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Tourisme : 182 ans de photographie au service de l’ailleurs

TTourisme : 182 ans de photographie au service de l’ailleurs

Même si une image photographique peut tout à fait « mentir », on pense souvent qu’elle rend mieux compte de la réalité qu’un dessin ou un texte. Ainsi, parce que les photos sont censées « capturer » le réel, elles ont joué un rôle considérable dans l’élaboration des représentations de l’ailleurs. Si ce rapport au vrai traverse l’histoire de la photographie, la contribution de ces dernières à l’ailleurs touristique doit être analysée à l’aune des techniques disponibles.

1er juin 2021

Un article de Ludovic Viévard, avec le soutien de l’agence Visée.A, paru dans le 8e numéro de Pop’Sciences Mag : TOURISME. VERS DE NOUVEAUX IMAGINAIRES

Pour aller plus loin : TOURISME. VERS DE NOUVEAUX IMAGINAIRES

Tourisme : vers de nouveaux imaginaires

TTourisme : vers de nouveaux imaginaires

Tout au long du premier semestre de 2021, Pop’Sciences mobilise nos imaginaires et dessine les contours du tourisme post-Covid.

Avant 2020, rien ne semblait pouvoir arrêter l’expansion du secteur touristique, première industrie mondiale avec 10% du PIB mondial et 1 emploi sur 10. Pourtant la crise sanitaire mondiale a terminé d’achever le modèle, jusque-là dominant, du tourisme de masse. Le secteur doit désormais se réorganiser en considérant sa fragilité vis-à-vis des crises sanitaires ou sécuritaires, mais également les contraintes environnementales que la transition écologique lui impose.

Au travers de vidéos, d’un forum et d’un nouveau numéro de son magazine, Pop’Sciences imagine le tourisme « d’après » et interroge : comment échapper au paradoxe d’un tourisme industrialisé qui participe à la destruction des destinations qu’il promeut et – pire – qui a contribué à disséminer la maladie qui a entrainé sa paralysie ?

Une programmation de culture scientifique, gratuite, ouverte à toutes et tous.

 

Ils soutiennent la réalisation de ce programme :

Quel chemin on emprunte ?

QQuel chemin on emprunte ?

Séance d’ouverture du Séminaire « Image Animée », organisé par le Centre Max Weber (CNRS, École Normale Supérieure de Lyon, Université Jean Monnet Saint-Étienne, Université Lumière Lyon 2). En présence de Nadine Michau, anthropologue et cinéaste.

Comment un film peut-il se faire la chambre d’écho
d’une enquête sociologique ?

Affiche du séminaire image animée

Le film Quel chemin on emprunte ? montre que le travail est « visible » en creux, dans les inflexions des personnages, dans les manières de les mettre en scène au montage, plus que dans l’image du travail qui ne dévoile que la partie immergée d’un iceberg que seule la parole ou les attitudes viennent combler. Que peut donner à voir l’image d’un travail qui échappe à toute forme visuelle, un travail souterrain de stratégie professionnelle longuement incorporée ? La terre et la machine sont venues soutenir l’invisibilité du métier, réellement mis en intrigue par la parole.

Déroulé
.18h30.19h15. Accueil du public, présentation du cycle annuel et de la soirée autour de Nadine Michau
.19h15.19h45. Pause
.19h45. Projection-débat

Le film
Quel chemin on emprunte ? (76’, 2016) est un documentaire sur les agriculteurs céréaliers de la Région Centre-Val-de-Loire. Il présente une profession en pleine mutation, confrontée à de nouvelles injonctions et à de nouvelles techniques. L’agriculteur aujourd’hui tente d’adhérer au modèle qui lui convient, ajusté aux multiples paramètres de sa situation individuelle. Le film interroge la complexité des stratégies de chacun pour vivre au mieux sa profession.

La réalisatrice
Nadine Michau, anthropologue et cinéaste, réalise depuis plusieurs années des films documentaires ou sociologiques. Elle est actuellement chercheur associée au sein du laboratoire CITERES (UMR-CNRS) à l’Université François-Rabelais, où elle enseigne la réalisation de films documentaires aux étudiants du département de sociologie. Ses objets de recherches sont principalement liés à la sociologie du travail : d’abord une anthropologie filmée des soins esthétiques en milieu professionnel, elle a ensuite réalisé des recueils audiovisuels portant sur la mémoire ouvrière industrielle, et vient d’achever un film documentaire sur la profession d’agriculteur. Elle poursuit ses recherches sur la place de l’image en sciences sociales.

Responsables et animation de séance : Béatrice Maurines et Hannelore Girardot-Pennors

 

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