LLa basilique funéraire de Saint-Irénée : nouveaux apports à la lumière de l’archéologie Le cycle des conférences Pouilloux 2023-2024, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, se poursuit avec cette conférence présentée parCharlotte Gaillard et Amélie Roger Archéologues – spécialistes en archéologie du bâti, Service archéologique de la Ville de Lyon, chercheuses associée ArAr – MOMLa basilique funéraire de Saint-Irénée, implantée au sud de la colline de Fourvière sur une vaste nécropole antique et alto-médiévale, est citée dans les sources écrites dès le début du VIe siècle. Elle accueille un important pèlerinage autour de la tombe de l’évêque de Lyon Irénée, originaire de Smyrne (130-140 / 202-203 ap. J.-C.), et constitue l’un des rares témoins des édifices du premier Moyen Âge de la ville. Classé Monument Historique en 1862, l’édifice se développe sur deux niveaux, l’église haute reconstruite entre le XVIIe et le XIXe siècle, et l’église basse, qui conserve un état médiéval.Depuis 2022, dans le cadre d’un projet de réfection et d’assainissement conduit par la Ville de Lyon et le cabinet d’architectes Croisée d’Archi, le pôle oriental de la crypte fait l’objet d’une vaste restauration, entraînant la dépose de tous les enduits ciments. Le chœur, en dépit d’interventions parfois lourdes aux XIXe et XXe siècles, a conservé une configuration médiévale trahissant plusieurs évolutions architecturales, qui ont été retracées grâce à l’analyse archéologique menée sur le bâti. Ces résultats, mis en perspective avec les travaux menés sur le site par Jean-François Reynaud depuis les années 1970, permettent d’appréhender sous une lumière nouvelle la basilique funéraire de Saint-Irénée.Programme complet du cycle de conférences 2023-2024 en pdf
VVoyage, voyages Voyager, se déplacer, est profondément ancré dans les habitudes humaines, et ce dès la préhistoire.Aujourd’hui, nous avons souvent tendance à imaginer que le voyage dans l’Antiquité était rare, malaisé, très coûteux mais il n’en est rien. On se déplace beaucoup à cette époque, à pied, à cheval, en voiture et surtout en bateau, moyen le plus commode — bien que peu confortable — pour aller vite et loin.Découvrez la diversité des destinations et les raisons du départ, les moyens que l’on se donne, les craintes légitimes que suscitent la multiplicité de ces ailleurs inconnus.Intervenant : Claude Sintes, conservateur en chef du patrimoine honoraire, archéologue, ancien directeur du Musée Départemental Arles Antique.Pour en savoir plus :Lugdunum – Voyage, voyages
LLe riche passé archéologique de Bornéo aura-t-il un avenir ? Depuis 50 ans, Tewet explore les grottes des monts Marang où sa communauté, les Dayak Basap, viennent depuis toujours ramasser les nids d’hirondelles, qui se vendent à prix d’or aux riches Chinois de Hong-Kong. Mais aujourd’hui, les nids se raréfient. Tewet décide de s’en rendre compte par lui-même et entreprend une expédition dans les monts Marang, un retour aux sources… Mais Tewet couve un autre trésor dans ces grottes. Un trésor qui ne se mange pas, et qui pourrait donner à sa communauté les moyens de continuer leur mode de vie dans les montagnes des ancêtres…Luc-Henri Fage documentariste et spéléologue, membre de la Société des explorateurs français, a signé une quinzaine de films documentaires multi primés, ramenés d’expéditions en Papouasie, Bornéo, Congo, Gabon, Patagonie… Ses découvertes d’art rupestre à Bornéo lui ont valu un Rolex Award. En 2018, les datations spectaculaires de peintures de Bornéo comprises entre 40 000 et 52 000 BP ont démontré que l’art rupestre n’est pas né en Europe comme on le croyait…> Projection du film Tewet, le Dayak aux mille grottes, suivi d’un temps d’échange avec son réalisateur Luc-Henri Fage.Pour en savoir plus :Tewet
