Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

Parlons climat

PParlons climat

La Métropole propose aux habitantes et habitants d’échanger avec des chercheurs et chercheuses lors d’une soirée à l’ENS, Lyon 7 organisée en collaboration avec le média Sans Transition.

Le principe de la rencontre est simple : on s’inscrit en ligne et on vient s’informer à travers différentes disciplines ! 1 scientifique, 1 table, 15 minutes pour discuter, le format de l’événement favorise l’expression, la conversation et la diversité des réponses.

La soirée débute avec un speed-searching dès 18h ! ▷ 15 minutes de discussion, en petits groupes et à bâtons rompus, avec :

La soirée se poursuivra par une intervention de François Gemenne, suivie d’une table ronde intitulée « les défis à relever pour une transition réussie ».

Pour en savoir plus :

Parlons climat

©Métropole de Lyon

Les Rencontres Montagnes et Sciences 2024 à Lyon

LLes Rencontres Montagnes et Sciences 2024 à Lyon

Les Rencontres Montagnes et Sciences, c’est le festival de films d’aventures scientifiques en montagne qui vous offre une bouffée d’air frais. Au programme : une sélection de films d’aventures scientifiques, choisis pour leur qualité visuelle, scientifique et récréative.

Après Grenoble, Valence ou encore Chambéry, la tournée régionale de Montagnes et Sciences continue, pour proposer au public lyonnais un rendez-vous unique combinant défi scientifique et aventure en montagne. Pour cette 10e édition, l’événement vous propose cinq films, qui vous mèneront des volcans islandais aux grottes de Chartreuse. Les projections seront suivie par des temps d’échanges avec des scientifiques locaux, des réalisateurs ou des spécialistes de certaines thématiques.

En savoir plus

Ricochets, les podcasts de La Rotonde

RRicochets, les podcasts de La Rotonde

En 2023, La Rotonde (centre de culture scientifique) monte le son et lance Ricochets, des podcasts aux formats divers pour faire rebondir les sciences !

Pour faire rebondir les sciences et permettre aux cercles qu’elles forment pour élargir nos connaissances, La Rotonde a lancé Ricochets. Des podcasts qui au fil de l’eau inviteront les auditeurs à comprendre, questionner et débattre de sujets qui nous concernent toutes et tous dans leurs liens et leurs impacts entre les sciences et la société.

Émissions disponibles sur toutes les plateformes de podcast (Spotify, Apple Podcast, Amazon Music, Google Podcasts, etc.).

Émission #1 – Enjeux environnementaux et urgence climatique

La première émission se déroulait en public avec comme thème : Enjeux environnementaux et urgence climatique. Quelles priorités pour la recherche ? Quels sont les rôles des chercheurs ? Quelle formation pour les futurs ingénieurs ? Des questions venues engager les échanges entre les trois invités présents, des chercheurs de l’École :

  • Natacha Gondran, enseignante- chercheure en évaluation environnementale au Département Génie de l’Environnement et des Organisations de l’Institut Henri Fayol et déléguée au développement durable de Mines Saint-Étienne
  • Jean-Michel Herri, professeur et directeur du Centre SPIN (Science des Processus Industriels et Naturels) de Mines Saint-Étienne
  • Krzysztof Wolski, directeur adjoint de Mines Saint-Étienne, en charge des formations.

Le tout, agrémenté par des chroniques, préparées et présentées par l’équipe de La Rotonde.

RICOCHETs L’ÉMISSION #1

 

Émission #2 –  Intelligence (s)

« Pour vous, c’est quoi l’intelligence ? » Quand on pose cette question, les humains, forcément, parlent d’eux. Mais l’intelligence est-elle partagée par d’autres domaines du vivant, de la cellule à l’animal en passant par le végétal ? Et quand l’intelligence devient artificielle, sur quoi se base-t-elle ? Et menace-t-elle celle, toute humaine, qui l’a construite ?

