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Les jeunesses rurales face aux études supérieures : au-delà du déterminisme territorial, le milieu social et le genre | The conversation

LLes jeunesses rurales face aux études supérieures : au-delà du déterminisme territorial, le milieu social et le genre | The conversation

La géographie de l’offre de formation influence les projets d’études des jeunes. | © France Universités – Université de Franche-Comté / Thomas Hazebrouck

À résultats scolaires égaux, voire meilleurs, les bacheliers originaires des espaces ruraux se dirigent en moyenne moins vers les filières prestigieuses et l’enseignement supérieur que leurs homologues urbains. Connu depuis un certain nombre d’années, ce phénomène a suscité différentes explications. Il serait lié à une offre locale insuffisante, à une composition sociale plus populaire en moyenne, mais aussi à une « auto-censure » et un « manque d’ambition ».

Cette dernière approche a fait l’objet de diverses appropriations. Ainsi, certaines associations ambitionnent d’« informer, motiver » les lycéens pour contrer ces difficultés d’accès. Un objectif porté également par le programme expérimental « Territoires éducatifs ruraux », piloté par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, qui entend « développer l’ambition scolaire et la mobilité des jeunes des zones rurales éloignées ».

Prendre en compte la dimension spatiale de ce phénomène social constitue sans nul doute une avancée importante dans le débat. Néanmoins, ce diagnostic d’un « déficit d’ambition » des jeunes ruraux présente deux écueils. D’une part, le risque est grand de tomber dans une forme de déterminisme spatial aveugle aux effets d’autres variables comme l’origine sociale ou le genre. D’autre part, en se focalisant sur la demande d’études supérieures, on minimise le rôle, pourtant essentiel, des politiques publiques qui construisent l’offre universitaire et se doivent d’en assurer l’accessibilité matérielle au plus grand nombre.

Les contraintes spatiales de l’offre universitaire

La question de la géographie de l’offre d’études supérieures et de ses effets sur les parcours scolaires a fait l’objet, ces dernières décennies, d’une attention particulière, à la fois dans le champ académique et politique.

Ainsi, dans la continuité de la loi Savary de 1984, qui vise à démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur, le plan « Université 2000 » (1991-1995) va donner naissance à la construction d’antennes délocalisées des universités et de départements d’IUT dans un grand nombre de villes moyennes. L’objectif est alors d’éviter la saturation des établissements existants, mais également de proposer une offre de proximité aux bacheliers éloignés des grandes agglomérations.

Retour sur les Territoires éducatifs ruraux (Vosges TV, novembre 2023).

Cette nouvelle offre va contribuer à répondre et à encadrer la demande, croissante, d’études supérieures des jeunes ruraux. Cependant, elle reste, malgré ces politiques de déploiement territorial, moindre que dans les grandes villes. Bien davantage que les effets d’une « auto-censure » ou d’un « manque d’ambition », il faut donc appréhender ces inégalités territoriales comme le reflet de la géographie contrastée de l’enseignement supérieur, caractérisée par une concentration des formations, en particulier les plus légitimes, dans les grandes villes.

L’institution scolaire participe, en outre, à façonner ces aspirations à la poursuite d’études supérieures en travaillant à les faire correspondre à l’offre locale, en particulier au sein des lycées professionnels où sont surtout scolarisés des jeunes de classes populaires. Cette tendance semble moins affecter les bacheliers généraux, plus souvent issus des classes moyennes et supérieures et qui ont donc pu bénéficier, à ce titre, d’une socialisation à l’émigration étudiante.

Le coût de l’éloignement vers les grandes agglomérations

Si l’offre locale de formation et d’emploi joue un rôle non négligeable dans la façon dont les aspirations des jeunes se construisent, cette influence est indissociable du milieu social de ces jeunes. En effet, ce sont avant tout les enfants des classes populaires, surreprésentées dans ces territoires ruraux, qui sont écartés de la poursuite d’études. Le déterminisme spatial opposant « jeunesses des villes » préparées à des études universitaires particulièrement rentables et « jeunesses des champs » doit donc être reconsidéré au regard des rapports sociaux de classe qu’il tend parfois à masquer.

