RRéchauffement climatique : comment ça marche ? | Du Neuf Docteur ? Dans ce hors série, l’équipe de Du Neuf Docteur vous explique comment fonctionne le réchauffement climatique, pourquoi c’est grave, et les moyens à notre portée pour limiter ce processus.Par : Du Neuf Docteur ? > Regarder la vidéo :>> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :Du neuf docteur ?
RRisques industriels majeurs et environnements | Livre ©Presses Universitaires du SeptentrionLes systèmes technologiques à risques industriels majeurs constituent une menace pour leur environnement social et naturel via les catastrophes dont ils peuvent être la cause, augmentées à présent par le réchauffement climatique et les événements extrêmes associés.Créateurs de richesse, d’innovation, d’emplois, au cœur d’enjeux de réindustrialisation, économiques voire géopolitiques, les systèmes technologiques à risques industriels majeurs s’inscrivent dans un environnement social et naturel qu’ils modifient et menacent ; un environnement qui les menace désormais en retour.Ainsi, le réchauffement climatique et les événements extrêmes associés sont les faces les plus visibles de ces nouveaux risques, quand l’acceptabilité sociale des implantations industrielles se pose aussi de manière renouvelée. Territoire, crise, travail, lois, normes, organisations, entreprises et État sont aux premiers plans des interrogations abordées de manière plurielle dans cet ouvrage (géographie, histoire, sociologie, ergonomie, droit, science politique).En s’appuyant sur les connaissances acquises, dont il propose un bilan interdisciplinaire, ces analyses ouvrent de nouvelles voies d’investigation et d’action.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site de l’éditeur : Presses Universitaires du Septentrion
LLes itinéraires de haute montagne dans les Alpes, de la Préhistoire à hier La Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux (MOM) vous invite à la conférence : « Les itinéraires de haute montagne dans les Alpes, de la Préhistoire à hier » dans le cadre de leur cycle de conférence du cycle Pouilloux. Découvrez le programme complet du cycle de conférences en PDF.Aussi hautes soient-elles, les Alpes ne sont pas infranchissables. Depuis la fin de la glaciation du Würm voici 15 000 ans, les vallées sont habitées par des populations humaines qui parcourent également les massifs montagneux. Les sources historiques et les traditions orales nous parlent des franchissements des « grands » cols : chefs d’armées, voyageurs, marchands, tous sont marqués par les difficultés des itinéraires d’altitude. Le réchauffement climatique actuel offre désormais l’opportunité d’étudier un autre aspect des fréquentations de la haute montagne : le franchissement de cols discrets à des altitudes qui peuvent atteindre 3400 m, au péril des glaciers et des neiges « éternelles ». L’archéologie « glaciaire » révèle ainsi des itinéraires presque oubliés de nos jours et permet de retrouver des milliers d’objets perdus et parmi eux, de fragiles vestiges en bois, en cuir, en textile. Ces objets souvent modestes nous apportent un éclairage inédit sur la culture matérielle des populations alpines depuis trois millénaires et sur les relations qu’elles ont noué à travers les reliefs.Dans cette conférence, nous présenterons les résultats les plus saillants de ces recherches sur le terrain en Savoie et Haute-Savoie (France) qui permettent de renouveler l’histoire de ces lointains montagnards, marchands et voyageurs, précurseurs des alpinistes modernes.>> Intervenant : Éric Thirault, Professeur à l’université Lumière Lyon 2, laboratoire d’ Archéologie et Archéométrie (ArAr) – MOMDans le cadre du cycle des conférences Pouilloux 2024-2025, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :MOM
