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EN SAVOIR PLUS

Éco-anxieux : et maintenant on fait quoi ?

ÉÉco-anxieux : et maintenant on fait quoi ?

Logo Agir Ensemble

L’actualité climatique vous angoisse, les questions environnementales vous inquiètent et prennent une place très importante dans votre vie ? Mais comment aller plus loin et transformer ce sentiment en moteur de changement et en passage à l’action ? L’alliance Agir ensemble, pilotée par la ComUE Université de Lyon et le Crous de Lyon, vous invite à venir échanger notamment avec Camille Étienne, militante écologiste et Cécile Delolme, directrice de l’ENTPE, autour de ces questions.

La ComUE Université de Lyon, le Crous de Lyon, les métropoles de Lyon et Saint-Étienne, la CASDEN Banque populaire, le RESES et la MGEN, associés au sein de l’alliance Agir ensemble, ont souhaité proposer un événement autour de l’éco-anxiété pour cette année 2024.

L’éco-anxiété peut se définir comme un sentiment de préoccupation, d’inquiétude, d’impuissance, d’anxiété que nous ressentons face aux bouleversements environnementaux actuels. Il touche de plus en plus de personnes, et particulièrement les jeunes : « 59 % des 16-25 ans dans le monde en souffriraient, dont 58 % des jeunes français, selon une étude de la revue The Lancet Planetary Health en 2021 ».

>> Une soirée en deux temps :

  • De 18h à 19h30 :  table ronde Éco-anxieux ? Et maintenant, on fait quoi ?
    Intervenantes : Camille Étienne, militante écologiste ; Cécile Delolme, directrice de l’ENTPE ; Nadège Raffoux, doctorante en psychologie à l’université Lumière Lyon 2 ; un·e étudiant·e (en cours de sollicitation).
    Ce temps aura lieu dans l’amphithéâtre de la ComUE Université de Lyon, au 90 rue Pasteur – Lyon 7e,  et en distanciel (modalités à venir).
    Les inscriptions sont obligatoires pour pouvoir assister à la table-ronde en présentiel.

Je m’inscris

  • De 19h30 à 21h30 : forum avec des structures engagées du territoire pour échanger et se donner des clés de passage à l’action sur le territoire (Anciela, FNE, On the green road…).
    Ce temps aura lieu uniquement en présentiel, au restaurant universitaire des Quais du Crous de Lyon.

>> En savoir plus sur :

la RSE à l’Université de Lyon

L’Intelligence Artificielle, notre futur psychiatre ? | #2 Dossier Pop’Sciences « Diagnostic 2.0 : Quand l’IA intervient »

LL’Intelligence Artificielle, notre futur psychiatre ? | #2 Dossier Pop’Sciences « Diagnostic 2.0 : Quand l’IA intervient »

Article #2 – Dossier Pop’Sciences Diagnostic 2.0 : Quand l’IA intervient

Se classant au deuxième rang des causes de mortalité en France après les accidents cardiovasculaires, les troubles liés à la santé mentale sont aujourd’hui une préoccupation majeure en termes de santé publique. Dans cette quête du « mieux prévenir pour mieux guérir », l’intelligence artificielle (IA) pourrait s’imposer comme un précieux allié dans le diagnostic des troubles mentaux.

En analysant de vastes quantités de données, collectées auprès des patients et issues de la recherche médicale, l’IA serait capable d’identifier des modèles, des tendances et des corrélations qui soutiennent les médecins dans leurs efforts pour diagnostiquer et traiter ces troubles. Elle suscite pourtant de vifs fantasmes vis-à-vis de ses capacités en psychiatrie, qu’en est-il vraiment ?

Un article de Léo Raimbault, rédigé
pour Pop’Sciences – 5 septembre 2023

 

LLa complexité du diagnostic en psychiatrie

Image générée par IA (Dall-E) ©Pop’Sciences

Le diagnostic en santé mentale repose sur des symptômes exprimés par les patients lors d’entretiens avec leur psychiatre. La psychiatrie étant une discipline clinique, elle s’appuie sur des signes objectifs (comportementaux et verbaux) perçus chez le patient, mais également sur les ressentis subjectifs du psychiatre dans son interaction avec le patient. Au cours de discussions avec son patient, le psychiatre identifie la nature des symptômes qu’il rapporte au « pattern » (ensembles de symptômes signatures) d’un trouble.

Or, un diagnostic en psychiatrie ne s’établit pas uniquement par la discussion. Le psychiatre peut repérer des indices du trouble psychique qu’exprime son patient par des signaux paraverbaux, des signaux qui excluent l’expression orale ou verbale. Ce sont, par exemple, la gestuelle, les expressions du visage ou le ton de la voix. Grâce à ces données, il synthétise et relie les informations, des connexions s’établissent et le diagnostic s’affine.

 

LLes apports de l’IA en psychométrie

Mais que peut apporter l’IA, reine des mathématiques appliquées, au diagnostic en psychiatrie clinique ? Alors que les professionnels de la santé disposent de leur raisonnement subjectif pour démêler la complexité de la psyché humaine, les modèles d’IA, notamment les réseaux de neurones, peinent encore à déduire des liens statistiques plausibles entre des symptômes donnés et un trouble psychique précis.

