AApprendre : de la synapse à la classe | Livre ©ELLIPSESPublié aux éditions Ellipses, cet ouvrage est issu des cours du Master « Apprendre à apprendre » enseignés à l’Université Claude Bernard Lyon 1.Écrit par deux chercheurs du laboratoire RESearch on HealthcAre PErformance – RESHAPE . Cette unité de recherche en Santé Publique, évolue depuis 2021 sous une double tutelle Université Claude Bernard Lyon 1 et de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale – INSERM en partenariat avec les hôpitaux universitaires lyonnais (HCL et CLB) > Le livre propose une présentation complète :Des connaissances de base sur le cerveau : sa composition, sa vascularisation, son métabolisme, ses nutriments, les drogues et les neurotoxiques pouvant l’endommager.Du fonctionnement du cerveau : attention, motivation, flow, sentiment d’efficacité personnelle, différentes intelligences et mémoires.Des difficultés possibles : le stress, les troubles « dys », la dépression.Des innovations pédagogiques permettant de surmonter beaucoup de difficultés rencontrées : apports de Célestin Freinet et de Maria Montessori, apprentissages en groupe, classes inversées, simulation, réalités virtuelle et augmentée…> Il traitre également :de l’évaluation des connaissances – presque aussi redoutée par les enseignants que par les apprenants.du fait que l’enseignement et la pédagogie doivent s’adapter au contexte sociétal – avec un rappel historique, une présentation de la situation actuelle, de ses difficultés et des issues possibles.> Public : pour les apprenants de tout âge, les curieux, et les enseignants.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : ELLIPSES
PPourquoi a-t-on envie de bâiller lorsque l’on voit quelqu’un bâiller ? | The Conversation Vous sortez d’un repas copieux et entamez une réunion, là un premier collègue se met à bâiller, puis un deuxième et finalement c’est votre tour. De nombreuses explications biologiques ont été avancées, mais quel est le consensus scientifique ?Le bâillement est un phénomène universel, observé chez de nombreuses espèces vertébrées, que ce soit chez le loup ou le perroquet, et bien sûr les humains, et ce dès le plus jeune âge. Mais pourquoi avons-nous tendance à bâiller en voyant quelqu’un d’autre le faire ?Si le bâillement est présent chez autant d’espèces depuis aussi longtemps, c’est qu’il semble constituer un mécanisme nécessaire à la survie. Mais à quoi sert-il réellement ? Oxygénation du cerveau, régulation de la température corporelle, ou encore signal social, les hypothèses ne manquent pas, aussi bien parmi le grand public que dans la communauté scientifique.L’idée répandue selon laquelle le bâillement permettrait d’augmenter l’oxygénation du cerveau ne semble pas confirmée. Une autre explication suggère que le bâillement permettait de réguler la vigilance, lorsqu’on doit maintenir son attention. Là encore, celle-ci ne fait pas non plus l’objet d’un consensus.Ce qui semble davantage certain, en revanche, est le lien entre le bâillement et le rythme circadien, notre horloge biologique. La majorité des bâillements surviennent au repos, généralement concentrés autour des phases de réveil et d’endormissement. Plus précisément, ils surviennent lorsque le corps connaît une baisse de vigilance, comme lorsqu’il travaille à digérer un repas copieux…Un moyen de communication ?Bien que les raisons derrière ce mécanisme soient encore à confirmer, la contagion du bâillement, quant à elle, génère des découvertes significatives dans diverses disciplines, tant en biologie qu’en psychologie sociale.Le bâillement pourrait jouer un rôle important dans les interactions sociales, comme observé chez les autruches qui l’utilisent pour synchroniser le comportement du groupe. Comme pour l’humain, le bâillement se manifeste souvent lorsqu’elles passent d’un état de veille à un état de repos, ou inversement. Le bâillement peut alors servir de signal indiquant un changement dans l’activité ou la vigilance, assurant ainsi que tous les membres du groupe sont alertes ou au repos en même temps, augmentant ainsi la sécurité collective et maintenant le rythme du groupe.Cependant, la contagion du bâillement semble être une caractéristique principalement humaine, à quelques exceptions près, comme le Chimpanzé ou le Gélada (Singe-lion). Cette spécificité renforce l’idée que le bâillement humain, au-delà des seules fonctions physiologiques, constituerait un moyen de communication non verbale. L’hypothèse principale à cet égard est qu’il aiderait à synchroniser le comportement du groupe, une fonction similaire à celle observée chez