Les freins que rencontrent ces jeunes sont d’abord d’ordre matériel, dans un contexte où l’éloignement de l’offre d’enseignement supérieur implique généralement la décohabitation parentale. Les ressources modestes des jeunes de classes populaires favorisent un attrait pour les études supérieures courtes, rapidement rentables sur le marché du travail. Toutefois, malgré leur répartition sur le territoire, ces formations courtes, sélectives (BTS, DUT), impliquent souvent des déménagements.

Cet éloignement est plus important encore pour les licences qui sont prisées par une partie de ces jeunesses populaires et concentrées dans les grandes agglomérations. En l’absence de soutiens publics suffisants, nombreux sont ceux et celles qui doivent exercer un emploi salarié en parallèle de leurs études.

Ces coûts de l’éloignement vers de grandes agglomérations sont aussi d’ordre culturel et symbolique. Poursuivre ses études implique de s’éloigner de ses proches, mais aussi de renoncer à des activités et des sociabilités que ces jeunes ne retrouveront pas en ville. De même, l’expérience de la « grande ville » et l’aisance à s’y déplacer sont socialement situées, les jeunes étant inégalement familiers de ces espaces ?

Par conséquent, certains cherchent à revenir sur leur territoire d’origine dès que possible et sont peu intégrés à des sociabilités étudiantes onéreuses. Les sacrifices personnels que représente la poursuite d’études fragilisent alors leurs parcours universitaires. Pour d’autres, dont le mode de vie est plus profondément transformé par l’émigration étudiante, le retour sur leur territoire d’origine peut être contraint par les difficultés matérielles à l’entrée sur le marché du travail et s’accompagne d’un réajustement à la baisse des aspirations professionnelles.

Les parcours de ces jeunes qui reviennent, leurs récits de conditions d’études particulièrement difficiles, ou d’études finalement peu rentables professionnellement, ont valeur d’exemple dans leur entourage. Ils participent à censurer les aspirations, en l’absence d’offre de proximité suffisante pour mener des études tout en bénéficiant de ressources locales (hébergement chez les parents, réseaux d’interconnaissance pour trouver un stage ou un emploi étudiant), ou d’aides publiques permettant de compenser les coûts associés à l’émigration étudiante (bourses, logements étudiants, etc.).

Une censure sociale genrée

La censure sociale qui pèse sur les parcours scolaires des jeunes ruraux de classes populaires est également genrée. En effet, les filles y poursuivent des cursus scolaires plus longs que les garçons du même milieu social. Ces aspirations scolaires fortes des filles de classes populaires sont indissociables des difficultés qu’elles anticipent sur le marché du travail en l’absence de diplôme, amplifiées dans les territoires ruraux. Dès le secondaire, les jeunes femmes de classes populaires y trouvent moins d’opportunités de formations professionnelles. Elles se retrouvent alors dans un plus petit nombre de filières, qui offrent moins de débouchés, à la fois en termes d’emploi et de poursuites d’études à proximité.

Aspirant davantage à poursuivre leurs études, mais disposant de moindres possibilités à proximité, ces filles de classes populaires sont par conséquent plus nombreuses à quitter ces territoires ruraux, quand leurs frères atteignent plus facilement la stabilité professionnelle dans leur territoire d’origine. Ce sont donc elles qui sont en première ligne face à la dégradation des conditions de vie étudiante et voient leurs itinéraires encore fragilisés par une normalisation croissante des parcours, liée à la montée d’une logique de sélection à l’Université.

En outre, si l’émigration étudiante se fait au prix d’investissements conséquents, quel que soit le sexe de ces jeunes issus de familles populaires, le départ des filles est particulièrement coûteux en raison de leur participation à l’économie domestique. En effet, nombre de ces jeunes femmes restent fortement impliquées dans une entraide familiale genrée, y compris lorsqu’elles envisagent de s’installer à long terme dans leurs villes étudiantes. Indissociable du retrait de l’État de ces territoires, leur travail domestique constitue une puissante force de rappel, qui vient s’ajouter aux difficultés scolaires, matérielles et aux coûts affectifs de l’éloignement de ses proches.

