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Déplastifier le monde | Rencontre-débat Pop’Sciences

DDéplastifier le monde | Rencontre-débat Pop’Sciences

SSOIRÉE DE LANCEMENT DU POP’SCIENCES MAG #11

Il n’aura fallu qu’un demi-siècle au plastique pour devenir indispensable, mais également proliférer au point de générer une pollution qui semble hors de contrôle.

A l’occasion de la sortie du 11e numéro du Pop’Sciences Mag, Déplastifier le monde, Pop’Sciences vous propose d’assister à une rencontre-débat.

A la Maison du livre, de l’image et du son (MLIS) à Villeurbanne.

Le 22 novembre de 17h30 à 19h, suivie d’un temps convivial.

Cette rencontre-débat aura pour ambition d’interroger le rapport de notre société moderne aux matières plastiques. Nos modes de production doivent-ils être remis en question ? Les nouveautés technologiques sont-elles la solution ? Tout repose-t-il sur les épaules des consommateurs ?

Autant de questions que nous vous proposons d’explorer sous les regards croisés de Myra Hird, professeure spécialisée dans la sociologie des déchets, Yvan Chalamet, enseignant-chercheur en sciences des matériaux, et Sylvain Bourmeau, journaliste et directeur du média AOC.


©Visée A

PROGRAMMATION

17h30 – Présentation du 11e numéro du Pop’Sciences Mag

17h45 – Rencontre – débat avec Myra Hird, Yvan Chalamet et Sylvain Bourmeau

19h – Temps de convivialité

Jauge public limitée, pensez à vous inscrire via le formulaire ci-contre (ci-dessous sur mobile).


 

Un événement Pop’Sciences organisé en collaboration avec la Maison du livre, de l’image et du son de Villeurbanne.

Programmation développée dans le cadre du projet Lysières – Sciences avec et pour la société.

Ils soutiennent la réalisation de ce programme :

Réparation des fractures osseuses, des matériaux au service du vivant | Ruptures créatrices

RRéparation des fractures osseuses, des matériaux au service du vivant | Ruptures créatrices

A la rentrée 2022, le Collège des hautes études Lyon sciences (CHEL[s]) vous propose de suivre dans le cadre de son cours commun, une série de 12 conférences originales sur la thématique « Ruptures créatrices » qui sera traitée de manière pluridisciplinaire par les enseignants-chercheurs des 6 écoles du CHEL[s].

L’intitulé de « Ruptures créatrices » interpelle immédiatement par son aspect antithétique. D’un côté, la rupture peut évoquer la destruction, la désunion et l’interruption brusque d’une situation d’harmonie antérieure. De l’autre, la création a trait à l’invention, à la nouveauté, à la fécondité. Cette formule oxymorique entraine donc à envisager la dimension productive des ruptures : comment un processus de fracture, a priori destructeur, peut-il engendrer de la nouveauté ?

Chaque conférence dure 1h30 et laisse la place à un temps d’échange entre l’intervenant et le public. Par un choix de thématiques variées et faisant écho à des enjeux de société, le cours commun est pensé pour un large public.

 

  • Conférence du 22 septembre : Réparation des fractures osseuses, des matériaux au service du vivant

Les avancées médicales du XXe siècle ont révolutionné notre qualité et espérance de vie. Peut-être trop peu souvent mis en avant,l’avènement des fixateurs internes pour la réparation des fractures osseuses a totalement modifié la prise en charge des patients. Nous retracerons le cheminement scientifique des acteurs, chirurgiens et ingénieurs, de cette avancée médicale et technologique, et son impact sur l’ingénierie des matériaux pour la santé au XXIe siècle.

Intervenant : David Eglin, Professeur en chef du département biomatériaux au Centre Ingénierie et Santé de Mines Saint-Étienne

 

Photo de David Eglin et texte de présentation de la conférence

Plus d’informations ici :

Collège des hautes études Lyon sciences

La chimie : la créativité à l’infini ! | Visages de la science

LLa chimie : la créativité à l’infini ! | Visages de la science

C’est en insistant bien sur les deux aspects de son métier, enseignante et chercheure, que Corinne Jégat, maître de conférences au laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (IMP), se présente.

« Ce qui me plaît dans ce métier c’est que c’est un métier à multifacettes que l’on peut faire progresser selon ses envies » dit-elle. Un constat qu’elle peut dresser après 25 années de carrière et un parcours qui a nécessité de savoir s’adapter.

PPARCOURS ET TRAVAUX

Attirée très tôt par les sciences de l’environnement, Corinne Jégat valide tout d’abord un DEUG en biologie, géologie et chimie avant de s’orienter vers la chimie de l’environnement. Son DEA en poche, elle pratique un temps la chimie analytique dans le secteur privé mais s’ennuie très vite. Elle décide alors de se lancer dans une thèse sur l’étude du partage d’espèces chimiques entre deux milieux qui ne se mélangent pas et d’en étudier les intéractions. Elle soutient sa thèse en physico-chimie et obtient son doctorat en 1996.