les autruches.Effectivement, voir ou entendre quelqu’un bâiller stimule des régions cérébrales impliquées dans l’imitation et l’empathie, grâce notamment aux neurones miroirs. Ces neurones, qui s’activent lors de l’apprentissage par observation d’actions, par exemple lorsqu’un enfant suit les gestes de son parent pour attacher ses chaussures, ne sont pas exclusifs au bâillement. Néanmoins, certaines zones cérébrales, impliquées spécifiquement dans les bâillements contagieux, font partie de réseaux neuronaux liés à l’empathie et aux interactions sociales.Une prédisposition au bâillement contagieux ?Il apparaît que l’empathie jouerait un rôle clef dans la susceptibilité à la contagion du bâillement. Dans cette perspective, les individus présentant des troubles sociaux, tels que l’autisme ou la schizophrénie, semblent moins réceptifs aux bâillements d’autrui. D’autres recherches montreraient même que des facteurs externes tels que les méthodes de respiration et la température frontale pourraient respectivement réduire et augmenter la fréquence de cette contagion.Cette observation renforce l’idée que la perception de la contagion pourrait être exagérée, en partie parce que les études à ce sujet nécessitent souvent l’observation d’individus en groupe. Cette dynamique de groupe pourrait influencer la fréquence observée des bâillements, suggérant que ce n’est pas nécessairement le fait de voir quelqu’un bâiller qui déclenche la réaction, mais plutôt la présence et les interactions au sein du groupe.Cette observation suggère que la contagion du bâillement pourrait être moins une question de contagion directe et plus une conséquence de notre contexte social. Ainsi, si vous vous surprenez à bâiller lorsque votre collègue bâille après la pause déjeuner, il se pourrait bien que ce ne soit pas son bâillement qui vous influence, mais simplement le contexte commun, comme le fait d’avoir bien mangé ensemble, qui provoque cette réaction synchronisée.>> L’autrice :Astrid Thébault Guiochon, Ingénieur·e d’Étude, Université Lumière Lyon 2Cet article est republié sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original : The Conversation
TTout savoir sur le cerveau Manifestation internationale, la Semaine du Cerveau revient chaque année au mois de mars. Au programme : conférences, ateliers, spectacle, portes ouvertes et rencontres, pour tout savoir de cet organe incroyable et rencontrer les scientifiques qui explorent au quotidien les mystères de notre cerveau. Depuis plusieurs décennies, les recherches sur le cerveau connaissent un essor considérable, avec des découvertes spectaculaires à toutes les échelles, de la compréhension de ses mécanismes de développement aux dernières méthodes d’imagerie permettant de visualiser l’ensemble du fonctionnement cérébral.SSemaine du cerveau 2024 – « mon cerveau, une affaire sensible »Pour sa 26e édition, la Semaine du Cerveau 2024 dans la Métropole de Lyon avait pour thème : « Mon cerveau : une affaire sensible ». Nos cinq sens ne se limitent pas à identifier les stimuli, mais leurs attribuent également une valeur émotionnelle. De plus, l’interprétation que fait le cerveau des informations qu’il capte dépend également de son niveau de conscience et de l’évaluation du stimulus pour le bien-être futur de l’individu. Par exemple, que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous tombons amoureux lors d’une rencontre imprévue, ou bien lorsque que nous succombons à certaines addictions comme à la vue de notre téléphone portable ou d’un paquet de cigarettes ? Les mécanismes mis en jeu sont-ils les mêmes dans tous ces cas de figure ?La mise en lumière par la recherche des mécanismes qui sous-tendent ces fonctions exige notamment une excellente connaissance de l’architecture neuronale, tant au niveau cellulaire qu’au niveau de la connectivité de l’ensemble du cerveau. C’est sur la base de ces connaissances issues de la recherche fondamentale que reposent en grande partie les approches thérapeutiques autour de pathologies comme la dépression, l’autisme ou la schizophrénie.Les animations de la Semaine du Cerveau ont permis d’évoquer plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du CerveauCentre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)Chiffres-clé de cette édition : 26 événements, près de 80 scientifiques mobilisés, 1800 participants, un collectif de 11structures organisatrices.Trois rencontres sont à revoir en ligne : Quand le cerveau tombe amoureux, au grand auditorium du musée des Confluences, le 14 mars 2024L’odorat : un sens émotionnel caché et omniprésent, à la bibliothèque