SSainte-Hélène, la petite Atlantide des oiseaux En août-septembre 2022, un projet de longue date a enfin pu voir le jour : un mois de fouilles paléontologiques sur l’île de Sainte-Hélène, comme une première étape pour mettre au jour l’écosystème disparu de cette île lointaine, où Napoléon finit sa vie, perdue dans l’Atlantique sud à 2000 km de la Namibie en direction du Brésil.Formant une équipe composée de chercheurs et naturalistes Héléniens, notre collègue britannique Julian P. Hume, et nous-mêmes chercheurs établis à Lyon, recherchions principalement les restes subfossiles des oiseaux ayant vécu sur cette petite île volcanique de 10 km sur 12 km, dépourvue d’êtres humains jusqu’à l’arrivée des Européens dès l’an 1502. Les restes subfossiles sont récents (souvent quelques centaines à quelques milliers d’années) et par conséquent quasiment pas reminéralisés, ressemblant à des ossements presque actuels.Crâne fossile ©Anaïs DuhamelD’ailleurs, les seuls vertébrés tétrapodes n’ayant jamais pu atteindre cette île océanique naturellement à partir des continents, sont des oiseaux : exploit qui ne fut égalé par aucun reptile, amphibien, ou mammifère – pas même par des Chiroptères (chauve-souris) – ce qui est une situation rare au niveau global.Ainsi, non seulement toute une faune d’oiseaux marins a évolué sur place, produisant même des espèces endémiques, mais aussi une faune d’oiseaux terrestres, étrange, comprenant une marouette, un râle, une huppe, une tourterelle, ou encore un coucou, devenus endémiques.La plupart de ces oiseaux terrestres sont devenus non-volants, phénomène classique sur les îles sans prédateurs. Hélas, l’arrivée de l’homme a sonné le glas de la plupart de ces espèces. La majorité des espèces endémiques – presque tous les oiseaux terrestres et plusieurs espèces marines – ont disparu de l’île et sont donc aujourd’hui éteintes. Et plusieurs autres espèces, exclusivement des oiseaux marins, ont disparu de l’île, mais vivent encore ailleurs dans le monde : on dit qu’elles ont été extirpées.Un impact anthropique majeur sur l’écosystèmeCertes Sainte-Hélène n’a pas été submergée par les eaux comme la légendaire cité de l’Atlantide, mais métaphoriquement cette île a été submergée par les nombreux impacts anthropiques. Comme tant d’autres îles, les premiers occupants humains ont apporté avec eux des mammifères, volontairement (chèvres et autre bétail pour constituer une ressource en viande ; chiens, chats…) ou moins volontairement (rats, et souris, transportés dans les cales des bateaux…).Les chèvres ont rapidement dévasté la végétation notamment sur tout le pourtour de l’île. Chats et rats se sont attaqués aux oiseaux endémiques non volants ; ainsi qu’aux œufs et poussins de tous les oiseaux, surtout à ceux des nombreuses espèces nichant au sol : les très vulnérables océanites, pétrels et puffins, entre autres.En parallèle, les humains ont déforesté une grande partie de l’île, et planté à la place des espèces introduites, par exemple le Lin de Nouvelle-Zélande, utilisé pour fabriquer des cordages de marine pour les nombreux navires en escale sur l’île, qui se trouvait sur la Route des Indes au plus fort de la navigation, avant le creusement du canal de Suez. Depuis, cette plante s’est avérée extrêmement invasive, et coriace face à plusieurs programmes de restauration de la flore endémique, lors desquels des agents tentent héroïquement de les arracher sur de vastes surfaces, et de replanter à leur place des endémiques survivantes, reproduites auparavant sous serres. Au-delà de ces impacts indirects et généralement inconscients sur la faune locale, les humains ont également exercé une prédation directe sur les oiseaux marins et leurs œufs, pratique courante encore récemment. Enfin, des oiseaux introduits, gibier ou passereaux exotiques notamment, ont concurrencé les derniers endémiques et contribué à leur déclin.Reconstituer un environnement disparuMettre au jour les oiseaux qui vivaient, nichaient et évoluaient à Sainte-Hélène jusqu’à l’arrivée de l’homme en découvrant et en identifiant leurs restes subfossiles apporte de précieuses informations. Notre but est de documenter toutes les espèces ayant vécu sur l’île, ainsi que leur contexte paléoenvironnemental, en analysant les autres éléments de faune et de flore que nous avons trouvés sur les sites : pollen, bois, charbon, gastéropodes et sédiments.De plus, les sites fossiles connus s’étalent de la fin du Pléistocène (-14 000 ans) jusqu’à la fin de l’Holocène (il y a quelques siècles). Ainsi, ils couvrent non seulement