SSciences et BD à l’Université Lumière Lyon 2 La BD est un outil puissant pour transmettre des idées, raconter des découvertes et susciter l’intérêt d’un large éventail de lecteurs. Mêlant narration et illustration, elle offre un moyen ludique et innovant de vulgariser des recherches complexes, permettant ainsi de mieux transmettre les savoirs.L’Université Lumière Lyon 2, par le biais de sa Direction Sciences et Société, a collaboré avec l’Épicerie Séquentielle et des chercheurs et chercheuses pour rendre la science accessible grâce à la bande dessinée. Chaque projet résulte d’un travail collectif entre scientifiques, scénaristes et illustrateurs alliant rigueur scientifique, narration visuelle et accessibilité.>> Découvrez les BD :AUTODRIVE : une étude du lien entre l’humain, la machine et son impact sur le cerveau.Coordonné par Jordan Navarro, chercheur en psychologie ergonomique et illustré par Bastien Castres.DYSSUCCESS : présente un modèle pour anticiper la réussite scolaire des lycéens dyslexiques.Coordonné par Eddy Cavalli, chercheur en sciences cognitives et illustré par Léonore Stuckens.RECUPERTE : explore comment récupérer la chaleur des industries pour l’utiliser en énergie urbaine.Coordonné par Laurence Rocher, chercheuse en urbanisme et illustré par Camille Mertz.REFLECTOR : une étude sur comment le cerveau gère et conserve les informations en mémoire.Coordonné par Gaën Plancher, chercheuse en psychologie cognitive, scénarisé par Damien Martinière et dessiné par Alexandra Lolivrel.REMEMUS : explore comment le partage de la musique intensifie le plaisir de l’écoute.Cordonné par Laura Ferreri, chercheuse en psychologie et Neurosciences cognitives, scénarisé par Tam Jouvray et illustré par KiWeen.TRAPLANUM : une étude du phénomène du micro-travail (ou « crowd-working ») sous l’angle de droit du travail.Cordonné par Emmanuelle Mazuyer, chercheuse en droit, scénarisé par Benoît Connin et illustré par Marianne Tesseraud.Pour en savoir plus, consultez le site de :Université Lumière Lyon 2
MMédiation animale et médiation par la nature : quand le pouvoir du vivant agit sur notre santé La médiation animale et la médiation par la nature sont des domaines en plein essor qui offrent un aperçu unique de la manière dont le vivant peut jouer un rôle central dans le processus de mieux-être des individus. A l’occasion de cette conférence Catherine Padovan, Docteure en psychologie, psychologue, psychothérapeute et référente en médiation animale partagera son expérience et ses connaissances. Elle rappellera notamment l’importance d’avoir recours à des professionnels formés aux techniques de la médiation, garants du bien-être des animaux et des personnes entrant en lien avec eux.La médiation environnementale est un soin qui associe deux médias complémentaires : l’animal et l’environnement naturel (la nature, l’environnement de l’animal). Cette approche repose sur l’idée que les animaux et la nature agissent comme un levier thérapeutique puissant en mobilisant les capacités sensori-motrices, émotionnelles, cognitives, et relationnelles des patients.Le modèle OREZA (Observer, Repérer, Élaborer, Zoom sur l’architecture fonctionnelle) structure cette pratique en mettant en lien les qualités naturelles du vivant et des scénarios/situations adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes concernées. Cette complémentarité du média animal avec le média nature favorise un mieux-être dans la vie quotidienne des bénéficiaires de ce nouveau type de soin.Ce dispositif s’adresse à des personnes de tous âges et de tous horizons (scolaires, professionnels…) présentant des troubles émotionnels, affectifs et/ou cognitifs, à condition d’être mis en œuvre par des professionnels formés dans leur domaine et aux techniques spécifiques de la médiation.>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :BM PART DIEU
