DDes microbes nuisibles : demain nous lutterons avec les microbes bénéfiques ©ICPP 2023La santé des plantes, d’un intérêt vital pour notre alimentation, est menacée par des microbes tels que des champignons ou des bactéries. Si l’on découvre au 19e siècle l’origine microbienne des maladies de plantes et au 20e siècle le premier virus sur une plante malade, aujourd’hui une toute autre image plus positive des microbes émerge.Comme l’Homme et les Animaux, les Plantes sont peuplées de microbes assurant leur santé et formant ce qu’on appelle le microbiote. demain, les propriétés défensives du microbiote offriront des perspectives pour lutter contre les microbes indésirables.Animée par : Marc-André Selosse, Professeur du Muséum National d’Histoire naturelle, Paris.Dans le cadre de l’ICCPP 2023, One health, for all plants, crops and trees, à Lyon.
DDes os et des gènes Quelle est l’actualité de la théorie de Darwin ? En s’appuyant sur l’étude de squelettes animaux et sur l’apport moderne de la génétique, cette conférence explore les mécanismes de l’évolution biologique et les débats suscités dans le champ scientifique.Par Jean-Baptiste de Panafieu, professeur agrégé de sciences naturelles, docteur en océanographie biologique, auteur et documentariste scientifique.Plus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
LLes enfants, dès 4 ans, envisagent plus le pouvoir au masculin qu’au féminin On sait peu de choses sur la façon dont les représentations de pouvoir interagissent avec celles du genre dans la petite enfance. Des chercheurs et chercheuses de l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod, en collaboration avec les universités d’Oslo (Norvège), de Lausanne et de Neuchâtel (Suisse) ont voulu savoir si les enfants âgés de 3 à 6 ans de différents pays (la France, le Liban et la Norvège), attribuent plus de pouvoir aux figures masculines qu’aux figures féminines. Les résultats de cette étude montrent que dès l’âge de quatre ans, les enfants associent pouvoir et masculinité, et ce même dans des pays considérés comme moins inégalitaires comme la Norvège. Pour aboutir à ces conclusions, les scientifiques ont mis en place plusieurs expériences avec des panels d’enfants. Retour sur les protocoles mis en place… Expérience 1 : la posture physiqueDans une première expérience, ils ont montré aux enfants une image où figuraient deux personnages non genrés dont l’un adoptait une posture physique de dominance et l’autre une posture de subordination. Dans un premier temps, les enfants devaient deviner lequel de ces deux personnages exerçait du pouvoir sur l’autre. Ils devaient ensuite assigner un genre à chaque personnage (qui est la fille, qui est le garçon). Les résultats révèlent qu’à partir de quatre ans, une large majorité d’enfants considère que le personnage dominant est un garçon. L’association pouvoir-masculinité a été observée aussi bien chez les garçons que chez les filles, et aussi bien au Liban qu’en France et en Norvège mais pas de manière significative chez les enfants de 3 ans.© Julien Wolga (CC BY-NC-SA)Expérience 2 : le genre de l’autreDans une deuxième expérience, des enfants de 4 et 5 ans, tous scolarisés en France, devaient cette fois se figurer qu’ils étaient eux-mêmes sur cette image et que l’autre personnage était soit une fille soit un garçon. Lorsque les enfants devaient considérer leur relation de pouvoir avec un personnage du même genre qu’eux, les filles comme les garçons s’identifiaient largement au personnage dominant. Mais lorsqu’ils devaient considérer leur relation de pouvoir avec un personnage de genre différent, les garçons s’identifiaient plus souvent au personnage dominant alors que les filles ne s’identifiaient significativement pas plus à l’un ou l’autre des personnages. Expérience 3 : genre, argent pouvoirEnfin, dans une troisième expérience, des enfants de 4 et 5 ans du Liban et de France assistaient à une série d’échanges entre deux marionnettes, l’une représentant une fille et l’autre un garçon, derrière un cache. Dans un cas, les marionnettes s’apprêtaient à jouer ensemble et l’enfant entendait l’une imposer ses choix à l’autre. Dans l’autre cas, une marionnette disposait de plus d’argent que l’autre pour acheter des glaces. En France comme au Liban, la plupart des garçons considéraient que la marionnette qui imposait ses choix ou qui avait plus d’argent était la marionnette masculine. Par contre, les filles des deux pays n’attribuaient pas la position dominante préférentiellement à l’un ou l’autre genre. Hiéarchie entre les genres : un phénomène précoceCes résultats, publiés le 7 janvier 2020 dans la revue Sex Roles, montrent une sensibilité précoce des enfants à une hiérarchie entre les genres, bien que les filles, dans certaines situations, n’associent pas pouvoir et masculinité. Les scientifiques s’attachent maintenant à savoir quelles formes de pouvoir ils attribuent aux figures féminines et s’ils légitiment l’expression d’un pouvoir genré.LIRE LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU CNRS
