OOrdre(s) – Désordre(s) | Conférences du CHELS 2025-2026 Chaque année, le Collège des Hautes Études Lyon Sciences – CHELS – propose un cycle de conférences faisant intervenir des enseignants-chercheurs pour exprimer leurs points de vue et réflexions croisées sur une thématique commune. Étudiants, enseignants, grand public, tout le monde est le bienvenu.Le Cours Commun 2025-2026 invite à discuter et réfléchir sur la thématique « Ordre(s) – Désordre(s) » à travers des interventions plurielles et multidisciplinaires. Chaque conférence se fini par à un temps d’échange entre l’intervenant et le public. Par un choix de thématiques variées et faisant écho à des enjeux de société, le Cours Commun est pensé pour un large public.Dans notre société contemporaine, l’ordre et le désordre sont omniprésents, jouant un rôle essentiel dans la structuration de nos vies individuelles et collectives. Il s’agit là de concepts, de principes, de notions qui ont un sens et un usage différents selon le contexte employé, qu’il soit social, culturel, politique, économique, environnemental ou scientifique.> Le programme :18 septembre | À la recherche de l’ordre interactionnel25 septembre | Ordre-désordre : le temps, sa flèche, et le énigmes de l’entropie2 octobre | Nouvel ordre climatique de l’anthropocène et désordre organisationnel9 octobre | Ordre / désordre / des ordres. Penser l’anarchie par le droit… et réciproquement16 octobre | Le chaos ou l’ordre dans le désordre23 octobre | Quand le désordre devient socle poétique6 novembre | De l’explosion cambrienne des paiements à la pluralité monétaire : la monnaies dans tous ses états13 novembre | Récit et narration dans le discours politique : comment le storytelling ordonne le désordre du monde20 novembre | Ordre et désordre : de l’écoulement de la matière à la propagation d’épidémie27 novembre | Mettre de l’ordre dans le désordre naturel ou comment classer le vivant4 décembre | Ordre et désordre dans les matériaux11 décembre | Profession vétérinaire : que permet sa structuration par un ordre professionnel ? Une réponse pour dépasser les défis qui se profilent ?Les conférences sont diffusées en direct sur la chaîne YouTube du CHELS. Disponibles en rediffusion également.>> Toutes les informations sont disponibles sur le site internet :CHELS
LLes conférences embarquées | 7e édition Embarquez avec un ou une scientifique pour une mini-conférence surprise et confidentielle, sous forme de balade en barque sur le lac du Parc de la Tête d’Or à Lyon !Avec ce rendez-vous estival désormais incontournable, le CNRS propose des rencontres privilégiées de 20 minutes entre un ou une scientifique, et du grand public en tout petit effectif (2 à 5 personnes… sur une barque !).Des thématiques toutes plus insolites et originales les unes que les autres pourront être abordées, mais vous le découvrirez seulement une fois à bord ! Qui vous accueillera ? Archéologue, biologiste, mathématicien, généticien, chimiste, géographe, ou peut-être astrophysicien ? Une trentaine de chercheuses et chercheurs vous donnent rendez-vous pour échanger autour de questions de sciences actuelles, drôles ou surprenantes.> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :CNRS
FFestival entre Rhône et Saône | Édition 2025 ©Festival entre Rhône et SaôneUn festival à la découverte de l’eau ! Nous traversons leurs ponts, nous flânons le long de leurs berges, nous empruntons leurs quais. Mais que savons-nous vraiment du Rhône et de la Saône ?Leur prête-t-on toute l’attention qu’ils méritent ?Le Festival Entre Rhône et Saône invite à les observer de plus près pour mieux les célébrer, les découvrir et les protéger.Lyon est née de la confluence entre le fleuve Rhône et la rivière Saône. De cette ligne de vie devenue une voie de communication majeure, Lyon a tissé son histoire, tirant avantage de cette double ascendance pour devenir un carrefour économique, industriel et culturel.Le Festival Entre Rhône et Saône est l’occasion de retrouver cette histoire, de renouer avec des traditions ou des usages, festifs ou rituels, de redécouvrir l’histoire de Lyon à travers ses cours d’eau, en remontant le temps jusqu’à Lugdunum.