UUne défense du pluralisme moral La Société Rhodanienne de Philosophie – SRP – de l’Université Jean Moulin Lyon 3 a pour objectif de diffuser la philosophie à un large public, à travers un débat d’idées vivant. Celle-ci vous invite a réfléchir autour du pluralisme moral.La bonne doctrine morale est-elle à choisir entre l’utilitarisme, le kantisme, l’éthique des vertus, etc., ou bien avons-nous de bonnes raisons de nous inspirer des enseignements des uns et des autres et de les combiner dans un pluralisme moral ?Une défense du pluralisme moral peut s’appuyer sur des raisons tirées de l’épistémologie et de la psychologie morales (comment les évaluations morales correctes se présentent-elles ?), mais aussi de la métaphysique de la morale (quelles sont les bases naturelles et sociales de la morale ?), et enfin, quoi qu’il en soit, de considérations pragmatiques sur les conditions de ce qu’il est convenu d’appeler éthique appliquée.Intervenant : Laurent Jaffro, professeur des universités à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR 8103). Son domaine de spécialité est la philosophie morale.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site SRP
RRecherche d’emploi : votre état d’esprit est-il un obstacle ? La recherche d’un emploi s’avère le plus souvent ardue, en particulier dans un contexte de changements économiques et technologiques. Mais d’autres raisons moins évidentes peuvent expliquer pourquoi certaines personnes éprouvent des difficultés à trouver un emploi..L’une d’elle tient à leurs idées trop restrictives sur les critères d’obtention d’un emploi de qualité. Ces présomptions, parfois inconscientes, peuvent les empêcher de s’engager sans réserve dans des stratégies et des opportunités de recherche d’emploi efficaces.[…]Auteurs : Lauren Keating, Professeure en comportement organisationnel et psychologie, emlyon business schoolet Peter A. Heslin, Professeur de management, UNSW Sydney >> Lire l’article complet sur :knowledge@emlyon
CComment faire face à la violence ? La comprendre et l’humaniser par l’exemple de la Psychoboxe Loin d’être logée en une personne, la violence circule, elle s’établit aussi dans le corps de celui qui la reçoit. La violence appelle la violence : elle résonne en nous, laisse des traces et mobilise nos souvenirs. Chacun réagit alors en miroir, reflet de son vécu personnel.Notre RDV UCLy Expert vous propose d’ouvrir la réflexion pour mieux comprendre la violence, tant il est nécessaire de revisiter son propre rapport à elle pour l’humaniser et ainsi mieux l’accueillir et la transformer dans sa pratique professionnelle.Comment se ressourcer face à un cas de violence, pour mieux accompagner ?A quels outils recourir pour renverser ce réflexe d’exclusion ou d’auto-exclusion qui surgit alors ?Nos intervenants vous feront la démonstration de la méthode Psychoboxe, dispositif qui permet de mieux appréhender ce qui (nous) fait violence pour traverser ces situations, les exploiter de manière créative et faire collectif dans l’apaisement.>> Pour en savoir plus :UCLY EXPERT©UCLy
ÉÉco-anxieux : et maintenant on fait quoi ? L’actualité climatique vous angoisse, les questions environnementales vous inquiètent et prennent une place très importante dans votre vie ? Mais comment aller plus loin et transformer ce sentiment en moteur de changement et en passage à l’action ? L’alliance Agir ensemble, pilotée par la ComUE Université de Lyon et le Crous de Lyon, vous invite à venir échanger notamment avec Camille Étienne, militante écologiste et Cécile Delolme, directrice de l’ENTPE, autour de ces questions.La ComUE Université de Lyon, le Crous de Lyon, les métropoles de Lyon et Saint-Étienne, la CASDEN Banque populaire, le RESES et la MGEN, associés au sein de l’alliance Agir ensemble, ont souhaité proposer un événement autour de l’éco-anxiété pour cette année 2024.L’éco-anxiété peut se définir comme un sentiment de préoccupation, d’inquiétude, d’impuissance, d’anxiété que nous ressentons face aux bouleversements environnementaux actuels. Il touche de plus en plus de personnes, et particulièrement les jeunes : « 59 % des 16-25 ans dans le monde en souffriraient, dont 58 % des jeunes français, selon une étude de la revue The Lancet Planetary Health en 2021 ». >> Une soirée en deux temps :De 18h à 19h30 : table ronde Éco-anxieux ? Et maintenant, on fait quoi ? Intervenantes : Camille Étienne, militante écologiste ; Cécile Delolme, directrice de l’ENTPE ; Nadège Raffoux, doctorante en psychologie à l’université Lumière Lyon 2 ; un·e étudiant·e (en cours de sollicitation).Ce temps aura lieu dans l’amphithéâtre de la ComUE Université de Lyon, au 90 rue Pasteur – Lyon 7e, et en distanciel (modalités à venir). Les inscriptions sont obligatoires pour pouvoir assister à la table-ronde en présentiel.Je m’inscrisDe 19h30 à 21h30 : forum avec des structures engagées du territoire pour échanger et se donner des clés de passage à l’action sur le territoire (Anciela, FNE, On the green road…).Ce temps aura lieu uniquement en présentiel, au restaurant universitaire des Quais du Crous de Lyon.>> En savoir plus sur :la RSE à l’Université de Lyon
