Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

Les Journées de l’Économie – JECO 2023 | Surmonter nos fragilités

LLes Journées de l’Économie – JECO 2023 | Surmonter nos fragilités

Rendez-vous les 14, 15 et 16 novembre 2023 pour la 16e édition des Journées de l’Économie ! Pendant 3 jours, participez aux conférences, débats, rencontres, consacrés à l’économie. Cette année, l’évènement s’articulera autour du thème « Surmonter nos fragilités ».

Les Journées de l’Économie (Jéco), organisées par la Fondation Innovation et Transitions, proposent aux citoyens de tous horizons des clés pour mieux comprendre le monde qui les entoure, en échangeant sur une grande diversité de sujets d’actualité abordés avec un éclairage économique.

Quelques-uns des sujets qui seront abordés durant l’édition 2023 :

Comment enfin réussir les politiques publiques / Réglementer les plateformes numériques / Femmes et finances / Le grand retour du protectionnisme ? / Donner une valeur économique à la nature ? / La transition écologique, croître ou pas ? / Une mondialisation heureuse est-elle possible ? / Questionner trois siècles de croissance / Quels changements pour les mobilités de demain ? / La pauvreté expliquée aux enfants / Comment tout réinventer ?

Parmi les intervenants : Philippe Aghion, Esther Duflo, Louis Gallois, Sylvie Goulard, Sarah Guillou, Anne-Marie Idrac, Aurore Lalucq…

>>> Retrouvez l’ensemble du programme 2023 sur cette page :

Programme des journées

 

 

Festival Pop’Sciences 2023

FFestival Pop’Sciences 2023

Le Festival Pop’Sciences revient pour une 4e édition à Villeurbanne ! Au programme, près d’une centaine d’animations accessibles, gratuites et ouvertes à tous autour de l’archéologie, l’astronomie, la santé, l’histoire, les neurosciences…

Affiche du festival Pop'Sciences 2023

©Pop’Sciences – Université de Lyon

ATELIERS | SPECTACLES | EXPOSITIONS | JEUX | DÉBATS

La terre tourne, et à grande vitesse ! Notre monde de 2023 ne ressemble pas à celui de 2019 et encore moins à celui qu’on imaginait au début du millénaire, sans parler du monde de demain ! Face à ces bouleversements écologiques, sociaux, politiques, technologiques, que font les scientifiques ? Que font les associations ? Quels sujets abordent-t-ils ?

Découvrez comment les sciences, elles aussi, évoluent pour mieux comprendre et répondre aux enjeux de notre époque : climat, genre, alimentation, numérique, arts, populations, sports… Les transitions sont au cœur de nos existences et quoi de mieux qu’un festival pour les découvrir, les comprendre, en débattre ?

>> Pour plus d’informations et consulter toute la programmation :

FESTIVAL POP’SCIENCES

 

>> Découvrez le teaser du Festival Pop’Sciences 2023 :

>> Revoir l’édition 2021 du festival.

 

Contre la métropole barbare, les Français·es à la recherche d’« espaces pirates » | The Conversation

CContre la métropole barbare, les Français·es à la recherche d’« espaces pirates » | The Conversation

ZAD Notre Dames des Landes. La recherche d’espaces éloignés de la métropolisation touche de nombreux habitants. ©Rue89 Strasbourg/Flickr, CC BY-ND

De Sydney à Paris, de Montréal à Rio, de Genève à Berlin, la multiplication des luttes contre la gentrification et les ségrégations urbaines fait aujourd’hui écho aux nombreuses actions de désobéissance civile contre les effets écologiques d’une société de consommation particulièrement développée dans les grandes villes.

Par ailleurs, de l’Italie au Mexique, de la Bolivie à l’Allemagne et à l’Afrique du Sud, les résistances n’ont cessé de se déployer sur les 20 dernières années contre des grands projets d’équipement, d’extraction et/ou d’exploitation nécessaires à la généralisation des modes de vie urbains occidentaux.

Ces collectifs très médiatisés, très divers, par leur composition sociogénérationnelle, leurs modes d’action et leurs inspirations idéologiques ou philosophiques, remettent en cause la croissance des grandes villes et, en arrière-plan, la métropolisation du monde et son urbanisation généralisée.

Or, il est un fait encore largement minoré dans les médias : un nombre croissant de personnes, de l’ordre de 600 à 800 000 personnes sur les quatre dernières années en France, quittent les espaces métropolitains pour emménager dans les grandes périphéries, et ce en faisant de plus en plus le choix d’autres styles et formes de vie, notamment par l’écologie et l’autonomie.

