LL’idée reçue bien-être animal | Les caméléons changent-ils de couleur selon leurs émotions ? Chaque mois, la Chaire bien-être animal traite une nouvelle idée reçue sur le bien-être animal et l’élevage! Ce rendez-vous est relayé à la fin de chaque mois sur Facebook, Linkedin et Instagram avec le hashtag #IdéereçueBEA et dans notre Newsletter. Suivez-nous ! La dernière idée reçueLes précédentes idées reçuesLes insectes sont-ils capables de ressentir de la douleur et des émotions ? VRAI ou FAUX ?Tous les animaux peuvent être des animaux de compagnie, VRAI ou FAUX ?Les prairies permettent de compenser une partie des émissions de gaz à effet de serre des vaches, VRAI ou FAUX ?L’abandon concerne 100 000 animaux de compagnie chaque année avec un pic pendant l’été, VRAI ou FAUX ? >> Retrouvez toutes nos idées reçues ici :Chaire Bien-être animal VetAgro Sup
LLa fermentation : des aliments vivants ? | Le goût de la recherche Parler d’alimentation avec les sciences socialesNous sommes dans une période où l’alimentation est un enjeu important, non seulement d’un point de vue environnemental, avec les conséquences du changement climatique sur les récoltes, mais aussi d’un point de vue éthique (conditions de production pour les travailleur‧ses, utilisation de produits toxiques), social (coût de l’alimentation) et sanitaire (accès à des produits de qualité).On entend régulièrement parler de la nécessité d’une “transition alimentaire” vers un système plus respectueux de l’environnement et qui soit également durable, c’est-à-dire qui puisse répondre aux besoins actuels, tout en préservant les ressources afin que les générations futures puissent répondre aux leurs.La recherche en sciences humaines et sociales, dans sa diversité de disciplines, se penche sur ces enjeux et les défis qui en émergent. Aujourd’hui, de nombreux projets de recherche s’intéressent à ces questions afin d’apporter des éléments de réponse à ces questions, notamment par la recherche doctorale. À Lyon, la chaire TrAlim, composée de l’Université Lumière Lyon 2 et du Centre de Recherche de l’Institut Lyfe, compte en son sein plusieurs jeunes chercheur‧ses qui ont pour objet d’étude la question de l’alimentation aujourd’hui, pour demain.Cette émission a pour but de mettre en valeur ces travaux, les faire connaître et les rendre intelligibles pour tous‧tes. Elle mobilise et interroge la notion de “transition” alimentaire, dans sa définition et ses implications. Il s’agit aussi de faire dialoguer tous les aspects de la question alimentaire, que l’on peut retrouver dans les quatre axes de la chaire TrAlim :Pratiques alimentaires et représentations associées à l’alimentation ;Dynamiques alimentaires et diversité des territoires ;Éthique et égalité d’accès à une alimentation de qualité ;Gouvernances, acteurs et politiques alimentaires.> Fermentation : des aliments vivants ? Avec Maxence Blanchet, Institut Lyfe / université d’Umeå : il travaille sur le projet de recherche européen Healthferm, qui étudie les aliments végétaux fermentés, leurs bienfaits pour la santé et l’environnement, ainsi que leur acceptabilité sociale. Il s’intéresse aux aliments que les gens font fermenter eux-mêmes à la maison. Quels sont leurs profils, leurs motivations, les potentiels freins à cette pratique ? En passant par la théorie des pratiques, il analyse les significations associées à la fermentation, les problèmes matériels parfois rencontrés ainsi que les compétences mobilisées par ceux qui la pratique.Du dégoût à la pensée magique, de nombreuses représentations sont attachées à la consommation d’aliments fermentés. C’est tout notre rapport à notre santé et au vivant qui sont mobilisés, dans ce que le chercheur appelle un virage post-pasteurien.> Pour en savoir plus :Chaire TrAlim
VValorisation de la biomasse | RDV UCLy Expert L’UCLy – Institut catholique de Lyon, vous propose de vous pencher sur le problème de la raréfaction des ressources pétrochimiques qui invite à repenser nos modèles économiques.La biomasse végétale, ressource renouvelable et durable, offre une alternative stratégique face au risque de pénurie. En effet, la chimie verte et les biotechnologies permettent de valoriser les déchets industriels en composés à haute valeur ajoutée. C’est dans cette démarche d’économie circulaire que nos enseignants-chercheurs vous proposent de vous intégrer.Comment valoriser les déchets ou sous-produits de biomasse issus de vos industries ? Quelles applications envisager dans les secteurs agroalimentaire, cosmétique ou pharmaceutique ?C’est à ces questions que répondront nos enseignants-chercheurs en biotechnologies. À l’aide d’exemples concrets, ils vous proposent d’identifier vos sources de biomasse (déchets ou sous-produits végétaux, plantes invasives…) et de développer des méthodes respectueuses de l’environnement pour extraire et transformer des composés à haute-valeur ajoutée issus de vos déchets.Intervenants :Maher Abla, enseignant-chercheur à l’ESTBB – École d’ingénieur en biotechnologie de l’UCLy.Thanh-Nhat Pham, enseignant-chercheur à l’ESTBB – École d’ingénieur en biotechnologie de l’UCLy.Table ronde animée par : Benoit Froment, directeur Partenariats et Développement de l’UCLy.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : UCLY