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Le discours sur « l’autocensure des jeunes ruraux » traduit donc les injonctions contradictoires qui pèsent sur une partie de ces jeunes, et en particulier les femmes des classes populaires rurales. Ces jeunes femmes expérimentent au quotidien les contradictions entre la norme des études longues, largement diffusée dans les classes populaires, et les contraintes matérielles qu’elles doivent surmonter pour mener à bien ces études.

Dans ce contexte, parler d’« auto-censure » peut présenter la vertu de souligner l’appropriation inégale de cette norme des études longues. Pour autant, ce vocable conduit également à responsabiliser les jeunes pour qui les contraintes matérielles font obstacle à la poursuite d’études et, en miroir, à laisser dans l’ombre la question de l’insuffisance des politiques publiques (bourses, logements CROUS, développement d’une offre de proximité…) dont la mission est pourtant d’assurer un accès inconditionnel à ce service public qu’est l’université.The Conversation

 

>> Les autreur.es :

 

>> Cet article est republié sous licence Creative Commons, lire l’article original :

The Conversation

Conférence gesticulée : Vous désirez ?

CConférence gesticulée : Vous désirez ?

Issu des sciences sociales, le concept de « culture du viol » permet de mettre en lumière les liens entre le viol comme crime et les normes sociales qui banalisent l’extorsion de rapports sexuels non-désirés, fournissent un large éventail d’excuses aux agresseurs et blâment les victimes. Dans une culture du viol, on enseigne aux filles comment éviter de se faire violer plutôt que d’apprendre aux garçons à ne pas agresser. Résultat : selon l’Union Européenne, 1 femme sur 3 a subi des violences sexuelles.
Pour faire reculer ces statistiques, il est urgent de commencer à construire une « culture du consentement enthousiaste », basée sur l’idée que le sexe n’est pas quelque chose qui se prend mais quelque chose qui se partage, dans le respect et le plaisir mutuel. Dans cette société basée sur l’égalité et l’empathie à laquelle nous croyons, la norme serait que chacun·e s’assure systématiquement que sa ou son partenaire est sur la même longueur d’ondes… et sans « oui », c’est « non » !

Les culottées du bocal.
Co-programmation avec la Mission Égalité – Diversité de Lyon 1, dans le cadre de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes.

Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : quelles avancées après #metoo ?

LLutte contre les violences sexistes et sexuelles : quelles avancées après #metoo ?

Organisée dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, cette conférence fera l’état du sexisme en France, qui semble perdurer et forme le lit des violences sexistes et sexuelles. Nos intervenantes prendront appui sur l’un des derniers rapports du Haut Conseil de l’Égalité pour parler de cette question. Il s’agira également de présenter les dispositifs et actions portés par l’Université Jean Moulin Lyon 3 dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Animée par : Gaëlle Marti, professeure de droit public à l’Université Jean Moulin Lyon 3, et Mathilde Philip-Gay, professeure de droit public et vice-présidente Égalité, laïcité et lutte contre toutes les discriminations à l’Université Jean Moulin Lyon 3.

Pour en savoir plus :

Bibliothèques Universitaires Lyon 3

Les dessous de l’égalité : quel regard porter sur les expériences à Lyon 3 ?

LLes dessous de l’égalité : quel regard porter sur les expériences à Lyon 3 ?

Organisée dans le cadre de la journée internationale du droit des femmes, cette conférence  présentera certaines des actions portées par l’Université Jean Moulin Lyon 3 pour favoriser l’égalité des genres et lutter contre les discriminations. Il s’agira également, en collaboration avec le public, de réfléchir aux actions à enclencher à l’avenir, et nourrir un débat constructif

Animée par : Catherine Mercier-Suissa, chargée de mission à l’inclusion, aux égalités et à la solidarité de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et Pascale Levet, professeure associée en gestion des ressources humaines à l’iaelyon.

Pour en savoir plus :

Université Lyon 3

Numérique, en avant toutes !

NNumérique, en avant toutes !

Faire (re)venir les filles aux études informatiques… Aujourd’hui seulement 8% de filles poursuivent dans cette filière, contre 50% en 1990.