DDes espaces entiers se redynamisent

Ainsi, loin du discours longtemps dominant dans les mondes universitaires, singulièrement de la géographie, niant l’attrait si ce n’est l’existence même des périphéries – comme en témoignent les critiques répétées adressées aux travaux de Christophe Guilluy – des espaces entiers demeurent dynamiques voire se redynamisent, y compris dans la fameuse diagonale du vide, victime de la désindustrialisation (du nord-est au sud-ouest).

Les lieux historiques du refuge et de confins vis-à-vis des modes de vie urbains, tels que le Limousin ou encore la Lozère et l’Ardèche deviennent des lieux d’accueils mais aussi, plus amplement de nombreux espace du sud-est de la Bretagne au centre de la Drôme, du Cotentin au Cantal, du Tarn à l’Aveyron…

Ces périphéries représentent alors de véritables espaces pirates par le foisonnement des alternatives et leurs passions joyeuses face aux mutations métropolitaines d’une vitesse inégalée.

440 % du territoire national concerné

Au total, ce sont plus 40 % du territoire national concerné par une multitude d’initiatives, comme le montre, parmi d’autres, la carte participative du portail Internet et réseau anonyme Utopies concrètes qui recense 3 000 lieux en France, aux deux tiers périphériques aux grandes polarités et aux grands centres urbains.

Par l’observation directe ou indirecte d’une centaine de luttes ou d’initiatives, j’ai noté dans mes recherches l’émergence d’une grande diversité de nouveaux modes de vie. Il s’agit par exemple d’habitat groupé et d’habitat léger (autoconception, autofinancement, autoconstruction) pour faire autonomie résidentielle mais aussi des lieux de production : permaculture, espaces potagers communautaires y compris dans les espaces périurbains des grandes villes, et fermes sociales pour faire autonomie alimentaire.

On retrouve également des systèmes d’échanges locaux (SEL), des ressourceries et centrales villageoises pour faire autonomie technique et énergétique, des coopératives intégrales (où toutes les ressources vitales sont mises en partage) et communautés existentielles (lorsque la communauté de vie souhaite s’autogérer entièrement), prenant parfois la forme d’éco-hameaux et éco-lieux

Eco-hameau à Andral (dans le Lot).

HHabiter, coopérer, autogérer

Ces observations mettent en lumière trois grands communs. Tout d’abord, refaire corps avec le vivant en habitant autrement la terre, et donc la Terre. Il s’agit ici très souvent d’adopter et de développer des pratiques dites écologiques de ménagement du milieu (et non d’a-ménagement), en prônant sobriété et frugalité.

Pour cela, il y a logiquement à retisser des liens d’entraide et de solidarité par des coopérations renouvelées. D’autres rapports aux ressources locales et aux activités territoriales s’incarnent très directement, car coopérer demande d’apprendre des savoirs pratiques et situés, souvent sur la base de techniques manuelles et d’expériences de la terre.

Enfin, troisième et dernier commun, non le moindre, il s’agit de faire autonomie non seulement dans le domaine de l’alimentation, du logement, de l’énergie, des déplacements… mais plus encore par des règles d’organisation réellement démocratiques, propres aux individus et aux collectifs.

Le triptyque habiter/coopérer/autogérer est indéniablement un système de valeurs en construction dans plusieurs espaces périphériques, et ce par une écologie bien plus existentielle et relationnelle que le simple empan gestionnaire de la smart city et la seule imposition des règles de droit de la propriété privée foncière.

ZAD, un an après, France 3.

Ce système ne se conçoit pas d’ailleurs sans lien parfois avec la tradition des biens communaux (souvent des bois, des prés, des landes et des marais, gérés en commun par des habitants d’une communauté rurale), que ce soit dans les activités agropastorales ou artisanales.

DDes manières de vivre loin du folklore

Par une grande diversité de situations et surtout d’expériences, c’est le cas du collectif de la vallée Longue en Lozère et de la communauté de l’Arche en Isère, de la commune de Trémargat dans les Côtes-d’Armor, de la communauté Longo Maï du Mas de Granier dans les Bouches-du-Rhône ou encore de l’écovillage Ecoravie dans la Drôme… Tout ceci sans même parler des Zones à Défendre, telle celle très emblématique de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique.

En fait, loin de tout folklore champêtre et sa nostalgie pour un modèle « villageois », les ruralités sont de plus en plus composées de personnes qui ont quitté la grande ville pour donner sens à leurs convictions en s’efforçant de mettre en pratique d’autres manières de vivre.

