SSève et Sens ©Sève et SensPour découvrir quelques petites histoires secrètes de plantes, venez donc écouter le podcast Sève et Sens. Traversant les âges et leurs mythes, passant par leurs usages médicaux, religieux, ou quotidiens, partons ensemble dans ce tour du monde quelque peu éthnobotanesque !Qu’est-ce que l’ethno-botanique ?Le Museum d’Histoire Naturelle de Paris la définit comme « l’une des branches de l’ethnobiologie : elle correspond à la science de l’Homme étudiant les interrelations des sociétés humaines avec leur environnement, et se concentre sur les plantes connues, nommées et utilisées par les Hommes ».L’origine de Sève et sensDoctorante en 1e année en biologie végétale et passionnée par les plantes en tout genre, j’ai récolté au gré du vent et des voyages, une multitude d’anecdotes végétales croustillantes à partager. J’ai traversé les terres tropicales de Thaïlande, puis du Laos où je me suis familiarisée avec l’éthno-botanique.Ainsi, ces mois d’expédition, d’échanges et de réflexions ont porté leurs fruits (et leurs fleurs) pour aboutir à une série de podcasts qui parlent de plantes.Avec ces podcasts, de 10 à 20 min, chacun explorant une plante, je partage des légendes, des symboles, des utilisations des plantes. Je fais également découvrir le travail de scientifiques en histoire, en art, en biologie, ce qui permet aussi de sensibiliser aux questions écologiques.@evou_dessine > Écouter les podcasts :Sève et sens – Les Podcasts> Pour en savoir plus :Sève et sens – Le blog Écoute gratuite sur Spotify et Youtube.Collaborateur.ice.s :@bleu_bachir |Compositeur du jingle du podcast@evou_dessine_unpeu | Illustratrice du podcast
CCantines scolaires : qui y travaille ? Cette deuxième interview du triptyque consacré aux cantines scolaires aborde l’aspect humain de la cantine. En effet, qui sont les agents qui y travaille, comment vivent-ils ce travail, qu’implique-t-il….et bien d’autres questions encore sont soulevées.Et pour cuisiner…. ce sujet, nous sommes toujours en compagnie d’ Elodie LESZCZAK doctorante en 2e année au laboratoire Triangle qui nous éclaire, puisque son travail de recherche porte sur « Des normes dans l’assiette : la cantine scolaire, entre production et réception du « bien manger »« .> Écoutez le podcast :https://popsciences.universite-lyon.fr/app/uploads/2025/03/tri4-2_elodie-leszczak.wav> Lire la retranscription des propos de l’interview :Vous avez choisi de vous intéresser aux personnes qui travaillent dans les cantines scolaires. Pourquoi ?Elodie Leszczak – Les politiques publiques investissent aujourd’hui la cantine de nombreuses missions : éduquer les enfants au végétarien, au bio, aux manières de table, à une alimentation saine pour limiter l’obésité infantile, à ne pas gaspiller… Mais ces effets potentiels de la cantine, ils ne peuvent pas apparaître mécaniquement : ils sont le fruit du travail quotidien des personnes qui produisent et servent les repas. Je trouvais qu’on parlait trop peu de leur rôle, ou alors seulement négativement, avec ce stéréotype de la « dame de la cantine » qui ne saurait pas suffisamment bien cuisiner ou qui serait trop sévère avec les enfants.Comment est structuré le travail dans une cantine ?E. L. – Les équipes sont plus ou moins grandes selon le nombre d’élèves, bien sûr. Généralement, il y a un ou une chef(fe), qui se consacre majoritairement à la cuisine, et des agents polyvalents, qui se consacrent surtout à la plonge, au nettoyage des réfectoires et au service des plats. Entre les deux, il peut y avoir des postes divers comme « aide cuisinière », « second » ou « commis » par exemple, qui sont sous l’autorité du ou de la chef(fe) et qui réalisent à la fois des tâches de cuisine et des tâches de manutention, nettoyage, service, etc. Plus la cuisine est indépendante, plus cette équipe va avoir des tâches supplémentaires comme trouver des fournisseurs, passer des commandes, prévoir les menus ; mais si la cuisine dépend d’une Caisse des écoles ou d’une collectivité