LLa face cachée de la sobriété Couverture La face cachée de la sobriété | ©L’aubeEt si la sobriété n’était pas si vertueuse ? Souvent envisagée sous son aspect mystique ou dans sa dimension la plus dure de pauvreté subie, elle est rarement considérée d’un point de vue économique. Que se passe-t-il dans une société riche où le plus grand nombre se trouve libéré de la faim ?La critique de notre société de consommation n’est pas nouvelle et pourtant, on consomme toujours plus. Comme si chacune de nos actions menées pour modérer nos consommations ne faisait qu’accroître notre capacité à consommer, révélant ce que l’auteur de ce livre appelle une face cachée de la sobriété.Consommer moins pour consommer plus, l’idée est paradoxale. Cependant, on le fait tous les jours, souvent inconsciemment, dans nos actes d’achat. Quand on pense agir avec sobriété pour satisfaire notre bonne conscience, c’est notre pouvoir d’achat qui nous remercie… C’est ce point crucial que cet essai décrypte, en une lecture salutaire.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : La face cachée de la sobriété PPour aller plus loin :Et si la sobriété n’était pas si économe ? | The Conversation, un article de Florent Laroche
LLa sobriété médicamenteuse : comment faire bon usage des médicaments ? | The Conversation Le principal risque d’un arrêt précoce d’un traitement antibiotique ou antifongique est l’échec thérapeutique. Plus grave encore, la bactérie ou le champignon responsable de l’infection peut devenir résistant.Nous entendons tous beaucoup parler de sobriété énergétique. Qu’en est-il de la sobriété médicamenteuse ? Faut-il être sobre vis-à-vis des médicaments dans toutes les situations – c’est-à-dire en consommer le moins possible – ou existe-t-il des situations où la prise de médicament n’est pas négociable ?Vous comprenez donc que le sujet n’est pas aussi simple qu’il n’en a l’air. Prenons l’exemple du Dry January : le principe est simple à appliquer car être sobre en alcool est forcément bénéfique pour tous.Respectez la durée du traitement prescrit en cas d’infection ou de maladie chroniqueCe n’est pas le cas de la sobriété médicamenteuse qui n’est pas un principe qui peut s’appliquer à tout le monde et dans toutes les situations. Lorsque vous prenez des antibiotiques, dans le cadre par exemple d’une infection urinaire ou pulmonaire due à une bactérie, ou des antifongiques pour traiter une mycose cutanée provoquée par des champignons, vous savez que la durée de traitement prescrit par votre médecin doit être respectée scrupuleusement.Il s’agit de ce que l’on appelle l’observance thérapeutique qui permet le bon usage du médicament. Le principal risque d’un arrêt précoce du traitement est l’échec thérapeutique. Plus grave encore, la bactérie ou le champignon en cause dans votre infection peut devenir résistant.Dans le cas d’une infection traitée par des antibiotiques ou des antifongiques, il ne vous est donc pas possible d’être sobre en médicaments. De la même manière, dans le cas de maladies chroniques appelées aussi affections de longue durée (diabète, cancers, maladies cardiovasculaires…), vous devez prendre votre médicament conformément à votre ordonnance : dans le cas contraire, votre maladie pourrait s’aggraver ce qui pourrait nuire gravement à votre santé.Attention aussi aux mésusages, notamment chez les sujets âgésPoursuivons sur l’exemple des antibiotiques ou des antifongiques. Si, en revanche, vous poursuivez votre traitement au-delà de la durée prescrite par votre médecin, vous êtes dans une situation de mésusage du médicament car vous n’avez plus besoin de prendre cet antibiotique ou cet antifongique.A noter que les mésusages de médicaments sont particulièrement fréquents chez les sujets âgés. En effet, l’âge est souvent associé à la coexistence de maladies qui nécessitent la prise de plusieurs traitements médicamenteux en même temps. C’est ce que l’on appelle la polymédication.Automédication : se poser avant les bonnes questionsCela nous amène au sujet de