Dans ces périphéries, chacun peut en fait se percevoir comme acteur, y compris les catégories populaires, et faire de sa main, en participant notamment aux activités et affaires locales.

En souscrivant à ces modes d’action, ces personnes rejettent les phénomènes de métropolisation qui combinent dépossession du pouvoir d’habiter et de lutter dignement pour l’écologie de son milieu de vie.

Projet Ecoravie.

UUne métropolisation synonyme de néolibéralisme urbain

Cette métropolisation remise en cause désigne le processus de renforcement de la puissance des métropoles par l’organisation et l’aménagement du territoire, suivant en cela le modèle de la ville-monde, dont les sept totems sont New York et Hongkong, Londres, Paris, Tokyo, Singapour et Séoul.

Plus de 120 villes à ce jour imitent très directement leur modèle de développement, dont quelques-unes françaises, Lyon notamment. Et sous peu quelques autres par les efforts déployés : Bordeaux, Lille, Montpellier ou encore Nantes.

Un étalage de fruits au large de Brick Lane. ©Garry Knight/Flickr, CC BY-ND

La métropolisation représente un moment particulier de la longue histoire des densités urbaines, qui ont, pour rappel, toujours été de dessein à la fois économique, pour garantir les rendements, et politique, pour réguler les conduites. Ce moment est celui, néolibéral, du capitalisme urbain.

Les cibles de population sont majoritairement les groupes du techno-managériat et les classes dites créatives (sciences et ingénierie, architecture et design, arts et culture…), la petite bourgeoisie intellectuelle, les jeunes biens formés, les actifs plus âgés et biens portants. Soit un peu plus de 40 % de la population nationale.

Le « bosco verticale » (« bois vertical » en français) est un complexe architectural conçu et porté par le Studio Boeri avec l’aide d’horticulteurs et de botanistes, constitué de deux tours d’habitations hautes de 76 mètres et 110 mètres, Porta Nuova à Milan, en Italie. ©Wikimedia, CC BY

Cependant, des politiques d’aménagement assez mimétiques à travers le monde ont créé les paysages et ambiances idoines de cette attractivité : architecture starifiée et grandes tours végétalisées, urbanisme temporaire et street-art, espaces publics convertis en esplanades marchandisées et grands parcs pour joggers affairés, fêtes et évènements sportifs mondialisés, clusters scientifiques et pôles de compétitivité… Sans oublier la bucolisation marketée des projets d’aménagement (éco-quartiers) et la numérisation… de tous les lieux. Les paysages métropolitains s’homogénéisent.

Ces pratiques ont rendu les coûts d’accès à la vie métropolitaine inaccessibles, évinçant les pauvres et subalternes, avec gentrification et ségrégations grandissantes du fait notamment des prix des logements centraux.

Clara Zetkin Park, Leipzig. ©Sachsenbrücke/Flickr, CC BY-ND

UUn coût écologique

Cette croissance a des effets écologiques tout à fait considérables par la surconcentration humaine : artificialisation des sols, exploitation des ressources, arraisonnement total des espaces, y compris éloignés, pour leur alimentation, leur desserte, leur divertissement. En leur sein, la nature y est de plus en plus aseptisée, les taux de pollution battent des records, et les métropoles accèdent à un nouveau label, estival, celui de « fournaises urbaines » comme le révèle notre enquête réalisée en juillet 2019 sur le vécu du changement climatique dans trois métropoles du sud de la France.

L’urbanisation généralisée, c’est aujourd’hui 56 % de la population mondiale (annoncée à 70 % en 2050) pour, d’ores et déjà, 70 % des déchets planétaires, 75 % de l’énergie consommée, plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre, et de 90 % des polluants atmosphériques.

Enfin et surtout, cette croissance métropolitaine n’est pas sans effet sur les vécus de chacun.e : perception d’accélération sans frein, impression d’étouffement, sensations de suffocation, sentiment de dépossession des existences.

DDéparts silencieux

Les changements sont d’une profondeur et d’une rapidité historique inégalées pour les vies, humaines comme non humaines. C’est d’ailleurs la définition que nous donnons à la métropolisation : un fait social total, celui d’un processus de reconfiguration accélérée d’espaces vécus et des (bio)pouvoirs qui s’exercent dessus.

Dans ce contexte, rien d’étonnant à assister à cette autre croissance, silencieuse, de départs des espaces métropolisés (notamment dans l’agglomération parisienne), des cadres surmenés jusqu’à de jeunes précarisés.