territoriale qui a choisi de fortement encadrer ses cantines, il est possible que cette dernière lui impose ses menus et s’occupe de la partie commandes et choix des fournisseurs.Quels sont les profils de population qui travaille au sein des cantines ? Dans vos enquête terrain, pour la majorité du personnel, avez-vous pu constater si c est un métier passion, ou plutôt si c’est un travail alimentaire ? © PixabayE.L. – Les profils sont très hétérogènes : certains agents n’ont aucune formation de cuisine, d’autres ont cumulé des années d’expérience dans la restauration commerciale avant de travailler en restauration collective. Comme les conditions de travail sont difficiles, les salaires bas et beaucoup de postes à temps partiel, la majorité des agents sont peu qualifiés. Il existe bien sûr des personnes passionnées par la cuisine, mais aussi beaucoup d’autres qui se sont retrouvés dans la restauration scolaire un peu par hasard, car on les a informées d’offres d’emploi ou parce que les horaires leur permettent de consacrer du temps à leur famille, de récupérer leurs enfants à la sortie de l’école après le travail. Contrairement à la plupart des postes de cuisine commerciale, où il faut travailler le soir et le week-end, les cantines scolaires ont en effet des horaires plus facilement compatibles avec la vie de famille.Une formation est-elle obligatoire ? E.L. – Tout le monde doit suivre une formation concernant l’hygiène – les normes d’hygiène sont drastiques dans la restauration scolaire. Mais concernant le reste, la majorité de la formation se fait sur le tas, en poste, en apprenant auprès des agents ayant plus d’expérience.Cela suppose aussi qu’il existe des règles, lois à respecter ? E.L. – Oui, les agents sont en effet très contraints par la réglementation concernant la nutrition, l’hygiène, etc. Les agents doivent jongler avec des règles complexes, parfois contradictoires : par exemple, pour des raisons sanitaires, il est interdit de donner la nourriture restante après le service, qui doit donc être jetée… ce qui va contre les préoccupations de réduction du gaspillage alimentaire.La fréquence de service de poisson, de féculents ou encore de crudités est fixée précisément au niveau national. A cela s’ajoutent des préoccupations croissantes pour l’environnement : au moins 20% de produits bio, au moins 50% de produits bénéficiant de labels officiels de qualité ou d’origine comme la pêche durable… Et tout cela, en respectant des budgets alimentaires très contraints, généralement autour de 2€ par repas, rarement plus de 3€.Travailler dans une cantine fait appel à des compétences techniques, humaines, à des connaissances juridiques, C’est également un travail qui joue un rôle éducatif quant à l’alimentation de l’enfant d’aujourd’hui mais aussi de l’adulte de demain. Pensez-vous que ce métier ait besoin d’être plus valorisé, reconnu ? E.L. – Absolument ! Mes enquêtés font un travail formidable, dont une grande partie est complètement invisible aux yeux de leur hiérarchie, des parents d’élèves, parfois même par du personnel de l’établissement comme les enseignants. Pour que les enfants soient plus respectueux de leur travail, une première piste pourrait être de contrôler ce que nous, les adultes, nous disons des agents de cantine en présence des enfants. Par exemple, il arrive que des animateurs critiquent la nourriture devant eux, voire avec eux : et si on dénigre les repas aussi ouvertement, les enfants sont incités à le faire eux aussi. Beaucoup de cantines font de gros efforts sur le fait maison, pour améliorer les recettes, mais comme les autres adultes des écoles s’y intéressent peu, ils ne sont pas au courant des difficultés et des initiatives qui existent dans la cantine de leur propre établissement. Un autre point important est en effet de comprendre ce qui relève de la responsabilité des agents de cantine ou pas. On a tendance à leur reprocher tout ce qui ne va pas dans les cantines, par exemple le goût des plats, le fait que le réfectoire soit bruyant ou le peu de temps disponible pour manger, alors qu’ils ont souvent de très faibles marges de manœuvre concernant ces points, qui relèvent plutôt d’emplois du temps plus adaptés, parfois de rénovations des réfectoires, et bien sûr de budget mis dans la cantine pour que les agents soient en nombre suffisant et qu’il soit possible d’acheter des denrées de qualité. C’est ce que j’essaie de faire à mon échelle : rendre visible les contraintes qui pèsent sur leur travail, et dont peu de gens se préoccupent.Précédemment, qui mange quoi ?