LLes épidémies : le rôle des Etats et des institutions Connaissez-vous les épidémies zoonotiques ? Dans ce troisième et dernier podcast dont le triptyque est consacré aux épidémies zoonotiques, c’est à dire les épidémies dont l’origine est le passage d’un virus de l’animal à l’homme, nous allons nous questionner sur le rôle de l’Etat et des institutions. Pour en parler, nous sommes toujours avec Frédéric LE MARCIS, professeur d’anthropologie à TRIANGLE et à Trans VIHMI (à l’ Institut de recherches pour le développement)> Écoutez le podcast :https://popsciences.universite-lyon.fr/app/uploads/2025/04/tri7-3_frederic-lemarcis.wav> Lire la retranscription des propos de l’interview :Pourquoi pensez-vous qu’il est essentiel de se préparer à ces épidémies ?Frédéric le Marcis – Comme anthropologue, je ne prétends pas avoir un rôle « prescriptif » mais j’observe que la préparation aux épidémies est une démarche sociale et culturelle que l’on retrouve dans toutes les sociétés. J’en décrit les pratiques et les conséquences, j’essaie d’en interroger les logiques. Depuis toujours, les hommes ont cherché à se protéger des risques, tout en leur donnant un sens. Prenez les sacrifices, les prières, l’isolement, ou encore la quarantaine : ces pratiques mêlent souvent des logiques savantes et morales.La préparation à la gestion du risque épidémique ne concerne pas seulement tel ou tel État car nous vivons dans un monde interconnecté. Ton épidémie est mon épidémie pourrait-on dire. Ce n’est pas nouveau. : rappelez-vous la grippe espagnole de 1918 à 1921, qui a touché jusqu’à 5 % de la population mondiale, plus loin la peste dites justinienne qui touche l’empire romain au 6e siècle. Et que dire des virus apportés par les Occidentaux qui ont bouleversé les populations amérindiennes lors de la conquête des Amériques ?© PixabayQuel est le rôle des institutions internationales dans les crises épidémiques ? Et jouent-elles bien leur rôle ?F.L.M. – Aujourd’hui, la différence réside dans l’implication des institutions transnationales comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Center for Disease Control (CDC) d’Atlanta, ou encore des ONG comme Médecins Sans Frontières (MSF) et ALIMA.Elles sont engagées dans la preparedness dans un paradigme One Health et de santé globale. One Health (penser la santé dans ses dimensions humaines, animales et environnementales) et global Health : la gestion des problèmes de santé ne peut se limiter aux frontières des états. Par ce que les pathogènes circulent, parce que c’est moralement difficile de regarder nos voisins mourir sans rien faire, mais aussi parce que c’est un marché à conquérir (tests, machines diagnostiques, médicaments). D’ailleurs à ce sujet, comment peut-on évaluer économiquement, financièrement l’impact d’une épidémie au niveau mondial, au niveau d’un pays ?F.L.M. – Les économistes le font, ils disposent des outils pour cela, pas l’anthropologie. Mais les impacts sont massifs. Pour le VIH-Sida, dans les premiers temps de l’épidémie certains pays africains ne déclaraient pas leur cas pour ne pas impacter l’industrie touristique qui occupait une place importante dans leur économie, à l’époque coloniale en cas d’épidémie de fièvre jaune, l’administration fermait les frontières et interdisait la circulation des biens entre région. Déjà les commerçants s’élevaient contre ces mesures ! Par exemple j’ai retrouvé des courriers de commerçants français demandant la levée de l’interdiction de circulation de pinasses entre Bamako (Mali) et Kankan (Guinée) pendant une épidémie de fièvre jaune en raison de l’impact sur leur activité. Les mêmes problèmes se sont posés pendant Ebola ou pendant le COVID. Hervé Péléraux, Mathieu Plane, Raul Sampognaro, économistes estiment qu’en France, au premier semestre 2020, le confinement avait conduit à une baisse de 18,9 %. Mais à côté de l’impact direct sur l’économie, il faut également mesurer l’impact social et psychologique. On sait par exemple que les jeunes ont payé un lourd tribu psychologique au confinement… Il faut là aussi retenir que l’impact du covid n’est pas le même selon les pays et qu’au niveau des individus il diffère en fonction du statut socio-économique. Le confinement n’a pas le même impact selon que vous le vivez depuis votre maison secondaire ou dans un petit appartement, il est négociable si le télétravail vous est possible, etc…Et quel rôle jouent les États ?F.L.M. – Les États n’ont pas tous les mêmes moyens pour faire face aux crises. Prenons l’exemple de la France. L’Agence Nationale de Recherche sur le Sida (ANRS) fondée