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De l’émeute à l’épuisement, expériences de l’extrême en politique | Cycle « Penser critique »

DDe l’émeute à l’épuisement, expériences de l’extrême en politique | Cycle « Penser critique »

La question des émotions fait désormais partie des critères d’analyse des contestations sociales et politiques. C’est cette question, jusqu’alors assez inédite dans l’étude des mouvements sociaux, qui sous-tend les travaux de Romain Huët depuis plusieurs années.

Une conférence sur les expériences de l’extrême en politique à partir des ouvrages Le vertige de l’émeute et De si violentes fatigues de Romain Huët.

Intervenant : Romain Huët est maître de conférences en Sciences de la communication à l’université de Rennes 2 et chercheur au PREFICS (Pôle de Recherche Francophonies, Interculturel, Communication, Sociolinguistique).

Pour en savoir plus :

Penser critique

Festival Mode d’emploi 2023

FFestival Mode d’emploi 2023

Les débats contemporains vous intéressent ? Vous vous posez des questions, vous voulez vous engager dans la discussion, tenter de formuler des solutions ? Le festival des idées Mode d’emploi, conçu et réalisé par la Villa Gillet est le rendez-vous à ne pas manquer ce mois de novembre !

Des ateliers, des rencontres auront lieu dans toute la Métropole de Lyon avec un trentaine de philosophes, politistes, sociologues, anthropologues, des scientifiques et des journalistes pour explorer les mondes en transition en interrogeant : les cadres politiques et juridiques de nos démocraties, les circonstances dans lesquelles perdurent les inégalités, les possibilités offertes par la réinvention de notre rapport au vivant, les évolutions des modèles de travail, les transformations à l’œuvre dans de nombreux pays du monde de Cuba à l’Allemagne en passant par la Turquie, l’Ukraine ou encore le Mexique.

Tout le programme sur le site de la Villa Gillet :

Festival Mode d’emploi

Festival Mode d’emploi 2023

Les grands témoins | Les 50 ans de l’Université Jean Moulin

LLes grands témoins | Les 50 ans de l’Université Jean Moulin

À l’occasion de son 50e anniversaire, l’Université Jean Moulin propose une série de conférences « Les grands témoins » mettant en lumière des sujets d’actualité et éclairant le débat sur des questions sociétales.

PProgramme

  • Être magistrat en temps de crises | Jeudi 21 septembre 2023 à 18h30

Intervenant : François Molins, Procureur général honoraire près la Cour de Cassation.

Conférence animée par : Pascale Deumier, professeure à la Faculté de Droit et Éric Carpano, Président de l’Université Jean Moulin.

Lieu : Palais de l’Université – Amphithéâtre Roubier – 15 quai Claude Bernard, Lyon 7e .

> Inscription obligatoire en cliquant ici

 

  • La protection de l’environnement dans le prétoire | Jeudi 5 octobre 2023 à 17h30

Intervenante : Corinne Lepage, avocat, ancienne ministre.

Conférence animée par : Philippe Billet, professeur à la Faculté de Droit et Jean Untermaier, professeur émérite

Lieu : Palais de l’Université – Amphithéâtre Roubier – 15 quai Claude Bernard, Lyon 7e .

> Inscription obligatoire en cliquant ici

 

  • Projection du documentaire « Bigger than us » – Sélection officielle Cannes 2021 | Jeudi 5 octobre 2023 à 17h30

Réalisatrice : Flore Vasseur

La projection sera suivie d’une table-ronde.

Intervenants :

– Chloë Vidal, adjointe au Maire de Lyon, Démocratie locale et redevabilité, évaluation et prospective, vie étudiante,

– Amélie Bohas, maître de conférences, iaelyon School of Management, Responsable transition écologique,

– Valérie Revest, professeur des Universités, iaelyon School of Management, Responsable de la valorisation de la recherche, en charge des grandes conférences de l’iaelyon School of Management

Lieu : Manufacture des Tabacs – Amphithéâtre Malraux – 18 rue Rollet, 69008 Lyon.