>> Retrouvez nos partenaires lors d’activités organisées pour ce festival :La Maison de l’EnvironnementTout au long du week-end, 18 associations adhérentes de la Maison de l’Environnement les accompagneront pour présenter leurs actions et proposer des animations. Venez échanger et partager des bonnes idées pour agir concrètement dès maintenant.Pour en savoir plus, consultez le site de la Maison de l’environnement Gadagne > Lyonnais d’eau douce ! Exposition « Les pieds dans l’eau »2021 musee gadagne ©muriel chauletIls coulent en silence… mais portent en eux mille récits.Laissez-vous surprendre par ce que le Rhône et la Saône murmurent depuis des siècles, au fil d’une expo qui retrace, salle après salle, l’influence des cours d’eau sur la vie des Lyonnais d’hier et d’aujourd’hui.Dimanche de 11h à 12h | Durée : 1h | Lieu : Musée Gadagne – 1 place du Petit Collège, Lyon 5eRéservation > Vivre avec les cours d’eau2025 Saône vieux lyon5 Muriel Cholet VdL ©M ChauletDepuis l’Antiquité, les fleuves rythment la vie des Lyonnais et des Lyonnaises.Des enjeux commerciaux aux défis urbains du XIXe siècle, découvrez ces histoires fascinantes !Vendredi de 18h à 19h30 – Samedi et dimanche de 15h à 16h30 | Durée : 1h30 | Départ : 2 quai Victor Augagneur, Lyon 3e – Arrivée : Place du Change, Lyon 5eRéservation > Vogue la ville, Lyon et son fleuve2025 Photo 050©Terence O’NeilEntre quais et souterrains, marchez sur les traces d’un passé fluvial insoupçonné… et remontez le temps jusqu’au XVIIIe siècle. Vous ne rêvez pas, c’est bien une barque de 8 m de long qui vous attend dans les sous-sols du parking de la Fosse aux Ours !Samedi et dimanche de 10h à 12h | Durée : 1h | Départ : Place Raspail, Lyon 7e – Arrivée : aval du pont MorandRéservationFrance Nature Environnement Rhône©2025 FNE69 Petit PeupleCastor et Ragondin, des cousins (re)venus de loin, comment vivre en harmonie avec ses voisins ? En apprenant à les connaître… surtout quand ils ont des moustaches et une passion pour les berges du Rhône. Une promenade pédagogique pour ouvrir l’œil et le bon lors de vos prochaines balades.Vendredi 27 juin 2025, de 10h à 12h | Durée : 2h | Départ : Arrêt Halle Tony Garnier du Tramway T1 – Lyon 7eRéservationMétropole de Lyon©DRL’eau, bien commun sous tension : conflits d’usages, nouvelles gouvernances, alliances territoriales. Cette table-ronde réunit acteurs publics, usagers et chercheurs pour aborder les tensions autour de l’eau et explorer des solutions de gouvernance coopérative.Vendredi de 17h à 18h30 | Durée : 1h30 | Lieu : Hôtel de la Métropole de Lyon, salle CCosmos – culture et écologie©CosmosAnita Conti, la Dame de la mer, première femme océanographe, aventurière, écrivaine, poétesse, photographe, réalisatrice, journaliste, pionnière de l’écologie, lanceuse d’alerte sur l’exploitation des océans et la surpêche… Partons à la rencontre d’Anita Conti, une femme marquante du XXe siècle, au destin extraordinaire, et pourtant encore méconnue !Samedi de 14h à 16h | Durée : 2h | Lieu : UGC Confluence, 112 Cr Charlemagne, 69002 Lyonréservation >> Consultez le programme complet : Festival entre Rhône et Saône
JJournalisme et science, quelles relations ? | Un dossier Pop’Sciences D’un côté, entre demandes extemporanées, ambivalence face aux publications scientifiques, souhait de répondre à l’attente des lecteurs, auditeurs, et, de l’autre, une temporalité de la recherche sur un temps long, la prise de recul, le temps de la réflexion, d’ajustements, de confrontations… journalistes et chercheurs ont malgré tout un objectif commun de production et de diffusion des savoirs. Quelles relations entretiennent-ils ? Quelles en sont limites ? Et comment les dépasser pour diffuser une information scientifique fiable et accessible ?Pendant trois ans, Pop’Sciences a travaillé sur ces questions au travers d’une série d’actions mettant en relations régulières les communautés scientifiques et journalistiques sur les territoires de Lyon et Saint-Étienne. Au travers de rencontres avec du grand public, des classes de collège et lycée, et entre professionnels, ces acteurs ont débattu, interrogé la relation chercheur-journaliste. Retrouvez