municipale de Lyon Part-Dieu, le 12 mars 2024Manger, bouger, dormir – Journée du sommeil, au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, le 15 mars 2024SSemaine du cerveau 2023 – « Mon cerveau explore le monde »La Semaine du Cerveau 2023 de la Métropole de Lyon s’est déroulée du 8 au 27 mars et s’est placée sous le thème : « Mon cerveau explore le monde ». Ce formidable organe nous permet de traiter les informations qui nous parviennent à la fois du monde extérieur et de notre monde intérieur.Pour le monde qui nous entoure, nos sens tels la vision, l’audition, l’olfaction nous informent sur notre environnement et nous permettent d’adapter nos comportements. Cette analyse sensorielle ne repose pas uniquement sur les caractéristiques physiques des stimuli, mais également sur l’interprétation que nous en faisons en fonction de nos mémoires personnelles. Les données du monde extérieur se confrontent immanquablement à celles de notre monde intérieur. Par exemple, un sujet d’étude particulièrement développé depuis quelques années est celui de l’interprétation du regard des autres. Il contient non seulement de l’information sur l’identité de l’émetteur mais également sur ses intentions et sur son état intérieur (joie, colère, peur…). Une interprétation erronée du regard de l’autre pourrait être associée à certains troubles psychiatriques comme l’autisme ou la schizophrénie.Même en absence de stimuli de notre environnement, ou d’attention soutenue, notre cerveau traite en permanence de l’information issue de notre monde intérieur. Les travaux des dernières décennies amènent les chercheurs à se demander si notre cerveau se repose vraiment. Que se passe-t-il à l’état de repos, quand nos sens semblent négliger le monde extérieur ? Que se passe-t-il lors de la concentration mentale, par exemple lorsque l’athlète, dans une immobilité parfaite, simule mentalement l’action qu’il va accomplir plus tard ? Même lors du sommeil profond notre cerveau se repose-t-il vraiment ou continue-t-il à explorer notre monde intérieur ?Les animations de la Semaine du Cerveau 2023 ont abordé plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon.Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau – Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm).Chiffres clés de cette 25e édition : 18 événements en présentiels, plus de 40 scientifiques mobilisés, plus de 1200 participants, un collectif de 11structures organisatrices.Deux rendez-vous ont été enregistrés >> Voir ou revoir les conférences :Quand le cerveau se repose, au grand auditorium du Musée des Confluences – 15-03-2023Raisonnement et biais cognitifs : quand notre cerveau nous joue des tours, à la Bibliothèque municipale Lyon Part-Dieu – 14-03-2023ssemaine du cerveau 2022 – « Vos sens en question »Vision, audition, olfaction, toucher, douleur… Notre cerveau est alimenté chaque jour par les informations transmises par les différents canaux sensoriels. C’est à partir de ces données, et de celles stockées dans notre mémoire, que nous construisons notre représentation du monde.Mais quels sont les mécanismes qui sous-tendent au final la construction du « soi » ? C’est une question à laquelle les neurobiologistes tentent de répondre depuis plusieurs décennies. Sur le plan expérimental, la perception s’étudie à plusieurs niveaux que l’on peut appeler « bas niveau et haut niveau ».Depuis le début du XXIe siècle, les recherches sont davantage consacrées à la perception dite de bas niveau : comment nos capteurs (rétine, oreille interne, muqueuse olfactive…) peuvent-ils interpréter les signaux du monde extérieur et transmettre les informations à notre cerveau ?Plus récemment, les neuroanatomistes se sont intéressés au traitement dit de haut niveau, en tentant de comprendre la manière dont notre cerveau est capable de traiter des processus complexes, comme la compréhension de la parole, la reconnaissance d’un visage familier, ou encore la catégorisation, l’attention sélective et le caractère émotionnel attribué à un stimulus. Autant de mécanismes indispensables, notamment pour l’apprentissage tout au long de la vie et pour nos interactions avec les autres.La recherche dans ce domaine s’étend maintenant à l’intelligence artificielle et à la robotique, pour la mise au point de machines autonomes et d’humanoïdes performants.À l’étude de la perception du monde réel, s’ajoute celle des illusions d’optique et des hallucinations. D’où viennent ces déformations de nos perceptions ou de la production endogène d’images ou de parole, telles que celles observées chez le schizophrène ?Rémi Gervais, Professeur Émérite en neurosciences, Université Claude Bernard Lyon 1, conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau – Centre de Recherches en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm / Université Jean Monnet).