GGrand Nord scandinave : les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe Depuis une vingtaine d’années, le peuple Sami s’est levé pour reconquérir son identité culturelle, artistique et linguistique mise à mal par plusieurs siècles de colonisation et d’assimilation. Réparti sur un vaste territoire (le Sápmi) regroupant les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande et de Sibérie, il lutte pour une reconnaissance politique et fait face aux menaces du réchauffement climatique, des expropriations, des destructions de la toundra et de l’exploitation industrielle des ressources naturelles.Au programme :Le 22 mars à 20h, concerts « Voix de l’Arctique et chants chamaniques »Le 23 mars à 14h30, table ronde autour du thème: « Arctique : réchauffement climatique, enjeux géopolitiques et voix autochtones »Le 23 mars à 16h30, projection du film Sami, une jeunesse en Laponie de Amanda Kernell (VOSTFR)Plus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES
PPourquoi la science des fluides est au cœur des défis du 21e siècle | The Conversation Le sillage des éoliennes du parc offshore Horns Rev 1, à 14 km de la côte ouest du Danemark, en 2008.Christian Steiness pour Vattenfall Le monde dans lequel nous vivons, à commencer par l’air et l’eau qui nous entourent et le soleil qui nous éclaire et nous réchauffe, ainsi que l’écrasante majorité de la matière de l’univers sont fluides. La science des fluides permet d’y voir plus clair dans la plupart des phénomènes naturels ou vivants à la surface de la Terre, mais aussi dans la quasi-totalité des activités humaines, de la santé à l’industrie en passant par les transports et l’énergie… et de leur impact sur le climat et l’environnement.Ainsi, une étude britannique réalisée en 2021 estime par exemple l’impact des avancées de la recherche sur la science des fluides à 16 milliards d’euros et 45 000 emplois directs et plus de 500 000 emplois indirects, dans plus de 2000 entreprises du Royaume-Uni.Mais, alors que les équations qui gouvernent la dynamique des fluides sont connues depuis 200 ans, cette science achoppe encore sur leur complexité mathématique phénoménale. À ces équations très générales, on ne sait donner de solutions générales et on résout actuellement les problèmes au cas par cas. Mais les avancées en informatique et en imagerie ultra-résolue pourraient changer la donne dans la prochaine décennie.LLa traînée aérodynamique, ou pourquoi rouler moins vite permet de faire des économies d’énergie (même si on roule plus longtemps)Un exemple emblématique et quotidien de l’importance de la science des fluides est la traînée aérodynamique. Cette force qu’exerce un fluide sur tout objet s’y déplaçant, nous la ressentons pleinement lorsque nous sortons la main en roulant sur une route de campagne, ou lorsque nous pédalons face au vent. Elle s’oppose au mouvement : l’air « résiste » à notre passage. Elle représente l’une des principales causes de la consommation énergétique de nos véhicules, qu’ils soient terrestres, aériens ou maritimes.Le sillage aérodynamique est un élément clef pour améliorer le rendement des moyens de transport. Les nouvelles techniques d’imagerie à haute résolution permettent aujourd’hui de visualiser la dynamique des écoulements tridimensionnelles complexes se développant dans les sillages.Constantin Jux, Andrea Sciacchitano, Jan F. G. Schneiders et Fulvio Scarano dans la revue Experiments in Fluids, 2018, CC BYEn effet, un résultat majeur de la science des fluides dicte que la puissance instantanée dissipée par cette résistance aérodynamique (l’énergie que l’on doit dépenser à tout instant pour combattre la résistance de l’air) augmente très fortement avec la vitesse. Techniquement, elle augmente avec le cube de la vitesse. Donc réduire sa vitesse de moitié permet d’abaisser d’un facteur huit la consommation instantanée du véhicule. Ainsi, bien que rouler deux fois moins vite implique de rouler deux fois plus longtemps pour parcourir la même distance, la consommation totale intégrée sur la durée du trajet sera alors réduite d’un facteur quatre. Le simple fait de réduire de 10 % sa vitesse (par exemple en roulant à 117 km/h eu lieu de 130 km/h) permet de diminuer de 30 % les pertes aérodynamiques instantanées et de 20 % les pertes intégrées sur la totalité d’un trajet.Les conséquences énergétiques (et