LL’Intelligence Artificielle, notre futur psychiatre ? | #2 Dossier Pop’Sciences « Diagnostic 2.0 : Quand l’IA intervient » Article #2 – Dossier Pop’Sciences Diagnostic 2.0 : Quand l’IA intervientSe classant au deuxième rang des causes de mortalité en France après les accidents cardiovasculaires, les troubles liés à la santé mentale sont aujourd’hui une préoccupation majeure en termes de santé publique. Dans cette quête du « mieux prévenir pour mieux guérir », l’intelligence artificielle (IA) pourrait s’imposer comme un précieux allié dans le diagnostic des troubles mentaux.En analysant de vastes quantités de données, collectées auprès des patients et issues de la recherche médicale, l’IA serait capable d’identifier des modèles, des tendances et des corrélations qui soutiennent les médecins dans leurs efforts pour diagnostiquer et traiter ces troubles. Elle suscite pourtant de vifs fantasmes vis-à-vis de ses capacités en psychiatrie, qu’en est-il vraiment ?Un article de Léo Raimbault, rédigépour Pop’Sciences – 5 septembre 2023 LLa complexité du diagnostic en psychiatrieImage générée par IA (Dall-E) ©Pop’SciencesLe diagnostic en santé mentale repose sur des symptômes exprimés par les patients lors d’entretiens avec leur psychiatre. La psychiatrie étant une discipline clinique, elle s’appuie sur des signes objectifs (comportementaux et verbaux) perçus chez le patient, mais également sur les ressentis subjectifs du psychiatre dans son interaction avec le patient. Au cours de discussions avec son patient, le psychiatre identifie la nature des symptômes qu’il rapporte au « pattern » (ensembles de symptômes signatures) d’un trouble.Or, un diagnostic en psychiatrie ne s’établit pas uniquement par la discussion. Le psychiatre peut repérer des indices du trouble psychique qu’exprime son patient par des signaux paraverbaux, des signaux qui excluent l’expression orale ou verbale. Ce sont, par exemple, la gestuelle, les expressions du visage ou le ton de la voix. Grâce à ces données, il synthétise et relie les informations, des connexions s’établissent et le diagnostic s’affine. LLes apports de l’IA en psychométrieMais que peut apporter l’IA, reine des mathématiques appliquées, au diagnostic en psychiatrie clinique ? Alors que les professionnels de la santé disposent de leur raisonnement subjectif pour démêler la complexité de la psyché humaine, les modèles d’IA, notamment les réseaux de neurones, peinent encore à déduire des liens statistiques plausibles entre des symptômes donnés et un trouble psychique précis.Malgré ces limites, les modèles d’IA représentent des outils précieux pour le diagnostic en santé mentale à plusieurs niveaux. Les questionnaires de psychométrie, par exemple, permettent de mesurer et d’évaluer différents aspects de l’état mental d’un patient. Il s’agit d’un ensemble de questions standardisées auxquelles répondent les patients, portant sur leurs émotions, leurs relations sociales, leurs comportements, leurs pensées… Les réponses à ces questionnaires fournissent aux psychiatres des informations essentielles. D’une part, elles permettent d’éclairer sur l’état du patient, et, d’autre part, elles aident à une meilleure compréhension des troubles mentaux en identifiant des schémas généraux. Or, l’analyse de ces documents requiert un investissement de temps considérable de la part des professionnels de la santé mentale.De plus, la complexité du comportement humain rend difficile l’utilisation d’une approche catégorielle (oui/non) pour évaluer les symptômes, surtout chez les enfants dont la psyché, en pleine évolution, n’est pas aussi stabilisée que celle des adultes. Pourtant, la précision de ces questionnaires est cruciale pour fournir des éléments complémentaires aux diagnostics et favoriser des accompagnements efficaces. En générant des descriptions de plus en plus précises des symptômes, on peut diagnostiquer plus vite et améliorer la qualité de l’accompagnement des familles et limiter l’impact