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Traquer les origines de la vie

TTraquer les origines de la vie

Comment les planètes se forment-elles ? Comment la vie émerge-t-elle de l’inerte ? Existe-elle ailleurs ? Voici quelques-unes des questions auxquelles le programme pluridisciplinaire Origins a décidé de s’attaquer.

« Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Existe-t-il d’autres formes de vie et pourrions-nous interagir avec elles ? » Top départ ! En septembre 2023 a démarré le Programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) Origins, piloté par le CNRS en partenariat avec 28 organismes scientifiques français. Le projet sera porté par l’astrophysicien Alessandro Morbidelli, du Laboratoire J-L Lagrange à Nice, connu notamment pour son modèle de formation du Système solaire appelé « Modèle de Nice » et Maud Langlois, astrophysicienne spécialiste de la détection directe des exoplanètes et directrice de recherche CNRS au Centre de recherche astrophysique de Lyon.

>> Lire l’article complet sur le site :

CNRS

La nuit est belle – Édition 2023

LLa nuit est belle – Édition 2023

Après deux éditions de l’événement sur le territoire rhodanien en 2021 et 2022, La nuit est belle! est de retour à l’automne 2023 avec une édition dédiée à « l’Humain et la nuit ».  Toujours organisé en lien étroit avec l’équipe du Grand Genève, initiatrice de l’opération la nuit est belle! en 2019.

L’événement a pour but d’attirer l’attention sur les fortes nuisances de la pollution lumineuse. La pollution du ciel nocturne a des répercutions négatives dans de nombreux domaines. Les raisons d’éteindre l’éclairage public sont donc multiples…

Pour associer la population à cet événement, des animations variées et gratuites pour le public seront proposées dans les communes qui éteindront. Le thème 2023 de « l’Humain, la nuit » ouvre sur deux grands sujets : la santé humaine et la sécurité des usagers la nuit. Nous devons pouvoir dormir dans un environnement sombre, mais comment voir et être vu quand on se déplace la nuit.

La nuit du 22 au 23 septembre 2023 marquera l’équinoxe d’automne (précisement le 23 septembre à 8h50) avec une durée égale de 12h de jour et 12h de nuit. La Lune au premier quartier sera observable en début de nuit puis, à partir de 21h, nous pourrons admirer Saturne et Jupiter (proche d’Uranus et des Pléïades) dans un ciel noir..

Mobilisons-nous pour retrouver la nuit !

Organisé par : Centre de recherche astrophysique de Lyon – CRAL,  Société astronomique de Lyon – SAL, Grand Genève, CLEA, et l’ensemble des communes participantes sur le département Rhône et la Métropole de Lyon.

Pour en savoir plus et consulter le programme :

La nuit est belle 2023

  • Les effets néfastes de la pollution sur la santé humaine

Conférence de Mme Ouria Dkhissi-Benyahya, spécialiste de chronobiologie à l’Inserm / SBRI.| Briscope de Brignais le 22 sept. à 19h.

Cette conférence sera retransmise en direct dans les communes participantes qui le souhaitent via ce lien
https://www.youtube.com/live/9-35nky_F9E?si=vNQ7912hjjtHCekL

PPour aller plus loin

> Préserver la nuit : un enjeu de science pour nous tous, article #4 du dossier Pop’Sciences « Quand la lumière éclaire le vivant » – Juin 2023.

Sciences, un métier de femmes 2023

SSciences, un métier de femmes 2023

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée « Sciences, un métier de femmes » qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir. Cette journée est co-organisée par l’association Femmes & Sciences, le LabEx ASLAN et les laboratoires CNRS, ICAR et CRAL.

Pourquoi une telle journée ?
La journée « Sciences, un métier de femmes ! » revient en 2023 pour la 7e année consécutive. Le manque d’intérêt des jeunes filles pour les sciences reste un problème d’actualité. Aujourd’hui encore, alors que les filles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Globalement, les différences d’orientation entre filles et garçons se sont très peu estompées avec le temps ; le nombre de filles qui s’orientent vers des études supérieures scientifiques et techniques reste trop faible dans les cursus de sciences au niveau du lycée. Depuis la dernière réforme des lycées, le nombre de filles avec une doublette scientifique est passé de 95 000 filles à moins de 68 000 en 2021. C’est un recul de plus de 15 ans pour l’engagement des filles. Selon une étude du MENESR (2016), les filles réussiraient mieux le Bac (91% d’entre elles l’obtiennent) que les garçons (86%). Parmi elles, 46,7% ont passé un Bac scientifique mais avec une grande disparité quant aux options choisies : 49% ont pris SVT, 25% en chimie et seulement 19% en mathématiques, et ce chiffre chute encore plus pour l’informatique et les sciences numériques, seulement 4%, et les sciences de l’ingénieur (3%). Dans le monde professionnel et de la recherche, au CNRS, les femmes représentent moins de 20% des ingénieures, assistantes ou techniciennes en calcul scientifique ; respectivement 18% et 20% en sections 6 et 7, sciences de l’information ; 19% en section 41, mathématiques. Les chiffres sont sensiblement les mêmes au CNU (Conseil National des Universités).