donc écologiques et économiques) de cette simple « loi cubique » de l’aérodynamique sont sans appel : rouler moins vite permet de faire des économies d’énergie même si on roule plus longtemps.La relation cubique entre la vitesse et la puissance est également à la base de l’efficacité de la production d’énergie éolienne et hydrolienne qui croît également comme le cube de la vitesse du vent ou du courant.LLa turbulence des fluides : une mise en abîme tourbillonnaireCette loi cubique n’est qu’une des manifestations des écoulements dits turbulents. Bien qu’elle soit le plus souvent invisible, la turbulence est omniprésente, à cause de la très faible viscosité des fluides qui nous sont les plus familiers : l’eau et l’air.Le mélange de deux fluides implique des tourbillons d’échelles très différentes – comme avec volutes de fumée de tabac par exemple. Ici, grâce à l’imagerie de fluorescence, on ne visualise qu’une tranche laser d’un processus 3D, ce qui permet de mieux appréhender les structures imbriquées de la cascade.Mickael Bourgoin, ENS Lyon, Fourni par l’auteurQui ne s’est jamais émerveillé devant des volutes de fumée, en observant les remous d’une rivière, en mélangeant des colorants en cuisine ou en contemplant les images des tourbillons à la surface de Jupiter ?La prochaine fois que vous observerez l’un de ces phénomènes, soyez attentifs à la façon dont les tourbillons s’imbriquent les uns dans autres : les grands tourbillons transportent les plus petits tourbillons, dans une sorte de mise en abîme que les scientifiques appellent cascade turbulente.Études sur l’eau de Léonard de Vinci au début XVIᵉ siècle. Dessin de la chute d’eau d’une écluse dans un bassin, illustrant la cascade turbulente et l’imbrication des petits tourbillons dans les grands.Royal Collection Trust Copyright Sa Majesté la Reine Elizabeth II 2018Léonard de Vinci avait déjà remarqué l’universalité de cette organisation dans les écoulements turbulents, mais 500 ans plus tard, la compréhension de cette dynamique multiéchelle et aléatoire (mais non complètement désordonnée) de la turbulence reste l’un des plus grands mystères et l’un des principaux défis de la science contemporaine.Malgré la complexité des phénomènes physiques sous-jacents, nous acquérons dès le plus jeune âge un savoir empirique nous incitant à « touiller » pour mélanger. Sans le savoir, nous déclenchons ainsi la turbulence. Nous lui devons aussi la dispersion et la dilution des polluants et des aérosols anthropiques dans l’atmosphère, sans lesquelles nos villes seraient irrespirables.Nous ne sommes en revanche toujours pas capables de prédire comment les mouvements très intermittents de la turbulence (qu’elle soit atmosphérique, océanique, industrielle, etc.) sont capables de déclencher des événements extrêmes et des changements drastiques du comportement à grande échelle des écoulements.Le détournement spontané du Gulf Stream (scénario du film Le Jour d’après), la modification du mouvement du noyau externe de la Terre (scénario du film Fusion), l’apparition soudaine d’une tornade, la perte soudaine de la portance d’une aile trop inclinée sont des exemples de ces transitions brutales et extrêmes, que les scientifiques observent également dans leurs expériences et simulations numériques, mais que nous n’arrivons pas à prédire.Les enjeux liés à la compréhension de la turbulence sont donc de taille et conditionnent notre capacité à espérer un jour être en mesure de prédire l’imprévisible, d’anticiper plus finement le dérèglement climatique et ses conséquences, d’améliorer la sécurité de nos installations industrielles et énergétiques, et plus généralement d’innover dans tous les secteurs d’activités où interviennent les fluides, depuis les biotechnologies jusqu’au développement des industries, des énergies et des transports verts de demain.LLes nanofluides : un immense potentiel aux plus petites échellesExpérience imitant le flux de fluide dans un sol avec des grains de tailles très différentes. Le flux est visualisé grâce à des particules fluorescentes.Dorothee