<Semaine du cerveau 2021 – « Moi, mon cerveau et les autres »Dans l’agglomération lyonnaise, la programmation 2021 était construite autour du fil rouge thématique « Moi, mon cerveau et les autres » : une formule qui résume bien l’évolution des recherches en neurosciences au cours des dernières décennies, et les défis qui animent actuellement la communauté scientifique. En effet, confrontés à l’immense complexité du cerveau, les chercheurs ont d’abord développé des approches expérimentales centrées sur l’étude des fonctions sensorielles et motrices, le « moi », jusqu’à la fin du XXe siècle : mémoire, sommeil, langage, motricité… de vastes territoires d’étude centrés sur la neurobiologie de l’individu. Depuis, les progrès en particulier expérimentaux ont permis de belles avancées dans l’étude et la compréhension du « cerveau social », qui régit nos interactions avec les autres. Par quels mécanismes partage-t-on les émotions ressenties par les autres et comment pouvons-nous deviner leurs intentions ? Certains troubles du comportement social ne seraient-ils pas associés au dérèglement de circuits neuronaux identifiables ? Plus récemment, les neurosciences s’aventurent également du côté des interfaces cerveau-ordinateur, et de l’intelligence artificielle.Rémi Gervais, conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau à LyonProfesseur Émérite en neurosciences, Université Claude Bernard Lyon 1 – Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard / Inserm / Université Jean Monnet)>>> Des conférences en ligne pour nourrir votre cerveauL’édition 2021 de la Semaine du Cerveau s’est déroulée intégralement en ligne. Les rencontres ont été enregistrées et sont disponibles sur la chaîne Youtube de Pop’Sciences. Retrouvez ci-dessous l’intégralité des thématiques et intervenants, ainsi que les liens des vidéos.Changer le corps et l’espace pour sonder et changer l’espritDans le contexte de la recherche en neurosciences cognitives, la réalité virtuelle (RV) offre l’opportunité de créer des situations inédites en laboratoire, tout en permettant de garder le contrôle expérimental rigoureux nécessaire pour mener à bien des expériences dans des condition pseudo-naturelles. Utilisée seule, ou couplée à des outils propres de la recherche fondamentale en neurosciences, elle ouvre la voie à une meilleure connaissance des fonctions cérébrales allant de la perception visuelle 3D, passant par le contrôle moteur, jusqu’au vécu émotionnel et son retentissement sur la distance que l’on met entre nous et les personnes qui nous entourent. Elle nous permet même de changer temporairement l’apparence de notre corps, avec des conséquences parfois sur notre pensée. Autant de puissance réveille fascination et questionnement éthique, deux compagnons inséparables pour l’avenir de l’usage de la RV en sciences. Une conférence est proposée dans le cadre du Festival Science et Manga, organisé par la Bibliothèque universitaire Sciences de l’Université Claude Bernard Lyon 1.Intervenants : Alessandro Farné, directeur de la plateforme Neuro-Immersion du Centre de recherche en neurosciences de Lyon, et Jérôme Goffette, philosophe des sciences à l’Université Claude Bernard Lyon 1.Émotions et comportement socialQuel est le lien entre reconnaissance des émotions et comportement social ? La capacité des enfants à reconnaître les émotions (transmission faciale et vocale) est un facteur essentiel pour les interactions sociales, notamment dans le contexte de pathologies génétiques. Que sait-on alors des liens entre reconnaissance des émotions, comportement social et pathologies psychiatriques ?Intervenante : Marie-Noëlle Babinet, neuropsychologue à GénoPsy – Centre de Référence des Maladies Rares (Centre Hospitalier Le Vinatier) et doctorante au laboratoire Étude des mécanismes cognitifsBinge drinking, les cerveaux qui trinquentLe binge drinking, qui désigne des comportements le plus souvent groupaux et épisodiques de forte alcoolisation, est un phénomène largement répandu chez les adolescents et les jeunes adultes. Cette pratique, empreinte d’une forte valeur rituelle, n’est pas sans conséquences à court et à long terme sur le cerveau.Conférence traduite en langue des signes française.Intervenants : Marc Antoine Douchet, chargé d’études en sciences humaines et sociales, Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, Fabien