> Inscription obligatoire en cliquant ici

 

  • Rencontre littéraire | Jeudi 19 octobre 2023 à 18h

Intervenante : Brigitte Giraud, écrivaine, Prix Goncourt 2022

Animée par : Benoît Auclerc, chargé de mission à la Culture et enseignant à la Faculté des Lettres et Civilisations

Lieu : Bâtiment Athéna – Amphithéâtre Quinet – 7 rue Chevreul, Lyon 7e

> Inscription obligatoire en cliquant ici

 

  • Réussir la transition écologique | Mardi 24 octobre 2023 à 18h

Conférence inaugurale de l’École universitaire de la transition écologique.

Intervenant : Cédric Vilani, professeur à l’Université Claude-Bernard Lyon 1, Médaille Fields 2010

Rencontre animée par : Gilles Bonnet, 1er vice-président de l’Université Jean Moulin en charge du conseil d’administration, du pilotage et de la stratégie numérique

Lieu : Manufacture des Tabacs – Amphithéâtre Malraux – 18 rue Rollet, 69008 Lyon.

> Inscription obligatoire en cliquant ici

 

  • L’intelligence artificielle est-elle une charité ensorcelée ? | Jeudi 26 octobre 2023 à 18h30

Intervenant : Jean-Gabriel Ganascia, professeur des universités à la Faculté des Sciences de Sorbonne Université, ancien président du Comité d’éthique du CNRS.

Lieu : Palais de l’Université – Amphithéâtre Roubier – 15 quai Claude Bernard, Lyon 7e.

> Inscription obligatoire en cliquant ici

 

  • Une histoire du conflit politique. Élections et inégalités sociales en France | Mercredi 15 novembre 2023 à 18h

Intervenants : Thomas Piketty et Julia Cagé, économistes

Conférence organisée en partenariat avec : la Villa Gillet dans le Cadre du Festival Mode d’Emploi 2023.

Lieu : Manufacture des Tabacs – Amphithéâtre D – 18 rue Rollet, 69008 Lyon.

> Inscription obligatoire en cliquant ici

Enregistrement réalisé à l’occasion du 50e anniversaire de l’Université Jean Moulin Lyon 3. L’université avait proposé une série de conférences intitulée « Les grands témoins » mettant en lumière des sujets d’actualité et éclairant le débat sur des questions sociétales.

 

Le débat sur la valeur travail est une nécessité | The Conversation

LLe débat sur la valeur travail est une nécessité | The Conversation

Débattre de la notion de travail devrait questionner la centralité même de ce dernier dans nos vies par rapport à d’autres enjeux, comme la famille, l’intime, la place du politique.
Sarah CHai/Pexels, CC BY-NC-ND

La question du travail est au cœur de questions brûlantes d’actualité telles que la réforme des retraites, l’utilisation industrielle de l’intelligence artificielle ou bien encore la remise en cause du modèle productiviste.

Paradoxalement ces multiples interrogations sur les évolutions concrètes du travail ont lieu au moment même où le travail continue à être présenté comme une valeur morale indiscutable et cela de la gauche à la droite de l’échiquier politique.

Tout se passe comme si les débats nécessaires sur les transformations de la place du travail dans notre quotidien étaient limités voire empêchés par un consensus non interrogé, une doxa, sur la centralité indépassable du travail pour avoir un revenu, pour s’émanciper, pour créer de la solidarité, etc.

Et pourtant accepter de débattre sur la place du travail dans la société de demain est sans doute un préalable à toute bifurcation nous permettant de remédier à la triple crise économique, démocratique et écologique que nous vivons.

DDéfinir l’espèce humaine

Le travail, activité visant à transformer son environnement, peut être perçu comme l’élément qui définit la spécificité humaine. L’homme en créant par le travail les conditions de son existence se différencie ainsi de l’animal soumis aux aléas de la nature. Simultanément le travail comme effort pour aller au-delà de soi-même est perçu comme un moyen d’émancipation. Dans ces conditions, le travail comme valeur morale reste central alors même que le travail comme activité économique n’obéit plus à la même nécessité qu’autrefois du fait de l’évolution technologique.