> À suivre…Le prochain et dernier podcast du triptyque cantine abordera l’enfance et plus particulièrement comment au sein d’une cantine, les relations sociales s’articulent, les goûts se manifestent, ou encore les enfants s’expriment…>> Pour en savoir plus :Triptyque – Laboratoire Triangle
LL’épigénétique au microscope : l’exemple du nématode | Podcast « Qu’est-ce que tu cherches ? » Qu’est-ce que tu cherches ? C’est le nom de la série de podcasts lancée par le CNRS. Au micro : des scientifiques racontent leurs quotidiens, expliquent leurs avancées, et vous font pénétrer dans les coulisses de la recherche. Prêts pour une immersion sonore inédite aux côtés de ces experts ?L’épigénétique au microscope : l’exemple du nématode | Mirko Francesconi (Inserm)Le patrimoine génétique est propre à chaque individu. Même les vrais jumeaux se retrouvent souvent avec un phénotype différent. Dans cet épisode de « Qu’est-ce que tu cherches ? » Mirko Francesconi, biologiste Inserm au Laboratoire de biologie et modélisation de la cellule (LBMC, CNRS | ENS de Lyon) explique le cas d’un petit ver.>> Écoutez cet épisode sur votre plateforme préférée : QU’EST-CE QUE TU CHERCHES ?
CCantines scolaires : sociologie de l’alimentation. Qui mange quoi ? | Triptyque Une invitation… à table ! Ce triptyque, composé de 3 podcasts, nous ouvre les portes des cantines scolaires. Qui mange quoi ? Qui sont les personnes qui y travaillent ? Comment les goûts se manifestent dès l’enfance, comment à la cantine, les relations sociales s’organisent….Cette première interview de ce triptyque s’orchestre autour de la sociologie de l’alimentation, et c’est Élodie Leszczak, doctorante en 2e année au laboratoire Triangle qui nous éclaire, puisque son travail de recherche porte sur « Des normes dans l’assiette : la cantine scolaire, entre production et réception du « bien manger »« .Venez découvrir qui mange quoi avec les podcasts de Triangle !>> Écoutez le podcast :https://popsciences.universite-lyon.fr/app/uploads/2025/03/tri4-1_elodie-leszczak.wav >> Lire la retranscription des propos de l’interview :Tout d’abord, est-ce que les cantines sont obligatoires dans les établissements ? Depuis quand existent-elles et qui les gèrent ?Élodie Leszczak – Elles sont apparues en France au milieu du XIXe siècle, sous l’impulsion d’initiatives locales de maires, d’instituteurs et de mouvements philanthropiques. Aujourd’hui, les cantines sont gérées par les collectivités territoriales, c’est-à-dire les communes pour l’école primaire, les départements pour le collège, et les régions pour le lycée. Et elles ne sont pas obligatoires : chaque collectivité peut décider d’en proposer une ou pas dans un établissement. Elle peut alors soit l’assurer elle-même en régie directe, soit faire appel à une entreprise privée, ce qu’on appelle une délégation de service public.Comment étaient organisées les cantines que vous avez étudiées ? Quels étaient leurs publics ?E.L. – Je réalise des observations directes principalement à l’école élémentaire, mais aussi au collège et en maternelle. J’ai essayé de faire varier les caractéristiques des cantines que j’étudie : une est rurale et l’autre urbaine, une est indépendante et l’autre rattachée à une Caisse des écoles, une se situe en réseau d’éducation prioritaire et l’autre non. Dans les deux cantines où j’ai enquêté jusqu’ici, la cuisine est faite sur place par du personnel communal, c’est pourquoi j’aimerais maintenant trouver un troisième terrain où la cantine est assurée par une entreprise privée et les plats préparés en cuisine centrale.