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Comment soulager les personnes autistes grâce à la neuro-architecture | Cortex Mag

CComment soulager les personnes autistes grâce à la neuro-architecture | Cortex Mag

©shutterstock

Neuroatypiques, les gens connaissant des troubles du spectre de l’autisme peuvent être fortement affectés par l’environnement bâti. A l’Institut des Sciences Marc Jeannerod (ISC-MJ), des travaux de recherche explorent une nouvelle discipline, la neuro-architecture, qui vise à concevoir des bâtiments favorisant le bien-être lorsqu’ils sont arpentés par les personnes autistes.

Firmitas, utilitas, venustas. Autrement dit « solidité, utilité et beauté ». Ces trois principes édictés par l’architecte romain Vitruve constitue, depuis deux millénaires, le fondement de toute conception architecturale qui doit, en outre, assurer le bien-être de ses futurs occupants. Lieu de travail, logement, administrations, espaces sportifs…  On estime que l’être humain passe 90% de son temps dans des espaces intérieurs dont la conception architecturale a une influence non négligeable sur sa santé mentale. Cette observation est essentielle lorsqu’on s’intéresse au bien-être des personnes concernées par des Troubles du spectre autistique (TSA) qui, à cause d’une perception de l’espace différente de la normale, peuvent souffrir, plus que d’autres, des stimulations sensorielles générées par l’environnement bâti.

[…]

Un article rédigé par Hager El Atti doctorante au sein de l’équipe Disorders of the brain de l’ISC dirigée par Angela Sirigu Directrice de l’Institut de sciences cognitives 

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CORTEX MAG

Comme toute vérité subjective, le rêve a une portée politique | Cortex Mag

CComme toute vérité subjective, le rêve a une portée politique | Cortex Mag

L’exposition Le temps d’un rêve, qui se tient au musée des Confluences de Lyon, aborde une thématique méconnue du rêve : sa dimension collective. Pour Perrine Ruby, membre du comité scientifique de l’exposition, collecter des récits oniriques faits à un même moment historique permet de voir ce qui touche les individus de façon commune. Et dévoile les effets de la culture ou de la politique sur les psychés.

Combien y’a-t-il de manières d’aborder la question du rêve et de son importance dans nos vies ? Au moins huit, d’après l’exposition Le temps d’un rêve, à découvrir jusqu’au 24 août 2025 au Musée des Confluences, à Lyon. Passés l’entrée et le coup d’œil jeté à Heidi, la pieuvre filmée dans son sommeil et dont les changements de couleur reflétant des tentatives de camouflage témoignent sans doute de la vie onirique, on entre dans une première salle qui questionne le rêve sous l’angle de l’expérimentation scientifique et des neurosciences. Viennent ensuite plusieurs escales consacrées aux dimensions historique, médicale, ethnographique, anthropologique, artistiques, psychologique du rêve et à l’oniromancie.

Clôturant la visite, le dernier espace nous plonge dans des récits de rêves. Reproduits sur les murs blancs de la pièce et […]

Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Perrine Ruby, chercheuse (Inserm) au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CRNL).

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CORTEX MAG

Arkangel : des perceptions sensorielles manipulées pour vivre dans un monde aseptisé | Cortex Mag

AArkangel : des perceptions sensorielles manipulées pour vivre dans un monde aseptisé | Cortex Mag

S’immerger dans un monde où la technologie permet de censurer, chez nos enfants, toute expérience possiblement traumatisante. C’est la proposition faite par Arkangel, l’un des épisodes de la quatrième saison de la série Black Mirror.
Des œuvres de science-fiction qui interrogent les neurosciences : épisode #1

Parce qu’elle est traumatisée d’avoir perdu de vue sa fille de trois ans brièvement dans un parc, Marie, mère célibataire surprotectrice, décide de recourir à Arkangel, un système révolutionnaire de surveillance pour enfants. Arkangel, qu’on peut traduire en français par « Archange » (qui veille sur) repose sur l’activation d’une puce électronique insérée dans le cerveau de la jeune Sarah et qui permet de suivre, en temps réel, la vie de l’enfant, grâce à l’utilisation d’une tablette numérique. On peut y lire ses constantes vitales, voir ce qu’elle voit et même filtrer les images, les sons et les émotions que la petite fille perçoit comme un stress important. C’est quand son taux de cortisol – une hormone caractéristique du stress qui est renseigné dans le film par la puce – atteint un niveau trop élevé, que la censure audio-visuelle se déclenche automatiquement, avec pour bénéfice supposé la protection de l’enfant.

[…]

Un article rédigé par et Pierre Bonnet, doctorant dans l’équipe Computation, Cognition et Neurophysiologie – COPHY, avec l’expertise de Mathilde Bonnefond, Chargée de recherche INSERM au sein de l’équipe COPHY.

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CORTEX MAG

Destination : notre cerveau inconnu

DDestination : notre cerveau inconnu

À l’occasion de la résidence artistique de la Nième Compagnie sur le quartier du Tonkin, Destination : inconnu vous propose une rencontre avec notre cerveau.