dans ce dossier la restitution de ces réflexions au travers de podcasts, vidéos, bandes dessinées et articles.LLes articles du dossier#1 – Résidence chercheur – journaliste 2023 : à la découverte du métier de l’autre © Muriel FlorinPop’Sciences a organisé deux résidences croisées entre un journaliste et une chercheuse, en 2023 et en 2024. Cette résidence avait pour objectif de faire se rencontrer les deux professions, qui sont parfois en relation, mais dont les fonctionnements et impératifs différent largement. Grâce à plusieurs semaines de travail en binôme chercheur – journaliste, la résidence permet de mieux comprendre les problématiques de chaque corps de métier et ainsi faciliter la collaboration entre les deux professions dans un objectif commun de production et de diffusion des savoirs.Découvrez la résidence 2023, avec un binôme de journalistes du Progrès et une chercheuse de l’Institut NeuroMyogène, au travers d’une bande dessinée, une vidéo, et une analyse de leur expérience par les résidentes.Lire l’article #1 #2 – Résidence chercheur – journaliste 2024 : comment mieux travailler ensemble© Vincent NoclinDécouvrez la résidence 2024, avec un journaliste de BFM Lyon et une chercheuse du Centre international de recherche en infectiologie, au travers d’une bande dessinée, d’une série de podcasts et d’un récit de leur expérience. Lire l’article #2 #3 – La relation chercheur – journaliste : vécus et expériences, rédigé par Étienne Richard pour Pop’Sciences – Avril 2025© Vincent NoclinAu cours d’un séminaire Pop’Sciences rassemblant les acteurs de la culture scientifique et technique de Lyon et Saint-Étienne, une table-ronde a été organisée sur la thématique de la relation entre chercheur et journaliste. Comment les chercheurs conçoivent-ils leurs relations avec la presse ? Quand et comment les journalistes sollicitent-ils les chercheurs ? Comment travaillent-ils ensemble ? Pour explorer ces questions, trois chercheurs, trois journalistes et une directrice de la communication sont venus partager leurs expériences.Lire l’article #3 ppour aller plus loinLe jeu « En Quête de Science »De toutes ces expérimentations, Pop’Sciences a choisi de réunir leurs enseignements dans un jeu pédagogique pour initier aux spécificités du journalisme scientifique. Un jeu autant à destination d’étudiants en journalisme et journalistes professionnels que de lycéens, ou encore de chercheurs, pour s’acculturer aux enjeux du traitement des sciences dans les médias.Découvrez le jeu « En Quête de Science » : ici
CChercheur – journaliste : le temps de se comprendre pour mieux faire ensemble | Récit – Dossier Pop’Sciences : Journalisme et science, quelles relations ? Faire se rencontrer chercheurs et journalistes pour davantage se connaître et collaborer ? Tel est le pari du dispositif de résidence croisée mis en place par l’équipe Pop’Sciences de l’Université de Lyon, dans le cadre du projet LYSiERES². Un défi relevé avec succès lors d’une première résidence en 2023. Retours sur la seconde édition qui révèle une nouvelle expérience féconde et l’envie d’une meilleure coopération aux bénéfices partagés.210 heures, soit 30 jours : c’est le temps que Guillemin Rosi, en charge de la confection des programmes et des magazines thématiques sur BFM Lyon et Coralie Bouchiat, chercheuse au CIRI[1] , auront passé ensemble à la fin de cette seconde résidence croisée, débutée en octobre 2024. La chercheuse s’est rendue dans la rédaction de BFM, en binôme avec le journaliste, qui, par la suite, a rejoint la microbiologiste dans son laboratoire. Objectif : découvrir le métier de l’autre, « s’acculturer » à son univers, avec pour but de contribuer à améliorer les collaborations entre les deux professions. À l’issue de cette immersion, les deux acteurs vont créer des objets pour rendre compte de cette découverte mutuelle. Une bande dessinée ainsi qu’un podcast sont en projet.