ÉÉditer l’histoire des sciences – France, XXe siècle L’ouvrage Editer l’histoire des sciences ( France, XXe siècle) aide à comprendre le processus de construction culturelle de la science à l’heure où le débat scientifique bascule souvent dans les polémiques sociales.En adoptant l’angle des pratiques éditoriales, l’objectif de ce livre est d’interroger tant les supports et les types de productions dans leurs variations historiques et contextuelles (vulgarisation, manuels, ouvrages encyclopédiques ou de recherche, revues savantes ou à caractère militant ou politique, etc.) que la diversité des acteurs (auteurs, traducteurs, directeurs de collections, éditeurs) et des publics visés.Les coordinateurs de l’ouvrage : Bertrand Emanuel, maître de conférences à l’ESPCI Paris-PSL, habilité à diriger des recherches, et chercheur en histoire des sciences au Centre Alexandre-KoyréFeuerhahn Wolf, chercheur en histoire des sciences et des savoirs au CNRS, Centre Alexandre-Koyré (Aubervilliers)Tesnière Valérie, Directrice d’études, École des hautes études en sciences sociales (Paris)Paru dans la collection « Papiers » , aux Presses de l’Enssib en 2023.L’ avant propos, « l’histoire des sciences publiée : un révélateur du partage éditorial des savoirs », par Emanuel Bertrand, Wolf Feuerhahn et Valérie Tesnière est en libre accès.Consultez l’avant propos Découvrir l’ouvrage sur le site des Presses de l’Enssib On en parle : Accédez aux critiques de l’ouvrage
EEiffel, en fer et contre tous Plongez dans l’incroyable aventure de la Révolution industrielle avec ses grands hommes, ses formidables inventions et ses coups bas. Découvrez comment le visionnaire Eiffel, emblème du progrès, de l’inventivité et du génie du XIXe siècle, fut jeté en pâture aux Français et releva fièrement la tête, de la manière la plus inattendue.1888. À trois mois de l’inauguration de la Tour Eiffel, les ouvriers se mettent en grève. Comment Eiffel va-t-il gérer cette crise ?Mais, au-delà de l’anecdote, que s’est-il passé pour que, à la fin du XIXe siècle, la France entière haïsse à ce point Gustave Eiffel, rendu responsable du suicide de milliers de personnes ?Découvrez Eiffel moderne, qui inventa le Management.Découvrez Eiffel visionnaire, qui fit entrer la France dans la démocratisation technologique comme Steve Jobs imposa la démocratisation numérique.Découvrez Eiffel génie, qui créa l’emblème de la France et lui redonna sa fierté de grande puissance mondiale.Découvrez l’homme impitoyable et juste qu’était Gustave Eiffel.De et par Alexandre DelimogesEn partenariat avec l’IUT Génie Civil et Construction Durable de Lyon 1, à l’initiative de Didier Langlois et Florence Playe-Faure, dans le cadre de l’année Eiffel 2023. Un bord de plateau avec le comédien aura lieu à l’issue de la représentation.