Malgré ces limites, les modèles d’IA représentent des outils précieux pour le diagnostic en santé mentale à plusieurs niveaux. Les questionnaires de psychométrie, par exemple, permettent de mesurer et d’évaluer différents aspects de l’état mental d’un patient. Il s’agit d’un ensemble de questions standardisées auxquelles répondent les patients, portant sur leurs émotions, leurs relations sociales, leurs comportements, leurs pensées… Les réponses à ces questionnaires fournissent aux psychiatres des informations essentielles. D’une part, elles permettent d’éclairer sur l’état du patient, et, d’autre part, elles aident à une meilleure compréhension des troubles mentaux en identifiant des schémas généraux. Or, l’analyse de ces documents requiert un investissement de temps considérable de la part des professionnels de la santé mentale.

De plus, la complexité du comportement humain rend difficile l’utilisation d’une approche catégorielle (oui/non) pour évaluer les symptômes, surtout chez les enfants dont la psyché, en pleine évolution, n’est pas aussi stabilisée que celle des adultes. Pourtant, la précision de ces questionnaires est cruciale pour fournir des éléments complémentaires aux diagnostics et favoriser des accompagnements efficaces. En générant des descriptions de plus en plus précises des symptômes, on peut diagnostiquer plus vite et améliorer la qualité de l’accompagnement des familles et limiter l’impact des troubles sur le développement et la construction de la personnalité chez les enfants. Une intervention précoce et précise est donc essentielle pour offrir de meilleures trajectoires évolutives aux enfants présentant ce type de troubles.

Et c’est bien là sa qualité première : l’IA peut brasser des quantités phénoménales de données en un temps réduit. Les modèles peuvent désormais analyser en masse des questionnaires de psychométrie à une vitesse fulgurante, permettant de déterminer avec précision des patterns associés à différents troubles psychologiques. En identifiant des patterns comportementaux récurrents pour un trouble, les algorithmes d’IA offrent une quantification et une modélisation précieuses, apportant une objectivité nouvelle à leur compréhension.

 

Image générée par IA ©Pop’Sciences

LL’IA, une révolution en psychiatrie ?

Pierre Fourneret, pédopsychiatre et chef du service Psychopathologie du développement de l’enfant et de l’adolescent à l’Hôpital Femme Mère Enfant (Hospices Civils de Lyon), nous rappelle que si l’IA sort son épingle du jeu pour définir des patterns à grande échelle, s’appuyant sur la logique des grands nombres [1], il en va tout autrement à l’échelle individuelle. Quand une population entière est aisément prédictible, l’individu est bien plus aléatoire et incertain. De fait, si en psychiatrie les outils d’IA peuvent prédire des comportements, voir des diagnostics à grande échelle, ils ne donnent qu’un pourcentage de risque et peinent encore à prédire au-delà de 50 à 60% le comportement individuel et les risques qu’un patient pourrait prendre pour sa sécurité et celle d’autrui.

Bien loin de remplacer les psychiatres en raison de sa nature artificielle, l’IA se présente néanmoins comme un atout précieux : en identifiant des modèles comportementaux et en offrant des outils d’analyse avancés, elle vient compléter l’intelligence naturelle des cliniciens. Cependant, nous devons rester vigilants quant à son utilisation éthique et responsable. L’IA ne remplace pas l’empathie et la chaleur humaine dans la relation thérapeutique… quoique les “chatbots” fassent des pas de géants dans ce domaine. Certains pays, notamment en Asie, utilisent déjà des agents conversationnels « intelligents » qui offrent un support émotionnel et empathique. Cette approche soulève des questions quant à l’authenticité du soutien reçu, car il est facile de prêter à ces rois de l’imitation du langage humain, une âme, une humanité, voire de réelles compétences psychiatriques. Bien que cela puisse avoir ses avantages, il s’agit davantage d’un soutien conversationnel, d’un beau miroir confortant son interlocuteur que d’une réelle thérapie. Comme souvent, l’IA ne peut être l’unique solution, mais un outil.

Une relation thérapeutique ne se résume pas simplement à des compliments et à l’approbation de notre interlocuteur. Le thérapeute a aussi la capacité d’injecter des éléments qui peuvent déstabiliser et pousser son patient à évoluer, tout en ayant l’assurance de pouvoir le soutenir en cas de besoin. Cette dimension de la thérapie ne peut pas être reproduite par une IA. C’est ici qu’émerge la question de la responsabilité, car les erreurs potentielles de l’IA dans les conseils thérapeutiques pourraient bien sûr avoir de graves conséquences.

 

QQuel avenir pour l’IA en psychiatrie ?

Dans le domaine de la santé mentale, l’impact de l’IA suscite à la fois espoirs et interrogations. Selon Pierre Fourneret, si l’on surestime et fantasme largement l’impact actuel de l’IA, il est possible que l’on sous-estime son influence à long terme sur les pratiques en santé mentale. Alors que certaines applications existent déjà, les avancées technologiques exponentielles pourraient bientôt permettre des développements bien plus conséquents.

Quoi qu’il en soit, l’IA ouvre de nouvelles perspectives pour une meilleure compréhension des troubles mentaux et un soutien plus ciblé aux patients en souffrance psychique. Cette approche éclaire notre compréhension de l’esprit humain et inspire de nouvelles stratégies thérapeutiques. Pour Pierre Fourneret “l’intelligence artificielle peut aider à comprendre l’intelligence naturelle et, en retour, l’intelligence naturelle peut aider à améliorer la complexité et les algorithmes de traitement utilisés par les logiciels ou les robots.”