Intervenants :

  • Florence Levréro, éthologue spécialisée en primatologie et bio-acoustique du laboratoire ENES de l’Université Jean Monnet,
  • Olivier Boissier, directeur de l’Institut Fayol de l’École des Mines, chercheur en informatique et chercheur au LIMOS UMR CNRS 6158)
  • Jacques Roux , sociologue et commissaire de l’expo « Génial ! ».

Des échanges ponctués de « micro-expo » et de chroniques préparées et présentées par l’équipe de La Rotonde.

Ricochets l’émission #2

 

Émission #3 – Les futurs de la santé

Entre dispositifs technologiques médicaux et réorganisation des soins primaires, quels défis d’aujourd’hui dessinent le futur de la santé ? Comment la médecine négocie-t-elle ce grand écart entre d’un côté une numérisation et une technologie médicales de plus en plus pointues dont elle dispose et de l’autre, des territoires ou des conditions qui éloignent certains patients du soin ? Quelles réponses et quel accompagnement un centre de recherche en ingénierie de la santé peut-il apporter ? Et face aux enjeux liés aux bouleversements climatiques, comment le corps, placé dans des situations extrêmes, réagit-il ?

Invité·es :

 Ricochets L’émission #3

 

Pour en savoir plus :

La rotonde – Mines Saint-Étienne

Eau, maintenant ou jamais | Pop’Sciences Mag#12

EEau, maintenant ou jamais | Pop’Sciences Mag#12

©ViséeA

Le Pop’Sciences Mag#12 « Eau, maintenant ou jamais » vient de paraître !

Dans ce 12e numéro, venez découvrir cette ressource aux enjeux cruciaux. Avec les regards croisés d’hydrologues, géographes, chimistes et ingénieurs, interrogeons-nous sur notre capacité à agir sur les enjeux et sur la maîtrise des usages de l’eau et de leurs impacts sur notre environnement. Retrouvez des articles, des infographies ainsi que des enquêtes qui éclaireront cette problématique.

Édito

« Alors que le changement climatique bouleverse déjà nos quotidiens, les alertes sur les disponibilités des ressources en eau et les restrictions sur son utilisation ne sont plus l’exception mais, année après année, deviennent de plus en plus la règle.

Les contraintes exercées par l’humanité sur son environnement font l’objet de nombreuses recherches, et l’eau n’échappe ni à la contrainte, ni aux études. En effet, à la fois par nos usages, mais aussi par le nombre d’usagers, l’eau devient une ressource de plus en plus rare, voire stratégique, au regard des besoins sanitaires, économiques et sociaux, et de la préservation des milieux naturels qui en dépendent.

Les dirigeants autant que les citoyens font face à un nombre croissant de choix critiques concernant les ressources, et en particulier l’eau. La recherche scientifique et sa diffusion doivent donc pleinement jouer leur rôle et éclairer les décisions individuelles et collectives concernant la gestion d’une ressource aussi précieuse que vitale.

Les secteurs impactés par la variabilité de la ressource en eau sont nombreux et, pour beaucoup, essentiels : énergétique, industriel, agricole, sanitaire, … Mais ce sont surtout sur les écosystèmes naturels, dont l’humanité dépend, que les contraintes s’exercent le plus fortement. Une approche interdisciplinaire de la question est donc nécessaire pour comprendre les différents enjeux liés à la maîtrise et aux usages de l’eau, et leurs impacts sur notre environnement. C’est ce à quoi s’attache de nouveau Pop’Sciences Mag :
bonne lecture ! »

Frank Debouck
Président de la ComUE Université de Lyon

 

Avec la participation des instituts et établissements suivants : Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), École universitaire de recherche sur les sciences de l’eau et des hydrosystèmes H2O’Lyon, Groupe de recherche, animation technique et information sur l’eau (Graie), Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), Institut national des sciences appliquées (INSA) Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, Université d’Angers, Université de Montpellier, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Lumière Lyon 2, Université Grenoble-Alpes.