À l’origine : une méconnaissance mutuelle et une certaine curiosité…Avant de débuter l’aventure, Coralie Bouchiat et Guillemin Rosi partagent le même constat : les relations entre leurs deux métiers sont distantes, voire inexistantes pour la chercheuse : « Mon rapport avec les journalistes avant ? Aucun ! ». Le journaliste confirme que son lien avec la recherche est distendu et qu’il intervient plutôt selon les besoins de l’actualité. Travaillant dans un média grand public, il cherche à obtenir des informations facilement « vulgarisables » et accueillir un invité « bon client qui ne va pas ennuyer ou perdre le téléspectateur… ».Qu’est-ce qui a poussé les deux participants à répondre à l’appel à projet LYSIERES² ? La curiosité ! La chercheuse avait envie d’un projet alternatif et le journaliste souhaitait comprendre les raisons des difficultés entre médias et sciences.Souvenirs du premier jour de résidence : ça pique !Les premiers moments de la résidence vont bien vite les faire renoncer à leurs préjugés sur la profession de l’autre… À son arrivée au siège de BFM Lyon, la chercheuse est frappée par la discrétion des locaux et la modestie des moyens : « La journaliste qui allait rentrer sur le plateau n’avait ni maquilleuse, ni coiffeuse. La jeune reporter partait sur le terrain seule, avec son iPhone et son trépied dans un sac à dos. J’imaginais cet univers avec un peu plus de paillettes ! ». Le journaliste n’est pas, non plus, épargné par la surprise, en entrant, pour la première fois, dans les locaux du CIRI (dont les membres sont partis en congrès). Il découvre un bâtiment immense quasiment vide, assez froid, alors qu’il pensait accéder à lieu très fréquenté et collaboratif : « Les chercheurs ne sont pas là physiquement, ils sont toujours à droite, à gauche. C’est l’inverse de ce que je connais dans mon quotidien ! ». Et puis, il prend conscience que l’activité de recherche n’est pas la seule qui occupe le scientifique : « Il y a plein de temps qui ne sont pas consacrés à la recherche pure : démarches administratives, enseignement ».Des univers de travail aux antipodesChacun va connaître de nouvelles surprises, en approchant le milieu de son binôme. Coralie Bouchiat découvre six personnes réunies dans un open-space, qui se parlent du matin au soir et s’interrompent en permanence : une véritable ruche… « J’ai mis quelques jours à comprendre qu’ils coconstruisent (sur un reportage, l’un va couper les images un autre fait le liner[2] et un autre fait la voix off…) : et en fait, ça marche ! C’est à l’opposé de notre fonctionnement. Dans mon métier, chacun s’occupe de sa tâche de A à Z et il lui faut un minimum de concentration ». Guillemin Rosi confirme qu’il a perçu le métier de chercheur comme solitaire, penché sur sa paillasse ou devant l’ordinateur et conclut : « Je croyais que l’on faisait de la science comme moi je travaillais l’info ».©Vincent Noclin – Séminaire Pop’Sciences mars 2025« On n’a pas du tout le même espace-temps »Ce qui semble aussi différencier radicalement l’univers de la chercheuse de celui du journaliste, c’est la conception du temps. Le journaliste fonctionne dans l’urgence permanente et son unité de temps, c’est l’heure ou la journée, pour préparer le programme de son JT. Il a ainsi du mal à comprendre pourquoi un chercheur ne parvient pas à se rendre disponible immédiatement car « dans l’actualité, un délai d’un mois, une semaine, un jour, ce sera trop tard en fonction du sujet » résume Guillemin Rosi. Dans ce contexte, le journaliste se voit remettre, chaque matin, une tâche à accomplir qui se termine à la fin de la journée. À l’inverse, le processus de travail du chercheur semble infini : pour Coralie Bouchiat, « on n’a jamais de sentiment d’achèvement dans la recherche (y compris quand l’on termine la rédaction d’un article) et l’on ne travaille pas dans l’urgence ». En effet, même si le chercheur est confronté aussi à des délais (congrès, publications), on parle de mois, d’années alors que pour le journaliste, il s’agit d’heures ou de journées.Le sentiment d’illégitimité du chercheur : « je ne suis pas spécialiste de… »Autre obstacle à la collaboration : la difficulté, pour les journalistes, à trouver des chercheurs qui répondent à leurs sollicitations. Guillemin Rosi admet que les volontaires sont rares, à part quelques personnalités habituées et disponibles rapidement. Une cause possible serait