Deux médailles Fields seulement ont été attribuées à des femmes (Maryam Mirzakhani, en 2014 et Maryna Viazovska en 2022) et trois prix Turing (pour 73 hommes qui l’ont reçu, depuis sa création en 1966).

Il s’agit d’un problème culturel, lié à l’éducation et au formatage modelé par la société et les médias. Les stéréotypes entraînent des préjugés tenaces et les jeunes filles ont du mal à se projeter dans ces métiers et à envisager de faire les études pour y parvenir, car pour la plupart elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence.

Pourtant, notre société est confrontée à d’immenses défis : problème des ressources en eau, alimentation, santé, énergie, réchauffement climatique, etc. Toutes les compétences sont nécessaires pour les relever, à commencer par celles des femmes qui, jusqu’à présent, n’ont pas été assez reconnues et mises à profit, privant la société de nombreux talents.

Afin d’agir pour inciter les jeunes filles à choisir des voies qui les conduisent, elles aussi, aux postes scientifiques et technologiques les plus qualifiés, nous souhaitons poursuivre l’action débutée en 2017 et reconduite chaque année, toujours couronnée de succès auprès des lycéennes et plébiscitée par les enseignants.

>> Pour en savoir plus :

SCIENCES, UN MÉTIER DE FEMMES

A NOTER : la journée initialement prévue le 7 mars a été reportée au 30 mars 2023.

Extraordinaires machines pour observer l’Univers

EExtraordinaires machines pour observer l’Univers

L’ESO, l’Observatoire européen austral, fête ses 60 ans ! Pour célébrer cet événement et revenir sur six décennies de recherches astronomiques dans lesquelles la France et Lyon se sont particulièrement investies, nous vous proposons une grande conférence exceptionnelle. Roland Bacon, astrophysicien au CRAL, ancien directeur de l’observatoire de Lyon et concepteur de l’instrument MUSE — un des plus demandés de la planète ! — vous présentera les coulisses des derniers grands projets de l’ESO.

 

« L’European Southern Observatory (ESO) est la plus grande organisation européenne pour la recherche en astronomie. L’ESO opère les plus grand télescopes optiques et radio du monde dans le désert d’Atacama au Nord du Chili. A l’occasion des 60 ans de l’organisation, je présenterai les grandes réalisations de l’ESO et les projets à venir (télescopes et instruments), ainsi que quelque unes des découvertes qui en ont résulté. »

 

Inscription obligatoire ici

Sciences, un métier de femmes #6

SSciences, un métier de femmes #6

Initiée en 2017 par Isabelle Vauglin (astrophysicienne) avec Audrey Mazur (psycho-linguiste), la 6ème édition de la journée « Sciences, un métier de femmes ! » aura lieu le 8 mars prochain, à l’ENS de Lyon.

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

D’année en année, les études confirment que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, qu’elles sont plus nombreuses à obtenir le bac et avec plus de mentions. Aujourd’hui, les filles sont environ 40% dans les classes de Terminale S (article du magazine Libération – 25 janvier 2022) et seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Les filles sont toujours trop peu nombreuses à s’orienter vers des études supérieures scientifiques et techniques, et en particulier vers les filières de l’ingénierie et du numérique.

Des préjugés tenaces empêchent les jeunes filles de se projeter dans ces métiers et les études pour y parvenir. Car pour la plupart, elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence. La société a trop longtemps occulté les femmes dans les sciences et, de surcroît, ne les a pas reconnues.

Avec cette journée, nous avons pour objectif de créer les conditions optimales d’un dialogue entre des lycéennes et des femmes scientifiques pouvant leur servir d’exemple, afin que les jeunes filles puissent se projeter et cessent de s’auto-censurer.

>> Bilan « Sciences, un métier de femmes 2021 »
>> BD de Léah Touitou – Edition 2021

Plus d’informations

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Le plus grand télescope spatial jamais lancé dans l’espace

LLe plus grand télescope spatial jamais lancé dans l’espace

JWST, le télescope spatial, bijou de technologie

Le 24 décembre 2021, depuis Kourou, la fusée Ariane 5 emporte dans sa coiffe le James Webb Space Telescope (JWST) pour le mettre sur la route de son orbite lointaine.

Les reports des dates de lancement ont été nombreux depuis 2013 (!) et on sait que le budget a très largement été dépassé (10 milliards d’euros…) ; il n’empêche, ce successeur du télescope Hubble (HST) emporte les énormes attentes des astronomes du monde entier.