>> Pour découvrir les articles du magazine :

Pop’Sciences Mag#12

>> Pour télécharger la version en pdf :

Les Conférences Climat

LLes Conférences Climat

Le Beaujolais, Géoparc mondial UNESCO, organise un cycle de conférences climat, avec Gilles Escarguel, paléontologue et enseignant chercheur au Laboratoire d’Écologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés de Lyon l’Université Lyon 1.

Lors de cette conférence sera évoqué  le sujet du changement climatique, les enjeux auxquels nous devons faire face, en replaçant ces éléments dans leur contexte à  l’échelle des temps géologiques.

En amont de la conférence, le samedi 16 septembre à Villefranche, à partir de 14h, les visiteurs sont invités à venir à la rencontre d’acteurs et d’associations locales, afin de mieux comprendre les relations qui existent entre le sous-sol, le sol, les cultures et le climat, et montrer quelles solutions on peut mettre en place, chacun à son échelle.

Cette conférence vous est disponible à trois dates, sur trois lieux différents :

  • Samedi 16 septembre à  la salle l’Atelier à Villefranche
  • Samedi 7 octobre au Théâtre à Beaujeu
  • Samedi 14 octobre au Caveau du Théâtre à Tarare

>> Retrouvez toute l’actualité du Géoparc sur la page Facebook Beaujolais Géoparc mondial UNESCO et sur le site internet :

Geopark du Beaujolais

Le numérique est-il un progrès durable ?

LLe numérique est-il un progrès durable ?

Le monde évolue à une vitesse vertigineuse, façonné par les avancées technologiques qui définissent notre époque. Mais au-delà des promesses de progrès et de facilité, se cache une question cruciale : le numérique est-il vraiment durable ?

À travers son livret en ligne « Le numérique est-il un progrès durable », l’Inria offre des pistes de réflexion et propose des solutions pour construire un numérique plus responsable et durable. En explorant les différentes dimensions du numérique, il nous encourage à prendre conscience de notre rôle individuel et collectif dans cette transformation.

 

>> Découvrez le livret en ligne :

INRIA

 

>> Pour aller plus loin :

L’impact écologique du numérique | Une bd pop’sciences

Quel poids les pluies de demain feront-elles peser sur nos égouts ?

QQuel poids les pluies de demain feront-elles peser sur nos égouts ?

Parmi les conséquences du changement climatique qui pourront affecter la vie sur Terre, le GIEC décrit l’avènement d’évènements météorologiques plus intenses voire extrêmes dans certaines régions. Les probables épisodes de pluie intenses et fréquents pourraient impacter le mode de gestion des eaux pluviales urbaines.

Au sein du laboratoire DEEP1, l’impact du changement climatique sur le réseau d’assainissement unitaire est au cœur de la thèse de Frédéric Gogien. Cet expert en assainissement au sein de Veolia a consacré une partie de ces trois dernières années à évaluer les conséquences des « pluies du futur » sur le fonctionnement hydraulique des réseaux. Accompagné par Gislain Lipeme Kouyi, professeur des Universités et Magali Dechesne, chercheure en ingénierie environnementale au centre de recherche de Veolia, il montre que l’adaptation est nécessaire. Face à l’augmentation des débits déversés, des volumes conséquents d’eau non-traitée pourraient se retrouver dans les milieux naturels.

>> Simuler les événements pluvieux du futur
C’est un travail très méthodique dans lequel s’est lancé Frédéric Gogien lors de ses premiers mois de recherche. Pour simuler l’évolution des précipitations d’ici 2100, le doctorant a mis en place une méthodologie2 de construction des pluies futures, appliquée à la ville de Valence. « L’idée générale de cette méthode consiste à se dire qu’un épisode orageux dans le futur ressemblera vraisemblablement à un épisode orageux d’aujourd’hui, mais que son intensité pourra être modifiée. Nous avons réitéré l’exercice à partir de cinq modèles climatiques différents, produisant des résultats contrastés de manière à prendre en compte les incertitudes. » C’est ainsi qu’en étudiant les pluies d’hier, Frédéric Gogien a par analogie, simulé les pluies de demain pour répondre à la question suivante : si d’ici 2100 le système de gestion des eaux urbaines ne subit pas d’évolution, quelles seront les conséquences de ces pluies sur le fonctionnement hydraulique du réseau d’assainissement, notamment sur les déversoirs d’orage ?