l’arrivée et l’occupation humaine depuis 500 ans, mais aussi les changements climatiques antérieurs et naturels : notamment la transition Pléistocène-Holocène lors de laquelle il y a eu de toute évidence d’importants changements dans les populations d’oiseaux.Les fossiles se concentrent en surface sur certains reliefs des sites fossiles, sous l’action des vents et autres intempéries. Tout ce qui n’est pas ramassé rapidement finit par s’éroder et/ou tombe à la mer. ©Anaïs DuhamelÉtudier ces différentes périodes permettra de discerner les effets climatiques naturels des effets dus à l’homme sur l’histoire récente des oiseaux de l’île, ce qui permettrait en outre de mieux anticiper et prévenir les impacts actuels de l’activité humaine : l’action de l’homme et des mammifères introduits dans la continuité des cinq derniers siècles, mais aussi le changement climatique anthropique actuel.Enfin, documenter la présence et la nidification il y a encore quelques siècles, d’oiseaux aujourd’hui non présents sur l’île, tels que les frégates, plusieurs Procellariiformes (pétrels, puffins et océanites), et certains fous, peut guider l’éventuelle réintroduction de certaines de ces espèces dans un futur proche. D’ailleurs, les Fous masqués reviennent nicher d’eux-mêmes sur l’île principale alors qu’ils ne subsistaient que sur des îlots périphériques jusqu’à récemment. On peut imaginer que les frégates suivent, et se réinstallent sur Sainte Hélène après près de deux siècles d’absence totale.Phaeton a bec rouge. ©Anaïs DuhamelUne initiative de science participativeC’est dans cette optique que nous avons repris les recherches paléontologiques en 2022, une quinzaine d’années après le géologue Colin Lewis qui s’est surtout attaché à mieux dater les sites, après Philip et Myrtle Ashmole, et près de 50 ans après le travail majeur de Storrs L. Olson, célèbre paléo-ornithologue états-unien qui avait alors décrit la plupart des espèces éteintes. Olson avait encouragé à poursuivre les recherches, pressentant le potentiel de l’île pour révéler encore davantage d’oiseaux y compris d’autres espèces éteintes à cause de l’homme encore à découvrir. D’autant plus que l’érosion permanente met au jour les fossiles contenus dans des sédiments meubles, mais très vite les lessive et les emporte à la mer : il devient donc urgent de les collecter.Notre première mission a permis de collecter près de 7000 fossiles, faisant plus que doubler tout ce qui avait été collecté auparavant.Œuf fossile. ©Anaïs DuhamelEn cours d’étude, cette moisson révèle déjà de nouvelles occurrences d’espèces à différentes époques, et surtout de nouvelles espèces jamais décrites jusqu’alors. Nous comptons ainsi multiplier les missions dans les années à venir et poursuivre l’étude du matériel collecté, exauçant le souhait de S. Olson et réalisant ses prédictions, pour le plus grand intérêt de l’ornithologie insulaire.Ce travail est suivi de près par les « Saints », les habitants de l’île, que ces découvertes passionnent souvent. D’ailleurs, leur enthousiasme et leur implication personnelle sur le terrain ont inspiré une initiative de science participative par laquelle nous les formons et encourageons à collecter des fossiles de surface en notant rigoureusement le lieu et contexte précis, pour ensuite centraliser le matériel au Musée de Sainte Hélène, où seront à terme conservés tous les fossiles issus de nos missions. Un petit guide d’identification des fossiles à l’usage des habitants sera réalisé dans ce but dans les mois à venir.Nous tenons à remercier les autres participants à cette mission, qui font partie intégrante du projet : Julian P. Hume (NHM Tring, UK), Rebecca Cairns-Wicks (Saint Helena Research Institute et SH Research Council) pour son aide essentielle et son soutien depuis le tout début du lancement du projet, ainsi que, de façon non-exhaustive : Kevin Gepford (écrivain scientifique, USA), Sacha Devaud (Univ. Rennes, Angers et Lyon), les membres du Saint Helena Research Council ; Helena Bennett, Natasha Stevens et Gavin « Eddie Duff » Ellick (Saint Helena National Trust) ; Adam Sizeland (Museum of Saint Helena) ; Annalea Beard (Cardiff University, UK) ; Stedson