LLes forêts françaises face au changement climatique En 2023, l’Académie des sciences a publié un rapport sur Les forêts françaises face au changement climatique. Isabelle Chuine, qui a piloté le comité de rédaction du rapport, présente lors de cette conférence un état des lieux de la situation ainsi que les principales recommandations retenues pour que les forêts françaises affrontent au mieux la menace climatique et continuent de contribuer au bien-être de l’humanité.Les forêts françaises couvrent 31% du territoire métropolitain. Elles contribuent de multiples façons au bien-être humain et participent aux objectifs de développement durable fixés par l’ONU. La France s’étant engagée à atteindre la neutralité carbone dès 2050, le rôle de puits et de stockage de carbone des forêts est considéré comme un élément majeur de sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).Depuis quelques années, les forêts françaises, dont la surface n’avait cessé de croître depuis plus d’un siècle, connaissent, de façon inquiétante, une diminution de productivité, des dépérissements massifs et un risque d’incendie accru. Le changement climatique met ainsi en péril les ressources forestières et leurs nombreuses contributions en matière de biodiversité, de développement rural, de bioéconomie, de bien-être sociétal et d’équilibre du bilan carbone de la France. Les enjeux sont considérables et l’orchestration des mesures à prendre s’avère extrêmement délicate en raison de la diversité des attentes de la société.Face à la complexité de la situation, le rapport de l’Académie des sciences Les forêts françaises face au changement climatique propose une série de recommandations qu’Isabelle Chuine présente à l’occasion de cette conférence.> Visionner la conférence :> Écouter la conférence :https://popsciences.universite-lyon.fr/app/uploads/2025/01/17_12_24_foret-1.mp3>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :BM part dieu
MMétaux critiques : des bactéries pour recycler les batteries usagées ? Pour réussir sa transition vers une mobilité décarbonée, la France dépend encore de l’importation de matériaux critiques, comme le lithium et le cobalt. Face à cette dépendance qui sous-tend de nombreux enjeux socio-économiques et écologiques, la recherche d’alternatives pour sécuriser ces ressources se fait urgente.Parmi l’une des solutions viables : le recyclage des objets riches en métaux grâce à un procédé de biolixiviation. À partir de bactéries, cette technique consiste à faire « digérer » des gisements secondaires, des déchets riches en métaux, par des organismes vivants, pour séparer les composés. Si la création d’une filière dédiée pourrait mettre plusieurs décennies à voir le jour, des initiatives sont en cours de développement dans les laboratoires. C’est le cas au laboratoire DEEP(1) de l’INSA Lyon, où Bruno Sialve, enseignant-chercheur et Gabrielle Deslandes, doctorante, explorent la voie biologique pour récolter les métaux des batteries en fin de vie de véhicules électriques.De la nécessité d’une solution durable pour le recyclage des batteriesL’électrification est l’un des leviers qui participent à la transition d’une mobilité décarbonée. Seulement, pour faire rouler des véhicules à faible émission, il faut produire des batteries. Et pour produire des batteries, il faut des éléments particuliers tels que le lithium, le cobalt ou le nickel. Derrière ces éléments se cachent des impacts environnementaux et des enjeux sociaux très lourds : pollution des sols et des eaux, violations des droits de l’homme dans certains pays contrôlant la majeure partie de ces matières et risques géopolitiques majeurs. Dans ce contexte, recycler ces métaux devient donc une priorité pour limiter cette dépendance, et réduire les coûts écologiques de leur extraction. « Par ailleurs, une directive européenne va inciter d’une part à récupérer le lithium dans les batteries usagées (50 % d’ici à la fin de 2027 et 80 % d’ici à la fin de 2031) et d’autre part à inciter les fabricants à utiliser au moins 6% de lithium recyclé dans les nouvelles batteries. Dès 2031, ce règlement s’appliquera aussi à d’autres métaux stratégiques, avec des taux requis de 16 % pour le cobalt, 85 % pour le plomb et 6 % pour le nickel(2), une raison de plus pour accélérer notre capacité à recycler ces objets », met en contexte Bruno Sialve.Différents processus de recyclage déjà à l’épreuvePlusieurs méthodes de recyclage sont déjà connues et éprouvées. D’abord, la pyrométallurgie qui consiste à fondre les résidus de batteries pour séparer les métaux par fusion. (…)>> Rendez-vous sur le site point2bascule.fr pour :LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE
HHommage à l’insecte inconnu « Il fut une époque où les hommes et les insectes étaient ennemis. Mais aujourd’hui la guerre est finie. Alors il grand temps de célébrer en fanfare tous ces insectes inconnus sans qui Homo sapiens ne serait pas ce qu’il est ».À l’image de ces minuscules êtres indispensables, nous vous invitons à assister à cet Hommage à l’insecte inconnu, une cérémonie sans tambour ni trompette, mais avec flûtes et petites bêtes.Cet hommage fait partie du projet Insectes que la Nième Compagnie a construit en 2022 en collaboration avec le Laboratoire de biométrie et biologie évolutive – LBBE – de l’Université Claude Bernard Lyon 1. Il est le résultat du travail de plusieurs ateliers avec les étudiants et personnels.Il y a urgence aujourd’hui à raconter le monde minuscule et si fragile des insectes, pour contribuer à changer le regard que l’on peut porter sur eux et surtout sur les moins populaires, les moins visibles, les moins (en apparence) sensationnels…Conception : Claire Truche.Avec : Véronique Ferrachat, Hélène Pierre , François Salès, Claire Truche, Laurent Vichard.Création musicale : Laurent VichardCréation marionnettes : Véronique FerrachatCostumes : Anne Dumont.Pour en savoir plus :Nième CompagnieHommage à l’insecte inconnu / ©Philippe Schuller
PPodcast « Qu’est-ce que tu cherches ? » : Au cœur de la savane africaine Qu’est-ce que tu cherches ? C’est le nom de la série de podcasts lancée par le CNRS. Au micro : des scientifiques racontent leurs quotidiens, expliquent leurs avancées, et vous font pénétrer dans les coulisses de la recherche. Prêts pour une immersion sonore inédite aux côtés de ces experts ?Au cœur de la savane africaine | Marion Valeix (CNRS) Embarquez pour un voyage sonore au cœur de la savane africaine, à la rencontre des grands carnivores pour découvrir comment ces communautés s’adaptent à l’effet des changements climatiques. Dans cet épisode de « Qu’est-ce que tu cherches ? » Marion Valeix, écologue CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive* explique comment elle analyse l’influence des conditions environnementales sur le succès et les tactiques de chasse du lion et de la hyène tachetée.* Elle a réalisé une grande partie de ses recherches au Laboratoire de biométrie et biologie évolutive (LBBE, CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1 / Vétagro Sup) de Villeurbanne.>> Écoutez cet épisode sur votre plateforme préférée : QU’EST-CE QUE TU CHERCHES ? PPour aller plus loin:« Savane africaine : un monde en mutation » conférence réalisée au Musée des Confluences (Lyon) en mai 2022.
FFilmer la ferme, filmer le temps – Table Ronde avec Gilles Perret Si de nombreux documentaires sont consacrés depuis plusieurs années à l’histoire des transformations agricoles, l’approche « au ras de la ferme et des hommes » choisi par le réalisateur Gilles Perret dans La ferme des Bertrand (2024) se distingue par le recours à des archives rares qu’il suit sur plus d’un demi-siècle. Comment travaille-t-il et comment les œuvres de ce réalisateur peuvent dialoguer avec les travaux d’historiens et de chercheurs sur le monde rural ? Que signifie filmer la terre aujourd’hui ?Le Pôle Mémoires Patrimoines et l’Unité de Formation et de Recherche Lettres sciences du langage et arts – LESLA – de l’Université Lumière Lyon 2 vous invitent à un échange exceptionnel avec le réalisateur Gilles Perret.>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : Université Lyon 2
SSoirée multi-fresques à la Maison de l’Environnement Chaque mois, la Maison de l’Environnement accueille une soirée multi-fresques ouverte à tous.En décembre, 3 fresques vous sont proposées : Fresque de la Biodiversité : pour découvrir le fonctionnement des écosystèmes et le rôle de la biodiversité pour l’humanité>> S’inscrireFresque Agri’Alim : pour acquérir une vue d’ensemble des enjeux pesant sur notre approvisionnement alimentaire>> S’inscrireFresque des Résistances : pour se questionner sur la notion de résistance et sur les multiples types de luttes et modes d’action qui émergent>> S’inscrirePour en savoir plus :Maison de l’environnement
ÀÀ la découverte du radeau des cimes Venez découvrir l’extraordinaire aventure du radeau des cimes ! Plateforme légère et modulable de 300 à 600 m² transportée par un dirigeable pour être déposée au-dessus des grands arbres des forêts primaires, le radeau des cimes a vu le jour en 1986.Véritable laboratoire, ce radeau permet d’explorer la vie végétale et animale de ce nouveau territoire qu’est la canopée.À l’issue de la projection d’un film documentaire réalisé par le CNRS sur la première campagne d’essai du radeau des cimes (Le radeau des cimes réalisé par Alain Robert Devez, © CNRS – 1987), Francis Hallé, Gilles Ebersolt et Dany Cleyet-Marrel, les créateurs qui ont imaginé le radeau, interviendront pour partager avec nous les grands moments de cette aventure.Projection-rencontre organisée dans le cadre de l’exposition L’appel de la forêt.>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :BM PART DIEU