© PixabayDe ce fait, avez-vous constaté que selon le genre de l’enfant (fille ou garçon) les choix des aliments étaient différents ? E.L. – Oui ! Je fais partie de l’équipe de recherche CORALIM, qui est pilotée par Christine Tichit (sociologue et démographe) au sein de l’INRAE (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement). On a fait passer pendant plus d’une semaine des questionnaires à une centaine d’élèves, pour qu’ils puissent donner leur avis sur les plats chaque jour. Et on a constaté que les garçons appréciaient en moyenne davantage les repas que les filles, et qu’ils mangeaient de plus grandes quantités qu’elles. Les filles appréciaient en revanche davantage les repas végétariens, alors que les garçons étaient attachés à la présence de viande au menu. Les garçons essayaient davantage de se procurer plus de nourriture que leur portion individuelle, en prenant du rab ou en demandant aux autres élèves s’ils ne voulaient pas leur donner une partie de leur repas – en insistant, parfois !Est-ce parce que les aliments sont genrés ? Est-ce que c’est le poids de la société ou… bref comment l’expliquez-vous ?E.L. – Une de nos hypothèses est en effet que la cantine est un des lieux où les enfants intériorisent des rapports genrés à l’alimentation. Des enquêtes sociologiques auprès d’adultes ont montré que les femmes mangent plus de fruits, de légumes et de poisson que les hommes, mais moins de féculents, de fast-food et de viande. Les femmes sont plus nombreuses à faire des régimes hypocaloriques. Et à force de voir que les hommes de leur entourage ont tendance à plus manger que les femmes, et que certains garçons mangent énormément à la cantine et que ça amuse leurs camarades, les enfants sont socialisés à cette différence de comportement alimentaire. Les garçons apprennent qu’il est normal et même valorisé d’avoir bon appétit, alors que ce n’est pas forcément le cas pour les filles. Chez les jeunes, il semblerait que l’idéal des filles reste plutôt la minceur, alors que chez les garçons, c’est le fait d’être musclé plutôt que mince.Avez-vous également remarqué une différence d’orientation dans l’alimentation selon les classes sociales auxquelles appartiennent les enfants ? Et si oui, quels sont les différents facteurs qui pourraient y contribuer ? E.L. – Oui, tout à fait ! Les enfants issus de milieux sociaux favorisés connaissent davantage les plats qui sont servis à la cantine, en particulier les fruits et les légumes et les plats typiquement français comme les tomates farcies, tout simplement car ils y sont déjà habitués à la maison. En sociologie de l’alimentation, on constate que les familles de milieu populaire vont privilégier le fait de faire plaisir aux enfants avec des aliments qu’ils aiment, alors que celles de milieu favorisé vont très tôt inciter leurs enfants à goûter de tout, en particulier des aliments considérés comme bons pour la santé comme les légumes. En particulier, les enfants de classe populaire d’origine étrangère regrettent souvent que les plats proposés à la cantine soient très différents de leur propre culture alimentaire, et certains aimeraient pouvoir y manger des aliments plus à leur goût. >> À suivre…Le prochain podcast du triptyque cantine « parlera » des agents dans les cantines : qui sont-ils, pourquoi ils ont choisi ce métier, ses contraintes, joies… Pour en savoir plus :Triptyque – Laboratoire Triangle