des troubles sur le développement et la construction de la personnalité chez les enfants. Une intervention précoce et précise est donc essentielle pour offrir de meilleures trajectoires évolutives aux enfants présentant ce type de troubles.Et c’est bien là sa qualité première : l’IA peut brasser des quantités phénoménales de données en un temps réduit. Les modèles peuvent désormais analyser en masse des questionnaires de psychométrie à une vitesse fulgurante, permettant de déterminer avec précision des patterns associés à différents troubles psychologiques. En identifiant des patterns comportementaux récurrents pour un trouble, les algorithmes d’IA offrent une quantification et une modélisation précieuses, apportant une objectivité nouvelle à leur compréhension. Image générée par IA ©Pop’SciencesLL’IA, une révolution en psychiatrie ?Pierre Fourneret, pédopsychiatre et chef du service Psychopathologie du développement de l’enfant et de l’adolescent à l’Hôpital Femme Mère Enfant (Hospices Civils de Lyon), nous rappelle que si l’IA sort son épingle du jeu pour définir des patterns à grande échelle, s’appuyant sur la logique des grands nombres [1], il en va tout autrement à l’échelle individuelle. Quand une population entière est aisément prédictible, l’individu est bien plus aléatoire et incertain. De fait, si en psychiatrie les outils d’IA peuvent prédire des comportements, voir des diagnostics à grande échelle, ils ne donnent qu’un pourcentage de risque et peinent encore à prédire au-delà de 50 à 60% le comportement individuel et les risques qu’un patient pourrait prendre pour sa sécurité et celle d’autrui.Bien loin de remplacer les psychiatres en raison de sa nature artificielle, l’IA se présente néanmoins comme un atout précieux : en identifiant des modèles comportementaux et en offrant des outils d’analyse avancés, elle vient compléter l’intelligence naturelle des cliniciens. Cependant, nous devons rester vigilants quant à son utilisation éthique et responsable. L’IA ne remplace pas l’empathie et la chaleur humaine dans la relation thérapeutique… quoique les “chatbots” fassent des pas de géants dans ce domaine. Certains pays, notamment en Asie, utilisent déjà des agents conversationnels « intelligents » qui offrent un support émotionnel et empathique. Cette approche soulève des questions quant à l’authenticité du soutien reçu, car il est facile de prêter à ces rois de l’imitation du langage humain, une âme, une humanité, voire de réelles compétences psychiatriques. Bien que cela puisse avoir ses avantages, il s’agit davantage d’un soutien conversationnel, d’un beau miroir confortant son interlocuteur que d’une réelle thérapie. Comme souvent, l’IA ne peut être l’unique solution, mais un outil.Une relation thérapeutique ne se résume pas simplement à des compliments et à l’approbation de notre interlocuteur. Le thérapeute a aussi la capacité d’injecter des éléments qui peuvent déstabiliser et pousser son patient à évoluer, tout en ayant l’assurance de pouvoir le soutenir en cas de besoin. Cette dimension de la thérapie ne peut pas être reproduite par une IA. C’est ici qu’émerge la question de la responsabilité, car les erreurs potentielles de l’IA dans les conseils thérapeutiques pourraient bien sûr avoir de graves conséquences. QQuel avenir pour l’IA en psychiatrie ?Dans le domaine de la santé mentale, l’impact de l’IA suscite à la fois espoirs et interrogations. Selon Pierre Fourneret, si l’on surestime et fantasme largement l’impact actuel de l’IA, il est possible que l’on sous-estime son influence à long terme sur les pratiques en santé mentale. Alors que certaines applications existent déjà, les avancées technologiques exponentielles pourraient bientôt permettre des développements bien plus conséquents.Quoi qu’il en soit, l’IA ouvre de nouvelles perspectives pour une meilleure compréhension des troubles mentaux et un soutien plus ciblé aux patients en souffrance psychique. Cette approche éclaire notre compréhension de l’esprit humain et inspire de nouvelles stratégies thérapeutiques. Pour Pierre Fourneret “l’intelligence artificielle peut aider à comprendre l’intelligence naturelle et, en retour, l’intelligence naturelle peut aider à améliorer la complexité et les algorithmes de traitement utilisés par les logiciels ou les robots.” —————————————————————Notes :[1] L’IA s’appuie sur la logique des grands nombres et la notion de régression à la moyenne. Plus l’échantillon évalué est grand, plus la moyenne des réponses globales va se rapprocher de « la vérité », ou en tout cas du chiffre exact. C’est à partir de ces matrices que l’IA va inférer un pourcentage de risque ou une tendance diagnostique assortie d’un pourcentage de plausibilité.PPour aller plus loin :XiaoIce : le chatbot pour rompre la solitude qui cartonne en Chine