>> Un réseau unitaire déjà à flux tendu
Traditionnellement gérées via des réseaux d’assainissement, les eaux urbaines sont l’objet d’une ingénierie hydraulique poussée. Collectées au sein du réseau dit « unitaire », les eaux usées et les eaux pluviales sont généralement transférées vers des stations d’épuration pour être traitées, avant d’être rejetées vers le milieu naturel. (…)

>> Pour lire la suite de l’article, rendez-vous sur le site :

insa lyon

 

________

1 Déchets, eaux, environnement, pollutions (INSA Lyon)
2 Cette méthodologie se décline en deux étapes : une descente d’échelle spatiale dérivée de la méthode quantile/quantile et une désagrégation temporelle par recherche d’analogues. Cette seconde étape s’appuie notamment sur la mise en évidence d’une relation entre la pluie et la température : plus il fait chaud et plus les intensités de pluie sont élevées.

 

EcoIndex : que vaut cet outil qui mesure le score environnemental des sites web ? | The Conversation

EEcoIndex : que vaut cet outil qui mesure le score environnemental des sites web ? | The Conversation

En 15 ans, le trafic Internet a été multiplié par environ 500 de 2002 à 2017. Les émissions de CO2 associées ont été évaluées à 762 millions de tonnes en 2018.

Imaginons donc qu’à l’image du Nutri-score, nous disposions, pour mesurer notre empreinte environnementale lorsque nous cliquons sur une page web, d’un outil permettant d’attribuer une note entre A et G à la requête HTTP. Supposons également que ces requêtes soient archivées, année après année, dans une base de données publique comme le HTTParchive. En explorant régulièrement cette base, nous pourrions suivre l’évolution de l’empreinte environnementale des requêtes HTTP.

C’est l’ambition que poursuit EcoIndex, créé en 2014 et qui fait référence à la fois à un ensemble de bonnes pratiques pour construire un site web et à un outil logiciel qui permet d’évaluer plusieurs facteurs pour une URL donnée : son efficacité environnementale absolue à l’aide d’une fonction de score sur une échelle de 0 à 100 (plus le score est élevé, meilleur c’est) ; sa performance écologique relative à l’aide d’une note allant de A à G comme ce que l’on connaît pour les dispositifs ménagers ou alimentaires (Nutri-Score) ; l’empreinte technique de la page (poids, complexité, etc.) ; et l’empreinte environnementale associée (gaz à effet de serre générés, ressources en eau consommées).

Son objectif est d’aider le plus grand nombre à prendre conscience de l’impact environnemental des requêtes HTTP et de proposer des solutions concrètes pour le réduire. Si ce modèle fondé sur les métriques techniques de la page évoquées précédemment est plutôt simple à comprendre, il a aussi ses limites.

LL’empreinte environnementale d’une requête HTTP

Tentons d’abord de comprendre en quoi consiste ledit modèle. Il faut savoir qu’estimer l’empreinte carbone des activités humaines ne peut pas se faire directement : la méthode employée repose en général sur un modèle d’activité ciblée, relatif au domaine étudié. C’est le cas pour EcoIndex, qui ne concerne que les requêtes HTTP et pas l’ensemble des activités du web. Cette métrique s’appuie sur le concept « 3-tiers » qui considère trois paramètres : client, serveur et réseau.

La vidéo en ligne, compatible avec une sobriété numérique ? (Maxime Efoui-Hess, The Shift Project, 5 juillet 2019).