 

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Notes :

[1] L’IA s’appuie sur la logique des grands nombres et la notion de régression à la moyenne. Plus l’échantillon évalué est grand, plus la moyenne des réponses globales va se rapprocher de « la vérité », ou en tout cas du chiffre exact. C’est à partir de ces matrices que l’IA va inférer un pourcentage de risque ou une tendance diagnostique assortie d’un pourcentage de plausibilité.

PPour aller plus loin :

 

Semaine du Cerveau – Édition 2023

SSemaine du Cerveau – Édition 2023

Venez découvrir votre cerveau

Pour sa 25e édition, la Semaine du Cerveau 2023 de la Métropole de Lyon se place sous le thème : « Mon cerveau explore le monde ». Ce formidable organe nous permet de traiter les informations qui nous parviennent à la fois du monde extérieur et de notre monde intérieur. 

Pour le monde qui nous entoure, nos sens tels la vision, l’audition, l’olfaction nous informent sur notre environnement et nous permettent d’adapter nos comportements. Cette analyse sensorielle ne repose pas uniquement sur les caractéristiques physiques des stimuli, mais également sur l’interprétation que nous en faisons en fonction de nos mémoires personnelles. Les données du monde extérieur se confrontent immanquablement à celles de notre monde intérieur. Par exemple, un sujet d’étude particulièrement développé depuis quelques années est celui de l’interprétation du regard des autres.  Il contient non seulement de l’information sur l’identité de l’émetteur mais également sur ses intentions et sur son état intérieur (joie, colère, peur…).  Une interprétation erronée du regard de l’autre pourrait être associée à certains troubles psychiatriques comme l’autisme ou la schizophrénie.

Même en absence de stimuli de notre environnement, ou d’attention soutenue, notre cerveau traite en permanence de l’information issue de notre monde intérieur. Les travaux des dernières décennies amènent les chercheurs à se demander si notre cerveau se repose vraiment. Que se passe-t-il à l’état de repos, quand nos sens semblent négliger le monde extérieur ? Que se passe-t-il lors de la concentration mentale, par exemple lorsque l’athlète, dans une immobilité parfaite, simule mentalement l’action qu’il va accomplir plus tard ? Même lors du sommeil profond notre cerveau se repose-t-il vraiment ou continue-t-il à explorer notre monde intérieur ?

Les animations de la Semaine du Cerveau 2023 aborderont plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Les rencontres se veulent interactives et nous comptons sur votre participation. Les chercheurs et chercheuses en neurosciences de notre communauté ont préparé des interventions destinées au grand public. Au nom du Comité d’organisation et de nos sponsors je les remercie chaleureusement pour leur engagement.

À toutes et à tous, bonne Semaine du Cerveau 2023

Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)

LLa programmation DANS L’AGGLOMÉRATION LYONNAISE (et au-delà…)

Mercredi 8 mars

Lundi 13 mars

Mardi 14 mars

Mercredi 15 mars

Jeudi 16 mars

Vendredi 17 mars

Vendredi 17 et samedi 18 mars

Samedi 18 mars

Mercredi 22 mars

 

Manifestations non ouvertes au public :

Jeudi 23 mars

Lundi 27 mars

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

Semaine du Cerveau à Lyon et agglomération

Et pour aller plus loin, vous pouvez consulter les :

Ressources Pop’Sciences sur le cerveau et les neurosciences

Spiritualités critiques et breaching experiment | Ruptures créatrices

SSpiritualités critiques et breaching experiment | Ruptures créatrices

A la rentrée 2022, le Collège des hautes études Lyon sciences (CHEL[s]) vous propose de suivre dans le cadre de son cours commun, une série de 12 conférences originales sur la thématique « Ruptures créatrices » qui sera traitée de manière pluridisciplinaire par les enseignants-chercheurs des 6 écoles du CHEL[s].

L’intitulé de « Ruptures créatrices » interpelle immédiatement par son aspect antithétique. D’un côté, la rupture peut évoquer la destruction, la désunion et l’interruption brusque d’une situation d’harmonie antérieure. De l’autre, la création a trait à l’invention, à la nouveauté, à la fécondité. Cette formule oxymorique entraine donc à envisager la dimension productive des ruptures : comment un processus de fracture, a priori destructeur, peut-il engendrer de la nouveauté ?

Chaque conférence dure 1h30 et laisse la place à un temps d’échange entre l’intervenant et le public. Par un choix de thématiques variées et faisant écho à des enjeux de société, le cours commun est pensé pour un large public.

 

  • Conférence du 06 octobre : Spiritualités critiques et breaching experiment

 

Deux focus seront abordés : Comment penser les imaginaires capables d’inciter à une rupture politique ? Dans un cadre de réflexion sur la recherche de sens et à l’aide d’exemples, nous verrons en quoi ils peuvent être interprétés comme des spiritualités critiques.

Intérêts et finalités des « breaching experiments » ou « expériences de déstabilisation » : À partir d’exemples passés et actuels, nous problématiserons les changements que suscite une rupture interactionnelle chez les individus ou dans un groupe social donné.