SSemaine du Cerveau – Édition 2023 Venez découvrir votre cerveauPour sa 25e édition, la Semaine du Cerveau 2023 de la Métropole de Lyon se place sous le thème : « Mon cerveau explore le monde ». Ce formidable organe nous permet de traiter les informations qui nous parviennent à la fois du monde extérieur et de notre monde intérieur. Pour le monde qui nous entoure, nos sens tels la vision, l’audition, l’olfaction nous informent sur notre environnement et nous permettent d’adapter nos comportements. Cette analyse sensorielle ne repose pas uniquement sur les caractéristiques physiques des stimuli, mais également sur l’interprétation que nous en faisons en fonction de nos mémoires personnelles. Les données du monde extérieur se confrontent immanquablement à celles de notre monde intérieur. Par exemple, un sujet d’étude particulièrement développé depuis quelques années est celui de l’interprétation du regard des autres. Il contient non seulement de l’information sur l’identité de l’émetteur mais également sur ses intentions et sur son état intérieur (joie, colère, peur…). Une interprétation erronée du regard de l’autre pourrait être associée à certains troubles psychiatriques comme l’autisme ou la schizophrénie.Même en absence de stimuli de notre environnement, ou d’attention soutenue, notre cerveau traite en permanence de l’information issue de notre monde intérieur. Les travaux des dernières décennies amènent les chercheurs à se demander si notre cerveau se repose vraiment. Que se passe-t-il à l’état de repos, quand nos sens semblent négliger le monde extérieur ? Que se passe-t-il lors de la concentration mentale, par exemple lorsque l’athlète, dans une immobilité parfaite, simule mentalement l’action qu’il va accomplir plus tard ? Même lors du sommeil profond notre cerveau se repose-t-il vraiment ou continue-t-il à explorer notre monde intérieur ?Les animations de la Semaine du Cerveau 2023 aborderont plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Les rencontres se veulent interactives et nous comptons sur votre participation. Les chercheurs et chercheuses en neurosciences de notre communauté ont préparé des interventions destinées au grand public. Au nom du Comité d’organisation et de nos sponsors je les remercie chaleureusement pour leur engagement.À toutes et à tous, bonne Semaine du Cerveau 2023Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du CerveauCentre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)LLa programmation DANS L’AGGLOMÉRATION LYONNAISE (et au-delà…)Mercredi 8 marsPourquoi la douleur fait mal ? | De 14h à 16h à la bibliothèque municipale de la Croix-Rousse, Lyon 4e – AtelierLundi 13 marsComment notre cerveau se comporte et réagit face au regard d’autrui ? | À 18h30 à la Mairie de Lyon 6e – ConférenceMardi 14 marsÀ la découverte de notre cerveau : les cinq sens | De 13h30 à 16h au château du Rozier (42) – Animation scolaireRaisonnement et biais cognitifs : quand notre cerveau nous joue des tours | De 18h30 à 20h30 à la bibliothèque municipale de la Part-Dieu, Lyon 3e – ConférenceMercredi 15 marsSciences cognitives et mobilité : les recherches au LESCOT | De 10h à 12h et de 14h à 16h à l’Université Gustave Eiffel, Bron – Visite de laboratoireArts et sciences | De 17h à 18h au Pôle 9, Lyon 9e – AtelierDans la tête des champions | À 18h au cinéma Les Templiers, Montélimar (26) – Ciné-débatQuand le cerveau se repose… | De 18h30 à 19h30 au musée des Confluences, Lyon 2e – Table-rondeJeudi 16 marsHistoire des psychédéliques : des drogues hallucinogènes aux futurs médicaments pour la psychiatrie | De 18h à 19h30 à la médiathèque de Tassin-La-Demi-Lune – ConférenceLes Cinq Diables | À 20h30 à l’Aquarium Ciné Café, Lyon 4e – Ciné-débatVendredi 17 marsJournée du sommeil (informations à venir)Quand la musique fait swinguer les neurones… | À 18h30 