La version « historique » d’EcoIndex consiste en un plug-in à installer sur le navigateur et fonctionne de la manière suivante : l’usager fournit une URL à EcoIndex, qui la transfère du côté serveur. Celui-ci retourne au navigateur une page HTML contenant les réponses à la requête. Le plug-in mesure l’empreinte de l’application, en nombre d’éléments de la page web (le nombre de balises HTML, noté dom), en nombre de requêtes dans la page renvoyée (requests) et enfin calcule le nombre d’octets de la page HTML retournée (size) et qui ont transité dans le réseau.

Ces valeurs sont introduites dans l’algorithme d’EcoIndex pour mesurer les performances et l’empreinte environnementale.

LLe « modèle 3-tiers » et ses limites

L’analyse complémentaire d’un expert est indispensable pour une évaluation opérationnelle complète et fiable de la performance environnementale. En effet, EcoIndex ne prend pas en compte l’impact de l’ordinateur qui effectue la requête ou d’un parcours utilisateur. Seule une requête isolée de tout usage est analysée, comme le Nutri-score ou les machines à laver.

De même, quand la requête est résolue du côté du serveur dans un centre de données (par exemple chez Google quand l’URL est http://www.google.com, EcoIndex ne prend pas en compte l’impact environnemental de ce serveur au sens classique des analyses de cycle de vie (ACV), ni des différents équipements réseau qui sont traversés entre le terminal utilisateur et le centre de données.

Cependant, il permet de discuter des modèles et de leurs attributs qui caractériseraient de manière significative l’impact environnemental du web, réduit à la dimension des requêtes HTTP. Les autres côtés positifs d’EcoIndex sont que le chargement, la création et l’affichage de la page dans le navigateur ne sont pas simulés et que les trois paramètres dom, requests et size rendent compte d’une architecture qui gouverne le fonctionnement macroscopique d’une requête sur le web, donc EcoIndex fait sens.

UUn outil aux calculs imparfaits

Dans le cadre du dispositif, la performance environnementale est calculée sur la base normalisée de valeurs constantes fixées une fois pour toutes et cachées dans le modèle sans tenir compte de variations dans le temps – par exemple d’une période à l’autre comme un confinement, des vacances, etc., ni de la localisation géographique de l’utilisateur.

De plus, ce ne sont pas directement les paramètres dom, requests et size qui sont considérés mais des valeurs correspondant à des quantiles, c’est-à-dire un petit nombre de valeurs qui ont été déterminées en récupérant les trois paramètres sur les URL d’une base de données d’URL qui fait référence, le HTTParchive.

On peut s’interroger sur la stabilité dans le temps de ces quantiles : sont-ils les mêmes en 2023 qu’en 2020, date de leur détermination pour l’EcoIndex historique ? A priori les sites web sont régulièrement revus pour adopter, au fil du temps, de meilleures pratiques d’écoconception – il n’y a pas de raison pour que les quantiles soient fixés une fois pour toutes.

DDes notes arbitraires ?

Autre remarque mineure, pour certains sites comme ceux des grands média, qui sont dynamiques, la valeur d’Ecoindex a de grandes chances d’évoluer de jour en jour, mais sans doute pas de manière trop brutale en passant par exemple de la note de A à G.

En effet, un site web, même dynamique, respecte toujours peu ou prou le même gabarit constitué d’éléments modifiables (texte, images, fond, couleurs). On remplace un texte par un autre, une image par une autre, sans modifier fondamentalement les choses… Vis-à-vis de ce phénomène, EcoIndex nous semble robuste car ce « gabarit » ne change pas.

Cependant, les notes A-G correspondent aux plages d’EcoIndex 100-81 pour A, et 10-0 pour G, sans que l’on sache vraiment de quoi il s’agit : comment ces différentes bornes ont-elles été déterminées ? Équivalent-elles aux quantiles pour les mesures d’EcoIndex du HTTParchive ? Elles en sont proches mais ne coïncident pas exactement.