ce fameux « sentiment d’illégitimité » du chercheur qui l’empêche d’intervenir. Coralie Bouchiat l’exprime ainsi : « Je suis spécialiste en recherche biomédicale. Pas spécialiste de la coqueluche. J’aurais l’impression de voler la légitimité à l’expert de la coqueluche si j’intervenais sur ce sujet dans les médias. Cela serait très mal vu par mes pairs ». S’ajoute à cela la peur du chercheur de voir ses propos déformés, alors qu’il est attaché à la nuance, à la précision et que le journaliste peut être tenté de prendre des raccourcis. Comme le souligne Coralie Bouchiat : « Il y a du travail à faire pour que les chercheurs arrivent à vulgariser ».Et l’avenir, ce serait mieux comment ?Du côté du journaliste, les attentes ne manquent pas mais les solutions sont possibles : en matière d’accès à l’information, tout d’abord. Celles qui figurent dans les revues scientifiques étant trop techniques et peu accessibles. Il faut aussi pouvoir contacter facilement les chercheurs : « c’est indispensable d’avoir un numéro de mobile pour joindre quelqu’un dans la journée ». Enfin, les laboratoires doivent accepter de donner à voir et mettre à disposition des banques d’images ou des vidéos.Qu’en est-il pour la chercheuse ? « Cette résidence m’a permis de découvrir le monde du journalisme, qui finalement ne fait pas si peur, et surtout de prendre conscience de notre incapacité dans la vulgarisation et communication de nos résultats, ce qui est bien dommage… ». Selon elle, il faut convaincre le chercheur que parler de son travail peut valoriser son activité. Cette sensibilisation doit intervenir au plus tôt, dans le cadre du doctorat, par exemple.Enfin, le sentiment d’illégitimité du chercheur peut être vaincu avec l’aide du journaliste, qui, comme le rappelle Guillemin Rosi, peut cadrer son intervention, le mettre à l’aise sur sa légitimité pour aborder quelque chose de plus vaste que sa spécialité. À condition qu’il accepte de se placer à la portée du journaliste et du public. Comme le résume le physicien Patrice Abry, qui assiste à la restitution : « la vulgarisation scientifique, c’est peut-être renoncer à l’usage de la technique, mais pas renoncer à parler de la science ».Un article rédigé par Anne Guinot, co-rédactrice en chef Pop’Sciences Mag – 16 avril 2025 ————————————————–Notes[1] CIRI – Centre International de Recherche en Infectiologie : https://ciri.ens-lyon.fr/[2] Liner : en communication, un liner est un court message écrit (à la TV) ou parlé (à la radio) permettant au destinataire d’identifier ce qui est présenté : nom de la chaîne, de l’émission, de l’artiste, de la personne interviewée, du titre, du produit, de la marque (source : Wikipedia).
SSciences, un métier de femmes | BD ©Leah TouitouMontrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée Sciences, un métier de femmes qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir.La désaffection des jeunes filles pour les filières scientifiques est préoccupante. Les jeunes filles ont du mal à se projeter dans les métiers techniques et scientifiques et à envisager de faire les études pour y parvenir parce qu’elles manquent de figures féminines de référence et parce que les idées reçues ont la vie dure. Cette journée de mars a pour vocation de faire tomber ces préjugés…Lors de ces journées, spécifiquement destinées aux lycéennes de l’académie et leurs enseignant(e)s, celles-ci ont pu rencontrer des jeunes femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, et discuter librement avec elles. Lorsque ces journées se déroulent en présentiel, des visites de laboratoires sont également organisées.Depuis 2017 ans, à l’occasion de ces rencontres, une bande dessinée a été réalisée : en 2017 par Ben Lebègue, puis en 2018 par Leah Touitou, illustratrice et scénariste jeunesse, accompagnée par Anjale, auteure, illustratrice et dessinatrice de BD, en 2025.Journées organisées par l’association Femmes et Sciences, le CRAL, le laboratoire ICAR, le LabEx ASLAN.>> Cliquez sur l’image pour la découvrir la BD 2025 :Illustrations : Léah Touitou et AnjaleVVoir les BD des années précédentes :Sciences, un métier de femmes – BD 2017Sciences, un métier de femmes – BD 2018Sciences, un métier de femmes – BD 2019Sciences, un métier de femmes – BD 2020Sciences, un métier de femmes – BD 2021Sciences, un métier de femmes – BD 2022Sciences, un métier de femmes – BD 2023