Si le HST a un diamètre de 2,4 m, le JWST est équipé d’un miroir segmenté de 6,50 m de diamètre, lui permettant de capter des astres encore beaucoup plus faibles. Mais ce miroir est trop grand pour rentrer dans une fusée Ariane 5.La solution a été de mettre au point un télescope pliable qui se déploiera, un peu à la manière d’une fleur, une fois dans l’espace. La technique est innovante, mais délicate et nous retiendrons tous notre souffle jusqu’à la fin du déploiement du miroir primaire qui s’échelonnera sur deux semaines après le lancement.

Lancement du télescope JWST / ©ESA – https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Webb

Le JWST doit être mis en orbite au point de Lagrange L2, point de stabilité gravitationnel situé à 1,5 million de km de la Terre. Il lui faut plusieurs mois de voyage pour y arriver. Les observations scientifiques commenceront 6 mois après le lancement, précédée d’une période de tests intensifs de tous les instruments.

Point de Lagrange – https://www.jwst.fr

Ses missions

Les thèmes de recherche pour le JWST sont multiples. Ils couvrent la détection des premières phases de formation stellaire et galactique, l’étude des populations stellaires dans l’univers proche, l’imagerie et la spectroscopie des proto-étoiles et des disques proto-planétaires, la détection et la caractérisation des exo-planètes à la recherche de l’origine de la vie, ainsi que l’évolution des galaxies à très grands redshifts (décalage vers le rouge), la détection et le suivi des supernovae lointaines, les relevés de matière noire via des effets de lentilles gravitationnelles…

Le JWST n’observera pas dans le domaine visible. Son domaine est l’infrarouge, de 0,6 à 28 µm, une vaste portion du spectre électromagnétique particulièrement adapté pour étudier les objets froids, poussiéreux et obscurcis de l’Univers. C’est dans ce domaine également que l’on détecte les astres situés à des distances cosmologiques dont le spectre est décalé vers le rouge à cause de l’expansion de l’Univers.

Pour travailler à ces longueurs d’onde, la température du télescope et des instruments doit être très basse, sinon le télescope s’éblouit lui-même ! Dans le vide spatial et protégé par un pare-soleil maintenu en position à l’arrière du télescope par des bras, dépliables eux aussi, le JWST se refroidira progressivement jusqu’à atteindre la température de 40 K (soit -233 °C).

Pour obtenir ce bijou de technologie que représente le télescope et ses instruments, la NASA a travaillé en coopération avec l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et l’Agence Spatiale Canadienne (ASC) qui se sont jointes au projet dès 1997. Les collaborations internationales sont fréquentes et fructueuses dans les programmes astronomiques spatiaux ; elles permettent, en tirant profit du meilleur des technologies de chacun des pays, de doter les instruments de performances inouïes.

Le JWST est équipé de 4 instruments qui bénéficient des développements en technologies de pointe réalisés sur les détecteurs, sur les systèmes de micro-électromécanique, sur les systèmes cryogéniques et bien d’autres encore :

  • NIRSpec : un spectrographe multi-objets travaillant entre 0,6 et 5 µm, qui pourra observer simultanément plus de 100 sources sur un champ de 3 arcmin par 3 arcmin. Le Centre de recherche Astrophysique de Lyon – CRAL a contribué au développement de NIRSpec. Il a été construit pour l’ESA par le consortium Astrium sous la direction de Pierre Ferruit, alors astronome au CRAL et qui est maintenant responsable scientifique du JWST à l’ESA.
  • NIRCam : une caméra fonctionnant dans le proche infrarouge (0,6 et 5 µm) est l’imageur principal du JWST. Elle a été construite à l’Université d’Arizona et le Centre de Technologie de Pointe Lockheed Martin. NIRCam sera également utilisée comme analyseur de front d’onde pour la délicate tâche de contrôle de l’alignement et du phasage du miroir primaire du JWST.
  • MIRI est l’instrument du JWST qui observera dans l’infrarouge thermique, c’est-à-dire entre 5 et 28 µm. MIRI a été réalisé par un consortium européen, sous l’égide de l’ESA, avec une participation française via le CNES. MIRI a quatre modes d’observation différents : imagerie, coronographie, spectroscopie à basse résolution et spectroscopie à intégrale de champ à moyenne résolution. La partie MIRIm (incluant imageur, coronographes et spectrographe de basse résolution) a été conçue et réalisée par le CEA-Saclay. L’autre partie MRS (spectrographie IFU de moyenne résolution) a été développée par UK Astronomy Technology Center et l’Université d’Arizona.

Pour fonctionner dans l’infrarouge thermique, MIRI doit être refroidi à une température encore plus basse que les autres instruments. Un système de cryo-refroidissement spécifique pour MIRI développé par la NASA permettra de descendre jusqu’à 6 K (soit -267.15 °C).