La mission égalité-diversité de l’Université Claude Bernard Lyon 1 s’associe à l’INSA Lyon, Polytech, l’IUT Lyon 1, la Fondation Blaise Pascal, Talents, du numérique, l’Institut Gaston Berger et le Département-composante Informatique de Lyon 1 pour 15 jours d’événements autour de la présence des femmes dans l’informatique et le numérique.

Cette manifestation se déroule dans le cadre de la Journée internationale des femmes, le 8 mars.

AAu programme

  • Conférence d’Isabelle Collet, experte de la question des femmes dans l’informatique | Intervention de Madame la Secrétaire générale aux affaires régionales de la préfecture de Région en préambule de la conférence.
  • Exposition d’art numérique et poétique de l’artiste suisse Camille Scherrer
  • Echanges et débats sur les femmes dans le jeu vidéo et l’E-sport ou l’Intelligence Artificielle | Intervention de Juliette Jarry,  Vice-Présidente Région chargée du Numérique, à la table ronde sur la mixité des équipes du numérique le 17 mars soir.
  • Ateliers pour apprendre à coder, un ciné-débat…
  • et bien d’autres moments pour réfléchir, échanger et faire bouger les lignes !

En savoir plus :

Université Claude Bernard Lyon 1

©Camille Scherrer

Sciences, un métier de femmes #4

SSciences, un métier de femmes #4

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

Cette rencontre est prévue le lundi 9 mars 2020, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, dans l’amphithéâtre Mérieux de l’ENS de Lyon. Comme l’an dernier, l’événement accueillera entre 450 à 500 lycéennes.

La journée débutera par deux interventions, notamment d’une spécialiste des questions de genre pour aider les jeunes filles à comprendre et à décoder les stéréotypes et les idées reçues qui influencent nos modes de pensée.

Ensuite, des marraines, de diverses formations, présenteront leur travail et leur parcours d’études et professionnel. La suite de la matinée s’organisera autour de rencontres/discussions en groupe pendant lesquelles les lycéennes pourront interagir et dialoguer avec les marraines.

Pop’Sciences Forum | Ce qui dope le sport

PPop’Sciences Forum | Ce qui dope le sport

Les records tombent, la pratique d’une activité physique se démocratise et la performance devient un leitmotiv de société.

Rôle du cerveau, avenir des jeux olympiques, innovations techniques, enjeux du sport au féminin, performances extrêmes … Participez aux événements gratuits et ouverts à tous, que l’Université de Lyon organise à Saint-Étienne, Rillieux-la-Pape, Villeurbanne et Lyon !

PLUS D’INFOS

 

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Tribunal pour les générations futures le 21 novembre à 19h. à l'Hôtel 71 de Lyon. Faut-il en finir avec les jeux olympiqiues ?

LE 26 novembre au cinéma de rillieux la pape.. Rencontre et débat. Thème : les femmes et l'avenir du sport

Le 28 novembre de 9h à 18h. Conférences et ateliers ; thématique : le sport et les enjeux contemporains en santé

@joyce-mccown

Ce qui dope le sport

CCe qui dope le sport

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POP’SCIENCES FORUM  |  Du 13 au 28 novembre

Observer des athlètes se plonger dans des casques de réalité virtuelle pour compléter leurs entraînements et devenir plus compétitifs, ne relève plus de l’insolite. Même les sportifs du dimanche s’arment des toutes dernières technologies pour mesurer leurs prouesses et les optimiser. Parfois, certains s’offrent une tournée de cocktails chimiques pour pousser leur corps plus loin dans l’effort … ou pour battre un record. Pendant que d’autres repoussent toujours plus loin les limites de la performance physique et mentale. Comme cet “ultraterrestre” qui a bouclé l’aller-retour entre l’église de Chamonix et le sommet du Mont-Blanc en moins de 5h.

 

Depuis l’Antiquité, les civilisations sont traversées par un appétit féroce pour le jeu.

 

À présent la pratique sportive se développe intensément, au fur et à mesure de la prise de conscience des effets bénéfiques de l’exercice physique sur notre santé. Parallèlement, les (hyper)spectacles sportifs déchaînent les passions des pratiquants et celles du public. Ils génèrent des milliards d’euros de chiffre d’affaire pour une industrie claironnante et un phénomène de société mondial. Le sport suscite un engouement auquel il est difficile d’échapper.