Ce sont d’ailleurs dorénavant très officiellement les communes peu denses qui attirent et gagnent de nouveaux habitants

DDe nouvelles aspirations

En 2016, une enquête du forum Vies Mobiles montrait que sur les 12 000 personnes interrogées représentatives de six pays seules 18 % désignaient la grande ville comme un lieu de vie idéal, et même 13 % en France. 74 % estimaient que le rythme de vie dans la société actuelle est trop rapide (80 % en France) et 78 % souhaitaient personnellement ralentir (82 % en France). Toujours selon le même Forum Vies Mobiles, cette fois-ci par une enquête menée auprès de 13 201 Français en 2019, il y aurait lieu de mener une politique de réaménagement du territoire et de ralentissement des rythmes de vie.

Une non moins récente enquête de l’Observatoire Société et Consommation et de Chronos montre que 74 % des Français qui trouvent leur commune trop dense souhaiteraient vivre ailleurs (février 2020), et en décembre 2019, une autre enquête du premier organisme auprès de 2 000 Français de 18 à 70 ans a dépeint une organisation de l’économie et de la société tendue vers la sobriété, le « moins mais mieux ». Cette vision idéale est majoritairement partagée devant l’utopie « techno-libérale » ou l’utopie « sécuritaire ». Un sondage Odoxa de 2019 indique même que, pour protéger l’environnement, 54 % des Français préféreraient la décroissance à la croissance « verte » (45 %).

LLe risque : replonger dans des habitudes anciennes

Toutefois, un risque au moins demeure, non des moindres : que les comportements vécus dans la métropole et ses périphéries épigones, intériorisés, viennent coloniser des espaces a priori encore épargnés.

Plusieurs habitudes et chaînes comportementales sont à desserrer : la mobilité permanente et l’accélération sans fin des mouvements, le divertissement ininterrompu et le nomadisme généralisé, la connectivité continue et les corps prétendument augmentés.

Bref, tout ce qui simultanément scinde socialement les sociétés, met en péril les écosystèmes et fatigue les existences.

Or, la tâche est tout sauf simple si l’on en juge la force des dynamiques néolibérales et celle des discours idéologiques derrière un tel régime passionnel (que l’on retrouve d’ailleurs allègrement dans les politiques périphériques) : la mobilité servirait notre émancipation, le divertissement nos humanités, la connectivité notre citoyenneté.

Puisqu’il s’agit de tempérer les comportements à des fins de ménagement du vivant, de ralentir pour reprendre le souffle des existences, se limiter et trouver de la mesure par le rapprochement et l’intensité des liens entre humains et non-humains sont le premier moyen de se désaliéner. Citons ainsi Cornelius Castoriadis:

« L’autonomie – la vraie liberté – est l’autolimitation nécessaire non seulement dans les règles de conduite intrasociale, mais dans les règles que nous adoptons dans notre conduite à l’égard de l’environnement. »The Conversation

 

Publié  sur The Conversation le 15 mars 2023

Auteur : Guillaume Faburel, Professeur, chercheur à l’UMR Triangle, Université Lumière Lyon 2

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original :

THE CONVERSATION

La transition alimentaire et la part du végétal dans nos assiettes | Jeudi Alimentation – Santé – Société

LLa transition alimentaire et la part du végétal dans nos assiettes | Jeudi Alimentation – Santé – Société

Les jeudis Alimentation – Santé – Société, des séances de discussion et de débat entre chercheur.es et acteurs.rices des transitions alimentaires, permettent de réinterroger la place de l’alimentation dans nos sociétés.

On sait que la part de végétal dans nos assiettes impacte à la fois leur emprise environnementale mais aussi des dimensions sanitaires, éthiques et sociales. Alors venez découvrir ce qu’en disent un chef, une chercheuse et des responsables de collectivités territoriales !

Programme :

  • Comment le mettre en place au sein de la métropole de Lyon, Stéphanie Bajard, Responsable unité restauration Métropole de Lyon et Johnny Savoye, référent technique en restauration Métropole de Lyon
  • Le rôle des chefs, Gautier Wonner, Chef, équipe Recherche et développement culinaire Culinary au Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse
  • Plus de légumineuses en restauration: motivations des professionnels et test de recettes auprès de consommateurs, Audrey Cosson, Chargée de Recherche – Sciences sensorielles et alimentaires au Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse

Les Jeudis Alimentation – Sante societe

 

Ruptures créatrices en période transitionnelle de post-conflit | Ruptures créatrices

RRuptures créatrices en période transitionnelle de post-conflit | Ruptures créatrices

A la rentrée 2022, le Collège des hautes études Lyon sciences (CHEL[s]) vous propose de suivre dans le cadre de son cours commun, une série de 12 conférences originales sur la thématique « Ruptures créatrices » qui sera traitée de manière pluridisciplinaire par les enseignants-chercheurs des 6 écoles du CHEL[s].