Déjà l’ouvrier spécialisé a été remplacé par la machine dans de nombreuses entreprises et nous sommes aujourd’hui avec l’intelligence artificielle au début de questionnements quant à l’avenir des activités intellectuelles. Cette tension entre la raréfaction du besoin de travailler pour produire de la richesse économique et le consensus autour de la nécessité de travailler et l’une des sources, dans nos sociétés, de dégradation de l’emploi (défini comme du travail rémunéré).

Faute d’envisager une diminution drastique du temps de travail et de décorréler obtention d’un revenu et emploi, nous assistons à une lente dégradation de la qualité et de l’intérêt du travail : précarisation, parcellisation des tâches, etc.

Cela se traduit par des phénomènes comme «les bull shit jobs» mis en évidence par l’anthropologue David Graeber, le «quiet quitting» (faire le minimum dans l’emploi qu’on occupe), la souffrance au travail, ou la grande démission. Cela participe aussi à l’opposition des Français au report de l’âge de la retraite et à la montée d’un ressentiment vis-à-vis des élites économiques mais aussi politiques ce qui alimente la crise démocratique.

LLe travail contre la démocratie ?

Certains, qui ont la chance d’exercer des métiers intéressants et rémunérateurs semblent défendre la dimension émancipatrice du travail alors que, dans les faits, ce qu’ils défendent réellement c’est l’obligation faite à des personnes peu qualifiées d’accomplir des tâches pénibles et non porteuses de sens qu’ils ne veulent pas accomplir.

Homme triste avec cravate
Aujourd’hui, on assiste à une colonisation du temps consacré à l’activité économique sur les autres temps sociaux.
Andrea Picquadio/Pexels, CC BY-NC-ND

Ce phénomène, que le philosophe André Gorz nomme «dualisation salariale» est dangereux pour la démocratie car il éloigne l’horizon d’égalité. Cette dualisation salariale se couple avec l’idée de subordination propre à tout contrat salarial. Pour le dire autrement, on défend l’idée morale d’un travail émancipateur qui se traduit par un contrat salarial producteur d’inégalités et réducteur d’autonomie.

Or la démocratie est auto nomos (autonomie) la capacité à faire et défaire collectivement les normes qui nous gouvernent comme le rappelait Cornélius Castoriadis.

ÊÊtre libéré du travail pour participer à l’activité essentielle : la politique

En effet, la valorisation morale du travail semble une donnée intemporelle, naturelle, alors que dans la Grèce antique, quand on parlait de valeur on discutait du beau, du bien ou du vrai mais pas du travail. D’ailleurs, ainsi que le soulignait la philosophe Hannah Arendt, il fallait même être libéré du travail pour participer à l’activité essentielle : la politique

Aujourd’hui, au contraire, à travers le télétravail on assiste à une colonisation du temps consacré à l’activité économique sur les autres temps sociaux.

Ce temps consacré à l’économique est d’autant plus important que nous sommes rentrés dans une économie de l’attention qui occupe une large part de nos loisirs. Cette temporalité hégémonique du travail et de la consommation correspond à ce que Karl Polanyi (1983) nomme une société de marché, c’est-à-dire une société qui n’est plus régulée par des lois délibérées mais par les règles de l’échange marchand. De ce fait, nous avons de moins en moins de temps pour vérifier les informations, pour remettre en cause des évidences, pour construire sereinement dans la délibération des désaccords féconds. Cela dans une période où il nous faut pourtant prendre le temps d’inventer des solutions collectives pour aller vers une société plus résiliente et écologique.

VValeur travail ou soutenabilité écologique, il faut choisir

L’impératif moral d’avoir une activité productive rémunérée fait passer au second plan l’utilité sociale et écologique de la production. Autrement dit, nous sommes dans une société où on ne travaille plus pour produire plus mais où on produit plus pour pouvoir être en mesure de travailler plus.