l’automédication qui se définit comme l’utilisation par un patient d’un médicament sans avoir préalablement échangé avec un professionnel de santé, qu’il s’agisse de médicaments présents dans l’armoire à pharmacie familiale, ou de médicaments conseillés par un proche.Avant de prendre un médicament en automédication, posez-vous la question de savoir si vous en avez réellement besoin et au moindre doute, prenez conseil auprès de votre médecin ou de votre pharmacien. En cas d’automédication, il est impératif de respecter les conditions d’utilisation qui figurent dans la notice des médicaments.Il existe un cadre de bon usage des médicaments en automédication consultable sur le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).« Le bon médicament, au bon patient, à la bonne dose et pendant la bonne durée »Pourquoi chercher à être sobre dans le domaine du médicament ? La première raison est médicale. Tout médicament contient un principe actif qui a des effets thérapeutiques bénéfiques, mais également des effets indésirables délétères.Donc, si vous prenez un médicament à bon escient, la balance du bénéfice par rapport au risque est positive, c’est-à-dire que la survenue d’un éventuel effet indésirable est acceptable au regard du bénéfice thérapeutique.En revanche, si vous prenez un médicament inutile sans bénéfice thérapeutique, le risque de survenue d’effet indésirable n’est plus acceptable et dans ce cas, la balance du bénéfice par rapport au risque est négative.Appliquer ce principe simple du « bon médicament, au bon patient, à la bonne dose et pendant la bonne durée » qui est à la base du bon usage du médicament permet de répondre en partie à l’enjeu de la sobriété médicamenteuse.Des outils numériques pour favoriser le bon usageIl existe une Association pour le bon usage du médicament (ABUM) qui réunit des experts du sujet et la plupart des acteurs concernés, notamment médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes, infirmiers, patients, politiques, assureurs, acteurs médico-sociaux, industriels, éditeurs de logiciels.L’ABUM est un lieu ouvert pour analyser, échanger, proposer des solutions concrètes et valoriser les meilleures innovations liées au bon usage du médicament. Parmi ces innovations, se développent des outils numériques pour promouvoir le bon usage des médicaments.[Déjà plus de 120 000 abonnements aux newsletters The Conversation. Et vous ? Abonnez-vous aujourd’hui pour mieux comprendre les grands enjeux du monde.]C’est le cas de l’outil ANTIFON-CLIC qui a été développé et évalué aux Hospices Civils de Lyon par des professionnels de santé et des informaticiens : cet outil pourrait permettre de garantir une prescription antifongique optimale pour tous les patients atteints de mycoses invasives à l’hôpital (les candidoses dues à des levures du genre Candida et les aspergilloses invasives dues à des champignons filamenteux du genre Aspergillus). D’autres initiatives de ce type existent, certaines étant soutenues par l’ABUM.L’ABUM mène également de nombreuses actions de sensibilisation du grand public au bon usage des médicaments : sur son site Internet, par l’organisation d’un forum annuel ou des campagnes ciblées, comme, récemment, dans les vitrines des pharmacies sur les interactions médicamenteuses. Cette dernière campagne (« les médicaments vous veulent tous du bien mais ont parfois du mal à vivre ensemble ») sera reprise en septembre 2024.Une sobriété médicamenteuse pour répondre aussi aux enjeux environnementauxLa seconde raison est environnementale. En effet, si nous réduisons notre consommation en médicaments, nous pouvons avoir un impact environnemental positif. Tout médicament contient un principe actif qu’il faut produire dans des industries chimiques, conditionner dans des boites, transporter chez les distributeurs, dispenser aux patients, puis éliminer.A toutes ces étapes, nous devons avoir conscience que le médicament a une empreinte carbone non négligeable. Notre message n’est pas de dire « Arrêtons de prendre des médicaments », mais « Prenons uniquement les médicaments utiles selon des préconisations médicales ». Nous devons et pouvons être sobres en médicament uniquement lorsque cela est compatible avec son état de santé.A ce stade de la réflexion, il convient de réserver la prise en compte de l’impact environnemental dans les choix de production, de prescription, de dispensation ou d’utilisation, aux seuls cas de médicaments d’efficacité et de tolérance similaires pour le patient. Donc, soyons sobres en médicaments, mais avec modération !Auteurs : Anne-Lise Bienvenu – Pharmacienne, PhD, Service Pharmacie, Hospices Civils de Lyon et ICBMS, UMR 5246 CNRS – INSA – CPE – Université Claude Bernard Lyon 1, et Éric Baseilhac – MD, Association bon usage du médicament.Cet article est republié sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original :The Conversation
«« La transition doit être basée sur la sobriété, le juste besoin ! » | Visages de la science Diana Martin de Argenta annonce : « la transition n’a pas encore eu lieu ». Au micro des cœurs audacieux, l’ingénieure et enseignante au département génie mécanique de l’INSA Lyon pose les choses : pour exister, la transition devrait être basée sur la sobriété et sur l’indice de bonheur : « moins d’énergie, moins de puissance, et plus de temps pour faire les choses ».Concevoir au juste besoin« Nous sommes dans une société qui gère les impacts environnementaux en aval de la conception produit. L’idée de l’écoconception est de rendre les ingénieurs conscients de ces mêmes impacts, en amont, avant même qu’ils conçoivent le produit », explique l’enseignante. À travers ses cours d’écoconception et d’éthique de l’ingénieur, elle amène ses élèves-ingénieurs à s’interroger sur le cycle de vie d’un produit : coût écologique de l’extraction et de l’énergie nécessaire à la production d’un produit ; questionnement autour du besoin réel d’un produit ; ses impacts sociaux une fois introduit dans la société ; puis son traitement en tant que déchet.Une augmentation de l’énergieDiana Martin de Argenta est formelle : dans une configuration de croissance, les énergies vertes ne seront pas synonymes de transition, puisqu’elles ne font que s’ajouter à celles que l’on utilise aujourd’hui. « Nous sommes dans une configuration qui présente une augmentation de l’énergie chaque année ; ce qui est normal puisqu’on est dans une dynamique de croissance, et que les matériaux étant de plus en plus dispersés, ils demandent de plus en plus d’énergie à l’extraction (…) On est fatalement dans une augmentation permanente du besoin en énergie (…) Je constate qu’il n’y a pas de transition. »Indice de bonheur et PIBIl faut baser le juste besoin sur la sobriété et le suffisant : « de quoi a-t-on réellement besoin ? », interroge-t-elle. « On peut aussi regarder l’indice de bonheur ; certains pays à partir d’un certain PIB, car celui-ci participe à l’indice de bonheur, le bonheur n’augmente pas. Ainsi, l’indice de bonheur du Costa Rica est équivalent à celui des États-Unis… » Diana Martin de Argenta, enseignante au département génie mécanique de l’INSA Lyon, était l’invitée du podcast « Les cœurs audacieux », un contenu audio proposé par l’INSA Lyon (Saison 2 – Épisode 5). ÉCOUTER L’ÉPISODE
UUne intelligence artificielle plus frugale ? « Il est possible d’aller vers une IA plus frugale »« Faire aussi bien (voire mieux) avec moins de ressources » : ce pourrait bien être la maxime préférée de Stefan Duffner, enseignant-chercheur au laboratoire LIRIS1. Spécialiste de l’apprentissage et de la reconnaissance des formes au sein de l’équipe Imagine2, il explore une approche de l’Intelligence Artificielle (IA) plus frugale. Comment faire de l’IA robuste, sécurisée et fiable avec moins de données ? Comment relever le défi de la sobriété dans un domaine tenaillé par une course à la performance permanente ? Quel degré d’erreurs est-il acceptable pour un système à qui l’on demande de prendre des décisions pour nous-même ? Stefan Duffner propose d’explorer un concept qui encourage