L’intitulé de « Ruptures créatrices » interpelle immédiatement par son aspect antithétique. D’un côté, la rupture peut évoquer la destruction, la désunion et l’interruption brusque d’une situation d’harmonie antérieure. De l’autre, la création a trait à l’invention, à la nouveauté, à la fécondité. Cette formule oxymorique entraine donc à envisager la dimension productive des ruptures : comment un processus de fracture, a priori destructeur, peut-il engendrer de la nouveauté ?

Chaque conférence dure 1h30 et laisse la place à un temps d’échange entre l’intervenant et le public. Par un choix de thématiques variées et faisant écho à des enjeux de société, le cours commun est pensé pour un large public.

 

  • Conférence du 1er décembre : Ruptures créatrices en période transitionnelle de post-conflit

« Après des conflits armés, des crimes de masse, des crises, s’ouvrent des périodes de transitions politiques et juridiques qui devront poser les bases du nouveau régime, le plus souvent démocratique. Ces périodes transitionnelles invitent à questionner l’articulation entre rupture et transition et à réfléchir sur les façons dont se manifeste la rupture créatrice en période transitionnelle. Face aux limites du droit, la créativité des acteurs a permis d’ériger de nouveaux outils pour répondre à ces phénomènes de violences extrêmes »

Intervenante : Kelly Picard, Maître de conférences en droit public à l’Université Jean Monnet, vacataire à Sciences Po Lyon, membres du CERCRID

 

Kelly Picard UJM 

Plus d’informations ici :

Collège des hautes études Lyon sciences

Solaire, éolien … Pourquoi les énergies renouvelables font-elles débat ?

SSolaire, éolien … Pourquoi les énergies renouvelables font-elles débat ?

Le recours massif aux énergies vertes est une stratégie sur laquelle mise désormais un grand nombre de pays pour réduire au plus vite leurs émissions de gaz à effet de serre. Devant l’impérieuse nécessité de décarboner l’économie mondiale, n’est-il pas pour autant illusoire d’espérer faire reposer la transition écologique sur les seules énergies renouvelables ?

6 janvier 2021

Entretien avec Olivier Labussière, géographe, chercheur rattaché au laboratoire Pacte (CNRS, Université Grenoble-Alpes), enregistré dans le cadre du 7e numéro de Pop’Sciences Mag : ÉNERGIES. UNE TRANSITION A PETITS PAS

Pour aller plus loin, découvrez l’article de Grégory Fléchet :

 

Promesses et limites de la mobilité hydrogène | Vidéo Pop’Sciences

PPromesses et limites de la mobilité hydrogène | Vidéo Pop’Sciences

Sauver l’emploi en même temps que la planète, c’est la mission officielle de l’hydrogène, un gaz présenté comme la solution idéale pour verdir l’industrie et le transport tout en relançant l’activité industrielle. Mais l’hydrogène ne fera pas à lui seul la transition énergétique avertissent les experts : il n’est pertinent que pour un nombre limité d’usages.

4 janvier 2021

Entretien avec Bruno Faivre d’Arcier, professeur émérite au Laboratoire Aménagement Économie Transport (Université Lumière-Lyon 2 / ENTPE), enregistré dans le cadre du 7e numéro de Pop’Sciences Mag : ÉNERGIES. UNE TRANSITION A PETITS PAS

Pour aller plus loin, découvrez l’article de Cléo Schweyer  :

 

Télétravail, 5G, Netflix … Notre empreinte numérique est-elle soutenable ?

TTélétravail, 5G, Netflix … Notre empreinte numérique est-elle soutenable ?

Énergies. Une transition à petits pas [Pop’Sciences Mag #7]

ÉÉnergies. Une transition à petits pas [Pop’Sciences Mag #7]

La production, le transport et la consommation d’énergie ont des impacts environnementaux et climatiques si néfastes que la pierre angulaire de la transition écologique, à laquelle se sont engagés les États participants à la COP-21 (2015), consiste en une reconversion massive du modèle énergétique mondial. Pourtant, la fin de règne des énergies fossiles se fait toujours attendre.