DD’autres paramètres à introduire

Enfin, le modèle historique ne se prête pas, a priori, à l’introduction de nouveaux attributs autres que les 3-tiers dans le modèle.

Nous pourrions pourtant envisager d’y ajouter des notions de mix énergétique et proposer un nouvel indicateur EcoIndex+ qui fournit des notes tournées vers A pour les énergies décarbonées utilisées côté client et côté serveur et des notes autour de G si les énergies mises en jeu sont carbonées. Si la requête HTTP passe par un mobile 4/5G, on pourrait également agréger l’impact en CO2 de l’opérateur, ce qui conduirait à une vision plus riche de l’EcoIndex+.

Pour être plus exhaustif dans les attributs à injecter dans EcoIndex+, il est nécessaire que la communauté s’accorde sur ces nouveaux critères et ensuite d’établir des méthodes de calcul capables de traiter un grand nombre d’attributs à l’aide de l’apprentissage automatique.

UUn indicateur qui reste à améliorer

Sous l’angle des métriques d’impact environnemental et des bonnes pratiques d’écoconception des sites web, EcoIndex est une démarche simple qui participe à la compréhension des problématiques relatives à la place du numérique dans le réchauffement climatique. L’indicateur est particulièrement intéressant dans la logique d’amélioration des versions successives des sites web.

Du chemin reste cependant à parcourir pour, d’une part, approfondir nos connaissances et mieux saisir les relations entre les différents modèles de haut niveau de type architecture 3-tiers et les analyses de terrain de type cycle de vie d’un produit ou équipement numérique.

D’autre part, il conviendrait de questionner le modèle initial par des approches de sciences des données, c’est-à-dire, explorer ces dernières, les analyser pour obtenir une nouvelle métrique plus fine.The Conversation

 

Publié  sur The Conversation le 15 mai 2023

Auteurs : Denis Trystram, Professeur des universités en informatique, Université Grenoble Alpes (UGA); Christophe Cérin, Professeur des universités, Université Sorbonne Paris Nord et Laurent Lefèvre, Chercheur en informatique, Inria

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.Lire l’article original :

the conversation

Stock de Carbone dans les sols : six pieds sous terre pour l’éternité ?

SStock de Carbone dans les sols : six pieds sous terre pour l’éternité ?

L’ampleur du réchauffement climatique dépendra assurément de nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour beaucoup de la rétroaction entre ce réchauffement et les stocks naturels de carbone (C) accumulés dans les sols.

Quelle sera la réponse de la biosphère (partie de notre planète où la vie s’est développée) à ces changements ? Va-t-elle continuer à fixer le CO2 (dioxyde de carbone) atmosphérique et freiner le réchauffement climatique ou va-t-elle commencer à libérer du CO2 à partir des stocks de carbone accumulés jusqu’ici ?

Le réchauffement ou les changements de pratiques agricoles (e.g. labour profond) pourraient en effet orienter la réponse de la biosphère vers la seconde option en stimulant les activités microbiennes du sol respirant le carbone organique en CO2.. La question est de taille puisque sont en jeu les 2 344 milliards de tonnes de carbone organique stockées dans les sols entre la surface et 3 mètres de profondeur. Ce réservoir représente trois fois la quantité de CO2 atmosphérique, principal gaz à effet de serre.

>> Lire l’article dans son intégralité :

VetAgro Sup

Au Svalbard, une expédition pour sauver la mémoire des glaciers

AAu Svalbard, une expédition pour sauver la mémoire des glaciers

La Fondation Ice Memory, qui collecte des échantillons de glace du monde entier, lance une nouvelle expédition dans l’archipel du Svalbard, en Norvège. Objectif : prélever deux carottes de glace contenant l’histoire climatique et environnementale de ces 300 dernières années. Catherine Larose, microbiologiste au laboratoire Ampère, participe à cette expédition polaire franco-italienne.

Lire l’article complet