QQuand les eaux se déchainent : la parole est aux scientifiques Le portail web Reflex sciences de l’Université Gustave Eiffel vous propose d’écouter la 4e saison de podcast les « Échos du savoir » avec l’eau dans tous ses états à l’honneur ! Des sujets variés proposés par des scientifiques de l’Université Gustave Eiffel :Crues soudaines : comprendre pour ne pas se faire surprendre !Crues soudaines : anticiper pour mieux se protéger !Après les dommages, place au nettoyage !Trop d’eau, plus de réseaux !Centrales nucléaires : à risque bien estimé, submersion évitée !Être mieux alerté pour être conscient du danger !Digues de protection : gare à l’érosion !Faites du bruit pour les digues !>> Écoutez les podcastsEchos du savoirUne création du service Diffusion des savoirs et ouverture à la société , en collaboration avec les scientifiques des laboratoires LEE, GeoEnd, LMA, Lab’URBA, du département GERS, et de l’école EIVP, de l’Université Gustave Eiffel.
LLa maintenance prédictive, relancée par l’Internet des objets ? Aujourd’hui, des réseaux de réseaux permettent à l’utilisateur d’un matériel ou à un responsable d’une installation d’en connaître à tout moment l’état, rendant possibles la prise de décision et les interventions à distance pour corriger les anomalies, optimiser le fonctionnement et les performances.Cette situation est rendue possible par les «objets connectés», entités physiques ou virtuelles capables de s’identifier sur de vastes systèmes de communication (réseaux sans fil, internet, etc.) au travers desquels ils peuvent transmettre des données en toute sécurité. Ces données peuvent alors être stockées et traitées pour établir des diagnostics, anticiper des dysfonctionnements, et proposer des solutions appropriées.Qu’en est-il dans le domaine industriel ? Quelles sont les applications remarquables ?General Electrique, fournisseur de produit et de solutions depuis 125 ans dans des domaines aussi variés que l’aviation, le médical, la production et le transport d’énergie, apportera une vision de l’état de l’art des solutions mises en œuvre avec un focus sur le matériel de commutation installé sur les réseaux électriques haute tension courant alternatif.Jean-Luc Rayon présentera les développements de capteurs intelligents et de détection des pannes conçus par GE dans les différents domaines. La conférence permettra aussi à Réseau de Transport d’Electricité de présenter ses actions en matière de maintenance prédictive.Frédéric Leroy interviendra en tant que représentant de la FEE (France Energie Eolienne). Cette intervention sera l’occasion de parler de l’éolien, une technique que le public connait peu : éolien dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, ses contraintes d’accès, les contraintes météo, les obligations vis-à-vis du réseau, le matériel, les progrès, les performances attendues, la surveillance, l’organisation, les outils, les incidents…et le retour d’expérience !Cette conférence suit des conférences sur l’obsolescence programmée, sur l’internet des objets, sur le rôle des capteurs de données, etc. Le but est de présenter et d’expliquer les avancées pour la gestion des équipements, pour de meilleurs rendements et pour une meilleure sécurité.Intervenants :Jean-Luc Rayon, Digital products manager chez General ElectricFrédéric Leroy, Directeur technique de Néowind, entreprise spécialisée dans la maintenance des équipements éoliens.En savoir plus :Ingénieurs et scientifiques de France
AA la découverte des réseaux électriques de demain | #FDS2018 Tout public : Samedi 6 octobre, de 14h à 17hPublic visé : familles | Entrée libreScolaires : Du lundi 8 au vendredi 12 octobre, de 9h à 12hPublic visé : lycéens | Inscription obligatoire Venez à la rencontre du personnel du SuperGrid Institute pour en apprendre davantage sur les futurs réseaux de transport de l’énergie électrique, appelé Supergrid. A travers un parcours mêlant supports visuel, vidéos, objets du quotidien, les programmes de recherche, les laboratoires et les entreprises partenaires de l’institut n’auront plus de secret pour vous !Intervenants : personnel SuperGrid Institute, ingénieurs et chercheurs SUPERGRID INSTITUTE Consultez toute la programmation Fête de la Science 2018 en Métropole de Lyon et Rhône
EExode(s) Charnel(s). Parcours de la migration à la prostitution L’Université de Lyon propose une plongée fictionnelle et interactive basée sur des travaux de recherche et proposée dans le cadre de la 13e édition des rencontres « Et si on en parlait« .A travers les parcours, fictifs, de trois prostituées originaires de Chine, du Nigéria et de Bulgarie, tentons de comprendre les logiques prostitutionnelles et de migrations. Des raisons de la prostitution, aux rites ou l’embrigadement dans des réseaux jusqu’à l’arrivée … cette immersion est l’occasion d’une analyse profonde des conditions sociales de vie et de « travail » des prostituées migrantes : la notion de dette, le rapport à l’identité, au corps et les rapports sociaux au sexe. Enfin il s’agira aussi d’étudier les possibles fins de parcours … comment s’en sortir ?Donner à comprendre la prostitution par le prisme des migrations, c’est se détacher des regards contradictoires portés sur les prostituées elles-mêmes : à la fois victimes et participant de troubles à l’ordre public. Abordés depuis peu dans une réflexion associant les deux sujets, Migration et Prostitution recouvrent pourtant ensemble, une réalité socio-historique importante. En effet la population concernée et les terrains d’enquêtes ont pu paraître peu aisés à approcher (moins désormais) tant la conjonction de situations sociales stigmatisantes pousse ces personnes au ban de la Société.À la lecture d’ Exodes charnels, nous constatons que depuis quelques dizaines d’années et grâce aux travaux précurseurs de plusieurs chercheur-e-s, les études relatives à cette minorité composée des femmes combinant les conditions de prostituées et de migrantes, permettent de donner des clés de compréhension de phénomènes plus larges de nos sociétés.Nous observons également que pour ces femmes, l’intérêt propre ne prenant plus le pas, elles sont malgré elles poussées à une forme d’acceptation de brutalité ou d’insécurité. Et la condition de migrante ajoute à cela des « étapes de violences » (le rite, la dette, l’embrigadement, les filières de l’exil, etc.) à celles déjà importante des conditions in situ (sanitaires et sociales pour ne citer qu’elles). L’exploitation des corps se confond alors pour ces femmes dans une triple contrainte : pécuniaire (remboursement), de survie et de travail. exodes-charnels.universite-lyon.fr