une approche de compromis, entre performances et impacts sur l’environnement. Explications.Pourquoi, de tous les outils du numérique, l’intelligence artificielle devrait-elle prendre le pli d’une certaine frugalité ou sobriété ?Derrière le terme « intelligence artificielle » se cache un monde très vaste. Pour ma part, je m’intéresse à l’apprentissage automatique et aux réseaux de neurones profonds, appelé « deep-learning », qui sont des méthodes qui régissent nos principaux usages de l’intelligence artificielle. Ces dernières années, les outils faisant appel à des IA, se sont largement démocratisés, au moyen d’appareils embarqués et de données massivement exploitées. Si l’utilisation de ces données volumineuses permet d’avoir des modèles très précis, il est désormais reconnu qu’elle présente de lourdes conséquences sur le plan environnemental, notamment en matière de consommation d’énergie. Aussi, cette exploitation de données massives va souvent de pair avec des calculs de plus en plus complexes et lourds.Une autre part de la consommation énergétique de l’IA vient de l’apprentissage. Pour qu’un modèle d’intelligence artificielle fonctionne, il a besoin d’être entraîné, d’apprendre. Souvent déployée sur des data centers de grande envergure, cette activité peut s’avérer très gourmande en énergie.Ces approches actuelles, qui ne tiennent pas compte des ressources limitées de la planète, ne sont plus tenables. C’est pour cette raison qu’une partie de la communauté scientifique appelle à plus de frugalité dans l’utilisation des intelligences artificielles, en étudiant d’autres approches plus sobres, tout au long du cycle de développement de l’IA. (…)Lire la suite de l’article [1] Laboratoire d’InfoRmatique en Image et Systèmes d’information (UMR 5205 CNRS / INSA Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1 / Université Lumière Lyon 2 / École Centrale de Lyon)[2] Computer vision, Machine Learning, Pattern recognition
SSobriété énergétique. Tout ralentir pour accélérer la transition ? | Pop’Sciences Forum La meilleure énergie est celle que nous ne consommons pas. La sobriété énergétique relève de cette « retenue » que nous devrions adopter, en objection à la surconsommation d’énergie – à l’ébriété – dont nous faisons preuve aujourd’hui. Comment y parvenir ?Enregistrement audio du webinaire du 24-11-2020, organisé dans le cadre du Pop’Sciences ForumCette sobriété énergétique recouvre plusieurs scénarios, qui ne visent pas tous les mêmes fins ni ne nécessitent les mêmes moyens. Entre d’un côté le ralentissement général de nos activités, et de l’autre l’optimisation de la performance énergétique du système économique en place. Comment opérer une transition énergétique sous l’angle de la sobriété sans se heurter trop brutalement à des pratiques quotidiennes, sociales et économiques très ancrées ?InvitésNathalie Ortar , anthropologue, directrice de recherche au Laboratoire Aménagement Économie des Transports à l’ENTPE.Natacha Gondran, enseignante-chercheuse en sciences et génie de l’environnement au sein de Mines Saint-Étienne et membre du Laboratoire Environnement ville sociétéMarc Jedliczka , fondateur de NégaWatt et directeur général de l’association HespulAnimation : Raphaël Bourgois , rédacteur en chef d’A.O.C
ÉÉnergie et transition. De quoi parle-t-on ? Le principe physique initial définit l’énergie comme la « capacité d’un corps ou d’un système à produire du travail mécanique ou son équivalent »1. C’est-à-dire que nous exploitons autant l’énergie pour actionner les corps, que pour transformer notre environnement, ou changer la vitesse, la forme, ou encore la température des matières.Cet article est extrait du Pop’Sciences Mag #7 : Énergie. Une transition à petits pasSamuel Belaud | 24 novembre 2020L’énergie que nous exploitons est soit issue de la maîtrise d’éléments naturels (le vent, l’eau, le soleil), soit elle nous est fournie par un carburant issu de l’exploitation de ressources fossiles (gaz, pétrole, charbon…) ou d’origine nucléaire. Depuis la première