Gierski, maître de conférences en neuropsychologie, Université de Reims Champagne Ardenne, Benjamin Rolland, professeur des universités praticien hospitalier (PUPH), Centre Hospitalier Le Vinatier, Hospices Civils de Lyon, Centre de recherche en neurosciences de LyonCerveau biologique et intelligence artificielle : quels rapports ?Les algorithmes d’intelligence artificielle font désormais partie de notre quotidien. Ont-ils des similarités avec le fonctionnement du cerveau ? En quoi peuvent-ils contribuer aux recherches en neurosciences ?Intervenants : Jérémie Mattout, chargé de recherche Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon et Emanuelle Reynaud, maître de conférences à l’Université Lyon 2 et membre du laboratoire Étude des mécanismes cognitifs.Une histoire d’intelligence artificielleDepuis quelques années, on parle beaucoup de l’intelligence artificielle… comme si c’était une nouvelle révolution ! Mais est-ce vraiment le cas ? Qu’est-ce que l’IA et que bouleverse-t-elle tant ?Intervenante : Amélie Cordier, docteure en intelligence artificielle, présidente de Lyon-iS-AiPourquoi ma blague est tombée à l’eau ? Plongée au cœur des mécanismes de la cognition sociale et de la compréhension de l’autreLa cognition sociale est la capacité à comprendre et décoder les émotions et les intentions des autres. Gros plan sur cette fonction essentielle dans les interactions sociales par le biais d’extraits de films ou de séries discutés par des professionnels de la psychiatrie.Intervenants : Laura Bon, neuropsychologue au Centre Hospitalier Le Vinatier, doctorante à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod, et Romain Tabone, psychologue au Centre Référent Lyonnais en Réhabilitation et Remédiation cognitive/Centre Hospitalier Le VinatierNe parle pas si vite !Comment notre cerveau s’adapte-t-il à quelqu’un qui parle avec un débit d’avalanche ? Peut-on accélérer sans limite ? Et les locuteurs du japonais, ils parlent vraiment plus vite que nous, non ? Parlent-ils donc moins longtemps pour dire la même chose ? Cet exposé vous dévoile les liens entre débit de parole et rythmes cérébraux et expliquera l’influence des différences entre langues sur la vitesse de parole.Conférence traduite en langue des signes française.Intervenants : Véronique Boulenger et François Pellegrino, chercheurs au laboratoire Dynamique du langageComment notre cerveau apprend-il à faire des maths ?Les nombres sont partout autour de nous et les compétences en mathématiques deviennent primordiales dans notre société de l’information. Comment les connaissances mathématiques des enfants se construisent-elles, en partie, à travers la vie quotidienne familiale ? Comment notre cerveau arrive-t-il à résoudre sans effort un problème arithmétique tel que “2+3” ? Nous essayerons ici de répondre à ces questions en discutant de l’état des connaissances actuelles sur les neurosciences des mathématiques.Intervenants : Andrea Diaz-Barriga Yanez, Cléa Girard et Jérôme Prado, membres du Centre de recherche en neurosciences de LyonComment sonder les mystères de l’esprit des bébés ?Notre nature sociale affecte la façon dont nous percevons notre environnement. Par exemple, nous voyons les visages avant toute autre chose. Quels sont les mécanismes cérébraux influençant notre vie sociale, et comment apparaissent-ils ? Des scientifiques illustreront comment les sciences cognitives révèlent les aspects les plus cachés de notre cerveau social qui se développe dès le plus jeune âge !Intervenant : Jean-Rémy Hochmann, chercheur à l’Institut des Sciences Cognitives Marc JeannerodSur les traces de la mémoireQu’est-ce que la mémoire et à quoi sert-elle ? Sous quelle forme et où conservons-nous nos connaissances, nos souvenirs, nos habiletés ? Quels sont les liens entre la mémoire et d’autres phénomènes, comme les émotions ou la musique ? Une équipe de chercheurs et chercheuses présente l’état actuel de nos connaissances sur ce sujet fascinant.Intervenants : Hanna Chainay, Olivier Koenig, Gaën Plancher et Rémy Versace, , membres du Laboratoire Étude des Mécanismes CognitifsCerveau et IRM en résonance !L’essor des neurosciences s’est fait en parallèle de celui l’imagerie. Mais que voit-on sur une image d’IRM, comment est-elle faite, quel sens lui donner ? Les laboratoires d’excellence CORTEX et PRIMES vous invitent à en apprendre davantage sur les liens entre neurosciences et IRM, de la construction de l’image à son interprétation.Intervenants : Étienne Abassi, doctorant à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod, Loïc Magrou post-doctorant à l’Institut Cellule