 

Intervenants :

Isabel Colón De Carvajal, Maître de conférences en sciences du langage à l’ENS de Lyon, Directrice adjointe du Laboratoire ICAR

Jean-Philippe Arias Zapata, Doctorant en philosophie/épistémologie à l’ENS de Lyon, Laboratoire ICAR

photos de Isabel Colon de Carvajal et Jean-Philippe Arias Zapata et présentation de la conférence

Plus d’informations ici :

Collège des hautes études Lyon sciences

Pourquoi ma blague est tombée à l’eau ? Plongée au cœur des mécanismes de la cognition sociale et de la compréhension de l’autre

PPourquoi ma blague est tombée à l’eau ? Plongée au cœur des mécanismes de la cognition sociale et de la compréhension de l’autre

La cognition sociale est la capacité à comprendre et décoder les émotions et les intentions des autres. Gros plan sur cette fonction essentielle dans les interactions sociales.

Dans le cadre de la Semaine du Cerveau 2021, deux spécialistes vous proposent de décrypter ce phénomène en s’appuyant sur desextraits de films ou de séries.

Avec :

  • Laura Bon, neuropsychologue au Centre Hospitalier Le Vinatier, doctorante à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod
  • Romain Tabone, psychologue au Centre Référent Lyonnais en Réhabilitation et Remédiation cognitive/Centre Hospitalier Le Vinatier

Toutes les rencontres de la Semaine du Cerveau 2021 à Lyon sont disponibles en rediffusion :

Avec la Covid-19, on met enfin le nez sur la perte de l’odorat

AAvec la Covid-19, on met enfin le nez sur la perte de l’odorat

Le déficit olfactif, l’un des effets de la Covid-19, génère de réelles difficultés dans la vie sociale, pouvant se traduire par une tendance à l’isolement ou des symptômes dépressifs.

Dans ce billet publié dans CNRS le Journal avec Libération, Moustafa Bensafi, Catherine Rouby et Camille Ferdenzi-Lemaître, chercheurs en neurosciences et psychologie de l’olfaction au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, livrent leur analyse et appellent à une meilleure prise en charge médicale.

Lire l’article sur CNRS le Journal

Suivre la voix de l’implicite | Visages de la Science

SSuivre la voix de l’implicite | Visages de la Science

[…]  … la mémoire implicite. Ce domaine tente d’expliquer des apprentissages difficiles à cerner bien qu’expérimentés par tout le monde. « Il peut s’agir de sport, comme le vélo, de la langue maternelle… Ce champ recouvre tous les apprentissages qui ne s’appuient pas sur des règles explicites », précise Dezso Nemeth, chercheur et professeur de psychologie au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL.

Pour l’explorer, il combine des méthodes comportementales de la psychologie expérimentale (comme le suivi du regard) et des mesures de l’activité du cerveau (EEG ou IRM).

[…] « Il n’y a pas une mémoire, mais un ensemble de systèmes de mémoire dans le cerveau. Chacun est lié à un type de tâche ou de situation », explique Dezso Nemeth. « Au cours des 20 dernières années, on a découvert que ces différentes structures de la mémoire fonctionnent à travers des processus à la fois coopératifs et compétitifs ». Ainsi, pour assurer l’exécution d’une tâche ou d’un apprentissage, certaines régions du cerveau vont collaborer tandis que d’autres seront mises en sourdine. […]

Extraits de l’article réalisé par Agnès Vernet, pour l’Université de Lyon | Mai 2020

Lire l’article complet sur :

IDEXLYON – Université de Lyon

La méditation : à la croisée des neurosciences et de la psychologie | Un article Pop’Sciences

LLa méditation : à la croisée des neurosciences et de la psychologie | Un article Pop’Sciences

« Méditer c’est porter attention d’une certaine manière à l’instant présent, dans un état de non réactivité, non jugement,

en étant aussi sincère que possible » Jon Kabat Zinn

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Longtemps considérée comme un état rêveur, d’abandon de l’esprit, la méditation est aujourd’hui appréhendée avec beaucoup d’intérêt médical et de curiosité scientifique afin de tenter d’en percer les mystères.

Loin d’un état passif, il s’agit bien au contraire d’un état très actif de maîtrise de soi et de contrôle de son activité cérébrale. La méditation représente à présent une voie de recherche à part entière au sein du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) – une chaire y est même consacrée depuis 2012 – et ouvre de nouvelles approches dans la prise en charge thérapeutique, en particulier de la douleur.

Pop’Sciences vous propose de méditer sur les aspects neuro-scientifiques et médico-psychologiques autour de la méditation.

Un article rédigé par Nathaly Mermet, Docteur en Neurosciences, journaliste scientifique & médicale, Lyon, pour Pop’Sciences – 27-03-2020

Inspirées de la pratique des moines bouddhistes, les techniques méditatives agissent non seulement sur le fonctionnement du cerveau, mais également sur la structure même de ce dernier, comme le met désormais en évidence l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). De manière plus globale, l’impact clinique de la méditation se traduit par une diminution du stress, de l’inflammation, de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle (Crosswell et al. Psychoneuroendocrinology 2017) ; l’impact biologique se traduisant par une diminution du taux de biomarqueurs de l’inflammation (cytokines inflammatoires sanguines et cortisol salivaire (Black et al. Cancer 2017).

Parallèlement, une action épigénétique de protection des télomères est observée au niveau biomoléculaire (Conklin et al. Brain Behav Immun 2018), en phase avec l’effet « anti-vieillissement » de la méditation démontrée notamment par une étude pilote impliquant des chercheurs lyonnais (Chételat et al. Scientific Report, Nature.com 2017).  Parallèlement, l’imagerie fonctionnelle atteste d’une certaine plasticité cérébrale (Vignaud et al. Neurosci Biobehav Rev 2018).