pour répondre aux enjeux de l’épidémie de sida en 1988 est devenue ANRS-MIE (Maladie Infectieuses Emergentes) dans la foulée de la première épidémie d’Ebola en 2021. Cette agence de l’INSERM structure et finance des recherches dans le monde entier dans le but de surveiller les risques, (par exemple les mutations du covid), pour développer des vaccins ou des molécules afin de traiter les maladies. Ces recherches s’accompagnent de formations dispensées aussi dans les pays moins avancés et de la mise en place de réseaux de laboratoires (et donc de la vente de machine, de la fourniture d’intrants, de SAV). Elles sont également suivi du soutien à la mise en place de structures opérationnelles pour organiser la surveillance. En Guinée, par exemple, des structures comme l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) ou les plateformes One Health regroupent des experts en santé humaine, animale et environnementale pour prévenir et répondre rapidement aux risques. Mais leur action dépend largement du financement de bailleurs internationaux.Des carrières scientifiques et politiques se construisent dans le cadre de cette industrie.Peut-on aussi voir une épidémie comme une épreuve pour le pouvoir ?F.L.M. – Une épidémie est aussi un test pour le pouvoir, qu’il soit politique ou médical. Gouverner dans un régime démocratique, c’est préserver la vie, et les crises épidémiques viennent menacer cette capacité.Que nous apprennent les épidémies sur la longue durée ?F.L.M. – D’abord, qu’elles ne sont pas uniquement une affaire de zoonoses. Elles prospèrent dans des contextes sociaux et politiques spécifiques : absence de systèmes de santé efficaces, inégalités, déplacements accrus de biens et de personnes. Au lieu d’accuser les victimes pour des pratiques jugées propice aux zoonoses (consommation de viande de brousse par exemple), ce que nous apprend l’étude dans la longue durée de la vie avec les virus c’est que les populations développent des savoirs et des pratiques, qu’elles ne sont pas ignorantes du risque mais qu’elles le négocient en fonction d’enjeux qui sont aussi sociaux et moraux. Il y a là une leçon à retenir quand nous sommes prompts à placer nos espoirs dans l’unique technologie vaccinale pour lutter contre une épidémie sans agir au préalable sur la faiblesse du système de santé et ses inégalités, sans se rappeler qu’on ne fait pas la guerre au virus mais qu’on négocie avec lui, y compris la possibilité de vivre avec lui comme des êtres sociaux. Dans ce contexte la preparedness ne peut se faire sans la population, encore moins contre elle. Se préparer c’est aussi apprendre à tenir compte des contextes spécifiques dans lesquels les zoonoses ont lieu et qui favorisent le développement des épidémiesEnfin une dernière leçon de l’expérience épidémique est celle d’une négociation.Plutôt que de déclarer la “guerre” au virus, peut-être faut-il envisager une négociation : apprendre à vivre avec, comme des êtres sociaux. Se préparer, ce n’est pas seulement développer des vaccins ou des médicaments. C’est aussi comprendre les contextes spécifiques qui favorisent les épidémies, agir sur les inégalités et impliquer les populations. Après tout, une épidémie, c’est une affaire collective. Alors, que pouvons-nous faire pour mieux nous préparer ensemble ?Précédemment : comment l’histoire peut aider à se préparer aux épidémies ?> À suivre…Notre triptyque concernant les épidémies s’achève …Rendez-vous jeudi prochain pour un tout nouveau sujet !>> Pour en savoir plus :Triptyque – Laboratoire Triangle
ÉÉpidémie de grippe : pourquoi une telle ampleur cet hiver ? | Interview The Conversation Cette année, l’ampleur de l’épidémie de grippe est particulièrement importante. Au point que les autorités sanitaires ont repoussé au 28 février la fin de la campagne de vaccination antigrippale, initialement prévue pour le 31 janvier. Pourquoi une telle ampleur épidémique ? Peut-on attraper plusieurs fois la grippe cet hiver ? Quelles sont les complications possibles ? Que faire en cas de symptômes ?Bruno Lina, chef de service aux Hospices civils de Lyon et responsable du Centre national de référence des virus des infections respiratoires, fait le point.The Conversation : Quelles sont les particularités de l’épidémie de grippe actuellement en cours dans notre pays ?Bruno Lina : Une première spécificité de cette épidémie est son ampleur : elle affecte un très grand nombre de personnes. Une autre particularité est que, bien que tous les groupes d’âge soient concernés, les enfants et les adultes jeunes sont particulièrement touchés.Les raisons