à la médiathèque de Vaise, Lyon 9e – Conférence-spectacleVendredi 17 et samedi 18 marsÀ la rencontre de l’équipe de recherche en neurosciences et psychiatrie PSYR2 | Le 17 mars à 12h, 13h45 ou 15h30, le 18 mars à 9h30 ou 11h15, au Centre hospitalier Le Vinatier, Bron – Visite de laboratoireSamedi 18 marsI’m your man | À 11h au cinéma Le Comoedia, Lyon 7e – Ciné-débat1,3 kg de machinerie : mais à quoi sert le cerveau ? | De 14h à 17h à la bibliothèque municipale Point du Jour, Lyon 5e – AtelierMercredi 22 marsPendant la période de grossesse, le cerveau des femmes est-il modifié ? | À 16h à l’hôpital Pierre Wertheimer, Bron – Conférence Manifestations non ouvertes au public :Jeudi 23 marsQui est-ce ? Le cerveau des animaux | Atelier proposé aux enfants hospitalisés au sein de l’hôpital Femme Mère Enfant, BronLundi 27 marsLes odeurs et l’odorat | Atelier proposé aux détenus de la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :Semaine du Cerveau à Lyon et agglomérationEt pour aller plus loin, vous pouvez consulter les :Ressources Pop’Sciences sur le cerveau et les neurosciences
SSpiritualités critiques et breaching experiment | Ruptures créatrices A la rentrée 2022, le Collège des hautes études Lyon sciences (CHEL[s]) vous propose de suivre dans le cadre de son cours commun, une série de 12 conférences originales sur la thématique « Ruptures créatrices » qui sera traitée de manière pluridisciplinaire par les enseignants-chercheurs des 6 écoles du CHEL[s].L’intitulé de « Ruptures créatrices » interpelle immédiatement par son aspect antithétique. D’un côté, la rupture peut évoquer la destruction, la désunion et l’interruption brusque d’une situation d’harmonie antérieure. De l’autre, la création a trait à l’invention, à la nouveauté, à la fécondité. Cette formule oxymorique entraine donc à envisager la dimension productive des ruptures : comment un processus de fracture, a priori destructeur, peut-il engendrer de la nouveauté ?Chaque conférence dure 1h30 et laisse la place à un temps d’échange entre l’intervenant et le public. Par un choix de thématiques variées et faisant écho à des enjeux de société, le cours commun est pensé pour un large public. Conférence du 06 octobre : Spiritualités critiques et breaching experiment Deux focus seront abordés : Comment penser les imaginaires capables d’inciter à une rupture politique ? Dans un cadre de réflexion sur la recherche de sens et à l’aide d’exemples, nous verrons en quoi ils peuvent être interprétés comme des spiritualités critiques.Intérêts et finalités des « breaching experiments » ou « expériences de déstabilisation » : À partir d’exemples passés et actuels, nous problématiserons les changements que suscite une rupture interactionnelle chez les individus ou dans un groupe social donné. Intervenants : Isabel Colón De Carvajal, Maître de conférences en sciences du langage à l’ENS de Lyon, Directrice adjointe du Laboratoire ICARJean-Philippe Arias Zapata, Doctorant en philosophie/épistémologie à l’ENS de Lyon, Laboratoire ICARPlus d’informations ici :Collège des hautes études Lyon sciences
PPourquoi ma blague est tombée à l’eau ? Plongée au cœur des mécanismes de la cognition sociale et de la compréhension de l’autre La cognition sociale est la capacité à comprendre et décoder les émotions et les intentions des autres. Gros plan sur cette fonction essentielle dans les interactions sociales.Dans le cadre de la Semaine du Cerveau 2021, deux spécialistes vous proposent de décrypter ce phénomène en s’appuyant sur desextraits de films ou de séries.Avec :Laura Bon, neuropsychologue au Centre Hospitalier Le Vinatier, doctorante à l’Institut des Sciences Cognitives Marc JeannerodRomain Tabone, psychologue au Centre Référent Lyonnais en Réhabilitation et Remédiation cognitive/Centre Hospitalier Le VinatierToutes les rencontres de la Semaine du Cerveau 2021 à Lyon sont disponibles en rediffusion :Changer le corps et l’espace pour sonder et changer l’espritÉmotions et comportement socialBinge drinking, les cerveaux qui trinquentCerveau biologique et intelligence artificielle : quels rapports ?Une histoire d’intelligence artificielleNe parle pas si vite !Comment notre cerveau apprend-il à faire des maths ?Comment sonder les mystères de l’esprit des bébés ?Sur les traces de la mémoireCerveau et IRM en résonance !