Cette résidence à comme point de départ une question : comment on sait ce qu’on sait ? Qui en entraine d’autres : Comment on sait ce que l’on ne sait pas ? Comment on sait que ce que l’on sait c’est vrai ? Comment on a appris ce que l’on sait ?

À travers les générations, selon les cultures et les histoires particulières, les réponses à ces questions ont évolué…

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

Nième Compagnie

 

James Bonaiuto, médaillé du CNRS : les rythmes cérébraux et les troubles moteurs | Visages de la Science

JJames Bonaiuto, médaillé du CNRS : les rythmes cérébraux et les troubles moteurs | Visages de la Science

James Bonaiuto, chargé de recherche CNRS à l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod, a reçu en 2024 la médaille de bronze du CNRS. Ses travaux, à l’interface entre modélisation de l’activité motrice et expérimentation, pourraient avoir des retombées potentielles dans la compréhension de troubles moteurs.

Il s’intéresse au système moteur et à la manière dont nous produisons des mouvements. Il développe des modèles à partir de données d’imagerie non-invasive dans le but d’imiter le fonctionnement des réseaux de neurones responsables de la planification et de l’exécution des mouvements manuels.

À l’occasion de cette distinction, il revient sur son parcours et ses travaux de recherche.

>> Découvrez les médailles du CNRS 2024 sur le site : 

CNRS

Le cerveau aux rayons X | Conférence immersive « Les Échappées inattendues »

LLe cerveau aux rayons X | Conférence immersive « Les Échappées inattendues »

Embarquez pour un voyage immersif à l’intérieur du cerveau ! Entre faisceaux de neurones et vaisseaux sanguins, visualisés en 3 dimensions, découvrez comment une nouvelle méthode d’imagerie médicale contribue à la recherche sur les maladies neurologiques. Les rayons X produits par un accélérateur de particules, le synchrotron, permettent de réaliser une dissection virtuelle, et fournissent de fabuleuses images du cerveau.

Cette conférence immersive des Échappées inattendues du CNRS a été enregistrée le 21 mars 2024 dans le cadre de la Semaine du cerveau, en partenariat avec le planétarium de Vaulx-en-Velin et RSA Cosmos. L’univers visuel a été réalisé par Alex Andrix. Embarquez pour les Échappées inattendues, des événements et des rencontres ouverts à toutes et tous à côté de chez vous pour débattre, expérimenter, explorer, échanger.

Intervenants :

  • Fabien Chauveau (CNRS), neuroscientifique et Joshua Gobé (Université Claude Bernard Lyon 1), doctorant en physique au Centre de recherche en neurosciences (CRNL – CNRS | Inserm | Université Claude Bernard Lyon 1)

 

Pour en savoir plus :
Les Échappées inattendues

Sciences et BD à l’Université Lumière Lyon 2

SSciences et BD à l’Université Lumière Lyon 2

La BD est un outil puissant pour transmettre des idées, raconter des découvertes et susciter l’intérêt d’un large éventail de lecteurs. Mêlant narration et illustration, elle offre un moyen ludique et innovant de vulgariser des recherches complexes, permettant ainsi de mieux transmettre les savoirs.

L’Université Lumière Lyon 2, par le biais de sa Direction Sciences et Société, a collaboré avec l’Épicerie Séquentielle et des chercheurs et chercheuses pour rendre la science accessible grâce à la bande dessinée. Chaque projet résulte d’un travail collectif entre scientifiques, scénaristes et illustrateurs alliant rigueur scientifique, narration visuelle et accessibilité.

>> Découvrez les BD :

  • AUTODRIVE : une étude du lien entre l’humain, la machine et son impact sur le cerveau.

Coordonné par Jordan Navarro, chercheur en psychologie ergonomique et illustré par Bastien Castres.

  • DYSSUCCESS : présente un modèle pour anticiper la réussite scolaire des lycéens dyslexiques.

Coordonné par Eddy Cavalli, chercheur en sciences cognitives et illustré par Léonore Stuckens.

  • RECUPERTE : explore comment récupérer la chaleur des industries pour l’utiliser en énergie urbaine.

Coordonné par Laurence Rocher, chercheuse en urbanisme et illustré par Camille Mertz.

  • REFLECTOR : une étude sur comment le cerveau gère et conserve les informations en mémoire.

Coordonné par Gaën Plancher, chercheuse en psychologie cognitive, scénarisé par Damien Martinière et dessiné par Alexandra Lolivrel.

  • REMEMUS : explore comment le partage de la musique intensifie le plaisir de l’écoute.

Cordonné par Laura Ferreri, chercheuse en psychologie et Neurosciences cognitives, scénarisé par Tam Jouvray et illustré par KiWeen.

  • TRAPLANUM :  une étude du phénomène du micro-travail (ou « crowd-working ») sous l’angle de droit du travail.

Cordonné par Emmanuelle Mazuyer, chercheuse en droit, scénarisé par Benoît Connin et illustré par Marianne Tesseraud.