précises de l’importance de cette vague épidémique restent encore à déterminer. On sait que le virus de la grippe A/H1N1 est l’un des trois virus grippaux en circulation cet hiver (les autres étant les virus de la grippe A/H3N2 et le virus de la grippe B Victoria). Or, ce virus diffuse très bien dans la classe d’âge des 25-45 ans.Mais seule sa présence ne suffit pas à expliquer pourquoi l’épidémie de cette année est plus importante que celle de l’année dernière. Non seulement ces virus étaient-ils attendus, mais qui plus est, le virus B et le virus A/H1N1 avaient déjà circulé l’an passé. Bien qu’ils aient muté et soient cette année légèrement différents de ceux de l’an dernier, ces modifications n’expliquent pas l’ampleur de l’épidémie en cours.Sa dynamique a en revanche probablement été influencée par les mutations du troisième virus en circulation, le virus A/H3N2. Celui-ci a beaucoup évolué depuis l’hiver dernier. Or, les vaccins contiennent l’ancienne souche. Ils protègent donc moins bien contre celle qui circule cette année. Cela pourrait expliquer pourquoi ce virus infecte davantage les personnes les plus âgées. Il est à l’origine des formes les plus sévères chez les plus de 65 ans.Pourquoi les plus jeunes sont-ils particulièrement vulnérables face au virus H1N1 ?B.L. : Premièrement, probablement parce qu’un nombre significatif d’entre eux n’ont jamais été exposés à ce virus. Une autre raison est que, face à une souche virale donnée, la réponse immunitaire est en quelque sorte conditionnée par l’historique immunitaire, via des mécanismes que les scientifiques sont en train de décrypter.On sait par exemple que les « adultes jeunes » (une catégorie très large, puisqu’elle recouvre les adultes nés après 1968) qui ont d’abord été infectés par le virus A/H3N2 avant d’être exposés au virus A/H1N1 présentent une réponse immunitaire moins bonne face à ce dernier virus que des gens qui l’ont rencontré avant le A/H3N2.Autrement dit, la première grippe de l’existence conditionne la qualité et la puissance de la réponse immunitaire lors des infections ultérieures par des virus grippaux. Si la seconde grippe est due au même virus, la réponse immunitaire sera davantage protectrice que s’il s’agit d’un virus différent. Ce constat pourrait expliquer pourquoi les plus de 65 ans sont plus touchés par le A/H3N2 : ils ont été d’abord exposés au A/H1N1 avant d’être exposés au A/H3N2.Le virus A/H1N1 avait déjà circulé en 2009, lors de l’épidémie de grippe d’origine porcine. Si l’on avait été vacciné contre le A/H1N1 (ou infecté par lui), bénéficie-t-on d’une immunité aujourd’hui ?B.L. : L’immunité croisée qui résulte de la vaccination ou d’une infection datant de cette époque est très faible, car le virus A/H1N1 qui est en circulation à l’heure actuelle n’est plus du tout le même qu’en 2009, il a beaucoup évolué.Micrographie électronique à transmission colorisée de particules du virus de la grippe A/H1N1 (bleu). Le virus de la grippe A/H1N1 peut infecter à la fois les humains et les animaux, y compris les oiseaux et les porcs. Il s’agit de l’une des nombreuses souches liées aux épidémies de grippe saisonnière. | ©John Gallagher/Audray Harris/NIAIDCette année, quel est le degré de protection conféré par le vaccin ?B.L. : On estime que le niveau de protection moyen conférée par le vaccin est compris entre 40 et 45 %. Cela peut sembler faible, mais il faut bien comprendre qu’il s’agit du niveau de protection contre les trois virus circulants.Si l’on regarde dans le détail, la protection contre le virus B est excellente, puisqu’elle se situe aux alentours de 70 à 75 %, un niveau rarement atteint en matière de vaccin contre la grippe.L’efficacité contre le virus A/H1N1 est en revanche un peu moins bonne que prévu : elle est de 40 à 45 % alors qu’on s’attendait à un taux d’environ 60 %, car le virus sur lequel est basé le vaccin est censé être le même que celui qui circule dans la population. Cela signifie très probablement que le virus circulant a subi des modifications, qui restent encore à identifier.Enfin, l’efficacité contre le A/H3N2 est basse : environ 25 à 30 % seulement. Elle est particulièrement faible chez les plus de 65 ans, ce qui n’est pas surprenant, puisqu’on sait que la protection vaccinale diminue chez les personnes âgées. Leur système immunitaire répond en effet moins bien aux stimulations que celui des personnes plus jeunes (on parle d’immunoscénescence).Malgré cette efficacité relativement faible contre le A/H3N2 et moyenne contre le A/H1N1, se faire vacciner reste très utile.B.L. : Absolument, car le vaccin