Luise Kurz, ETH Zurich, CC BY-NC-NDLa science des fluides est cruciale aussi pour maîtriser des écoulements confinés à très petite échelle, comme ceux qu’on rencontre dans nos vaisseaux sanguins, dans nos cellules, ou dans le sol.La « microfluidique » a connu un essor fulgurant au tournant du XXIe siècle, révolutionnant la technologie des laboratoires sur puce, et de leurs applications à la chimie analytique, la biologie et la médecine, telle que l’étude de l’ADN et ses mutations par exemple.L’heure est à présent à la « nanofluidique », étudiant les écoulements à l’échelle du millionième de millimètre. La maîtrise de ces écoulements est complexe, car la nanofluidique se trouve à la frontière d’une description continue des fluides et de la nature moléculaire et atomique, voire quantique, de la matière. Elle ouvre pourtant aujourd’hui des perspectives technologiques très prometteuses, par exemple vers des applications à la production d’énergie renouvelable par des flux osmotiques, entre des réservoirs d’eau douce et d’eau salée, à travers des nanopores dans des membranes spécialement conçues.Le fluide rouge est utilisé pour focaliser le flux de fluide vert (qui coule de droite à gauche), jusqu’à une épaisseur d’environ 20 micromètres.Ihor Panas, Wikipedia, CC BYLLe paradoxe de la théorie des fluidesMais malgré ce rôle central des fluides dans notre vie et notre univers, et alors que nous célébrons cette année le bicentenaire de l’établissement des équations maîtresses de la dynamique des fluides (dites « de Navier-Stokes »), leur utilisation reste encore limitée en pratique. Pour certains fluides, comme les nanofluides ou les fluides dits complexes (rhéoépaississants, rhéofluidifiants, etc.), la théorie doit notamment être complétée par une compréhension raffinée de leurs propriétés physiques particulières (souvent passionnantes). Mais les limitations de la théorie des écoulements fluides sont avant tout mathématiques, même pour les fluides simples les plus courants comme l’eau et l’air.En effet, les équations de Navier-Stokes sont réputées exactes pour décrire de manière très générale les écoulements des fluides simples dans presque toutes les situations, mais leur complexité mathématique est telle que leur résolution mathématique n’est possible en pratique que dans un nombre très restreint de situations. À tel point que les scientifiques se posent encore des questions profondes sur l’existence et la nature même de leurs solutions.Simulation numérique à toute petite échelle et dans des conditions idéalisées d’un écoulement turbulent de deux fluides de viscosité différente (bleu et rouge). Cette simulation, avec une précision d’environ 100 milliards de nœuds de maille, a nécessité l’utilisation de 80 millions de cœurs de CPU pendant 7 jours en continu, afin de simuler l’équivalent de quelques secondes d’écoulement.M. GaudingOn pourrait croire que, disposant aujourd’hui d’ordinateurs ultra-puissants, nous sommes capables de résoudre numériquement ces équations à défaut de pouvoir la résoudre analytiquement. Mais on se heurte en fait à deux difficultés quasiment insurmontables, liées à deux propriétés fondamentales des équations de Navier-Stokes : leur nature non locale et non linéaire.La non-localité implique qu’il n’est pas possible de connaître l’état d’un fluide à un endroit donné sans connaître sa dynamique partout ailleurs (du moins sur une étendue suffisamment vaste autour de la zone d’intérêt) : la météo au-dessus de l’hexagone est ainsi affectée par l’anticyclone des Açores. Prédire un écoulement à un endroit donné d’un système requiert donc de résoudre les équations sur l’ensemble du système.La non-linéarité est à l’origine de la turbulence et de la formation de tourbillons erratiques de toute taille, la cascade turbulente. La gamme d’échelles entre les plus petits et les plus grands tourbillons peut s’avérer pharaonique : dans l’atmosphère par exemple, des tourbillons existent depuis les échelles millimétriques, jusqu’à des cyclones et anticyclones pouvant atteindre de milliers de