La méditation validée par les neurosciences

Les travaux des chercheurs ont montré que lors d’un exercice de méditation, quatre réseaux neuronaux liés à l’attention sont successivement sollicités : le cortex sensori-moteur, le cortex antérieur, les régions pariétales et enfin le cortex préfrontal …et ce, dans un cycle répétitif pendant toute la durée de la séance.

R. Davidson, M. Ricard, A. Lutz / © Jeff Miller

« Grâce à des travaux d’imagerie sur le cerveau de moines bouddhistes comme Matthieu Ricard, nous avons pu démontrer que des exercices intensifs de méditation permettaient de soutenir l’attention et d’améliorer la vigilance cérébrale » rapporte Antoine Lutz, Directeur de recherche Inserm au sein du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL, équipe DYCOG) et parmi le premier à avoir entrepris des travaux dans ce domaine. Responsable du projet de recherche ERC Brain and Mindfulness, il dirige des travaux qui visent à étudier les processus expérientiels, cognitifs et neuronaux sous-tendant la pratique de la méditation de pleine conscience.

« Malgré son efficacité clinique, les mécanismes neurophysiologiques qui sous-tendent les pratiques méditatives sont toutefois explorés depuis peu et restent encore assez mystérieux » reconnaît-t-il.

Matthieu Ricard/ © Jeff Miller

C’est donc tout l’objet de l’ERC, à travers des protocoles expérimentaux empruntés aux neurosciences cognitives et affectives utilisant l’imagerie cérébrale (MEG, EEG intra-corticale et IRMfonctionnelle) que de mesurer la neuroplasticité des processus de régulation des émotions et du contrôle cognitif.

« Nous avons par exemple mis en évidence, en collaboration avec le laboratoire dirigé par Richard Davidson à l’université du Wisconsin (Madison, Etats-Unis) que le cerveau des méditants expérimentés était capable de traiter des informations bien plus rapidement qu’un cerveau de novice qui reste le plus souvent attaché à la première sollicitation (des enregistrements d’électrophysiologie montrent en effet un traitement des stimuli deux fois plus rapprochés que ne le fait un cerveau de novice).» explique t-il. L’imagerie cérébrale montre en effet que moins d’efforts sont nécessaires aux meilleurs méditants pour atteindre une grande concentration, et il se trouve que les régions cérébrales renforcées par la méditation sont aussi celles qui s’affaiblissent avec l’âge …d’où son effet « rajeunissant » probable sur le cerveau.

R.Davidson-M.Ricard_2016 / ©Mind & Life

Reste encore à élucider de nombreux bénéfices, notamment mais entre autres, en termes de cognition et de mémoire, y compris chez des personnes déjà affectées par des processus neuro-dégénératifs.

… Au secours de la douleur

Les psychothérapies basées sur la méditation dite de la « pleine conscience » sont de plus en plus utilisées pour réduire le stress, augmenter le bien-être et prévenir la rechute dans la dépression. Ainsi, la méditation trouve-t-elle progressivement sa place dans le domaine de la santé, et c’est dans la douleur chronique que ses bienfaits thérapeutiques sont principalement établis, en complément de la prise en charge pharmacologique …ou lorsque celle-ci est en échec.

Particulièrement investie contre la douleur [encart 1] , la Fondation APICIL a financé plusieurs projets parmi lesquels une expérimentation au CHU de Toulouse coordonnée par le Docteur Agnès Suc auprès d’adolescents douloureux chroniques. Responsable de l’équipe  » Douleur et soins palliatifs pédiatriques » elle déclare « nous avons été frappés par la façon dont les patients de 13 à 17 ans inclus, toutes pathologies confondues, ont joué le jeu tout au long d’un programme expérimental déroulé sur 8 semaines ». Inspirée d’une approche développée à l’Hôpital des Enfants à Toronto (Canada), l’expérimentation Peacefull consiste en un apprentissage de pleine conscience (séance hebdomadaire collective, exercice quotidien individuel de concentration, séance en mouvement) à l’interface entre les soins et la philosophie de vie. « C’est un bagage supplémentaire qu’ils acquièrent et qui leur servira le reste de leur vie » observe le Dr Suc.

Autre projet prometteur, celui de méditation de pleine conscience pour les patients en oncologie porté par Audrey Couillet, psychiatre responsable de l’unité de psycho-oncologie au Centre Léon Bérard à Lyon et dotée d’un diplôme universitaire de méditation. Ce projet Medipa fait l’objet d’une étude pilote de faisabilité, pour laquelle le protocole consiste à faire participer des groupes de patients à des séances de méditation de 2h30 pendant 2 mois à raison d’une séance par semaine, pendant ou dans les 6 mois suivant leur traitement oncologique.

« L’intérêt en cancérologie porte à la fois sur la douleur physique et la douleur morale » déclare t-elle.

Sur la première composante, la méditation ne supprime pas l’intensité de la douleur physique, mais elle permet de se distancier de son aspect inconfortable et déplaisant. Sur le volet psychique, grâce à une diminution du stress, de l’anxiété, de la fatigue et de la dépression (Schell et al, Cochrane Dat Syst Rev 2019) assortie d’une amélioration des capacités de « coping », à savoir des facultés à « faire face » à une situation (Ott Integrative Cancer Therapies 2006), du sommeil et de la qualité de vie.