confère une protection vis-à-vis des formes graves. Par ailleurs, chez les personnes vaccinées qui tombent malades malgré tout, la durée de la maladie est réduite, tout comme son intensité. Donc même en cas d’échec vaccinal, les malades qui avaient reçu le vaccin ont un bénéfice clair par rapport aux autres.Autre point important : la vaccination freine considérablement la transmission du virus dans la population. À ce titre, la vaccination des soignants est un point clé en cas d’épidémie. Malheureusement, elle n’est clairement pas suffisante dans notre pays.L’Organisation mondiale de la santé recommande de faire vacciner les enfants de moins de 5 ans. Ce n’est pas le cas des autorités françaises. Pourquoi ?B.L. : La grippe est surtout dangereuse pour les enfants de moins de trois mois. Certes, chaque année, un petit nombre d’enfants plus âgés font des formes graves nécessitant une admission en réanimation, et il arrive que certains, malheureusement, en décèdent. Mais ces cas sont très rares. Chez les enfants qui ne présentent pas de maladie chronique ou d’autre problème de santé, la grippe se passe généralement relativement bien.La vaccination des enfants présente néanmoins un double bénéfice. Il s’agit tout d’abord d’éviter qu’ils ne s’infectent, ce qui permet de limiter l’encombrement des urgences et les arrêts de travail des parents (et protège des formes graves les enfants à risque). L’autre bénéfice est qu’une telle vaccination permet d’influer sur la dynamique de l’épidémie.En effet, lorsque les enfants sont vaccinés, la circulation du virus est freinée dans cette population, dont on sait qu’elle est le moteur de l’épidémie : quand les enfants sont infectés, ils contaminent leurs parents, puis leurs grands-parents. Limiter la circulation virale chez les plus jeunes permet donc de diminuer le niveau d’infection des plus âgés (ainsi que des autres personnes à risque, femmes enceintes ou nouveau-nés).C’est ce qu’a montré l’approche adoptée par la Grande-Bretagne, qui mène une campagne de vaccination des enfants en âge scolaire. Dans les endroits où la campagne est correctement suivie et où les taux de vaccination sont élevés, on observe la mise en place d’une immunité de groupe : le nombre de personnes de plus de 65 ans infectées est très significativement réduit, ce qui a un impact sur la mortalité.Limiter la circulation du virus chez les plus âgés est d’autant plus important qu’au-delà de la mortalité, les conséquences d’une grippe peuvent être graves pour ces personnes…B.L. : Effectivement. Lorsque les personnes âgées sont victimes d’une forme de grippe sévère, elles se retrouvent souvent alitées pendant une dizaine de jours, voire plus. Lorsqu’elles se remettent de l’infection, elles ont souvent perdu de l’autonomie, comme l’ont montré diverses études.Une autre source de complications est due au fait que la grippe peut déstabiliser l’état des patients qui souffrent de pathologies chroniques. L’infection peut provoquer une série d’altérations métaboliques aboutissant à une altération de l’état général. Cela peut se traduire par des poussées d’insuffisance cardiaque, un déséquilibre du diabète, etc.Autre point important, les personnes âgées ne sont pas les seules concernées par des complications potentiellement graves.B.L. : Il est aujourd’hui très clairement établi que chez les adultes de plus de 45 ans qui présentent des pathologies cardiaques et un risque vasculaire, la grippe est responsable d’un nombre extrêmement élevé d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébrauxUne étude récente a montré que la vaccination contre la grippe chez les patients qui ont une pathologie cardiaque chronique était aussi efficace contre l’infarctus que l’arrêt du tabac.Pour le dire autrement, on conseille aux patients qui ont des antécédents cardiaques d’arrêter de fumer et de faire de l’exercice. Mais au-delà de ces recommandations, le conseil le plus important que l’on peut leur donner est de se faire vacciner contre la grippe.C’est d’autant plus important que les personnes concernées ne sont pas toujours au courant de leurs pathologies, qui ne sont pas systématiquement dépistées.Existe-t-il d’autres complications de la grippe ?B.L. : Très rarement, la grippe peut provoquer un syndrome de Guillain-Barré (le système immunitaire du malade attaque ses nerfs périphériques, ce qui se traduit par une faiblesse musculaire débutant généralement par les jambes et se propageant ensuite au reste du corps. Cette faiblesse peut évoluer en paralysie nécessitant une prise en charge. Dans l’immense majorité des cas, la