Stroud (Conservationist, Saint Helena) ; et Charlize Henry et d’autres étudiant·e·s locaux. Enfin, nous remercions le CNRS (programme International Emerging Actions), l’OSU de Lyon, et le Laboratoire de Géologie de Lyon (LGL-TPE) pour leur aide.Science et Société se nourrissent mutuellement et gagnent à converser. La recherche peut s’appuyer sur la participation des citoyens, améliorer leur quotidien ou bien encore éclairer la décision publique. C’est ce que montrent les articles publiés dans notre série « Science et société, un nouveau dialogue », publiée avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.Auteurs :Antoine Louchart, chargé de recherche CNRS en paléornithologie, ENS de Lyon; Anaïs Duhamel, Doctorante en paléo-ornithologie, ENS de Lyon et Julien Joseph, Doctorant en biologie évolutive, ENS de Lyon Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
DDanser avec l’évolution Dans le cadre de la 10e édition de la Biennale Hors norme qui se déploie dans près de 40 lieux à Lyon, dans la métropole et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.Le paléoanthropologue Pascal Picq et la compagnie Hallet Eghayan et Artistes Associés ont voulu répondre a la question « Qui sommes-nous ? » avec la création d’une nouvelle forme de spectacle qui propose un dialogue unique entre l’explicite scientifique et l’implicite artistique : « Danser avec l’évolution ».Pendant une heure captivante, les artistes vont nous livrer quelques clés fascinantes des origines et de l’évolution de la bipédie, mêlant la rigueur de la recherche scientifique à la créativité artistique. Elle nous invite à explorer notre passé lointain de manière innovante, à la fois informative et esthétiquement captivante, offrant ainsi une expérience culturelle unique qui transcende les frontières de la science et de l’art.Cette œuvre s’inscrit en parallèle à la création « Which Side Story » et constitue le premier volet du projet « Arborescence ».Pour en savoir plus :Cie Hallet Eghayan
LLe site de Conjux au lac du Bourget Une conférence présentée parSébastien Nieloud-Muller, chercheur associé au laboratoire ArArmercredi 20 septembre – 18h – Amphi Benveniste – Lyon 7eBibliographie sélective en pdfAffiche en pdfLes travaux menés sur le site de Conjux (lac du Bourget, Savoie) mettent en lumière les vestiges d’un lieu de culte de la période romaine actuellement immergé à plus de 3m de profondeur. Ils étaient constitués principalement de centaines de bases de piquets et de pieux en bois dans l’environnement desquels se trouvaient des éléments mobiliers.Ces recherches ont donné lieu à la publication Un lieu de culte antique immergé. Lac du Bourget, Conjux (Savoie) dans la collection DARA chez Alpara, MOM Éditions en 2022 : https://books.openedition.org/alpara/6565Programme complet du cycle de conférences 2023-2024 en pdf
PPromenades à Lyon. Itinéraires gallo-romains Du 14 septembre au 22 décembre 2023, dans le hall de bibliothèque de la MOM.Cécile Batigne (ArAr), Laurence Fischer et les éditions du Poutan vous présentent une douzaine de photographies accompagnées de commentaires sur des vestiges gallo-romains de Lyon accessibles à tous et parfois méconnus du public.« L’exposition de photographies visible à la Maison de l’Orient et de la Méditerranée à partir du 14 septembre 2023, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, est une sélection de clichés tirée du livre Promenades à Lyon : Itinéraires gallo-romains paru en 2022.Il s’agit d’un petit guide touristique commandé par les éditions du Poutan, maison régionaliste consacrée au Lyonnais, au Beaujolais et au Val de Saône.A partir du projet de l’éditeur, Jacques Branciard, de faire paraître un guide touristique de la ville romaine, Cécile Batigne a voulu proposer au lecteur – touriste ou Lyonnais de souche – une découverte de Lugdunum grâce à trois itinéraires thématiques commentés, pédestres et gratuits. La photographe, Laurence Fischer, a aimé retourner sur les lieux connus depuis l’enfance pour y poser un nouveau regard. »