MMieux dormir grâce à la lumière ? | « Dis pourquoi ? » ©RCF radioDis Pourquoi ? est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche.> Émission du 25 mars 2025Et si les troubles du sommeil pouvaient être améliorés grâce à la lumière ? C’est le sujet de la thèse de Houda El Azzaoui, doctorante au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon. Elle travaille sur le lien entre sommeil et dépression, et notamment sur le développement d’un dispositif de lunettes pour améliorer le sommeil.Elle collabore avec Pop’Sciences sur les rencontres entre doctorants et collégiens/lycéens, et également sur le Festival Pop’Sciences.Écoutez le podcast :>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :RCF LyonPPour aller plus loinQuand la lumière éclaire le vivant | Un dossier Pop’Sciences, Caroline Depecker – Juin 2023Pour limiter les troubles du sommeil liés à l’âge, il faut s’exposer à la lumière, Claude Gonfrier, Inserm – The Conversation – Décembre 2024
MMémoire et vieillissement, une fatalité ? | « Dis pourquoi ? » ©RCF radioDis Pourquoi ? est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche.> Émission du 25 février 2025Est-on condamné à avoir des problèmes de mémoire en vieillissant ? Qu’est-ce qu’un vieillissement normal du cerveau et quelle est la part de facteurs individuels modifiables pour limiter la perte de mémoire ?Éléments de réponse avec Antoine Garnier-Crussard, gériatre, maître de conférences des universités et praticien hospitalier à l’Hôpital des Charpennes Hospices Civils de Lyon – Université Claude Bernard Lyon 1.>> Écoutez le podcast :> Pour en savoir plus :Article Pop’Sciences Mémoire et vieillissement, une fatalité ? – Publication prévue le 10-03-2025 dans le cadre de la Semaine du cerveau 2025 à Lyon >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :RCF Lyon
OOne Health : pour une approche pluridisciplinaire de la santé | « Dis pourquoi ? » ©RCF radioDis Pourquoi ? est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche.> Émission du 28 janvier 2025Alimentation, santé sociale et économique, bien-être… Et si tous ces enjeux se rencontraient dans le concept global de la « one health » ou « une seule santé » ? C’est en tout cas ce que pensent de plus en plus de spécialistes, dont Sébastien Gardon, docteur en science politique et inspecteur de santé publique vétérinaire à l’École nationale des services vétérinaires de VetAgro Sup, invité dans le numéro 14 du Pop’Sciences Mag, Santé[s], une vision globale, disponible en libre accès sur popsciences.universite-lyon.fr, ainsi que tout le reste de la collection.>> Écoutez le podcast :>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :RCF LyonPPour aller plus loinSanté[s], une vision globale, Pop’Sciences Mag#14 – Décembre 2024
OOne Health : pour une approche pluridisciplinaire de la santé | « Dis, pourquoi ? » ©RCF radioDis Pourquoi ? est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche.Émission du 28 janvier 2025Alimentation, santé sociale et économique, bien-être… Et si tous ces enjeux se rencontraient dans le concept global de la « one health » ou « une seule santé » ? C’est en tout cas ce que pensent de plus en plus de spécialistes, dont Sébastien Gardon, docteur en science politique et inspecteur de santé publique vétérinaire à l’École nationale des services vétérinaires de VetAgro Sup, invité dans le numéro 14 du Pop’Sciences Mag, Santé[s], une vision globale, disponible en libre accès sur popsciences.universite-lyon.fr, ainsi que tout le reste de la collection.>>> Écoutez le podcast :>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :RCF LyonPPour aller plus loin :Pop’Sciences Mag#14 – Santé[s], une vision globale – Décembre 2024 > Écouter les podcasts des autres intervenants Pop’Sciences :Épidémies : de la détection à l’alerteComprendre les concentrations de microplastiques dans les eaux de ruissellementQuelles questions éthiques soulève l’IA en santé ?Le génie végétal au service des villesComment transmettre la danse jazz aujourd’hui ?L’étonnante capacité des muscles à se régénérerLa reconstruction du paysage littoral de la cité étrusque de Populonia en BDL’archéologue sonore au chevet des sons de Notre-Dame de Paris