Ainsi, produire plus d’automobiles ne permet pas d’aller plus vite et d’être plus libre, cela crée des embouteillages et de la pollution ce qui créera de nouveaux marchés nécessitant plus de travail dans l’invention et la production de véhicules plus rapides ou plus écologiques. Nous pouvons faire référence à Ivan Illich qui montrait dans La convivialité et cela dés 1973, que l’automobile ne permettait pas de se déplacer plus vite qu’en vélo mais qu’elle créait, au nom du progrès et la croissance, de la dépendance.

Mini-bus, van, bicyclette
Peut-on imaginer une société plus conviviale sur le modèle proposé par le penseur Ivan Illich?
Pexels/Elviss Railijs Bitāns, CC BY-NC-ND

Or ce paradoxe est catastrophique pour l’écologie. Il n’est pas possible d’avoir une croissance infinie sur une planète finie. Pour préserver les conditions d’habitabilité de la planète, il semble nécessaire de produire moins et donc accepter de travailler moins. Comment ? Dans quel secteur ?

RRemettre en question la place centrale du travail

Pour que ce débat ait lieu, il faudrait débattre de la valeur travail et remettre en cause sa centralité. Or ce débat n’est pas simple car il renvoie, tout d’abord, à des questions débattues mais qui n’ont pas, pour l’instant, trouvé de réponses consensuelles.

La première, mise en évidence à l’occasion de l’épisode de Covid-19, est celle de la juste rémunération des tâches. Les tâches socialement les plus utiles – celle du care notamment – sont pourtant parmi les moins rémunératrices.

La seconde, ouverte par les débats autour du RSA en France et plus généralement du revenu d’existence en Europe, est celle du découplage du lien entre emploi et revenu.

Cette seconde question entraîne une troisième, celle de la répartition des tâches collectives ingrates si elles ne sont plus assurées par des personnes soumises à des conditions de travail dégradées. Mais ce débat est complexe aussi parce qu’il renvoie à des thèmes non débattus dans l’espace public.

Le premier est celui de la justice distributive (à chacun selon ses mérites). Le droit de vivre doit-il découler de l’effort productif ou du respect de la dignité humaine ? Dans le premier cas, chacun doit apporter une contribution au collectif, dans le second chacun est libre de sa (non) participation. Le deuxième est celui de la valeur économique. Aujourd’hui, l’économie se fonde sur l’idée que la création de richesses repose sur la création de valeur qui elle-même repose sur l’utilité. C’est-à-dire en définitive sur les désirs des individus. Tant que quelque chose répond à un désir humain quelconque il doit être produit. Conception qui engendre de la croissance mais pas nécessairement de l’utilité sociale et de la soutenabilité écologique.

En réalité, le débat sur la valeur travail est à la fois nécessaire et difficile à mettre en place car il vise à remettre en cause la primauté de l’économique sur le politique, le social et l’écologique. Débattre de la valeur travail c’est, au fond, débattre de «ce à quoi nous tenons».

 

Article publié sur The Conversation le 13 juin 2023

Éric Dacheux, Professeur en information et communication, Université Clermont Auvergne (UCA) et Daniel Goujon, Maître de conférences en sciences économiques, Université Jean Monnet, Saint-Étienne

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Résistances au fil des siècles dans l’Empire russe, en URSS et dans les États post-soviétiques

RRésistances au fil des siècles dans l’Empire russe, en URSS et dans les États post-soviétiques

La Bibliothèque Diderot de Lyon (BDL) est heureuse d’apporter son concours à la tenue du congrès biennal de l’Association française des russisants (AFR). La manifestation est organisée par l’Association, avec la collaboration du département d’études slaves de l’université Jean Moulin Lyon 3 et par la BDL et l’ENS de Lyon.

