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Où sont donc passés les ports étrusques ?

OOù sont donc passés les ports étrusques ?

Le CNRS participe aux chroniques de l’émission Dis, pourquoi ? sur RCF Lyon. Au micro d’Anaïs Sorce, les scientifiques ont 5 minutes et pas une de plus pour répondre à une question du quotidien !

Jean-Philippe Goiran est géoarchéologue, chercheur CNRS au laboratoire Archéorient. Pour mieux comprendre les variations du niveau de la mer, il étudie les ports antiques et les environnements côtiers en effectuant notamment des carottages. Mais les ports d’une civilisation restent toujours un mystère : ceux des étrusques.

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Le vélo : vecteur de propagande ? Loisir ou déplacement écologique ? Triptyque

LLe vélo : vecteur de propagande ? Loisir ou déplacement écologique ? Triptyque

En selle pour ce triptyque ! Pourquoi ? Parce qu’il est consacré au vélo !

Et dans ce premier podcast, nous allons découvrir comment il est devenu le moyen de locomotion le plus répandu en Italie, sous l’ère du fascisme.

Allez vous êtes prêts ? On enfourche le vélo et on part pour une balade historique avec Clément LUY, doctorant en études italiennes à Triangle dont le travail de thèse porte sur le cyclisme à l’époque du régime fasciste italien. 

> Écoutez le podcast :

> Lire la retranscription des propos de l’interview :

Pourquoi le cyclisme a-t-il vécu des heures de gloire sous l’ère du fascisme ?

Clément Luy – Je pense en effet que l’on peut vraiment parler d’un âge d’or, dans l’Italie fasciste comme dans la France des années 1930 pour le déplacement à vélo et le sport cycliste. Dans les journaux et revues de l’époque, le cyclisme est présenté comme le sport le plus populaire en Italie, au-delà même du football et de la boxe qui ont déjà une très bonne réputation. Les courses en tous genres attirent des milliers de personnes. Il y a une grande effervescence, de très nombreux clubs et associations cyclistes, partout en Italie et en particulier dans le Nord, des dizaines de courses sont organisées tous les week-ends, pour les cyclistes de tous les niveaux.

© Pixabay

Et en même temps, le vélo c’est aussi un moyen de transport pas cher ….

C.L. – Oui, c’est en train de devenir un des moyens de transport du quotidien. Entre 1922 et 1945, donc les années fascistes, il y a entre trois millions au début et jusqu’à six ou sept millions de vélos en circulation en Italie, d’après les statistiques que l’on peut trouver dans les livres d’histoire, c’est un nombre très important qui reflète le niveau de développement industriel et économique des différentes régions : il y en a moins dans le sud et dans les zones les plus reculées, les plus éloignées des villes du sud. A côté de cela, les voitures sont encore très rares, même si les dirigeants fascistes les préfèrent car elles sont plus modernes, et beaucoup plus rapides. Par conséquent, tant par sa présence dans la vie quotidienne que dans l’activité sportive, soit des amateurs de bas ou de haut niveau ou des professionnels, le cyclisme est bien présenté comme le sport le plus populaire ; l’activité a vraiment plein de formes différentes : du simple moyen de déplacement, jusqu’au sport amateur ou de haut niveau, ou à mi-chemin, l’activité cyclo-touristique avec toutes les excursions dans les collines, en montagne, dans les campagnes, très présente dans les organisations du régime comme le Dopolavoro qui est une organisation de loisirs, créée pour tous les travailleurs pour occuper des heures du temps libre.

Et comment l’Etat a poussé les individus à l’époque, à faire du vélo. Et surtout à en produire ?

C.L. Alors pour répondre précisément à cette question, il faut probablement distinguer deux périodes, ce qu’a très bien fait l’historien Stefano Pivato, un des grands spécialistes italiens du sport. Dans les années 1920 et au début des années 1930, le régime fasciste est plutôt méfiant envers le vélo, pour de multiples raisons : ça ne correspond pas à l’idéal de modernité et de vitesse qu’il met en avant, qui est réservée à la voiture, c’est un sport qui est trop connoté « populaire », voire parfois « de gauche » socialiste ou communiste pour le fascisme ; et puis le problème c’est que les courses cyclistes mettent en valeur le mauvais état des routes, au contraire de l’image de modernité que le fascisme veut donner de l’Italie pour développer le tourisme. Et puis le sport pour le régime fasciste ça a l’objectif de construire un homme nouveau, viril, fort musclé, or la morphologie du cycliste ne correspond pas vraiment à cette image, et à ce concept de musculature, contrairement à celle d’autres sportifs comme les boxeurs. Malgré tout, il n’y avait pas vraiment besoin de pousser les Italiens à faire du vélo, c’est déjà une activité pour se déplacer qui est considérée comme très pratique, très efficace et un sport très populaire, bien que les chiffres dont j’ai parlé soient en dessous de la moyenne européenne et en particulier dans le sud de la péninsule. Enfin, à partir de 1935 se développe un discours sur la nécessité d’équiper les Italiens en « bicyclettes autarciques » et de les faire pratiquer cette activité cycliste le plus possible.