kilomètres.Pour ces raisons, pour simuler de nombreux écoulements (industriels et naturels) de façon réaliste, il faudrait des ordinateurs bien plus gros que ceux disponibles de nos jours. À titre d’exemple, une simulation directe de la basse atmosphère nécessiterait 5 milliards de milliards de milliards de nœuds de maille alors que les plus gros calculateurs au monde, comme le supercalculateur Jean Zay en France, ne sont capables de résoudre raisonnablement les équations de Navier-Stokes « que » sur un maillage comprenant de l’ordre de mille milliards de nœuds de maille).Ainsi, bien qu’elle soit connue depuis deux siècles, la théorie du mouvement des fluides est en pratique difficilement exploitable en l’état.UUne science amenée à se renouveler en permanenceDes approches alternatives sont donc indispensables. Elles sont basées sur l’expérimentation, sur l’observation, et plus récemment sur les méthodes d’intelligence artificielle.Le développement d’outils prédictifs et préventifs, tractables sur nos calculateurs, passe par la mise au point de « modélisations réduites » pour lesquelles le nombre de points de maille nécessaires est considérablement réduit par rapport à ceux requis pour une simulation numérique directe des équations de Navier-Stokes. Ces modèles s’appuient sur ces équations maîtresses, mais ne résolvent explicitement que les plus grandes échelles de la cascade turbulente. La contribution des plus petites échelles est décrite de manière globale par à un nombre restreint de paramètres (par exemple sous la forme d’une viscosité, d’une diffusivité, d’un forçage… effectifs) qu’il s’agit de déterminer au cas par cas par des recherches approfondies sur les phénomènes physiques sous-mailles et de leur impact à grande échelle.Les modélisations du climat doivent inclure des échelles très différentes pour prendre en compte les mécanismes pertinents à la surface de la Terre – ici la température des océans et leur vorticité sont modélisées, mais seules les échelles supérieures à 100 kilomètres sont vraiment résolues et l’ensemble des processus se déroulant à une échelle plus fine sont décrits par des modèles approchés – convection, nuages, vagues, couplage avec le relief, couplage océan/atmosphère, etc.Los Alamos National Lab, CC BY-NC-NDCes modélisations, par essence parcellaires, sont en permanence ajustées et améliorées à mesure que les besoins évoluent et que notre capacité à tester les modèles et décrire les phénomènes des petites échelles à partir de données expérimentales, observationnelles et numériques se perfectionne.La révolution de l’imagerie numérique à haute cadence et à haute résolution de la dernière décennie, des technologies neuromorphiques, l’évolution constante des supercalculateurs (y compris la révolution attendue de l’ordinateur quantique) et les méthodes novatrices basées sur l’apprentissage et l’intelligence artificielle laissent entrevoir des avancées spectaculaires quant à nos capacités à mesurer, modéliser et prédire la dynamique des fluides, indispensables aux ruptures requises pour affronter les grands enjeux sociétaux du moment : la transition écologique et énergétique, le climat et la santé. Article publié sur The Conversation le 19 juin 2023Mickael Bourgoin, Directeur de recherche CNRS en hydrodynamique au Laboratoire de Physique à l’ENS de Lyon, ENS de LyonCet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
CConférence « Biodiversité un bien commun » Effondrement de la faune, de la flore, épuisement des ressources naturelles, réchauffement climatique : l’état de la Planète nous alarme chaque jour.Hugues Mouret, Directeur scientifique d’Arthropologia présentera quelques données clef sur ce sujet préoccupant et nous montrera comment il est encore possible d’agir. Habitudes de consommation, gestes responsables, aménagement des parcs et jardins… des pistes concrètes à appliquer dans notre vie quotidienne vous seront présentées.PLUS D’INFORMATIONS ICI Accessible depuis chez vous : plus d’infos sur le site de la ville de Caluire et Cuire :Ville de Caluire ET cuire