LLes ateliers d’été d’Ébulliscience Cet été, Ébulliscience fait pétiller la curiosité des enfants avec la science en s’amusant ! Du soleil, des sourires… et des expériences scientifiques !L’été approche à grands pas. Et si vous glissiez un peu de sciences dans votre programmation estivale ? Pas de panique : ici, on ne parle pas de tableau noir ni de formule compliquée. Avec ÉbulliScience, les enfants manipulent, observent, expérimentent… et apprennent en s’amusant.Des ateliers ludiques et accessibles à toutes et tousL’équipe d’ÉbulliScience propose des ateliers de médiation scientifique où les enfants deviennent de véritables chercheurs et chercheuses. On se pose des questions, on fait des hypothèses, on teste, on recommence… C’est ça, la démarche scientifique. Et ça marche à tous les âges !> Deux formats sont possibles dans notre Salle de Découvertes Scientifiques à Lyon :Atelier Découverte (1h30) : des expériences variées, pleines de surprises.Atelier Passeport (2h30) : une exploration autour d’un thème au choix> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : Ébulliscience
LLa nuit européenne des musées La Nuit européenne des musées est de retour pour sa 21e édition, l’occasion d’arpenter les musées entre amis ou en famille à la tombée de la nuit. En région lyonnaise…> Le Musée des Moulages de l’Université Lumière Lyon 2 propose de découvrir deux expositions :R(évolution)sDepuis l’Antiquité, l’art a toujours été le miroir des préoccupations et des aspirations de chaque société. Chaque transformation des attentes, croyances et connaissances de ces sociétés a eu des répercussions artistiques profondes. Ces œuvres ont souvent suscité des débats passionnés, du dégoût, de la censure, des bravades, des coups d’éclat, des coups de génie, des boycotts ou des scandales dans les sociétés qui les ont engendrées.Les élèves de terminales option Arts Plastiques et les étudiants de CPES CAAP du lycée Auguste et Louis Lumière de Lyon sont invités à réinterroger ces références artistiques à l’aide des technologies, des médiums artistiques et des préoccupations qui sont les nôtres aujourd’hui.Restauration de la Porte du Paradis du Musée des MoulagesAprès deux ans de travaux, le moulage lyonnais de la Porte du Paradis, exécuté en 1841 d’après le célèbre monument de la Renaissance sculpté par Lorenzo Ghiberti, est entièrement restauré. Venez découvrir cette œuvre exceptionnelle et comprendre son histoire et sa restauration.Pour les familles, plusieurs jeux sont proposés en complément de l’exposition.> Le Musée de sciences biologiques Dr Mérieux ouvre ses portes :Explorez l’univers caché des microbes, bactéries, virus et cellules, à travers des expériences interactives en libre accès. Une nuit exceptionnelle pour voir le monde autrement… Venez percer les mystères de la vie microscopique !Dès 18h jusqu’à 23h | Entrée libre.> Le musée des beaux-arts de Lyon donne Carte-blanche aux étudiant·es de l’ENSBA Lyon :Par des performances et des installations les étudiant·es proposent une approche renouvelée des collections. Le musée s’associe pour la 10e année consécutive à un établissement d’enseignement supérieur de la Métropole de Lyon dans le cadre de la Nuit européenne des musées.De 19h à minuit |Entrée libre et gratuite. > Découvrez la programmation des musées lyonnais sur le site : ville de Lyon