JJournées européennes de l’Archéologie 2023 – Villa romaine de Saint-Romain-de-Jalionas Situé dans la vallée du Rhône, à une trentaine de kilomètres à l’Est de Lyon, sur la commune de Saint-Romain-de-Jalionas, le site du Vernai conserve les vestiges d’une vaste villa gallo-romaine où sont restaurés une partie des thermes, un moulin hydraulique, un grenier à blé et l’habitat du régisseur du domaine. Lors des Journées Européennes de l’Archéologie, venez découvrir ce site archéologique, dont les plus anciens vestiges de la villa sont datés aux alentours de 40 av. J.C, et dont l’histoire perdure jusqu’au XIIIe siècle avec l’édification d’un château qui sera détruit à la fin de la guerre de 100 ans.PROGRAMMEVISITES LIBRES OU COMMENTÉESVisites libres du site archéologique (vestiges antiques et jardin expérimental) de 10h à 18hVisites commentées Visite complète du site par un archéologue professionnel (durée environ 1h30) :Le samedi : à 14h et 16hLe dimanche : à 10h, 14h et 16h 2. Visites thématiques (45 min) :Le samedi : à 14h, 15h, 16h et 17hLe dimanche : à 10h, 11h, 14h, 15h, 16h et 17h 3. Promenade insolite à travers un marais exploité à l’époque antique. Regard croisé histoire et nature en compagnie de naturalistes et d’un archéologue :Uniquement le dimanche : à 10h et à 14h30 (durée environ 2h, prévoir des chaussures de marche ou des bottes). Inscription conseillée : archeologie.srj@mailo.comLE « VILLAGE DES ARCHÉOLOGUES »Présentation des métiers et différentes approches de l’archéologie par des archéologues spécialistes :Archéologie de terrain, Anthropologie, Archéozoologie, Géoarchéologie, Céramologie, Prospection archéologiqueATELIERS TOUT PUBLICFabrication d’une mosaïqueCalligraphie romaine et médiévaleFabrication d’une fibuleFabrication d’une lampe à huileAtelier pour enfants d’initiation à la fouille archéologiqueAteliers et jeux sensoriels au jardinJEU DE PISTE FAMILIALDécouverte du site et du jardin à travers un parcours ludique (circuit avec livret questionnaire et ateliers étapes)> Pour retrouver toute la programmation de cet événement, rendez-vous sur le site de : Association pour l’Histoire et l’Archéologie à Saint-Romain-de-Jalionas
VVoici les plus anciens plans architecturaux ! Gravés dans la pierre et datés de 8000 et 9000 ans, les plus anciens plans à l’échelle connus viennent d’être publiés dans la revue scientifique PLOS ONE. Ils cartographient de gigantesques structures préhistoriques conçues pour piéger des animaux sauvages, les « desert kites ».Ils ont ont été découverts dans les déserts jordanien et saoudien par des chercheurs du laboratoire Archéorient et leurs collègues.Découvrir le reportage photo
JJournées européennes de l’archéologie 2023 Vous avez rendez-vous avec votre histoire ! Passionnés d’histoire ou simples curieux, en famille ou avec sa classe, venez découvrir les coulisses du patrimoine et de la recherche archéologique. Lugdunum accueille le village de l’archéologie de Lyon. Tous les acteurs lyonnais de l’archéologie se mobilisent afin de vous faire découvrir les secrets de la discipline. Visites, conférences, jeux, ateliers et manipulations vous attendent au cœur du musée et dans divers sites universitaires !Le programme lyonnais a été conçu en partenariat avec : Lugdunum, Musées et théâtres romains, l’Inrap, le Service régional de l’archéologie, l’association StudArchéo, les laboratoires Archéorient (MOM) et MAP-Aria (école nationale d’architecture de Lyon) et le service archéologique de la ville de Lyon.>> Au programme du village de l’archéologie :ArchéomaquetteDécouvrez de façon ludique, avec un archéologue, les étapes et les objectifs de l’archéologie préventive, du projet d’aménagement à l’hypothèse de restitution. / InrapLes poubelles de l’histoireCette animation montre comment les poubelles restituent une image des modes de vie des hommes tout au long des époques, du Néolithique à aujourd’hui et constituent ainsi de précieux indices pour les archéologues. À vous de mener l’enquête pour appréhender la manière dont l’archéologue étudie les vestiges. / InrapRégie des collectionsActualité scientifique et culturelle à Lugdunum – Musée et théâtres romains :Thèse sur les tissus de calfatage des bateaux de Saint-Georges pour comprendre le cycle de vie d’un tissu antique depuis sa fabrication jusqu’à son dernier