Citius, altius, fortius, « Plus vite, plus haut, plus fort ». La devise olympique sonne à elle seule comme une invitation à la performance des athlètes et à l’essor du spectacle sportif. Les records, à force de tomber, se veulent des démonstrations du progrès et de la réussite de notre modèle socio-économique. Le fait que le sport soit étudié de près par les scientifiques tombe sous le sens.

Les chercheurs s’intéressent aux dimensions physiologiques, biologiques ou technologiques de l’effort. Ils se penchent également sur les enjeux économiques, géopolitiques ou sociologiques que le sport soulève. D’un côté, ces recherches représentent une solide source d’innovation technique et la promesse de nouveaux exploits pour les athlètes. De l’autre, la littérature scientifique offre des clés de compréhension du phénomène sportif en analysant les effets que cela produit sur les comportements et la société en général.

La 3e édition du Pop’Sciences Forum se saisit de cette approche scientifique du sport et de l’effort pour mieux comprendre les corps et les esprits qui s’y adonnent.

 

PERFORMANCES EXTRÊMES  |  RÔLE DU CERVEAU  |  AVENIR DES JEUX OLYMPIQUES  |  INNOVATIONS TECHNIQUES  |  ENJEUX DU SPORT AU FÉMININ …

 

Participez aux événements gratuits et ouverts à tous que l’Université de Lyon organise à Saint-Étienne, Rillieux-la-Pape, Villeurbanne et Lyon !

PROGRAMMATION   |   AFFICHE  PROGRAMME PDF

 


Un programme proposé par l’Université de Lyon

 

Ils soutiennent la réalisation de ce programme

  • Région Auvergne-Rhône-Alpes
  • Métropole de Lyon
  • Rillieux la Pape
  • Villeurbanne
  • Saint-Étienne

 

Partenaires académiques et institutionnels

  • Université Jean Monnet Saint-Étienne
  • Institut Régional de Médecine et d’Ingénierie du Sport (IRMIS)
  • Laboratoire Interuniversitaire de Biologie de la Motricité (LIBM)
  • Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (L-Vis)
  • Centre Léon Bérard

 

Partenaires privés, associatifs, médiatiques et culturels

  • Lyon Capitale
  • Radio Campus Saint-Étienne
  • Salon de l’escalade
  • Hôtel 71
  • Association Sport dans la ville
  • Association Sport Connect Lyon
  • Usbek & Rica
  • Mérieux Université

Programmation

Les femmes et l’avenir du sport | Pop’Sciences Forum

LLes femmes et l’avenir du sport | Pop’Sciences Forum

Comment conjuguer le sport au féminin, tendre vers davantage d’égalité et lutter contre les stéréotypes ?

Avec des clubs sportifs, des associations, des élus, des sportifs et des chercheurs, vous découvrirez comment conjuguer les projets sportifs de territoire au féminin. Participez à des réflexions autour des politiques sportives permettant de susciter l’intérêt des femmes et jeunes filles pour l’activité physique. Il s’agira également de débattre des conditions d’engagement, de motivation, et d’adhésion des sportives à la vie d’un club. La soirée sera l’occasion de s’intéresser à l’impact du mondial de foot féminin sur les pratiques des clubs amateurs ; et à l’intérêt du sport comme vecteur d’égalité de genre chez les adolescents.

La soirée sera ponctuée d’extraits de films-documentaires, d’échanges et de rencontres. Avec les témoignages de sportives de haut niveau, l’expérience d’associations du territoire et les regards croisés de deux chercheuses lyonnaises.

Intervenants :

  • Cécile Ottogalli. Historienne du sport et du genre (Université Claude Bernard Lyon 1 – Laboratoire L-ViS).
  • Emma Guillet. Psychologue (Université Claude Bernard Lyon 1 – Laboratoire L-ViS).

Soirée animée par : Marie Sophie Plaziat


Dès 15 ans.

  • Gratuit et ouvert à tous. Dans la limite des places disponibles
  • Inscription conseillée, via le formulaire ci-contre


Toutes les infos du Pop’Sciences Forum Ce qui dope le sport

Affiche pop'Science Forum sur Sports et Sciences

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Sur la question des stéréotypes, vous pouvez aussi consulter :