Souche et Cerveau, Hélène Ratiney, chercheuse au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Kevin Tse Ve Koon, maître de conférences à Lyon 1, chercheur au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Magalie Viallon, physicienne médicale au CHU de Saint-Etienne, chercheuse au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Fabien Chauveau, chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon.SSemaine du cerveau 2019 – perception, action, mémoire – développementLa 21e édition de la Semaine du Cerveau à Lyon a proposé, du 5 au 20 mars 2019, une plongée dans la recherche en neurosciences, en particulier dans les domaines de la perception, de l’action, de la mémoire ou du développement.> Les conférences : cliquez ici> Les podcasts :Accord musical et accord olfactif | Conférence du 13 mars 2019 – Lieu : MLIS VilleurbanneComprendre les émoticônes, émojis : de la sémiotique aux sciences cognitives | Conférence du 11 mars 2019 – Lieu : Théâtre Kantor – ENS de Lyon
«« Qu’est-ce que l’apprentissage profond? » | Printemps du numérique 2024 Dans le cadre du Printemps du Numérique 2024, embarquez pour un voyage captivant au cœur de l’intelligence artificielle avec notre conférence sur le deep learning.Depuis une dizaine d’années, l’apprentissage automatique et en particulier le deep learning a permis de nombreux progrès en intelligence artificielle pour de nombreuses applications (reconnaissance et générations d’images, compréhension de traduction de texte, …). Quels sont leur principe de fonctionnement? Ressemblent-ils à notre cerveau? Quelles sont leur limites? Lors de cette conférence, Mathieu Lefort, enseignant-chercheur et maître de conférences à l’Université Claude Bernard Lyon 1, partagera son expertise afin de répondre à ces interrogations.Pour en savoir plus :BM Part Dieu
NNeuromythe #6 : apprendre en dormant C’est le grand fantasme de tous les étudiants : que d’efforts évités, que d’heures gagnées s’il était possible d’apprendre en dormant.Hélas, même si des études récentes ont montré que, dans certaines phases de sommeil, le cerveau était capable de retenir des sons simples ou de faire des associations sémantiques, on n’est pas près d’apprendre une langue étrangère en dormant.>> Article de Clara Saleri et Malo Renaud d’Ambra à lire sur :CORTEX Mag
NNeuromythe n°1 : les styles d’apprentissage Nous aurions chacun un style d’apprentissage privilégié qui nous permettrait de mieux comprendre et mémoriser les connaissances : visuel pour les uns, auditif ou kinesthésique pour les autres. En réalité, on n’a jamais pu faire la preuve de la supériorité d’un enseignement qui adapterait sa pédagogie aux profils des individus.Article à lire en intégralité sur CORTEX Mag
EEn finir avec les neuromythes «Nous n’utilisons que 10% des capacités de notre cerveau», «A chacun son style d’apprentissage», «Tout se joue avant 3 ans»… Nous croyons savoir beaucoup de choses sur le fonctionnement de notre cerveau. Et si ces idées reçues ne tenaient pas debout ?Le site d’information grand public sur le cerveau, Cortex Mag, souhaite apporter sa pierre au travail de déconstruction des idées fausses lancées en Neurosciences. Un article sur l’un de ces neuromythes sera publié chaque mois…A lire en intégralité sur CORTEX Mag
PPourquoi les enfants dyspraxiques ont du mal en mathématiques Les enfants présentant un trouble du développement de la coordination motrice ont souvent aussi des difficultés en mathématiques. Deux chercheuses ont montré comment la dyspraxie impactait deux capacités indispensables à la mise en place du dénombrement.À lire dans son intégralité sur CORTEX Mag
LLes fausses promesses de la lecture rapide Lire un livre de 400 pages en moins de deux heures : c’est l’épreuve proposée aux candidats du championnat de France de lecture rapide et la promesse alléchante de certaines méthodes.Mais la science est formelle : ce qu’on gagne en rapidité, on le perd en compréhension…A lire dans son intégralité sur : CORTEX Mag
DDes « Neurocontes » illustrés pour expliquer les mystères du cerveau aux enfants Rencontre avec la chercheuse Mani Saignavongs qui s’est associée à l’illustrateur Benjamin Barret pour raconter au jeune public (mais pas que !) des histoires de patients célèbres et, à travers elles, l’histoire de la recherche sur le cerveau.Dans leur livre Neurocontes, histoires de cerveaux extraordinaires, ils mettent à l’honneur des patients aux histoires insolites et en profitent pour enseigner au lecteur comment ces patients ont fait progresser les connaissances scientifiques.A lire dans son intégralité sur :CORTEX Mag