LL’homme, une espèce à part Film documentaire de Clément Morin et Franck Courchamp, 2019, 30 minDe l’infiniment grand à l’infiniment petit, Franck Courchamp observe l’humanité à la loupe et replace l’Homme dans un univers dont il n’a jamais été le centre. Il questionne notre rapport à la nature, notre impact sur les écosystèmes et nous invite à contempler l’univers de l’extérieur de notre nombril !Projection suivie d’un entretien avec Franck Courchamp, écologue – directeur de recherche au CNRSAnimé par Anne-Cécile Bras, journaliste (RFI)Plus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
IIdées reçues sur | #FDS2018 LE CO2De 14h à 17hDécouvrez de façon ludique le cycle du CO2 et les diverses propriétés de ce composé indispensable à la vie. Le lien entre atmosphère, effet de serre, photosynthèse et alimentation sera mis en évidence.Intervenants : Membres de l’Institut de Recherche sur la Catalyse et l’Environnement de LyonPublic visé : 5 ans + | Entrée libre LA BIOLOGIE DE L’EVOLUTIONDe 14h à 17hDes animations variées sur le thème de l’évolution des organismes vivants vous sont proposées. Les grandes découvertes dans le domaine de l’évolution, de Darwin à nos jours, seront illustrées de manière ludique à travers un escape game, des jeux questions-réponses, ou encore des ateliers pratiques : exploration de l’arbre des organismes vivants, décryptage de génomes, extraction d’ADN.Deux courtes conférences grand public auront lieu, l’une sur le thème de l’adaptation des organismes au changement climatique, et l’autre sur les différences biologiques entre hommes et femmes, à la lumière de l’évolution.Intervenants : Membres du Laboratoire de Biométrie et Biologie EvolutivePublic visé : 5 ans + | Entrée libre PLANTES ET ADAPTATIONDe 15 à 16hDe nos jours, pour répondre aux enjeux du changement climatique, il est nécessaire de développer des variétés de plantes cultivées adaptées à la sécheresse et aux variations de l’environnement. La sélection artificielle de nouvelles variétés se fait de plus en plus à l’aide de la connaissance de l’ensemble de l’ADN d’une espèce, son « génome ». Cependant, comment le décryptage de l’ADN peut aider à la production de nouvelles variétés – sans qu’il soit question d’OGM – reste mystérieux pour le grand public.Comment le décryptage de l’ADN et de son évolution aide à la sélection sans manipulations génétiques ? Venez assister à ce débat passionnant !Intervenant : Hélène Badouin, maître de conférence au Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive)Public visé : 15 ans + | Entrée libre DIFFÉRENCES HOMME-FEMMEDe 16h à 17hLes biologistes affirment que l’espèce humaine possède deux sexes : masculin et féminin. Cette notion a été contestée par certains spécialistes des études de genre qui attribuent à notre espèce parfois jusqu’à cinq sexes différents. Après une présentation des mécanismes de déterminisme du sexe chez l’espèce humaine, Gabriel Marais, chercheur au Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive (CNRS et Université de Lyon) vous propose d’initier une discussion sur cette question, en abordant à la fois les enjeux scientifiques et sociétaux.Intervenant : Gabriel Marais (Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive)Public visé : 15 ans + | Entrée libre CNRS Rhône AuvergneIRCELYONLBBEConsultez toute la programmation Fête de la Science 2018 en Métropole de Lyon et Rhône
EExodes charnels. La prostitution à l’épreuve des migrations (Dans le cadre des 13e rencontres Et si on en parlait)Les espaces communs entre migration et l’industrie sexuelle sont complexes. Afin de ne pas réduire les travailleurs migrants du sexe à d’uniques victimes d’un « trafic », il s’agira de comprendre les expériences de ces personnes qui vendent corps et affection pour vivre ou survivre :Les raisons du départ, les chemins empruntés, leurs conditions de vie à destination et le rapport au pays d’origine. > 19H Projection // TravelAprès la mort de son père, Joy quitte le Nigéria pour aider sa famille. Elle savait qu’elle allait se prostituer en France, mais n’imaginait pas le degré d’exploitation qu’elle allait subir. Avec l’aide d’une association, elle obtient l’asile politique, mais pour aider sa famille et vivre sa vie, elle continue à se prostituer.Cette ethnofiction a été écrite et interprétée par Nicola Mai et 8 femmes nigérianes ayant des expériences de migration, de travail sexuel et d’exploitation. Joy est un personnage de fiction qui incarne ces expériences tout en protégeant leurs identités.Travel affirme sa dimension documentaire en amenant ces femmes à écrire et jouer leurs histoires, et en s’appuyant sur le travail ethnographique de Nicola Mai. > 20h Table-rondeNicola Mai : sociologue et réalisateur, professeur de Sociologie et Etudes migratoires à l’Université Métropolitaine de Londres.Lilian Mathieu : spécialiste de l’étude de la prostitution. Directeur de recherche au CNRS rattaché à l’équipe 5 (Dispositions, pouvoirs, cultures et socialisations) du Centre Max Weber (ENS de Lyon). Enseignant à l’Institut d’études politiques de Paris et à l’Université Lumière-Lyon 2.Laure Sizaire : spécialiste des rapports sociaux de sexe et des nouvelles mobilités. Doctorante au CNRS rattaché à l’équipe Dynamiques sociales et politiques de la vie privée du Centre Max Weber (ENS de Lyon).Animée par : Samuel Belaud (Médiateur scientifique – Université de Lyon) Plus d’informations SUR LES 13e rencontres ET SI ON EN PARLAIT