Pour autant « il ne faut pas considérer la méditation comme un outil magique, adapté en toutes circonstances. Il est important que les personnes fragiles sur le plan psychiatrique bénéficient d’abord d’une prise en charge spécialisée, car la méditation pourrait entraîner une recrudescence de leurs angoisses » met en garde Audrey Couillet.

Il s’agit en effet d’une pratique exigeante qui demande discipline et assiduité afin d’atteindre l’état de méditation de pleine conscience sur le moment présent. « Pour le patient, l’apprentissage de cet outil permet de révéler des ressources intérieures non sollicitées jusque là, d’appréhender l’incertitude, de gérer ses inquiétudes, de renforcer la confiance en soi et de travailler sur les troubles de l’image du corps » rapporte t-elle eu regard des premiers retours d’expérience.

Méditer en pleine conscience …un art de vivre pour tous ?

©Ramon Carretero

« La méditation est un outil pertinent tant pour les patients souffrant d’un syndrome anxio-dépressif que pour le personnel soignant lui-même, à la fois dans un contexte de prise en charge empathique que de prévention du burn-out » souligne Audrey Couillet.  S’agissant d’un entraînement mental visant notamment à la transformation de soi, de l’expérience consciente et au développement d’un bien-être durable, l’expérience de méditation peut d’ailleurs selon elle (et selon de nombreux défenseurs de cette pratique) bénéficier à tout un chacun comme un outil de mieux-être. « C’est un entraînement mental comme l’est une pratique sportive » affirme t-elle, rappelant les différents « degrés » de méditation [encart 2], accessibles selon les aptitudes, motivations et entraînement de chacun (de la méditation formelle dans le silence au yoga, en passant par la marche méditative).

Au-delà des applications thérapeutiques, les nombreuses études expérimentales de la méditation ouvrent un pan entier d’explorations afin de mieux comprendre les pratiques qui cultivent intentionnellement la méta-cognition, le recentrage dans le moment présent ou encore l’ouverture à l’expérience. Outil prometteur, insoupçonné il y a encore quelques décennies en Occident, la méditation sera peut-être dans l’avenir l’allié de plus fiable de notre santé et notre bien-être, permettant à chacun d’aller chercher les ressources les plus profondes en lui-même.

Affaire à suivre…

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Encart 1

La Fondation APICIL lutte contre la douleur

Nathalie Aulnette/ ©Fondation APICIL

La lutte contre la douleur est depuis 16 ans le leitmotiv de la Fondation APICIL, dont les actions vont du financement de formations à l’hypnose à celui du développement d’outils de diagnostic et de travaux de recherche clinique, en passant par des projets, de plus en plus nombreux, visant à explorer les bénéfices de la méditation pour des patients douloureux chroniques. « Depuis sa création en mars 2004 la Fondation APICIL a financé plus de 750 projets afin d’améliorer la prise en charge de la douleur des patients, des proches et des soignants sur l’ensemble du territoire français, pour un total de 10 millions d’euros » indique Nathalie Aulnette, directrice de la Fondation, rappelant que le « cœur du réacteur » est le conseil scientifique qui assure la qualité de la sélection des projets retenus et financés.

« De plus en plus de projets autour d’initiatives non médicamenteuses sont soumis à la Fondation APICIL, d’où l’importance de pouvoir les comprendre et les évaluer » confirme le Dr Béatrice Paquier, médecin anesthésiste de formation et pour qui la médecine complémentaire s’est imposée depuis longtemps à travers la pratique de l’hypnose, l’auriculothérapie et l’acupuncture. Exerçant en cabinet au sein du Centre Ambroise Paré ainsi que dans le Service Douleur de l’Hôpital de la Croix-Rousse, le Dr Paquier a rejoint depuis 2018 le conseil scientifique de la Fondation APICIL auquel elle apporte ses éclairages.  « Lorsque j’ai découvert la méditation dans le Bouddhisme zen Soto au Japon il y a 20 ans, cela a apporté une 3e dimension dans les soins que je prodiguais alors en oncologie au sein du Centre Léon Bérard à Lyon » se souvient-elle. La pratique de la méditation a transformé mon chemin professionnel, je l’intègre chaque jour dans mes consultations, pour mes patients, et en particulier autour de l’hypnose. Selon elle, l’hypnose a pris son essor lorsque l’on a compris comment elle fonctionnait, et la méditation va s’imposer de la même manière dans les pratiques thérapeutiques. « L’auto-hypnose peut activer certaines aires du cerveau parfois proches de celles en jeu de la méditation, mais pour cette dernière l’objectif n’est pas d’activer son imaginaire. Au contraire, il ne faut pas accrocher ses pensées, se placer dans l’observation de ce qui est, sans jugement » souligne t-elle.

Parmi les projets soutenus dédiés à la méditation :

> Un travail de recherche portant sur L’impact de la méditation de pleine conscience sur l’anticipation, l’expérience et la rémanence de la douleur (financement pendant 6 mois d’un post-doc sous la direction du Dr Antoine Lutz).

> Le colloque Méditation, Santé, Soignants organisé le 17 janv. 2020 à Lyon par les HCL, l’Inserm, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et I-Medit.

>  Une expérimentation au CHU de Toulouse coordonnée par le Dr Agnès Suc auprès d’adolescents douloureux chroniques, suivie de la réalisation d’un film.

>  Le projet Méditation de pleine conscience pour les patients en oncologie porté par Audrey Couillet au sein du Centre Léon Bérard (CLB).