révolution industrielle et jusqu’à l’automatisation et la numérisation de nos systèmes productifs nous avons « optimisé » notre capacité de travail et notre productivité comme jamais et toute l’humanité est désormais dépendante d’un apport en énergie toujours croissant. Elle est devenue le principe actif et fondamental de nos sociétés post-modernes.L’énergie que nous exploitons est soit issue de la maîtrise d’éléments naturels (le vent, l’eau, le soleil), soit elle nous est fournie par un carburant issu de l’exploitation de ressources fossiles (gaz, pétrole, charbon…) ou d’origine nucléaire. Depuis la première révolution industrielle et jusqu’à l’automatisation et la numérisation de nos systèmes productifs nous avons « optimisé » notre capacité de travail et notre productivité comme jamais et toute l’humanité est désormais dépendante d’un apport en énergie toujours croissant. Elle est devenue le principe actif et fondamental de nos sociétés post-modernes.Pourtant, la production, le transport et la consommation d’énergie ont des impacts environnementaux et climatiques si néfastes que la pierre angulaire de la transition écologique, à laquelle se sont engagés les États participants à la COP-21 (2015), consiste en une reconversion massive du modèle énergétique mondial.Pour y parvenir, les outils de la transition énergétique sont nombreux (voir ci-dessus). Cela passe en particulier par le développement de sources renouvelables et/ou moins polluantes : hydroélectrique, solaire, éolien, biomasse… Mais, bien qu’elles se développent, ces énergies « décarbonées » ne parviennent pas encore à subvenir à l’ensemble des besoins de la planète. Loin de là : elles ne pèsent en 2019 que 11,5% de la production mondiale d’énergie. La transition n’aboutira donc pas par la seule inversion du mix-énergétique mondial. Pour y arriver, il faut également agir sur l’efficacité énergétique des bâtiments, la mobilité durable, la fiscalité ou encore sur la quantité d’énergie que nous consommons.Reste à déterminer quelles seront les conséquences sociales, environnementales, politiques économiques d’une telle transformation. Découvrez le dernier numéro de Pop’Sciences Mag dédié à la transition énergétique * La tonne d’équivalent pétrole (tep) représente la quantité d’énergie contenue dans une tonne de pétrole brut, soit 41,868 gigajoules. Cette unité est utilisée pour exprimer dans une unité commune la valeur énergétique des diverses sources d’énergie. (INSEE)1 > Définition du Trésor de la langue française informatisé (CNRTL)
[[Pop’Sciences Forum] Énergie. Une transition à petits pas Du 24 novembre au 1er décembre 2020, Pop’Sciences vous invite à comprendre les conditions de faisabilité de la transition énergétique.Comment transformer en profondeur nos façons de produire, d’acheminer et de consommer l’énergie ? Quelles innovations sociales et scientifiques permettraient d’accélérer le mouvement ? Pourquoi les moyens de sa mise en œuvre ne font pas consensus ? Décryptez ces problématiques par le regard de différentes disciplines et expertises scientifiques.Une programmation de culture scientifique, gratuite, ouverte à tous et à vivre à 100% en ligne.🔀DÉBAT📅Mardi 24 NOVEMBRE 2020 | 18H00 Sobriété énergétique. Faut-il tout ralentir pour accélérer la transition ?Comment opérer une transition énergétique sous l’angle de la sobriété sans se heurter trop brutalement à des pratiques quotidiennes, sociales et économiques très ancrées ?