Le 18 mars, de 10h à 20h, dans la Parenthèse, la BDL accueille le colloque scientifique « Résistances au fil des siècles dans l’Empire russe, en URSS et dans les États post-soviétiques » et propose à cette occasion, du 13 mars au 30 avril, une exposition en deux volets – une illustration des thèmes du colloque et une mise en lumière de la composition des fonds Russie et Europe médiane.

L’histoire de la Russie a été marquée par des régimes tyranniques et des gouvernances autocratiques et autoritaires. Lorsque les oppositions au pouvoir en place ne peuvent s’exprimer librement, se pose la question, réactualisée depuis le début de la guerre en Ukraine, de l’adhésion ou de la résistance, quelle que soit la manière dont elle se manifeste. Ce thème de l’opposition à un pouvoir politique et de diverses formes de mobilisations s’inscrit dans différents courants de la recherche, comme en témoigne en particulier la problématique choisie par le Centre d’études slaves contemporaines (CESC) de l’université Grenoble-Alpes : « Résistances, adaptations et contournements dans la société, la littérature et la culture de la Russie contemporaine ». Cette question des résistances convoque un vaste éventail de disciplines – la littérature, la linguistique, les arts, la sociologie, l’histoire, les sciences politiques, ou encore la géographie et la géopolitique.

 

>> Plus d’informations et inscription :

BIBLIOTHÈQUE DIDEROT

 

>> Retrouvez l’Association Française des Russisants :

Association française des russisants

 

 

Parlez-nous de … la République de Weimar

PParlez-nous de … la République de Weimar

Fruit d’un workshop entre l’ENS et l’INA, cette conférence, se propose d’examiner une période phare de l’histoire allemande, la République de Weimar (1918-1933), à l’aide d’archives audiovisuelles françaises.

Rencontre animée par quatre élèves du département d’études germaniques de l’ENS de Lyon .

Les recherches effectuées par ces quatre élèves du département d’études germaniques leur ont permis de constater que cette période a trop souvent été étudiée à l’aune du national-socialisme, et ce dans une perspective téléologique, éclipsant ainsi la richesse et le foisonnement de cette période. Elle est généralement associée à un imaginaire entre ombre et lumière, et liée à l’inflation et aux années folles. En France, elle a fait l’objet de nombreux reportages et émissions, oscillant entre instrumentalisation et réhabilitation. L’étude du biais médiatique français permettra une approche nuancée de cette page incontournable de l’histoire allemande en révélant une époque à la fois moins sombre et moins dorée, mais tout aussi fascinante…

 

>> Pour plus d’informations :

ENS Lyon

Bibliothèque Diderot

De la défense des savoirs critiques. Quand le pouvoir s’en prend à l’autonomie de la recherche

DDe la défense des savoirs critiques. Quand le pouvoir s’en prend à l’autonomie de la recherche

L’autonomie des savoirs et de l’université est aujourd’hui remise en cause par le pouvoir politique, soutenu par certains intellectuels. Les récentes polémiques autour des « déviations identitaires » et du supposé caractère idéologique des sciences sociales en sont des manifestations visibles. Le colloque organisé en Sorbonne en janvier 2022 par l’Observatoire du décolonialisme et le Collège de philosophie pour « reconstruire les sciences et la culture », sanctifié par le politique, est à cet égard paradigmatique des controverses actuelles.

L’essai de Claude Gautier et Michelle Zancarini-Fournel interroge les notions d’engagement et de distanciation critiques en les situant dans l’histoire du temps présent, puis en envisageant trois moments où s’est posée la question de l’autonomie de l’université et des savoirs : l’affaire Dreyfus, Mai-Juin 1968, le mouvement de contestation de 2019-2020 contre la loi de programmation de la recherche.
Alors que de nouvelles approches académiques soulignant l’imbrication des dominations suscitent inquiétudes et rejet, les auteurs montrent qu’elles permettent de penser un universalisme pluriel pour la société d’aujourd’hui et de demain.

La rencontre sera introduite par deux étudiants en histoire de la pensée politique. Les auteurs présenteront ensuite leur travail. Cette présentation sera suivie d’un débat d’environ 2 heures avec le public.