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Encart 2

Plusieurs formes de méditation sont distinguées :

• Pratique de concentration (Shamatha)

• Méditation sur la pleine conscience (Vipashyana). Littéralement «voir les choses telles qu’elles sont réellement», cette technique ancestrale indienne fondée sur la respiration concentre ses effets sur l’attention.

• Méditation sur la compassion altruiste, la position de bienveillance, le non-jugement

L’ensemble des pratiques visent à développer le contrôle de l’attention et la régulation des émotions, et ouvre un chemin vers une compréhension profonde de notre vraie nature.

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LLiens utiles

PPour aller plus loin

  • Screening, Assessment, and Care of Anxiety and Depressive Symptoms in Adults With Cancer : An American Society of Clinical Oncology Guideline Adaptation. Andersen, B. L., DeRubeis, R. J., Berman, B. S., Gruman, J., Champion, V. L., Massie, M. J.,Rowland, J. H. (2014).  Journal of Clinical Oncology, 32(15), 1605–1619
  • Mindfulness practice reduces cortisol blunting during chemotherapy : A randomized controlled study of colorectal cancer patients. Black, D. S., Peng, C., Sleight, A. G., Nguyen, N., Lenz, H.-J., & Figueiredo, J. C. (2017).  Cancer, 123(16), 3088–3096
  • Insight meditation and telomere biology : The effects of intensive retreat and the moderating role of personality. Conklin, Q. A., King, B. G., Zanesco, A. P., Lin, J., Hamidi, A. B., Pokorny, J. J., … Saron, C. D. (2018). Brain, Behavior, and Immunity, 70, 233–245
  • Effects of mindfulness training on emotional and physiologic recovery from induced negative affect. Crosswell, A. D., Moreno, P. I., Raposa, E. B., Motivala, S. J., Stanton, A. L., Ganz, P. A., & Bower, J. E. (2017).  Psychoneuroendocrinology, 86, 78–86
  • Au cœur de la tourmente, la pleine conscience. Kabat-Zinn J. (2009). J’ai lu Bien-être 1990, traduction De Boeck SA; 794 p
  • Mindfulness Meditation for Oncology Patients : A Discussion and Critical Review. Ott, M. J., Norris, R. L., & Bauer-Wu, S. M. (2006). Integrative Cancer Therapies, 5(2), 98–108
  • Mindfulness-based stress reduction for women diagnosed with breast cancer. Schell, L. K., Monsef, I., Wöckel, A., & Skoetz, N. (2019). The Cochrane Database of Systematic Reviews, 3, CD011518
  • Neural effects of mindfulness-based interventions on patients with major depressive disorder : A systematic review. Vignaud, P., Donde, C., Sadki, T., Poulet, E., & Brunelin, J. (2018).  Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 88, 98–105

Covid-19 : des enquêtes en cours sur les effets du confinement

CCovid-19 : des enquêtes en cours sur les effets du confinement

Si la recherche scientifique bat son plein sur le plan médical, notamment pour identifier des traitements efficaces et développer un vaccin, d’autres initiatives voient le jour. À Lyon notamment, plusieurs études ont été lancées pour étudier les effets du confinement. Chacun peut y répondre, et ainsi contribuer à l’avancée des connaissances autour de cette situation inédite, qui pourrait se révéler riche d’enseignements.

À vos claviers, et rendez-vous dans quelques temps pour les résultats !

CConfinement, inégalités, effet du lieu, santé

Après presque deux mois de confinement, cette enquête porte sur le vécu du confinement selon les caractéristiques du lieu dans lequel il s’est déroulé, dimension souvent oubliée dans les réflexions actuelles. L’effet du lieu sur le vécu du confinement est abordé en élargissant le champ de l’observation au-delà du logement à celui de l’environnement (au sens de « ce qu’il y a autour).

Portée par un collectif de chercheurs du Laboratoire Environnement, Ville, Société, cette enquête s’adresse aux personnes de plus de 15 ans qui ont été confinées en France. Elle est strictement confidentielle et anonyme, et prend environ 10 minutes.

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LLe confinement et ses effets sur le quotidien

Cette enquête nationale (et bientôt internationale) sur le confinement, lancée par une équipe du Laboratoire Environnement, Ville, Société, vise à étudier la manière dont nous nous adaptons, au quotidien, à la contrainte que constitue le confinement. Elle s’intéresse notamment à notre bien-être, nos relations sociales et nos habitudes de vie. L’enquête est anonyme et accessible en ligne.
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> > Premiers résultats de l’enquête
Des résultats très généraux sont présentés, le travail de traitement des données récoltées étant toujours en cours et l’analyse débutant tout juste. L’enquête se poursuit.

SSanté mentale et confinement

L’équipe du Centre Ressource de Réhabilitation Psychosociale du Centre Hospitalier Le Vinatier vous propose de participer à une étude en ligne intitulée Évaluation du bien-être durant le confinement en lien avec le COVID-19. Les résultats de cette enquête, anonyme, qui ne vous prendra que 15 à 30 minutes, seront très utiles pour comprendre l’impact du confinement sur la santé mentale.