Et pourquoi un tel revirement quant à l’approche du vélo ?

C.L. C’est pour plusieurs raisons historiques, l’Italie subit de plein fouet les effets de la crise économique de 1929 puis l’effet des sanctions diplomatiques décrétées par la France, la Grande Bretagne et la Société des Nations puisqu’elle a envahi l’Ethiopie en 1935-1936 contre toutes les règles du droit international fixées par la Société des Nations. Donc dans ces conditions, il y a beaucoup de restrictions, le rêve automobile s’évanouit et un grand travail est mené pour présenter le vélo comme le moyen de locomotion idéal : économique, peu consommateur de matières premières dont la rareté se fait sentir, fabriqué en Italie donc vraiment « autarcique ». Le régime fasciste promeut un discours en faveur du vélo qu’on voit dans les journaux, dans des publications, dans les discours politiques, et puis même dans les actualités cinématographiques, des sortes de premiers JT qui sont présentés au début des séances de cinéma. L’enjeu est de montrer que faire du vélo, c’est bon pour la santé et c’est être un vrai « patriote », mais aussi un autre enjeu de ce discours c’est de montrer que dans d’autres pays, il y a des privations similaires et que la situation italienne ressemble à celle d’autres pays.


> À suivre…

Restez en selle car le prochain podcast du triptyque vélo expliquera comment le vélo illustre les sociétés de crise…et notamment de crise énergétique.

>> Pour en savoir plus :

Triptyque – Laboratoire Triangle

Danser pour guérir, une histoire millénaire

DDanser pour guérir, une histoire millénaire

Le Musée des Confluences a le plaisir de vous inviter à « Danser pour guérir : une histoire millénaire », une immersion fascinante dans les traditions ancestrales où la danse se révèle être un puissant vecteur de guérison.

Des épisodes inexpliqués « d’épidémies de danse », documentés au Moyen-Âge, aux danses endiablées de la Pizzica d’Italie du sud, censées guérir de la piqure de la tarentule, aux divers rituels animistes/ chamaniques présents sur toute la planète, le pouvoir de la danse sur le corps se retrouve dans toutes les cultures et sur tous les continents. Gérard Kurkdjian, spécialiste des musiques sacrées du monde, nous invite, en compagnie de ses invités, à une réflexion sur ces phénomènes à partir de certaines de leurs formes les plus emblématiques.

Intervenants :

  • Sara Colonna, danseuse et anthropologue ;
  • Vincent Zanetti, musicien et ethnomusicologue.

Animée par : Gérard Kurkdjian, auteur, musicien, conférencier.

>> Plus d’informations sur le site du :

MUSÉE DES CONFLUENCES

Exposition : Souviens-toi de ne pas oublier | Nuto Revelli : images d’une vie

EExposition : Souviens-toi de ne pas oublier | Nuto Revelli : images d’une vie

Nuto Revelli a été, par son œuvre et son action, un « témoin de son temps » – de ce temps à la fois terrible et fécond que fut le XXe siècle -, un protagoniste des batailles pour la justice et la liberté, un chercheur de mémoire dans une société paysanne et montagnarde en mutation.

L’exposition « Souviens-toi de ne pas oublier. Nuto Revelli : images d’une vie » de Paola Agosti (photographe) et Alessandra Demichelis (historienne) s’appuie sur les archives photographiques de Nuto Revelli et retrace le parcours biographique de cet auteur.

L’exposition dépasse l’histoire individuelle pour présenter une histoire collective, celle du XXe siècle, de l’endoctrinement fasciste, de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance. Elle témoigne des souffrances des communautés paysannes et montagnardes, durement touchées par la guerre et durablement marquées par la pauvreté, elle met également en lumière les femmes paysannes des campagnes et des montagnes piémontaises.

L’exposition a été réalisée par la Fondation Revelli et le Comité national pour les célébrations du centenaire de la naissance de Nuto Revelli en collaboration avec l’Istituto storico della Resistenza de Cuneo.

La traduction de celle-ci a été intégralement revue par un groupe d’étudiant·es italianistes de Grenoble sous la direction de leur enseignante, Armelle Girinon qui a également pris en charge l’organisation et la diffusion de cette exposition à Grenoble et à Lyon.