LLa fermentation : des aliments vivants ? | Le goût de la recherche Parler d’alimentation avec les sciences socialesNous sommes dans une période où l’alimentation est un enjeu important, non seulement d’un point de vue environnemental, avec les conséquences du changement climatique sur les récoltes, mais aussi d’un point de vue éthique (conditions de production pour les travailleur‧ses, utilisation de produits toxiques), social (coût de l’alimentation) et sanitaire (accès à des produits de qualité).On entend régulièrement parler de la nécessité d’une “transition alimentaire” vers un système plus respectueux de l’environnement et qui soit également durable, c’est-à-dire qui puisse répondre aux besoins actuels, tout en préservant les ressources afin que les générations futures puissent répondre aux leurs.La recherche en sciences humaines et sociales, dans sa diversité de disciplines, se penche sur ces enjeux et les défis qui en émergent. Aujourd’hui, de nombreux projets de recherche s’intéressent à ces questions afin d’apporter des éléments de réponse à ces questions, notamment par la recherche doctorale. À Lyon, la chaire TrAlim, composée de l’Université Lumière Lyon 2 et du Centre de Recherche de l’Institut Lyfe, compte en son sein plusieurs jeunes chercheur‧ses qui ont pour objet d’étude la question de l’alimentation aujourd’hui, pour demain.Cette émission a pour but de mettre en valeur ces travaux, les faire connaître et les rendre intelligibles pour tous‧tes. Elle mobilise et interroge la notion de “transition” alimentaire, dans sa définition et ses implications. Il s’agit aussi de faire dialoguer tous les aspects de la question alimentaire, que l’on peut retrouver dans les quatre axes de la chaire TrAlim :Pratiques alimentaires et représentations associées à l’alimentation ;Dynamiques alimentaires et diversité des territoires ;Éthique et égalité d’accès à une alimentation de qualité ;Gouvernances, acteurs et politiques alimentaires.> Fermentation : des aliments vivants ? Avec Maxence Blanchet, Institut Lyfe / université d’Umeå : il travaille sur le projet de recherche européen Healthferm, qui étudie les aliments végétaux fermentés, leurs bienfaits pour la santé et l’environnement, ainsi que leur acceptabilité sociale. Il s’intéresse aux aliments que les gens font fermenter eux-mêmes à la maison. Quels sont leurs profils, leurs motivations, les potentiels freins à cette pratique ? En passant par la théorie des pratiques, il analyse les significations associées à la fermentation, les problèmes matériels parfois rencontrés ainsi que les compétences mobilisées par ceux qui la pratique.Du dégoût à la pensée magique, de nombreuses représentations sont attachées à la consommation d’aliments fermentés. C’est tout notre rapport à notre santé et au vivant qui sont mobilisés, dans ce que le chercheur appelle un virage post-pasteurien.> Pour en savoir plus :Chaire TrAlim
AAu cœur de la savane africaine | Podcast « Qu’est-ce que tu cherches ? » Qu’est-ce que tu cherches ? C’est le nom de la série de podcasts lancée par le CNRS. Au micro : des scientifiques racontent leurs quotidiens, expliquent leurs avancées, et vous font pénétrer dans les coulisses de la recherche. Prêts pour une immersion sonore inédite aux côtés de ces experts ?Au cœur de la savane africaine | Marion Valeix (CNRS) Embarquez pour un voyage sonore au cœur de la savane africaine, à la rencontre des grands carnivores pour découvrir comment ces communautés s’adaptent à l’effet des changements climatiques. Dans cet épisode de « Qu’est-ce que tu cherches ? » Marion Valeix, écologue CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive* explique comment elle analyse l’influence des conditions environnementales sur le succès et les tactiques de chasse du lion et de la hyène tachetée.* Elle a réalisé une grande partie de ses recherches au Laboratoire de biométrie et biologie évolutive (LBBE, CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1 / Vétagro Sup) de Villeurbanne.>> Écoutez cet épisode sur votre plateforme préférée : QU’EST-CE QUE TU CHERCHES ? PPour aller plus loin:« Savane africaine : un monde en mutation » conférence réalisée au Musée des Confluences (Lyon) en mai 2022.