LLes Limites à la croissance : rencontre-débat avec Dennis Meadows L’École normale supérieure de Lyon a l’honneur de recevoir Dennis Meadows,analyste des systèmes, initiateur et co-rédacteur du rapport Limits to growth (Les limites à la croissance) remis en 1972 au Club de Rome.La conférence se poursuivra par une table ronde sur les enjeux de la formation à la transition écologique, en présence de Jean Jouzel, paléoclimatologue. Cette table ronde sera animée par Yves Sciama, journaliste scientifique.En amont de la conférence, Dennis Meadows se verra remettre les insignes de Docteur Honoris Causa.> Les interventions auront lieu en anglais avec projection de la traduction simultanée en français. L’événement sera filmé pour une diffusion ultérieure.Pour en savoir plus :Les limites a la croissance
RRisque climatique : quel avenir pour nos montagnes ? Le territoire de montagne est en première ligne face au changement climatique. “Sentinelle” des effets de celui-ci, il est le témoin des changements à venir : la hausse des températures y est deux fois plus importante que la moyenne nationale.Si les risques climatiques ont des effets sur la vie économique et sociale de ses populations, ils constituent une menace pour ses habitats naturels. Le cas le plus emblématique concerne les activités de tourisme hivernal qui sont menacées par le changement climatique alors qu’elles constituent une source primordiale de revenu pour ses habitants.Nouveau mal des montagnes, ce phénomène nous oblige donc à repenser notre manière d’habiter la montagne.Organisée par : Master 2 des risques environnementaux (Universités Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3, École Centrale de Lyon, ENTPE).Pour en savoir plus :Risque climatiquePPour aller plus loinLa difficile transition du tourisme de sports d’hiver, Pop’Sciences Mag #8, Juin 2021Le tout ski, c’est fini ? – Scénarios pour le tourisme d’altitude de 2050, Pop’Sciences Forum « Tourisme, vers de nouveaux imaginaires », vidéo, Juin 2021Ausculter la relation de l’homme à son environnement depuis les refuges, Pop’Sciences Mag #8, Juin 2021
SScénarios pour le tourisme d’altitude de 2050 Projetez-vous dans le futur d’une montagne à +2°C, où l’enneigement s’amenuise, et qui réinvente son rapport au tourisme. Anne Galienne et Laureline Chopard (agence Poprock) présentent certains résultats d’un travail de design fiction réalisé dans le cadre de la revue « Les Passeurs », pour imaginer ce que l’évolution de l’enneigement des domaines skiables changera pour l’aménagement du territoire et la vie en montagne. Chacun des trois scénarios sélectionnés est analysé et commenté :La fin du tout ski – Loïc Giaccone, journaliste environnement/science spécialisé montagne et adaptation au changement climatique ; Les mobilités d’altitudes réinventées – Étienne Faugier, historien, spécialiste des mobilités et du tourisme / Université Lumière Lyon 2, laboratoire d’études rurales ; Le droit pour sauver l’environnement de montagne – Isabelle Michallet, juriste en droit de l’environnement / Université Jean Moulin Lyon 3, laboratoire environnement – ville – société. Pop’Sciences Forum, enregistré le 3 juin 2021 dans les jardins des Musées Gadagne.
LLes réseaux sociaux réchauffent-ils les relations, mais aussi le climat ? Les réseaux sociaux ont progressivement infusé nos vies personnelles mais aussi les stratégies de communication et marketing des entreprises.Rares sont ceux qui s’en passent aujourd’hui.À l’heure de la prise de conscience des impacts du numérique sur l’environnement, quelle est l’empreinte des réseaux sociaux sur l’environnement et sur les individus ?Intervenants :Romain Barrallon, membre du collectif Ouishare, explorateur des enjeux sociaux et environnementaux du numériqueJulie Cordier, Consultante en stratégie marketing & communication éco-responsable.Une conférence proposée dans le cadre du Diplôme universitaire Transformation numérique par l’Université de Lyon et Métropole de Lyon.>> A suivre en streaming sur YouTubeEn savoir plus :Disrupt Campus – Université de Lyon