 

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

Bibliothèque Diderot

©Archives Fondation Nuto Revelli

 

Les villes des Lucaniens

LLes villes des Lucaniens

Les villes des Lucaniens : recherches à Civita di Tricarico et à Serra del Cedro (Basilicate, Italie)

Alors qu’on a longtemps pensé que les villes étaient concentrées dans les régions côtières d’Italie et que les populations de l’intérieur avaient une organisation territoriale décentralisée et un habitat dispersé, le programme de recherche sur les « villes sans renom des Lucaniens », sous la direction d’Olivier de Cazanove et Stéphane Bourdin (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne) a mis en évidence l’existence de deux grandes agglomérations urbaines voisines, à Civita di Tricarico et à Serra del Cedro, des IVe-IIe siècles avant J-C.

Les fouilles et les prospections géophysiques qui y ont été conduites permettent de retracer l’évolution de l’organisation de ces agglomérations, des fortifications, des édifices de culte et des espaces privés.

Intervenant :

  • Stéphane Bourdin, professeur d’archéologie du monde romain occidental à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne – UMR 7041 ArScAn.

Pour en savoir plus :

Bibliographie sélective

L’arte del costruire, composer avec le fleuve, progettare insieme al fiuve

LL’arte del costruire, composer avec le fleuve, progettare insieme al fiuve

Lectures multiples des phénomènes fluviaux

Génie civil – Architecture- Regards croisés

France / Italie

Deuxième édition de « L’Arte del costruire »

Au croisement entre génie civil et architecture, cette manifestation biennale franco-italienne est organisée par l’ECL, l’ENSAL, l’ENTPE et l’INSA Lyon. L’édition 2023, intitulée « Composer avec le fleuve / Progettare insieme al fiume», proposera des lectures multiples des phénomènes fluviaux à partir d’une confrontation entre la culture italienne et la culture française de l’aménagement et de la gestion des fleuves.
Le programme, articulé sur plusieurs sites du Grand Lyon, prévoit des conférences, une table ronde, une joute de traduction, des visites et expositions, etc.

 

VOIR LE PROGRAMME

 

Affiche de l'évenement , Fleuve passant sous un pont

Les villes des Lucaniens : recherches à Civita di Tricarico et à Serra del Cedro (Basilicate, Italie)

LLes villes des Lucaniens : recherches à Civita di Tricarico et à Serra del Cedro (Basilicate, Italie)

Le cycle des conférences Pouilloux 2022-2023, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, se poursuit avec : Les villes des Lucaniens : recherches à Civita di Tricarico et à Serra del Cedro (Basilicate, Italie)

Alors qu’on a longtemps pensé que les villes étaient concentrées dans les régions côtières d’Italie et que les populations de l’intérieur avaient une organisation territoriale décentralisée et un habitat dispersé, le programme de recherche sur les « villes sans renom des Lucaniens », sous la direction d’Olivier de Cazanove (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne) et Stéphane Bourdin (Université Lumière Lyon 2) a mis en évidence l’existence de deux grandes agglomérations urbaines voisines, à Civita di Tricarico et à Serra del Cedro, des IVe-IIe siècles avant J.-C.. Les fouilles et les prospections géophysiques qui y ont été conduites permettent de retracer l’évolution de l’organisation de ces agglomérations, des fortifications, des édifices de culte et des espaces privés.

Conférence présentée par : Stéphane Bourdin, laboratoire HISOMA

> Consulter le programme de notre cycle de conférence sur notre site web, rubrique « Valorisation » :

MOM

Évolution des côtes sableuses et leur influence sur le développement des villes portuaires antiques de méditerranée

ÉÉvolution des côtes sableuses et leur influence sur le développement des villes portuaires antiques de méditerranée

Le cycle des conférences Pouilloux 2022-2023, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, se clôture avec : Évolution des côtes sableuses et leur influence sur le développement des villes portuaires antiques de méditerranée

Les côtes sableuses sont des paysages mobiles. Leur géométrie évolue rapidement en réponse aux fluctuations du niveau de la mer, des apports de sédiments, des mouvements verticaux du sol et des interventions humaines. Leur altération produit par touches successives des bouleversements considérables de l’environnement au sein duquel se développent les cités antiques. Le destin de ces cités, leur déclin ou leur renaissance, reflète leur capacité d’adaptation à ces changements. Je présenterai ici les recherches que nous menons actuellement à HiSOMA et Archéorient sur l’évolution de Tyr, en Phénicie (ANR AquaTyr), et d’Orbetello en Etrurie (IDEX TasP, IMU Urbo), en réponse au développement de cordons sableux et de lagunes. En s’appuyant sur ces sites de référence, je présenterai les variations observées autour de ce thème sur d’autres sites où nous intervenons : Olbia-Giens en France, Populonia et Pyrgi en Etrurie, ainsi que Dyrrachium en Albanie.