1er décembre 2020

Découvrez le nouveau n° de Pop’Sciences Mag


[Édito de Stéphane Martinot, Administrateur provisoire de l’Université de Lyon]

L’énergie consommée dans le monde provient à plus de 80% de combustibles fossiles. À ce rythme, et dans la perspective d’une planète à 9 voire 10 milliards d’habitants, la plupart des ressources en pétrole, charbon, ou gaz naturel auront disparu d’ici 150 ans, après que leurs stocks naturellement présents dans nos sols se soient taris.

En à peine 3 siècles, depuis la première révolution industrielle, l’espèce humaine aura épuisé les ressources énergétiques dont elle aura eu besoin pour se développer et se moderniser à vitesse exponentielle. Comment s’extirper de cette conviction collective qui consiste à croire que cette surexploitation peut perdurer sans fin ? Et, par la même occasion, mettre un terme aux effets délétères que la combustion de ces énergies fossiles a sur l’environnement et le climat ?

Le défi de la transition énergétique est sur toutes les lèvres, pourtant les moyens de sa mise en œuvre ne font pas consensus.

Un paradoxe subsiste entre, d’un côté, le volontarisme politique affiché en faveur de la transition énergétique et de l’autre, la lente mise en œuvre des alternatives technologiques nécessaires à son accomplissement. Ce nouveau numéro permet de comprendre pourquoi la diminution des combustibles polluants dans le « mix énergétique » est si longue à aboutir.

Quelles nouvelles innovations scientifiques permettraient d’accélérer le mouvement ? Comment inverser la vapeur d’une économie encore très dépendante de la capitalisation sur des ressources fossiles et tarissables ? Enfin, comment peut-on profiter de cette transition pour définir une production d’énergie qui soit plus résiliente, plus acceptée et moins créatrice d’inégalités ?

C’est ce que l’Université de Lyon, au travers de ce nouveau numéro de Pop’Sciences Mag, vous propose de décrypter.


> Exemplaire papier sur commande (envoi gratuit par la poste)

> Téléchargez le magazine en .pdf

 

Énergies. Une transition à petits pas [Pop’Sciences Mag #7]

ÉÉnergies. Une transition à petits pas [Pop’Sciences Mag #7]

La production, le transport et la consommation d’énergie ont des impacts environnementaux et climatiques si néfastes que la pierre angulaire de la transition écologique, à laquelle se sont engagés les États participants à la COP-21 (2015), consiste en une reconversion massive du modèle énergétique mondial. Pourtant, la fin de règne des énergies fossiles se fait toujours attendre.

Découvrez le nouveau n° de Pop’Sciences Mag


[Édito de Stéphane Martinot, Administrateur provisoire de l’Université de Lyon]

L’énergie consommée dans le monde provient à plus de 80% de combustibles fossiles. À ce rythme, et dans la perspective d’une planète à 9 voire 10 milliards d’habitants, la plupart des ressources en pétrole, charbon, ou gaz naturel auront disparu d’ici 150 ans, après que leurs stocks naturellement présents dans nos sols se soient taris.

En à peine 3 siècles, depuis la première révolution industrielle, l’espèce humaine aura épuisé les ressources énergétiques dont elle aura eu besoin pour se développer et se moderniser à vitesse exponentielle. Comment s’extirper de cette conviction collective qui consiste à croire que cette surexploitation peut perdurer sans fin ? Et, par la même occasion, mettre un terme aux effets délétères que la combustion de ces énergies fossiles a sur l’environnement et le climat ?

Le défi de la transition énergétique est sur toutes les lèvres, pourtant les moyens de sa mise en œuvre ne font pas consensus.

Un paradoxe subsiste entre, d’un côté, le volontarisme politique affiché en faveur de la transition énergétique et de l’autre, la lente mise en œuvre des alternatives technologiques nécessaires à son accomplissement. Ce nouveau numéro permet de comprendre pourquoi la diminution des combustibles polluants dans le « mix énergétique » est si longue à aboutir.

Quelles nouvelles innovations scientifiques permettraient d’accélérer le mouvement ? Comment inverser la vapeur d’une économie encore très dépendante de la capitalisation sur des ressources fossiles et tarissables ? Enfin, comment peut-on profiter de cette transition pour définir une production d’énergie qui soit plus résiliente, plus acceptée et moins créatrice d’inégalités ?

C’est ce que l’Université de Lyon, au travers de ce nouveau numéro de Pop’Sciences Mag, vous propose de décrypter.