recyclage en tissus de calfatage. En avant-première, des objets jamais exposés, directement de retour de restauration, choisis pour illustrer les activités des gallo-romains dans les différents bâtiments figurés en lego dans la prochaine exposition temporaire présentée par le musée Lugdunum. / À Lugdunum – Musée et théâtres romainsArchéoquizDécouvrez la vie quotidienne durant l’Antiquité romaine via des jeux et des présentations de reproductions d’objets archéologiques insolites. / À Lugdunum – Musée et théâtres romainsStrati’ Story2 puzzles représentant des coupes sur un terrain archéologique : le but du jeu est de faire comprendre la notion de stratigraphie : l’empilement des couches, les notions de couleurs, les textures et leurs mises en relations avec les structures archéologiques retrouvées par la fouille pour la compréhension et la datation d’un site. / Stud’ArchéoVill’attribuezAidez les archéologues à replacer la vaisselle dans les pièces d’une villa gallo-romaine. Pour se faire, vous devrez deviner à quoi sert chaque objet afin qu’il retrouve sa place. Les réponses seront accompagnées d’explications ainsi que d’anecdotes. / Stud’ArchéoRéimaginer les ports romains antiquesRedécouvrez l’ambiance d’un port romain au travers d’expériences numériques immersives en réalités virtuelle et augmentée ; et initiez-vous aux technologies romaines de levage par le biais de maquettes techniques. / Studio IMU Ports romains (LabEx IMU / MAP-ARIA)Identifier les animauxComment identifier les restes de faune ? Que nous révèlent-ils des pratiques alimentaires des populations anciennes ? / MOM-ArchéorientValise de l’ArchéologueDécouvrez tout le potentiel des objets trouvés dans la valise d’un archéologue de XIXe siècle. Vous vous voyez confier un objet et devez retrouver un maximum d’information à son sujet, auprès de différents spécialistes, avant de pouvoir l’exposer dans votre musée minute. / MOM-ArchéOrigines-HiSoMAInstrumentumCet atelier vous propose de prendre la place d’un archéologue spécialiste de l’Instrumentum, c’est-à-dire du petit mobilier. On vous confie quelques objets métalliques venant de la zone militaire d’un chantier de fouille. À vous de les analyser et de les étudier. / SAVLChronocubesReplacez la domestication de certains animaux, céréales, légumineuses ainsi que la création de certaines boissons sur un empilement d’époques. / SAVLHistoires de moulagesJeu avec frise historique et atelier moulage. La technique du moulage existe depuis la Préhistoire ! Entre savoirs théoriques et ateliers pratiques, cet atelier du Musée des Moulages proposera des petites histoires et des expérimentations de moules et de moulages, pour petits et grands. / Au Musée des Moulages de l’Université Lumière Lyon 2Ose le temps d’une Pause !Osez le temps d’une pause avec un passionné d’artisanat et d’histoire. Articuiros vous fera découvrir les différents métiers du cuir et de l’os à travers ses réalisations et ses outils. / ArticuirosKAPLA : chantier géantRepousser les limites de la construction et de l’architecture par un jeu coopératif, ludique et pédagogique.Venez construire les monuments emblématiques d’une ville antique romaine ! / Centre Kapla animationL’archéologie préventive pas à pasPrésentation des étapes de l’archéologie préventive. / DRACLe site du clos de la VisitationLes fouilles du Clos de la Visitation, menées conjointement par le SAVL, l’Université de Franche-Comté et l’Université Lyon 2, ont permis de dégager un édifice militaire, daté de la fin du 2e siècle, destiné à assurer la défense de la ville. Autour de cet édifice, on entrevoit les vestiges d’une scène de bataille urbaine sans doute liée à la prise de la ville par les troupes de Septime Sévère en 197 apr. J.-C., à l’issue de la fameuse bataille de Lugdunum ! / Visites samedi 17 juin à 10h, 11h, 12h, 13h. Durée : 1h.La Femme : un homme préhistorique comme les autres ? Conférence de Julien Treuillot, Laboratoire ArAr|17 juin, 11h au Musée de Préhistoire du VercorsDécouvrez tout le programme des journées européennes de l’archéologie :JEP 2023Les Journées européennes de l’archéologie sont pilotées par l’Inrap sous l’égide du ministère de la Culture.