Les 3 années qui suivent, Corinne Jégat les partagera entre un poste dans le privé et deux postes d’ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche) successifs. Le premier à l’Université d’Aix-Marseille et le second à l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne (UJM), au sein du laboratoire de Chimie de l’Environnement de la Faculté des Sciences et Techniques (FST).

©UJM

1999 est donc une année marquante dans la vie de Corinne Jégat. Cette année-là elle est nommée maître de conférences, publie ses premiers articles scientifiques sur l’encapsulation des huiles et voit la naissance de son premier enfant. Si certains auraient peut-être imaginé qu’une grossesse ralentirait sa carrière, elle a su montrer qu’elle était à la fois femme et chercheure et qu’elle pouvait mener les deux de front. « J’ai pu avoir le poste, la publication et l’enfant », dit-elle en souriant.

Avec l’évolution des unités de recherche, les restructurations des laboratoires ont par la suite nécessité de savoir s’adapter. Qu’à cela ne tienne, Corinne a rejoint l’équipe du LRMP (Laboratoire de Rhéologie des Matières Plastiques), même si cela signifiait de devoir lâcher sa spécialité, la chimie de l’environnement, et de se spécialiser sur une nouvelle thématique, la chimie des polymères à l’état fondu. Nouvelle restructuration quelques années plus tard, le LRMP fusionne avec les deux autres laboratoires lyonnais de recherche en polymères et devient en 2007 l’Unité Mixte de Recherche (UMR), IMP.

Finis les petits laboratoires, l’UMR comprend maintenant 88 permanents et concerne 3 établissements, l’INSA, l’Université Lyon 1 et l’Université Jean Monnet. Parmi les scientifiques de l’IMP, il y a les rhéologues qui étudient les écoulements de la matière, les chimistes qui étudient la transformation de la matière et les physico-chimistes qui étudient les interactions entre les molécules ou polymères.

<ADAPTATION ET CRÉATIVITÉ 

Cette remise à zéro, dues aux restructurations, a été une richesse. Même si ces changements ne sont pas des plus favorables à un schéma de carrière habituelle, cela lui a appris à s’adapter.

« La chimie c’est de la créativité à l’infini, et la chimie des polymères encore plus. On peut créer des liens en 3D entre des atomes de même nature ou non, mais aussi travailler sur leurs interactions » dit-elle enjouée avant de préciser « aujourd’hui on s’intéresse à la cassure des liaisons des polymères car l’intérêt c’est de pouvoir les dégrader pour répondre à des enjeux sociétaux et environnementaux ».

En 2014, reprenant ses travaux sur la micro-encapsulation en milieu fondu, Corinne Jégat va avoir l’opportunité de travailler avec des chercheurs canadiens. Pour cela elle n’hésite pas à s’envoler pour Montréal avec sa famille et rejoindre l’équipe de l’École Polytechnique de Montréal dans le cadre d’un congé de recherche.

 

<DES PERSPECTIVES ET DES COLLABORATIONS

Aujourd’hui Corinne Jégat est sollicitée par d’autres collègues, laboratoires et entreprises pour travailler sur différents projets.

Développer une nouvelle technique de micro-encapsulation pour la société LACTIPS, formuler de la nacre en lien avec les travaux de Marthe Rousseau (laboratoire Sainbiose), ou bien encore travailler avec des géologues et des attachés de recherche clinique (CMES et URCIP) sur des techniques de dépollution des eaux usées par l’élaboration d’un matériau capable d’absorber les nouveaux polluants tels que les antiobiotiques… voilà en substance les projets de recherche sur lesquels cette chercheure s’investit actuellement.

Mais, Corinne Jégat, ne laisse pas pour autant de côté l’aspect pédagogique de son métier. Passionnée par l’Afrique depuis son enfance, elle est à l’initiative d’un projet de collaboration avec l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) au Bénin. Il s’agit d’un jumelage pédagogique concernant 60 étudiants de l’UAC et 60 étudiants de la FST UJM.

Ce projet a pour but une étude de faisabilité pour implanter un Techlab à destination des enseignants, étudiants et entrepreneurs locaux où les techniques de caractérisation des matériaux polymères et des bio-ressources seraient développées.

© UJM

Aux jeunes filles qui seraient intéressées par son parcours, Corinne Jégat donne ce conseil :

« Quand on ne voit pas les choses évoluer, il faut les faire évoluer soit même et provoquer des changements pour donner de nouvelles aspirations ».

Tout est donc possible, et les matières scientifiques ne sont pas affaire de genre.
Ayant été directrice du département chimie, référente à la FST pour les projets professionnels des étudiants, responsable pédagogique, Corinne Jégat est une enseignante-chercheure investie et soucieuse de ses étudiants. La flamme de sa créativité n’est pas prête de s’éteindre.

Des matériaux écolos bien sucrés

DDes matériaux écolos bien sucrés

Qu’ils proviennent du monde animal ou végétal, les sucres remplacent de plus en plus les produits dérivés du pétrole. Un succès qu’ils doivent à leurs étonnantes propriétés.

Explications avec Laurent David, professeur à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et membre du laboratoire Ingénierie des matériaux polymères.

L’intégralité de l’article disponible sur :

CNRS le Journal