>>> Accédez à la réunionFacebookInvitésNathalie Ortar, anthropologue, directrice de recherche au Laboratoire Aménagement Économie des Transports à l’ENTPE.Natacha Gondran, enseignante-chercheuse en sciences et génie de l’environnement au sein de Mines Saint-Étienne et membre du Laboratoire Environnement ville société Marc Jedliczka, fondateur de NégaWatt et directeur général de l’association HespulAnimation : Raphaël Bourgois , rédacteur en chef d’A.O.CInscrivez-vous 💬 FOIRE AUX QUESTIONS📅Mardi 1er DÉCEMBRE 2020 | 18H00 Télétravail, 5G, Netflix … Notre empreinte numérique est-elle soutenable ?Rendez-vous pour 1h30 d’une conversations sous la forme d’une « foire aux questions scientifiques » autour de l’impact des activités numérique sur la consommation d’énergie et leur empreinte écologique.InvitésHervé Rivano, Professeur des Universités en informatique / INSA Lyon / Laboratoire CITI / École Urbaine de LyonJean-François Trégouët, Maître de conférences en automatique / INSA Lyon / Laboratoire AmpèreNicolas Stouls, Maître de conférences en informatique / INSA Lyon / Laboratoire CITIPosez vos questions ! Foire aux questions - Numérique et transition énergétique Votre nom ou pseudo * Votre question * Votre adresse e-mail * Pour être alerté de la réponse apportée Lien de modification de l'entrée RGPD Lien d'export de l'entrée RGPD EnvoyerCONTACTSOrganisation, programmation : samuel.belaud@universite-lyon.frCommunication, partenariats : cecile.rondeau@universite-lyon.frProgrammation réalisée en collaboration avec : Ils soutiennent la réalisation de ce programme :
SSobriété énergétique. Faut-il tout ralentir pour accélérer la transition ? DÉBAT / La meilleure énergie est celle que nous ne consommons pas. La sobriété énergétique relève de cette « retenue » que nous devrions adopter, en objection à la surconsommation d’énergie – à l’ébriété – dont nous faisons preuve aujourd’hui. Comment y parvenir ?©Nareeta MartinCette sobriété énergétique recouvre plusieurs scénarios, qui ne visent pas tous les mêmes fins ni ne nécessitent les mêmes moyens. Entre d’un côté le ralentissement général de nos activités, et de l’autre l’optimisation de la performance énergétique du système économique en place. Comment opérer une transition énergétique sous l’angle de la sobriété sans se heurter trop brutalement à des pratiques quotidiennes, sociales et économiques très ancrées ?InvitésNathalie Ortar , anthropologue, directrice de recherche au Laboratoire Aménagement Économie des Transports à l’ENTPE.Natacha Gondran, enseignante-chercheuse en sciences et génie de l’environnement au sein de Mines Saint-Étienne et membre du Laboratoire Environnement ville sociétéMarc Jedliczka , fondateur de NégaWatt et directeur général de l’association HespulAnimation : Raphaël Bourgois , rédacteur en chef d’A.O.CSuivez l’événement en direct sur votre mobile ou votre PC En cliquant sur ce lien Inscrivez-vous pour être alertés du début de l’événementPop'Sciences Forum - sobriété énergétique - 24.11.2020 Prénom * Nom * Email Je souhaite recevoir par email les informations relatives à l'événement et aux activités de Pop'Sciences Oui Non Les informations recueillies sur ce formulaire sont enregistrées dans un fichier informatisé par l'Université pour l'envoi de son magazine Pop'Sciences Mag par voie postale et - sous réserve d'acceptation - pour la transmission d'informations non-commerciales par e-mail via l'infolettre bimensuelle Pop'Sciences. Les données collectées ne seront communiquées à aucun autre destinataire que la seule Direction Culture Sciences et Société de l'Université de Lyon. Vous pouvez accéder aux données vous concernant, les rectifier, demander leur effacement ou exercer votre droit à la limitation du traitement de vos données. Vous pouvez également exercer votre droit à la portabilité de vos données. Consultez le site cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits. Lien de modification de l'entrée RGPD Lien d'export de l'entrée RGPD
ÉÉnergie. Une transition à petits pas Du 24 novembre au 1er décembre 2020, Pop’Sciences vous invite à comprendre les conditions de faisabilité de la transition énergétique.Comment transformer en profondeur nos façons de produire, d’acheminer et de consommer l’énergie ? Quelles innovations sociales et scientifiques permettraient d’accélérer le mouvement ? Pourquoi les moyens de sa mise en œuvre ne font pas consensus ? Décryptez ces problématiques par le regard de différentes disciplines et expertises scientifiques.Une programmation de culture scientifique, gratuite, ouverte à tous et à vivre à 100% en ligne. 