LLeçons hérétiques sur l’histoire du temps présent. L’anthropocène à la lumière de l’analyse historique / Cours public 2023 Nourri de travaux d’histoire environnementale, des sciences et des techniques et d’une approche interdisciplinaire de la crise des temporalités, ce cours, proposé par l’historien Pierre Cornu (Université Lumière Lyon 2), de janvier à avril 2023, a exploré, en 6 séances, les thèmes majeurs de l’anthropocène : rôle des technosciences et de l’innovation, remise en question de l’entreprise et de la rationalisation héritée des Lumières, redistribution des rôles entre « humains » et « non humains »…Intervenant : Pierre Cornu est Professeur d’histoire contemporaine et d’histoire des sciences à l’Université Lumière Lyon 2, chercheur en délégation à Inrae et historien référent du Comité d’histoire Inrae-Cirad.Présentation du cours : Ce cycle de cours publics se veut une exploration critique et méthodique des possibilités d’une ressaisie du devenir historique dans un monde anthropocène qui a tendance à produire soit un effet de sidération impuissante, soit des formes d’activisme désarticulées. Convoquée de toutes parts, l’histoire elle-même ne sait plus si elle doit se transformer en vision politique, en écologie des transitions ou en sagesse désespérée, pour tenter de s’adapter à une époque hantée par la possibilité d’une « fin de partie » pour l’humanité.Inspiré des « Essais hérétiques sur la philosophie de l’histoire » du philosophe tchèque Jan Patočka, ce programme visera tout d’abord à éclairer les enjeux d’une adaptation de la méthode historique à un temps présent caractérisé par le désajustement des temporalités des sociétés, des systèmes techniques et de la biosphère.Quelles archives, quels récits, quelles modalités de mise en débat pour une épistémologie historique de l’anthropocène ? Nourri de travaux d’histoire environnementale, des sciences et des techniques, et d’une approche interdisciplinaire de la crise des temporalités, le cours explorera ensuite les thèmes majeurs de l’anthropocène : le rôle ambivalent des technosciences et de l’innovation ; la remise en cause de l’entreprise de rationalisation du monde héritée des Lumières ; la redistribution des rôles entre humains, non-humains et objets hybrides de toutes sortes, en révolte plus ou moins ouverte contre la « civilisation technique » ; les enjeux du réencastrement de l’activité économique touchant aux bio-ressources dans un ordre socioécosystémique habitable et souhaitable.Mettre en histoire l’anthropocène, ce n’est pas le clore, c’est au contraire s’efforcer de le déverrouiller. Vidéo de la 1ère séance (26 janvier) : Introduction. Un historien in partibus infidelium :Vidéo de la 2ème séance : Le principe d’évolution ou la fabrique de la flèche du temps.Vidéo de la 3ème séance : L’innovation, une figure du temps en fuite. Vidéo de la 4ème séance : La croissance, une figure du temps en crise terminale ?Vidéo de la 5ème séance : De la rationalisation comme épuisement du monde.Vidéo de la 6ème séance : Repenser l’histoire, rouvrir le devenir.
VVisite guidée : Du Grand Hôtel-Dieu à l’Université : médecine et sciences dans la ville Le 19e a été un siècle de révolutions médicales et scientifiques, et notamment à Lyon. La médecine lyonnaise s’est longtemps développée à l’Hôtel-Dieu, où a émergé son enseignement au début du 19e siècle. La faculté des sciences, créée en 1835, et l’école de médecine, devenue faculté en 1874, ont rejoint le nouveau palais universitaire bâti sur la rive gauche du Rhône en 1896.Du Grand Hôtel-Dieu à l’Université, du Discours sur la douleur de Marc-Antoine Petit aux radiographies d’Etienne Destot et à la criminologie d’Alexandre Lacassagne et d’Edmond Locard, suivez les traces laissées par les grands médecins et scientifiques, et embarquez, de la rive droite à la rive gauche, dans le siècle de Louis Pasteur et de Claude Bernard.Cette visite s’appuie sur la documentation du département d’histoire de l’art de l’université Lyon 2 et les collections du Musée des Hospices Civils de Lyon, pour mieux vous emporter dans les petites et la grande histoire de la médecine et des sciences à Lyon. >> Plus d’informations et inscription :Only Lyon