PPint of Science festival | Édition 2025 Et si on sortait la science et les scientifiques hors des murs du labo pour s’installer dans les pubs ? Notre prochaine édition du Festival Pint of Science est déjà programmé dans plus de 50 villes de France, et ça sera la 12e édition, déjà !>> Les sujets seront choisis dans les thèmes suivants :Les merveilles de l’esprit (neurosciences, psychologie et psychiatrie)Des atomes aux galaxies (chimie, physique et astrophysique)Notre corps (sciences du vivant)Planète Terre (sciences de la terre, évolution et zoologie)Star tech (technologie et ordinateurs)De l’humain aux civilisations (droit, histoire, politique)>> Déroulé type d’une soirée Pint of Science dans les bars :Introduction de la soirée par les équipesPremière présentation de 20 min avec un petit temps de questions aprèsAnimation/ QuizPauseDeuxième présentation de 20 min avec un petit temps de questions aprèsAnnonce des gagnants des quizFin de soirée et possibilité de discuter avec les intervenants> Parmi les rendez-vous, à noter les animations de SHAPE-Med@Lyon : Le 20 mai à 19h30 |On fait quoi de toutes ces données ?> Intervenants :– Christophe Soulage, Professeur, Laboratoire Cardiovasculaire, Métabolisme, Diabète et Nutrition – CarMeN ;– Olivier Raineteau, Directeur de recherche au Stem Cell and Brain Research Institute à l’Inserm.©DRAvec le numérique, les données sont partout, en grande quantité. Elles sont aussi en recherche : produites par des expériences, collectées, analysées, déchiffrées… Elles permettent, si elles sont traitées correctement, de faire de nouveaux progrès scientifiques. Mais alors, en recherche, on fait quoi de toutes ces données ? Et comment les rendre reproductibles ?Le 21 mai à 19h30 |Les microbes et leurs chevaux de Troie> Intervenant.e.s :– Amandine Chantharath, Doctorante au Laboratoire du Centre International de Recherche en Infectiologie – CIRI, dans l’équipe Interaction hôte-pathogène lors de l’infection lentivirale – LP2L, à l’ ENS de Lyon ;– Fabrice Vavre, Directeur de recherche au Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive- LBBE dans l’équipe Génétique et Évolution des Interactions.©DRVirus, bactéries… Ils sont tous bien plus petits que nous et peuvent s’infiltrer en toute discrétion. On ne les remarque pas lorsqu’on les transporte et pourtant ! Des humains aux insectes, nous évoluons avec eux. Mais cette cohabitation peut aussi bien être bénéfique que dangereuse… >> Découvrir toute la programmation Pint of Science Lyon, Villeurbanne et Saint-Étienne :Pint of science LyonPint of science VilleurbannePint of science Saint-étienne
QQuand temps et sociétés s’entremêlent ©tedxentpeLe TEDxENTPE revient en 2025 ! Inspiré des conférences Technology Entertainment Design (TED), cet événement réunira des experts de tous horizons pour partager des idées innovantes à travers des conférences percutants et dynamiques. Des interventions en direct favoriseront les échanges au sein de l’École nationale des travaux publics de l’État – ENTPE -, une école d’ingénieur française.Le temps façonne nos sociétés, tout comme nos sociétés tentent de maîtriser le temps. À l’heure où les évolutions technologiques, environnementales et culturelles s’accélèrent, nous nous retrouvons face à une dualité fascinante : comment le temps influence-t-il nos modes de vie, nos choix et nos structures collectives ? Et en retour, comment nos sociétés réagissent-elles pour dompter, accélérer ou ralentir ce temps qui semble nous échapper ?>> Le déroulé de la journée :Lors de TEDxENTPE, nous explorerons cette interaction complexe entre sociétés et temporalités, pour mieux comprendre les défis et les opportunités de notre époque.TEDxENTPE vous propose 7 talks captivants, une exposition immersive sur Vaulx-en-Velin, un entracte animé, des ateliers suivis d’un buffet convivial à l’ENTPE pour vous plonger au cœur de cette dualité fascinante. Cette journée unique offrira une occasion précieuse de réflexion et de partage d’idées.> Les sept talkersGilles Escarguel, Climat et biodiversité – Comment tout est lié ?Catherine Herr-Laporte, La course contre la montre : des usages du temps au XVIIIe siècleMehdi Krüger, Hic & nuncLionel Meneghin, Seul le temps nous appartientAlexandre Prieur, Maîtriser le temps pour connecter le mondeXavier Prieur, Le temps en biologieFabio Rapaccioli, Et si nous avions tout inversé ?> L’expositionExposition photographique sur l’évolution de Vaulx-en-Velin au fil du temps, de l’ère agricole, en passant par l’ère industrielle, à nous jours.> L’entractePlongez dans l’exposition « Vaulx-en-Velin et ses alentours au cours du temps », savourez l’interlude de danse, la fanfare et les ateliers.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : TEDxENTPE 2025