Conférence présentée par : Gilles Brocard, laboratoires HiSOMA-Archéorient

Cette conférence sera suivie de la remise du prix Marie-Jo Chavane 2023 par l’Association des Amis de la Maison de l’Orient.

>> Consulter le programme de notre cycle de conférence sur notre site web, rubrique « Valorisation » :

MOM

Des producteurs aux consommateurs : amphores, vins et routes dans le Centre-Ouest de la Gaule

DDes producteurs aux consommateurs : amphores, vins et routes dans le Centre-Ouest de la Gaule

Le cycle des conférences Pouilloux 2021-2022, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, se poursuit avec :
Des producteurs aux consommateurs : amphores, vins et routes dans le Centre-Ouest de la Gaule

Dès avant la conquête romaine, le Centre-Ouest était sillonné par des marchands venus vendre du vin aux aristocrates gaulois. Les importations de vins n’ont pas cessé avec la Conquête, elles se sont diversifiées, désormais marquées par une plus grande variété dans l’origine des vins, dont certains sont peut-être locaux. Les vestiges privilégiés de ces circulations et de ces consommations sont les amphores, découvertes dans les sites archéologiques de la région, entre le IIe siècle avant J.-C. et le Ier siècle ap. J.-C.

Cette conférence a pour objet la présentation des premiers résultats acquis dans le cadre du programme de recherche pluridisciplinaire ITIVIN s’intéressant à l’économie du vin à l’échelle de la cité des Pictons dans l’Antiquité.
L’étude typologique des amphores des sites pictons a montré qu’il s’agissait majoritairement d’amphores italiques, mais aussi de conteneurs originaires d’Espagne et dans une moindre mesure de Méditerranée orientale. Pour la période tardo-républicaine, les amphores sont quasi exclusivement produites sur la côte tyrrhénienne de l’Italie. Il reste pourtant à en déterminer avec précision l’origine au sein de grandes régions de production déjà définies : Étrurie, Latium Campanie…, leur qualité et les routes par lesquelles elles sont parvenues dans la partie orientale du territoire picton. Il s’agit de tester, à l’échelle du territoire picton l’hypothèse d’une commercialisation privilégiée vers certains secteurs de Gaule des productions italiques, selon leur origine (Étrurie, Latium, Campanie). Des éléments de réponse sont apportés par la détermination précise de l’origine des amphores au sein de la sphère de production italique. Celle-ci passe par le développement d’une approche archéométrique, des analyses pétrographiques et physico-chimiques des pâtes argileuses des amphores menées avec les partenaires du programme (laboratoire IRAMAT-CRP2A de Bordeaux, le Département de géologie de l’université de Fribourg, et le laboratoire ARAR de Lyon). À l’époque impériale, le tableau des importations d’amphores apparaît plus varié, selon la chronologie, le statut des sites (établissement rural plus ou moins riche, agglomération, sanctuaire), la proximité de voies ou d’agglomérations servant de places de commerce et redistribution des marchandises.

Conférence présentée par : Séverine Lemaître, maître de conférences HDR en Histoire de l’art et Archéologie antique, laboratoire HeRMA, université de Poitiers, membre associée au laboratoire ArAr.

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Le sanctuaire romain de la déesse Vacuna à Montenero Sabino, Italie

LLe sanctuaire romain de la déesse Vacuna à Montenero Sabino, Italie

Un nouveau chantier de fouille-école de l’Université Lumière Lyon 2 s’est ouvert le 15 juin 2019 sur la commune de Montenero Sabino en Italie, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Rome. Il concerne le lieu-dit « Leone », situé dans une vallée des Apennins sur le territoire des Sabins antiques, conquis par Rome dans la première moitié du IIIe s. av. J.-C.

Bien que connu des prospecteurs et archéologues locaux, il n’avait jamais fait l’objet de recherches jusqu’à ce jour.

Ce chantier est codirigé par Aldo Borlenghi et Matthieu Poux, enseignants-chercheurs à l’Université de Lyon et membres d’ArAr, en collaboration avec l’Université de Naples, ainsi que des laboratoires de recherche et communes d’Italie.

  • Aldo Borlenghi, maître de conférences en archéologie et histoire de l’art du monde romain à l’université Lyon 2, laboratoire ArAr
  • Matthieu Poux, professeur en archéologie romaine et gallo-romaine à l’université Lyon 2, laboratoire ArAr

 

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