Pour en savoir plus :

ENS de Lyon

 

« Une invention sans avenir »

«« Une invention sans avenir »

Un podcast sur le cinéma

« Le cinéma n’a aucun avenir », aurait dit Antoine Lumière, le père des frères Lumière. Force est de constater qu’il s’était bien trompé ! Plus d’un siècle plus tard, le cinéma est toujours actuel et bien vivant : on en parle dans ce nouveau podcast créé par deux enseignants de l’Université Lumière-Lyon 2.

Une invention sans avenir est un podcast qui porte un regard moderne et politique sur le cinéma. On y parle librement de tous les aspects du 7e art : blockbusters, sagas de pop culture, mais aussi films d’auteurs ou documentaires.
Sans épargner les œuvres « cultes » ou les « classiques » de la cinéphilie, nos chroniqueurs et chroniqueuses s’interrogent sur ce que montrent les films, sur notre manière de les regarder, et sur ce qu’ils disent du monde qui nous entoure.

  • Au programme du premier épisode

Raphaël explique pourquoi on a raison d’avoir peur des fantômes, Alice se réapproprie le plaisir de regarder des personnages féminins sexualisés, Matthieu nous conseille un documentaire sur la disparition d’un quartier populaire, Robin nous parle du « popcorn-gate » au Québec.

  • A l’affiche du second épisode

Alice décrypte les idées philosophiques présentes dans 2001 L’Odyssée de l’espace, Cédric observe la manière dont le cinéma filme les procès, Raphaël se demande qui a intérêt à voir des métaphores dans les films, Robin nous conseille de nouvelles plateformes de streaming.

  • Troisième épisode

Au programme : Arkani présente trois œuvres avec un sous-texte végétarien/vegan, Alice confesse son amour pour le « food porn » carné de Food Wars, Robin se demande si on peut être de gauche et aimer Top Chef, Raphaël raconte comment l’histoire du cinéma s’est construite sur le déni de la maltraitance animale. Et en bonus, un QUIZ CINÉ-VÉGÉ ! (où on ne parle même pas de Hitler)

  • Quatrième épisode

Au programme : on a regardé uniquement des films réalisés par des femmes pendant un mois. On fait le bilan (calmement) de cette expérience ! Et aussi : un quiz badass, des confessions honteuses, un acharnement non prémédité, une chanson sur Engels…

États-Unis : comment se gagne l’élection présidentielle ?

ÉÉtats-Unis : comment se gagne l’élection présidentielle ?

Tandis que la campagne pour la maison blanche bat tous les records de stupéfactions et alterne entre coups de théâtre et coups bas, demandons-nous à quoi tient le choix du 1er représentant de la 1ere puissance économique, culturelle et militaire mondiale ?

19 octobre 2020

Nous avons reçu Marion Douzou, Maîtresse de conférences en civilisation américaine à l’Université Lumière Lyon 2 et chercheuse rattachée au Laboratoire Triangle. Pour ce nouvel épisode, nous décortiquons les tenants et aboutissants du système électoral américain, les enjeux de la scission idéologique et bipolaire entre républicains et démocrates, et évidemment le rôle joué par la variable majeure du jeu électoral made in USA : l’argent !

PPour aller plus loin

 

Production, animation : Samuel Belaud (Université de Lyon)

Réalisation technique : Flavien Taulelle (Plus Huit Studio)

Lectures urbaines anthropocènes

LLectures urbaines anthropocènes

Retrouvez la veille des publications sur les mondes urbains anthropocènes, réalisée par Bérénice Gagne de l’Ecole urbaine de Lyon.

La seconde sélection parue en juin 2020

La première sélection parue en février 2020

La sélection des lectures urbaines anthropocènes 2019

Si vous avez des suggestions pour enrichir cette veille bibliographique, n’hésitez pas à les partager : berenice.gagne@universite-lyon.fr

Retrouvez la veille urbaine anthropocène et les parutions au fil de l’eau sur twitter : @BereniceGagne