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Les Rencontres en Santé Mentale #3 | La recherche sur les addictions à Lyon

LLes Rencontres en Santé Mentale #3 | La recherche sur les addictions à Lyon

Les addictions sont un problème de santé mentale qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Pour mieux comprendre ces troubles et discuter des avancées dans la recherche sur les addictions, cette 3e édition des Rencontres en Santé Mentale, organisée par l’Inserm et le Centre Hospitalier Le Vinatier, rassemblera des experts de renom, notamment le Pr. Benjamin Rolland et le Dr. Guillaume Sescousse, qui partageront leurs connaissances et expériences dans le domaine des addictions.

Les Rencontres promettent d’être une soirée enrichissante pour quiconque s’intéresse à la santé mentale, à la recherche scientifique et la compréhension des addictions.

Intervenants :

  • Pr. Benjamin Rolland, psychiatre et addictologue, responsable du Service Universitaire d’Addictologie de Lyon ; chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Inserm-CNRS-UCBL1) au sein de l’équipe PsyR². Il animera la première conférence de la soirée : il nous éclairera sur la nature complexe des addictions, en répondant à la question fondamentale : qu’est-ce qu’une addiction ? Cette présentation permettra aux participants de comprendre les bases de ces troubles qui touchent tant de vies.
  • Dr. Guillaume Sescousse, chercheur à l’Inserm et membre du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Inserm-CNRS-UCBL1) au sein de l’équipe PsyR. Il abordera un sujet passionnant : les 30 ans de neuro-imagerie des addictions et leur impact sur la pratique clinique. La neuro-imagerie a apporté des éclairages précieux sur le fonctionnement du cerveau des personnes souffrant d’addictions, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le traitement et la compréhension de ces troubles.

>> Plus d’informations sur le site de :

Ch le vinatier

©Inserm

Dépendance aux écrans: intérêts restreints ou addiction?

DDépendance aux écrans: intérêts restreints ou addiction?

Beaucoup de parents se questionnent sur la bonne attitude à avoir vis-à-vis des écrans. Les salles d’attente des pédiatres regorgent de dépliants et d’affiches sur le sujet. On nous martèle en permanence à quel point les écrans sont nocifs et que « c’est surtout pas avant trois ans ».

Dans ce foisonnement d’informations plus ou moins avérées, il n’est pas toujours aisé de savoir à qui se fier. Nous vous proposons donc un webinaire qui aidera à démêler le vrai du faux, ou en tout cas, qui fera le point sur l’état actuel de la recherche sur cette question et vous proposera quelques recommandations.

Nous discuterons également de ce que signifie la dépendance aux écrans dans le contexte de l’autisme. Où se situe la limite entre l’utilisation excessive, l’intérêt spécifique et le fait de le considérer comme un outil utile qui se prête aux particularités de l’autisme.

Accéder au replay du webinaire sur la chaîne Youtube du Centre d’excellence autisme et TND iMIND

Addictions 2.0 : un enjeu de prévention

AAddictions 2.0 : un enjeu de prévention

Des notifications signalées à toute heure sur notre smartphone, aux épisodes de série qui se relancent sans même que l’on ait besoin de cliquer, en passant par les univers non bornés des jeux en réseau, les tentations de l’hyper-connexion sont partout.

Cet article est extrait du Pop’Sciences Mag hors-série : Sous l’emprise des émotions

Par Vanessa Cusimano   |   10 mars 2020

©Visée.A

Les géants du numérique redoublent d’inventivité pour nous maintenir connectés. Face à un déluge d’images et de mots qui peuvent tout autant susciter la joie que l’envie ou l’anxiété, abreuvés de contenus sans cesse renouvelés dont on pourrait craindre de manquer l’essentiel, évalués à l’aune du nombre de « like » sur nos publications, nos émotions peuvent être mises à rude épreuve. Pourtant, nous sommes toujours plus connectés, avides de nous confronter à ce flot ininterrompu de sollicitations virtuelles.

Peut-on pour autant parler d’addiction numérique ? Si l’on s’en tient aux outils officiels de diagnostic, la réponse est formelle : les seules addictions comportementales reconnues sont celles aux jeux de hasard et d’argent, et celles aux jeux vidéo. La dépendance numérique, l’addiction aux écrans, si médiatisées, n’existeraient donc pas ? Pour Guillaume Sescousse1, « les propriétés intrinsèques du numérique nous encouragent en effet à rester connectés toujours plus longtemps, nous renforçant dans nos comportements d’approche de ces outils. Ils pourraient donc faire émerger des comportements addictifs chez certaines personnes, mais pas nécessairement. Prenons l’exemple de l’alcool : le potentiel addictogène est identique pour tout le monde, mais tous les consommateurs d’alcool ne développent pas pour autant une addiction !« .