💬 FOIRE AUX QUESTIONS / DISCUSSION EN LIGNE📅Mardi 1er DÉCEMBRE 2020 | 18H00 Télétravail, 5G, Netflix … Notre empreinte numérique est-elle soutenable ?Rendez-vous pour une « foire aux questions scientifiques » d’1h30. Un direct commenté par 3 chercheurs autour de l’impact des activités numérique sur la consommation d’énergies et de leur rôle dans la transition écologique.InvitésHervé Rivano, Professeur des Universités en informatique / INSA Lyon / Laboratoire CITI / École Urbaine de LyonJean-François Trégouët, Maître de conférences en automatique / INSA Lyon / Laboratoire AmpèreNicolas Stouls, Maître de conférences en informatique / INSA Lyon / Laboratoire CITIRETROUVEZ LES QUESTIONS ET LES REPONSES APPORTEES 🗣️ DÉBAT📅Mardi 24 NOVEMBRE 2020 | 18H00 Sobriété énergétique. Faut-il tout ralentir pour accélérer la transition ?La meilleure énergie est celle que nous ne consommons pas. La sobriété énergétique relève de cette « retenue » que nous devrions adopter, en objection à la surconsommation d’énergie – à l’ébriété – dont nous faisons preuve aujourd’hui. Comment y parvenir ?Retrouvez l’enregistrement audio du webinaire :InvitésNathalie Ortar, anthropologue, directrice de recherche au Laboratoire Aménagement Économie des Transports à l’ENTPE.Natacha Gondran, enseignante-chercheuse en sciences et génie de l’environnement au sein de Mines Saint-Étienne et membre du Laboratoire Environnement ville société Marc Jedliczka, fondateur de NégaWatt et directeur général de l’association HespulAnimation : Raphaël Bourgois , rédacteur en chef d’A.O.CCONTACTSOrganisation, programmation : samuel.belaud@universite-lyon.frCommunication, partenariats : cecile.rondeau@universite-lyon.frProgrammation réalisée en collaboration avec : Ils soutiennent la réalisation de ce programme :
PPour un nouveau paradigme économique plus sobre et frugal Gilles DufrénotProfesseur de sciences économiques à Aix-Marseille Université et membre de l’École d’Économie de Marseille Dans son ouvrage Les pauvres vont-ils révolutionner le XXIe siècle ? paru en 2018, Gilles Dufrénot met en exergue un paradoxe saisissant. Les moyens de sortir de la pauvreté et d’être plus riche n’ont jamais été aussi importants. Pourtant la réalité montre que les différences sont de plus en plus fortes entre les plus puissants et les plus pauvres.Les deux révolutions industrielles du XXe siècle ont forgé un système de production de masse mondialisé, standardisé, libéral et basé sur une logique de marchés. Les travailleurs se sont toujours inscrits dans cette innovation permanente comme les pierres angulaires du profit marchand. D’une part, notre modèle économique nous rend capables de produire en surabondance, de concentrer les richesses et de surexploiter les ressources. D’autre part, il fait la part belle aux privations involontaires et à de plus en plus de précarité et d’inégalités. Pour l’économiste, c’est cet équilibre parfois non-soutenable qui produit de l’exclusion sociale et qui est à l’origine de conflits sociaux ou de crises financières. Pour lui, « le système de redistribution du XXe siècle a maintenu et quelque peu contraint la pauvreté, mais il ne suffit plus. » Notre société de croissance incite à faire en sorte d’augmenter le niveau de vie moyen, mais en considérant les bombes démographiques en devenir (en Asie et en Afrique) nous sommes, pour ce chercheur, face aux limites du système de surproduction et de surconsommation.Propos recueillis par Samuel Belaud. Une interview vidéo réalisée par Visée.A, pour le Pop’Sciences Mag#4 : LE MEILLEUR EST-IL A VENIR ?Devra-t-on tous devenir pauvres ? Non, mais pour bon nombre de chercheurs et d’intellectuels, nos standards devront être revus à la baisse pour maintenir la planète stable économiquement, socialement et écologiquement. Un nouveau paradigme économique doit voir le jour pour Gilles Dufrénot, auquel il faudra appliquer une certaine dose de sobriété et de frugalité.Retrouvez l’enquête Demain quelle sera la place du travail ? dans le 4e numéro de Pop’Sciences Mag