Pour en savoir plus, consultez le site de :

Université Lumière Lyon 2

 

À la découverte du monde de la cognition | Forum des Sciences Cognitives 2025

ÀÀ la découverte du monde de la cognition | Forum des Sciences Cognitives 2025

Le Forum des Sciences Cognitives 2025 est une journée entière dédiée à la vulgarisation des sciences cognitives à travers des conférences, jeux, ateliers, stands, et autres activités. 

La journée sera rythmée par des conférences tout public regroupées sur des thèmes originaux, inexplorés et souvent peu abordés en sciences cognitives, témoignant de diversité et pluridisciplinarité de ce domaine (aphantasie, rêves, somnambulisme, neuropaléoanthropologie, interaction homme-machine, psychologie positive, etc.).

De nombreux jeux et activités vous seront également proposés tels qu’un vrai/faux sur les neuromythes, un Qui est-ce ? version sciences cognitives, des tests de boissons avec vision modifiée ou colorants rajoutés, un parcours avec vision modifiée, un Undercover sciences cognitives, une carte du cerveau, etc. Des stands de présentation de laboratoires, agences, entreprises, association et d’orientation en sciences cognitives seront également au programme et bien d’autres choses également.

Organisée par : association Estigma (association des étudiant.es et jeunes chercheur.euses en Sciences Cognitives de Lyon) – Université Lumière Lyon 2.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

 

ESTIGMA

Affiche pour le Forum des Sciences Cognitives. Elle indique : "A la découverte du monde de la cognition - Au programme... conférences, stands, jeux, animations... Le 22 mars 2025 de 9h30 à 17h Campus Berges du Rhône Lyon 2 4 rue de l'Université."

©ESTIGMA

Semaine du Cerveau | Édition 2025

SSemaine du Cerveau | Édition 2025

Le cerveau à tous les âges

Pour sa 27e édition, la Semaine du Cerveau 2025 de la Métropole de Lyon se place sous le thème : « Le cerveau à tous les âges ». De la naissance au grand âge, notre cerveau ne cesse d’évoluer !

La connectivité du cerveau se met en place progressivement jusqu’à l’âge de 25 ans environ. Le cerveau n’a donc pas atteint sa pleine maturation à l’adolescence, ce qui laisse le jeune individu particulièrement fragile. Cela s’observe par exemple par des comportements parfois dangereux et des addictions, notamment aux écrans. Heureusement, dans la grande majorité des cas, cette évolution se fait dans des conditions optimales. Cependant, avec l’âge les performances de notre cerveau diminuent naturellement ou peuvent être fortement altérées par les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Les neuroscientifiques et les thérapeutes proposent donc désormais des approches novatrices pour ralentir le déclin cognitif et moteur, qu’il soit naturel ou pathologique. Pour combattre ces altérations, certaines activités comme les jeux vidéo ou des jeux mathématiques peuvent avoir un effet bénéfique, ainsi que l’activité physique notamment chez les personnes âgées. Une bonne qualité de sommeil s’avère également essentielle.

Les maladies liées au défaut du neurodéveloppement sont rares mais peuvent avoir de graves conséquences et sont associées par exemple à l’autisme et à certaines formes de schizophrénie. Les recherches actuelles tentent de mieux caractériser ces déficits et de mettre au point des traitements pour les atténuer.

Les animations de la Semaine du Cerveau 2025 aborderont plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Les rencontres se veulent interactives et nous comptons sur votre participation. Les chercheurs et chercheuses en neurosciences de notre communauté ont préparé des interventions destinées au grand public. Au nom du comité d’organisation et de nos sponsors je les remercie chaleureusement pour leur engagement. À toutes et à tous, bonne Semaine du Cerveau 2025

Rémi Gervais, professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)

 

LLa programmation dans l’agglomération lyonnaise

RETROUVEZ TOUS LES DÉTAILS DE LA PROGRAMMATION SUR LE SITE DE LA SEMAINE DU CERVEAU

Lundi 10 mars

Mardi 11 mars

Mercredi 12 mars

Mercredi 12 et jeudi 13 mars

Jeudi 13 mars

Vendredi 14 mars

Samedi 15 mars

Lundi 17 mars

Mercredi 19 mars

Jeudi 20 mars

Mardi 25 mars

 

> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de :

 la Semaine du Cerveau 2025

PPour aller plus loin

 

Dessine-moi un rêve

DDessine-moi un rêve

Mystérieux, fantaisistes, surprenants, effrayants ou réjouissants, les rêves intriguent tous les rêveuses et les rêveurs, mais aussi les scientifiques. Quelles sont les sources d’inspiration des rêves ? Nos rêves servent-ils une fonction ? L’étude du cerveau nous aide-t-elle à répondre à ces questions ?

Retrouvez en replay cette conférence scientifique participative exceptionnelle où le dessin donne vie à vos rêves, organisée par le Musée des Confluences et le CNRS le 21 novembre 2024 à Lyon.

Intervenantes :

  • Perrine Ruby, chercheuse INSERM en neuroscience cognitives, au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL
  • Avec la complicité de Léonore Stuckens, illustratrice.

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