  • NIRiss est un spectrographe objet-unique, grand-champ, sans fente avec grisme fournissant deux résolutions spectrales différentes entre 0,6 et 3 microns. C’est aussi un imageur à large bandes, entre 1 et 5 µm, et un interféromètre avec un masque d’ouverture entre 3,8 et 4,8 microns. Cet instrument multi-fonctions a été développé par l’ASC et l’Université de Montréal.

L’ESA a porté la lourde responsabilité de réussir le lancement de ce satellite tant attendu par la communauté astronomique mondiale. La tension était grande pour toutes celles et ceux qui suivaient la retransmission en direct du départ du JWST. Chacun a pu suivre cet événement majeur pour l’astronomie en se connectant sur un des sites qui retransmettait le lancement en direct (ESA, CNES, NASA, ASC…).

Un article rédigé par Isabelle Vauglin, astronome, chercheuse au CRAL, pour Pop’Sciences

Sciences, un métier de femmes | BD

SSciences, un métier de femmes | BD

BD sur femmes et sciences

©Leah Touitou

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée Sciences, un métier de femmes qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir.

La désaffection des jeunes filles pour les filières scientifiques est préoccupante. Les jeunes filles ont du mal à se projeter dans les métiers techniques et scientifiques et à envisager de faire les études pour y parvenir parce qu’elles manquent de figures féminines de référence et parce que les idées reçues ont la vie dure. Cette journée de mars a pour vocation de faire tomber ces préjugés…

Lors de ces journées, spécifiquement destinées aux lycéennes de l’académie et leurs enseignant(e)s, celles-ci ont pu rencontrer des jeunes femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, et discuter librement avec elles. Lorsque ces journées se déroulent en présentiel, des visites de laboratoires sont également organisées.

Depuis 2017, à l’occasion de ces rencontres, une bande dessinée a été réalisée par Leah Touitou, illustratrice et scénariste jeunesse.

Voir la BD 2017

Voir la BD 2018

Voir la BD 2019

Voir la BD 2020

Journées organisées par : association Femmes et Sciences, CRAL, laboratoire ICAR, LabEx ASLAN

Sciences, un métier de femmes #5

SSciences, un métier de femmes #5

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

D’année en année, les études confirment que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, qu’elles sont plus nombreuses à obtenir le bac et avec plus de mentions. Pourtant, alors qu’elles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Les filles sont toujours trop peu nombreuses à s’orienter vers des études supérieures scientifiques et techniques, et en particulier vers les filières de l’ingénierie et du numérique.

Des préjugés tenaces empêchent les jeunes filles de se projeter dans ces métiers et les études pour y parvenir. Car pour la plupart, elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence. La société a trop longtemps occulté les femmes dans les sciences et, de surcroît, ne les a pas reconnues.

Avec cette journée, nous avons pour objectif de créer les conditions optimales d’un dialogue entre des lycéennes et des femmes scientifiques pouvant leur servir d’exemple, afin que les jeunes filles puissent se projeter et cessent de s’auto-censurer.

L’édition 2021 prendra une forme différente des années antérieures étant donné le contexte sanitaire actuel : nous proposerons une version entièrement numérique de l’événement. La participation d’une trentaine de marraines est prévue : techniciennes, ingénieures et chercheures en poste, post-doctorantes et jeunes doctorantes travaillant dans des domaines variés.

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Dernières nouvelles du ciel

DDernières nouvelles du ciel

Johan Richard, astrophysicien au Centre de recherche astrophysique de Lyon, propose une conférence en ligne et en direct mardi 8 décembre à 18 h.

Il nous parlera des actualités astronomiques du moment : les apports du télescope Arecibo, les nouvelles observations Gaia mises à disposition des astronomes, les aventures de la sonde Chang’e 5 sur la Lune, etc.

 

Venez nous rejoindre sur la chaîne Twitch de l’observatoire de Lyon !

Plus d’informations par ici

La recherche de la diversité des mondes

LLa recherche de la diversité des mondes

Pour sa troisième conférence en ligne, l’Observatoire de Lyon vous donne rendez-vous avec Isabelle Vauglin, chercheuse au Centre de recherche astrophysique de Lyon (CRAL) pour parler des exoplanètes !

La quête de nouveaux mondes est très ancienne mais la preuve de l’existence de planètes extrasolaires date seulement de 1995. Les astronomes ont mis au point des moyens d’observation très précis et complexe pour arriver à les détecter tels que les instruments ELODIE, HARPS, ASTEP et maintenant SPHERE. Au programme : une présentation des différentes méthodes développées pour détecter les planètes extrasolaires, un tour d’horizon de la diversité des exoplanètes connues et la grande question : « Sont-elles habitables et habitées ? ».

Pour assister à cette conférence, il vous suffit d’aller sur la chaîne Twitch de l’Observatoire de Lyon :

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