SSciences, un métier de femmes 2023 Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée « Sciences, un métier de femmes » qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir. Cette journée est co-organisée par l’association Femmes & Sciences, le LabEx ASLAN et les laboratoires CNRS, ICAR et CRAL.Pourquoi une telle journée ?La journée « Sciences, un métier de femmes ! » revient en 2023 pour la 7e année consécutive. Le manque d’intérêt des jeunes filles pour les sciences reste un problème d’actualité. Aujourd’hui encore, alors que les filles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Globalement, les différences d’orientation entre filles et garçons se sont très peu estompées avec le temps ; le nombre de filles qui s’orientent vers des études supérieures scientifiques et techniques reste trop faible dans les cursus de sciences au niveau du lycée. Depuis la dernière réforme des lycées, le nombre de filles avec une doublette scientifique est passé de 95 000 filles à moins de 68 000 en 2021. C’est un recul de plus de 15 ans pour l’engagement des filles. Selon une étude du MENESR (2016), les filles réussiraient mieux le Bac (91% d’entre elles l’obtiennent) que les garçons (86%). Parmi elles, 46,7% ont passé un Bac scientifique mais avec une grande disparité quant aux options choisies : 49% ont pris SVT, 25% en chimie et seulement 19% en mathématiques, et ce chiffre chute encore plus pour l’informatique et les sciences numériques, seulement 4%, et les sciences de l’ingénieur (3%). Dans le monde professionnel et de la recherche, au CNRS, les femmes représentent moins de 20% des ingénieures, assistantes ou techniciennes en calcul scientifique ; respectivement 18% et 20% en sections 6 et 7, sciences de l’information ; 19% en section 41, mathématiques. Les chiffres sont sensiblement les mêmes au CNU (Conseil National des Universités).Deux médailles Fields seulement ont été attribuées à des femmes (Maryam Mirzakhani, en 2014 et Maryna Viazovska en 2022) et trois prix Turing (pour 73 hommes qui l’ont reçu, depuis sa création en 1966).Il s’agit d’un problème culturel, lié à l’éducation et au formatage modelé par la société et les médias. Les stéréotypes entraînent des préjugés tenaces et les jeunes filles ont du mal à se projeter dans ces métiers et à envisager de faire les études pour y parvenir, car pour la plupart elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence.Pourtant, notre société est confrontée à d’immenses défis : problème des ressources en eau, alimentation, santé, énergie, réchauffement climatique, etc. Toutes les compétences sont nécessaires pour les relever, à commencer par celles des femmes qui, jusqu’à présent, n’ont pas été assez reconnues et mises à profit, privant la société de nombreux talents.Afin d’agir pour inciter les jeunes filles à choisir des voies qui les conduisent, elles aussi, aux postes scientifiques et technologiques les plus qualifiés, nous souhaitons poursuivre l’action débutée en 2017 et reconduite chaque année, toujours couronnée de succès auprès des lycéennes et plébiscitée par les enseignants.>> Pour en savoir plus :SCIENCES, UN MÉTIER DE FEMMESA NOTER : la journée initialement prévue le 7 mars a été reportée au 30 mars 2023.
UUn rameau sortira Commande du Département de l’Isère et du Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye créé en juillet 2021, cette œuvre est en un grand voyage au cœur de l’histoire l’ordre des Antonins, précurseurs de l’herboristerie et de la médecine par les plantes qui soignaient les âmes et les corps, ce dont nous avons grandement besoin aujourd’hui.Pendant des siècles, les Antonins développent l’hygiène, soignent les pandémies (pestes, lèpre, Mal des ardents…), conçoivent de nouveaux savoir-faire et instruments chirurgicaux, accueillent infirmes et malades, cultivent dans leurs jardins des plantes médicinales, créent remèdes et onguents pour soigner fièvres et plaies, accompagnent les souffrants jusqu’au dernier souffle du dernier saut. De l’orient à l’Occident, ils ont ainsi collecté et disséminé des connaissances, des savoirs, qui furent à l’origine du traitement ô combien important contre le « mal des ardents », devenus ainsi précurseur de la l’herboristerie et de la médecine naturelle par les plantes. Pendant des siècles, ces savoir-faire se répandent dans toute l’Europe au rythme des différentes implantations de l’Ordre des hospitaliers de Saint Antoine. Cette histoire séculaire origine le deuxième acte du spectacle. Dans cette dynamique, le comité scientifique du Musée travaille en lien étroit avec l’équipe artistique de la Compagnie. >> Plus d’informations et billetterie :Séance scolaire (CM1-CM2) : 14h30Séance tout public : 20h