« Le temps passé ne constitue pas à lui seul un indicateur de l’addiction »

Benjamin Rolland2 constate une hypersensibilité, notamment parentale, sur ce sujet, et observe de nombreux cas de familles inquiètes des longues heures consacrées aux jeux vidéo ou de la consultation effrénée du téléphone par leurs enfants. Pour autant, il rappelle que « le temps passé ne constitue pas à lui seul un indicateur de l’addiction« , et souhaite éviter une sur-médicalisation dans ce type de cas. « Le premier réflexe doit consister à évaluer l’équilibre global de la vie du patient, et notamment l’impact que peut avoir le temps consacré au comportement incriminé sur la vie quotidienne, le sommeil, l’alimentation, la pratique sportive ou les relations sociales« .  De son point de vue, la solution est à rechercher du côté de l’éducation et de la prévention : « sensibiliser, enseigner les codes des recettes comportementales utilisées par les géants du numérique, mais également travailler sur des rituels de vie variés » constituent des éléments importants dans la prise en charge de ce type de patient.


1 > Chercheur au Centre Hospitalier Le Vinatier, membre du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet/Inserm)

2 > Responsable du Service Universitaire d’Addictologie de Lyon, Centre Hospitalier Le Vinatier, Hospices Civils de Lyon, Université de Lyon


Cet article est extrait de l’enquête « Les émotions dans la mécanique des addictions« , issue du Pop’Sciences Mag hors-série « Sous l’emprise des émotions ».

Notre cerveau sous emprise

NNotre cerveau sous emprise

Nous sommes confrontés dans la plupart de nos comportements à la possibilité d’excès.

Par l’analyse du jeu pathologique et de l’anorexie entre autres, Jean Claude Dreher, directeur de recherche au CNRS, mettra à jour les mécanismes cérébraux des addictions comportementales. La Pr Daphné Bavelier discutera ensuite des cas où la haute consommation d’une activité, telle que le jeu vidéo ou le sport peut avoir, au contraire, des effets vertueux. La discussion sera alors ouverte sur les facteurs qui peuvent amener à des impacts aussi contrastés sur le cerveau et le comportement.

Intervenants :

  • Jean-Claude Dreher, Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod
  • Daphné Bavelier, Neuroscience Center – Université de Genève

Évènement organisé dans le cadre de la Semaine du Cerveau :

Semaine du cerveau à Lyon

Les réseaux sociaux, j’arrête quand je veux !

LLes réseaux sociaux, j’arrête quand je veux !

Facebook, Twitter, What’s App et autres : il paraît qu’ils sont tellement addictifs que c’est devenu un problème de santé publique !

Oh ! Vous, vous pourriez TRÈS BIEN vous en passer… Par contre, c’est pour votre ado/votre conjoint.e/votre collègue que vous vous inquiétez…

Venez en discuter autour d’un café avec le docteur Véronique Fonteille, spécialiste en addictologie à l’Hôpital Pierre Wertheimer !

Un rendez-vous libre et gratuit proposé par :

Sciences pour Tous

 

Dans le cadre des rencontres Expresso organisées par Sciences pour Tous

Les addictions: une équation à trois inconnues

LLes addictions: une équation à trois inconnues

Cette conférence abordera le concept d’addiction à travers le regard complémentaire de trois spécialistes : un psychiatre, un neuroscientifique et une philosophe. Après avoir donné leur propre définition de l’addiction, les intervenants évoqueront les grandes questions qui traversent leurs domaines respectifs, ainsi que les réponses apportées jusqu’à maintenant par la recherche.

Cette conférence est proposée dans le cadre de la Semaine du cerveau et les intervenants sont: Eric Peyron (Addipsy), Benjamin Rolland (Service Universitaire d’Addictologie de Lyon), Guillaume Sescousse (CRNL), Mélanie Trouessin (IHRIM).

Consultez l’ensemble du programme sur le site national de la Semaine du cerveau

La folle histoire des amphétamines : entre molécules de guerre, drogues et médicaments

LLa folle histoire des amphétamines : entre molécules de guerre, drogues et médicaments

Les amphétamines ont des propriétés pharmacologiques hors du commun, ayant donné lieu à de nombreux usages et mésusages au cours de l’histoire récente : molécules des services secrets et des armées, préparations à haut risque pour maigrir,dopants d’artistes et de sportifs, drogues mortelles des rues et, plus récemment, véritables médicaments utiles en pédiatrie et en neurologie.

Conférence proposée par Luc Zimmer, chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon dans le cadre de la Semaine du Cerveau

Consultez l’ensemble du programme sur le site national de la Semaine du Cerveau