Répondre à l’enquête

 

IImpact du confinement sur le sommeil et les rêves

L’équipe de Perrine Ruby au Centre de recherche en neurosciences de Lyon souhaite évaluer l’impact éventuel du confinement sur nos habitudes de vie, de sommeil et de rêve. L’enquête est disponible en ligne. Totalement anonyme, le questionnaire nécessite 10 à 25 minutes pour être complété.

répondre à l’enquête

cconfinement et rapport au temps

La situation de confinement change-t’elle notre rapport au temps ? Le but de ce protocole de recherche, impliquant le Centre de recherche en neurosciences de Lyon, est de mieux comprendre les effets de l’isolement prolongé sur les perspectives temporelles et sur la perception du temps chez l’adulte. Cette étude, qui débute avec un questionnaire en ligne, demande un peu d’investissement puisque vous serez ensuite sollicités pour d’autres sessions où l’on vous demandera de réaliser des tâches expérimentales courtes et diversifiées. De quoi faire passer le temps ?

Participer à l’étude

EEspaces domestiques en temps de confinement

Ce questionnaire, lancé par une équipe du laboratoire Environnement, Villes, Société, cherche d’une part à comprendre de quelles manières le confinement vient modifier ou non nos habitudes au sein de notre espace personnel/domestique et d’autre part à analyser, s’ils existent, les différents stratagèmes qui nous permettent d’aménager certains endroits en espace de travail pour nous et éventuellement pour nos enfants.

répondre à l’enquête

Confinement, Attention et Distractibilité

Ce questionnaire a pour objectif d’évaluer l’impact éventuel du confinement en France sur vos habitudes de vie et vos capacités attentionnelles, ainsi que sur celles de vos enfants âgés de 6 à 17 ans si vous en avez. Il a été conçu par Aurélie Bidet-Caulet, chargée de recherche au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, et ses collaboratrices et collaborateurs.

Compléter le questionnaire

 

Covid-19 : des enquêtes en cours sur les effets du confinement

CCovid-19 : des enquêtes en cours sur les effets du confinement

Si la recherche scientifique bat son plein sur le plan médical, notamment pour identifier des traitements efficaces et développer un vaccin, d’autres initiatives voient le jour. À Lyon notamment, plusieurs études ont été lancées pour étudier les effets du confinement. Chacun peut y répondre, et ainsi contribuer à l’avancée des connaissances autour de cette situation inédite, qui pourrait se révéler riche d’enseignements. [Cet article est mis à jour régulièrement avec les nouvelles études portées à notre connaissance]

À vos claviers, et rendez-vous dans quelques temps pour les résultats !

LLe confinement et ses effets sur le quotidien

Cette enquête nationale (et bientôt internationale) sur le confinement, lancée par une équipe du laboratoire Environnement, Ville, Société, vise à étudier la manière dont nous nous adaptons, au quotidien, à la contrainte que constitue le confinement. Elle s’intéresse notamment à notre bien-être, nos relations sociales et nos habitudes de vie. L’enquête est anonyme et accessible en ligne.
Répondre à l’enquête
> > Premiers résultats de l’enquête
Des résultats très généraux sont présentés, le travail de traitement des données récoltées étant toujours en cours et l’analyse débutant tout juste. L’enquête se poursuit.

Le confinement et ses effets sur le quotidien, Premiers résultats bruts des 2e et 3e semaines de confinement en France,

Bourdeau-Lepage Lise, 2020, Lyon, Consultation CORTE_Covid19.

 

 

 

IImpact du confinement sur le sommeil et les rêves

L’équipe de Perrine Ruby au Centre de recherche en neurosciences de Lyon souhaite évaluer l’impact éventuel du confinement sur nos habitudes de vie, de sommeil et de rêve. L’enquête est disponible en ligne. Totalement anonyme, le questionnaire nécessite 10 à 25 minutes pour être complété.

répondre à l’enquête

cconfinement et rapport au temps

La situation de confinement change-t’elle notre rapport au temps ? Le but de ce protocole de recherche, impliquant le Centre de recherche en neurosciences de Lyon, est de mieux comprendre les effets de l’isolement prolongé sur les perspectives temporelles et sur la perception du temps chez l’adulte. Cette étude, qui débute avec un questionnaire en ligne, demande un peu d’investissement puisque vous serez ensuite sollicités pour d’autres sessions où l’on vous demandera de réaliser des tâches expérimentales courtes et diversifiées. De quoi faire passer le temps ?

Participer à l’étude

EEspaces domestiques en temps de confinement

Ce questionnaire, lancé par une équipe du laboratoire Environnement, Villes, Société, cherche d’une part à comprendre de quelles manières le confinement vient modifier ou non nos habitudes au sein de notre espace personnel/domestique et d’autre part à analyser, s’ils existent, les différents stratagèmes qui nous permettent d’aménager certains endroits en espace de travail pour nous et éventuellement pour nos enfants.

répondre à l’enquête

Confinement, Attention et Distractibilité

Ce questionnaire a pour objectif d’évaluer l’impact éventuel du confinement en France sur vos habitudes de vie et vos capacités attentionnelles, ainsi que sur celles de vos enfants âgés de 6 à 17 ans si vous en avez. Il a été conçu par Aurélie Bidet-Caulet, chargée de recherche au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, et ses collaboratrices et collaborateurs.

Compléter le questionnaire

 

Certaines enquêtes sont maintenant terminées :

SSanté mentale et confinement (enquête terminée)

L’équipe du Centre Ressource de Réhabilitation Psychosociale du Centre Hospitalier Le Vinatier proposait de participer à une étude en ligne intitulée Évaluation du bien-être durant le confinement en lien avec le COVID-19. Les résultats de cette enquête, anonyme,  seront très utiles pour comprendre l’impact du confinement sur la santé mentale.