos os tendent naturellement à s’affaiblir.
  • L’inactivité physique : sans mouvement régulier, nos muscles et nos os peuvent se détériorer plus rapidement.
  • L’obésité : un excès de poids peut cacher une perte de masse musculaire et compromettre la qualité de nos os.
  • La cigarette : fumer réduit la densité osseuse et peut affecter la santé musculaire.

Quant à la prévalence, de nombreux seniors sont touchés par cette condition, bien que beaucoup ne soient pas diagnostiqués. Mais ne vous inquiétez pas trop ! Il y a des solutions. Les traitements comprennent des médicaments pour renforcer les os et les muscles, des thérapies physiques pour améliorer la mobilité, et des interventions non médicamenteuses comme une alimentation adaptée.

>> Pour en savoir plus :

Université Jean Monnet – UJM

La science sous l’angle de la microscopie

LLa science sous l’angle de la microscopie

"Aventure en microscopie, à la découverte de l'infiniment petit"

Acarien (MEB) « Aventure en microscopie, à la découverte de l’infiniment petit »  / ©  CMES

À quoi ressemblerait le monde qui nous entoure si on le grossissait des centaines, des milliers, ou même des millions de fois ?

Des chercheurs de l’UJM à l’aide du microscope électronique, innovation technologique qui a révolutionné notre compréhension du monde, ont exposé des objets du quotidien comme nous ne les avons jamais vus. Des grains de pollens, des fibres textiles, des coquilles d’œufs, une cornée humaine, des minéraux, des météorites, des végétaux, des espèces animales ont habillé l’Agora du Centre des Savoirs pour l’Innovation, dans l’emblématique bâtiment des Forges au Campus Manufacture de l’UJM. A travers une exposition de photos, réalisées à l’aide des techniques de microscopies les plus récentes, des travaux de recherches de plusieurs laboratoires ont été présentés au grand public. Une trentaine de panneaux dans des domaines disciplinaires variés comme la biologie, la géologie, les sciences des matériaux, la santé et l’ingénierie-imagerie a invité les visiteurs à accéder au monde de l’infiniment petit. Sur ce même site, après avoir déambulé dans l’espace de l’exposition photos, la Fête de la science a donné l’opportunité à deux classes de lycéens stéphanois de rencontrer des chercheurs dans leur infrastructure et échanger avec eux sur leurs travaux scientifiques. Les élèves ont pu découvrir des instruments à la pointe de la technologie comme le Microscope Électronique à Transmission (MET) et le Microscope Électronique à Balayage (MEB).

Un peu d’histoire…

C’est à l’époque d’Henri IV que le tout premier microscope a vu le jour, en 1595. Zacharias Janssen, un fabricant de lunettes hollandais, a conçu l’objet superposant deux verres de lentille (les lunettes de l’époque) dans des tubes coulissants, pour pouvoir grossir de très petites choses. Antoine van Leeuwenhoek, savant néerlandais et Robert Hooke, scientifique polymathe anglais, 80 ans plus tard, apportent quelques modifications pour observer des choses qui étaient invisibles à l’œil nu et ils prennent comme exemple une cellule humaine. Grâce à l’invention du microscope, le scientifique français Louis Pasteur avait pu détecter des microbes invisibles à l’œil nu mais extrêmement puissants, capables d’envahir le corps humain, l’affaiblir et de transmettre la maladie via un système de contamination entre êtres vivants. Ce sera le médecin biologiste pharmacologue britannique Alexander Fleming qui découvrira en 1928 la pénicilline, une toxine synthétisée par certaines espèces de moisissures et utilisée dans le traitement d’infections bactériennes. Faisant reproduire des microbes dans une boite, il avait réalisé qu’une moisissure se développait à l’intérieur et tuait les microbes. Cette moisissure avait pu être observée au microscope.

Dans le monde de l’infiniment petit, pour un voyage extraordinaire digne de Jules Verne

« En fait, dès qu’on ne voit plus les choses à l’œil nu, tout se confond dans le monde du « microscopique »[i]. Mardi 28 février 2023, les Presses Universitaires de Saint-Étienne (PUSE) ont publié un nouvel ouvrage intitulé « Aventure en microscopie, à la découverte de l’infiniment petit« , dans la collection « Le goût du savoir ». Ce livre, co-écrit par Isabelle Anselme-Bertrand et Alain Blanc, offre un regard microscopique sur le monde illustré d’images scientifiques, raconté sous la forme d’une bande dessinée. Dans cet ouvrage deux adolescents téléchargent une application sur leur smartphone et s’aperçoivent qu’en photographiant un objet, ils en obtiennent une image agrandie. Ils prospectent ainsi leur environnement à la maison, puis dans le jardin, scannant tout ce qu’ils rencontrent. Accessible au grand public, le livre est illustré de nombreuses images réalisées au Centre de Microscopie électronique stéphanois (CMES) de l’UJM. Il met également en valeur les travaux de recherche de plusieurs laboratoires de l’UJM, en médecine, biologie, géologie et sciences des matériaux. Pour mieux appréhender les différents grandissements des objets observés, le diamètre d’un cheveu est utilisé comme étalon sur chaque image. Une conférence animée par les deux scientifiques sur cette thématique a clôturé la journée de la fête de la science, le 10 octobre 2023.

>>> Regarder la conférence « Voyage en microscopie »  :

[i] Aventure en microscopie – A la découverte de l’infiniment petit- Isabelle ANSELME-BERTRAND et Alain BLANC, Presses Universitaires de Saint Etienne, 2023

L’UJM salue le travail de son partenaire La Rotonde – CCSTI Saint Étienne et Loire, coordonnateur de la Fête de la science au niveau départemental

Pour en savoir plus :

Université Jean Monnet – UJM

La vie en tourbe

LLa vie en tourbe

Intitulée La ferme islandaise. Une archéologie des narrations de l’architecture en tourbe, l’objet de cette recherche est la torfhús (maison en tourbe), un mode de construction utilisé par les Islandais, de la colonisation de l’île jusqu’à la première moitié du 20e siècle.

En proposant une ethnographie de la torfhús par la récolte, puis l’analyse de récits et de pratiques diverses, cette thèse permet de percevoir quels sont les liens tissés entre le bâti vernaculaire et la construction de la nation islandaise et de l’islandicité.

[…] Les enjeux de la conservation du bâti en tourbe renvoient aussi sur les problématiques du tourisme, du changement climatique, de la politisation et de la mercantilisation du patrimoine culturel. Le matériau tourbe, quant à lui, nous permet de réfléchir à de nouvelles formes d’architecture écologique.

Pour restituer ce travail de terrain intimement lié aux personnes enquêtées (essentiellement islandaises) et à un matériau spécifique (la tourbe), le projet de La Vie en Tourbe propose de le décliner sous la forme de photographies, d’une installation et de divers outils de médiation (livre animé, jeu participatif, collecte de terrain etc…), comme un montage – scientifique et subjectif – où divers aspects de la pluralité de la maison en tourbe pourraient se télescoper.

Mise en exposition de la recherche doctorale de Sandra Coullenot, doctorante au Centre Max Weber, Université Jean Monnet, qui a soutenu sa thèse en anthropologie en février 2022 (dirigée par Michel Rautenberg -UJM / Centre Max Weber). Elle a souhaité faire découvrir au grand public l’objet de ses recherches passionnantes et les faire rentrer dans l’histoire islandaise à travers l’angle d’une forme d’habitat particulière : l’habitat en tourbe.

Pour en savoir plus :

Arts Recherche Territoires Savoirs