MMission: [2]Possible Festival « mission [2]possible, 72h pour explorer l’univers ! »Témoin de l’actualité, ce rendez-vous annuel se fait l’écho des interrogations scientifiques et sociétales contemporaines. Par son ouverture et son approche scientifique, il accompagne chacun à décrypter l’écosystème dans lequel il vit, et au-delà, à développer son analyse pour construire un monde où il est bon de faire société ensemble dans notre patrimoine commun.Pour cette 2e édition, le festival de culture et de science, nous parachutera dans l’Univers, à la découverte de ses mystères… Pour vous aider à y voir clair sur le sujet, Christophe Bourseiller, le conseiller éditorial du festival, a mobilisé chercheurs, journalistes, penseurs et médiateurs.Alors, profitez-en pour leur poser toutes ces questions qui vous taraudent…Vous avez donc 72h…. Mission acceptée ? Pour en savoir plus :Mission [2] Possible
SSociologie des sciences – Hommage à Bruno Latour Bruno Latour nous manque déjà. Il a dynamité nos certitudes sur les sciences, la modernité, l’écologie, et proposé des pistes de recherche fructueuses, qui ont nourri des milliers de chercheurs, d’horizons très divers. Il nous a aidés à imaginer des projets originaux, comme en attestent, à Lyon, l’École urbaine, la Fabrique des Questions Simples ou le Master of Science Stratégie & Design pour l’Anthropocène. Bruno Latour était sociologue, anthropologue, théologien et philosophe des sciences. Il est connu pour ses travaux en sociologie des sciences lors desquels il a mené des enquêtes de terrain où il observe des scientifiques au travail.L’École urbaine de Lyon souhaite lui rendre un hommage, ouvert à tous, en présentant des textes qui ont réorienté notre manière de voir le monde et de s’y engager. « Une manière de faire connaître son œuvre et d’en montrer la fécondité ».Intervenants :Michel Lussault, géographe, directeur de l’École Urbaine de Lyon – « Bruno Latour et l’habitabilité terrestre ».Alexandre Monnin, philosophe, responsable du Master of Science Strategy & Design for the Anthropocene – « Les acteurs peuvent changer, localement, la métaphysique du monde » : à propos de Bruno Latour et de sa capacité à rendre la philosophie empirique« .Philippe Corcuff, maître de conférences en sciences politiques à Science Po Lyon – « De la réévaluation latourienne des attachements pour des Lumières tamisées« .Pablo Jensen, physicien, chargé de mission Transition écologique à l’ENS de Lyon – « Quand un sociologue révèle à un physicien ce que sont les atomes« .Océane Ragoucy, architecte, curatrice, maîtresse de conférence associée ENSA Paris-Malaquais, éditrice associée AOC.Chloë Vidal, géographe, adjointe à la Ville de Lyon, Délégation Démocratie locale et redevabilité, évaluation et prospective, et vie étudiante – « A l’épreuve d’une reprise permanente du cercle du politique« .En partenariat avec : Ville de Lyon, ENS de Lyon, Sciences Po Lyon, AOC, La Fabrique des Questions Simples.Pour en savoir plus :École urbaine de Lyon
FFace cachée – De l’ombre à la lumière Dans son laboratoire, Louise Condorcet publie des travaux qui vont révolutionner l’astronomie du début du XXe siècle. Au sein d’une communauté scientifique encore très traditionaliste, elle se cache sous le nom de son mari Édouard, afin que son travail soit reconnu. Ses découvertes attirent l’attention du prix Nobel Jules de Montplaisir et de la presse spécialisée.Un article de journal va alors venir bousculer l’accord trouvé par les époux Condorcet. Leur secret sera mis à rude épreuve, créant le tumulte dans leur entourage.Face cachée est une comédie musicale 100% originale créée par une troupe d’anciens élèves de l’ENTPE, After School Musical, qui traite notamment de thématiques comme l’Effet Matilda (déni, la spoliation ou la minimisation récurrente et systémique de la contribution des femmes scientifiques à la recherche) et l’invisibilisation du travail des femmes dans nos sociétés, et plus particulièrement dans le domaine scientifique.> 3 représentations sont prévues les 5 et 6 novembre :Samedi 5 novembre à 14h et à 19hDimanche 6 novembre à 13h30Pour en savoir plus :After School Musical
LL’archéologie préventive à Lyon Dans les années 1980, Lyon a été l’une des villes pionnières dans la mise en place des dispositifs de l’archéologie préventive fixés par la loi n° 2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive inscrite dans le Code du Patrimoine.Une conférence pour mieux comprendre le fonctionnement des recherches qui ont renouvelé notre vision de l’histoire ancienne de Lyon.Intervenant : Luc Françoise-dit-Miret, chargé de territoire Ville de Lyon (Ministère de la Culture, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Service régional de l’Archéologie).Proposée par : association GaromEn savoir plus : Lugdunum