situation revient à la normale en quelques semaines, ndlr).Rappelons que selon la majorité des études conduites, la vaccination antigrippale n’entraîne pas d’augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré.Par ailleurs, des cas de fatigue chronique ont aussi été documentés suite à l’infection par le virus de la grippe.Peut-on être contaminé plusieurs fois au cours d’un même hiver ?B.L. : Il faut distinguer deux cas de figure. Tout d’abord, la co-infection, autrement dit le fait d’être infecté en même temps par plusieurs virus, qui seront responsables des symptômes. Il s’agit d’une situation exceptionnelle : chaque année, alors que les données de surveillance portent sur des dizaines de milliers d’échantillons, seuls trois ou quatre cas de co-infection sont détectés.L’autre cas de figure correspond au fait de subir plusieurs infections au cours du même hiver, lorsque plusieurs virus circulent. Cela peut effectivement arriver, en particulier chez les enfants. Nous avons connu un cas il y a quelques années où un enfant avait été infecté par trois virus différents au cours du même hiver. Une situation heureusement très rare…Que faire en cas de symptômes ?B.L. : La période de contagion débute environ un jour avant les premiers symptômes, et dure au minimum deux jours après leur apparition. Dans la mesure du possible, il faut s’isoler, et éviter d’entrer en contact avec des personnes fragiles. Le port du masque permet également de limiter la transmission du virus.Par ailleurs, l’hygiène des mains est importante : il faut les laver régulièrement, avec des solutions hydroalcooliques ou avec de l’eau et du savon. À ce sujet, rappelons que simplement se passer les mains sous l’eau n’a jamais lavé quoi que ce soit : si l’on utilise du savon plutôt que des solutions hydroalcooliques, il est important de le faire mousser !Il est également important d’aérer les pièces. En effet, quand on est malade, le seul fait de respirer rejette des virus dans l’air ambiant. Ces derniers peuvent y flotter pendant un long moment, et contaminer ainsi d’autres occupants.Il ne faut pas oublier que la contamination peut également se faire via les surfaces : un éternuement peut disséminer des virus sur une table ; que quelqu’un y passe ensuite la main, et il peut s’infecter. Selon la surface considérée, les virus peuvent rester infectieux plus ou moins longtemps. S’ils sont immédiatement détruits sur les surfaces en cuivre, des chercheurs suisses ont montré que les virus de la grippe A peuvent rester infectieux pendant au moins 24 à 48 h sur les billets de banque.Enfin, il faut rappeler qu’en période épidémique, la prévention est importante : port du masque, hygiène des mains, distanciation (se faire moins la bise…) sont terriblement efficaces pour limiter la propagation des virus. Et se faire vacciner également, bien entendu.L’auteur :Bruno Lina, Directeur du centre national de référence pour les virus des infections respiratoires, ENS de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, Hospices civils de Lyon.Cet article est republié sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original :The Conversation
LLucie Etienne, médaillée du CNRS : décrypter les épidémies | Visages de la Science Lucie Etienne, chercheuse au Centre international de recherche en infectiologie, décrypte l’histoire évolutive et fonctionnelle des relations hôtes-pathogènes. En 2024, elle a été récompensée par la médaille de bronze du CNRS.L’objectif de son groupe de recherche est de comprendre comment certaines espèces résistent naturellement aux émergences ou aux infections virales. En plus des primates, l’équipe explore l’immunité antivirale des chauves-souris. Pour cela, elle combine des outils de bioinformatique évolutive avec des tests fonctionnels dans les cellules des hôtes.À l’occasion de cette distinction, elle revient sur son parcours et ses travaux de recherche. Découvrir les mÉDAILLES du CNRS 2024
DDanser pour guérir, une histoire millénaire Le Musée des Confluences a le plaisir de vous inviter à « Danser pour guérir : une histoire millénaire », une immersion fascinante dans les traditions ancestrales où la danse se révèle être un puissant vecteur de guérison.Des épisodes inexpliqués « d’épidémies de danse », documentés au Moyen-Âge, aux danses endiablées de la Pizzica d’Italie du sud, censées guérir de la piqure de la tarentule, aux divers rituels animistes/ chamaniques présents sur toute la planète, le pouvoir de la danse sur le corps se retrouve dans toutes les cultures et sur tous les continents. Gérard Kurkdjian, spécialiste des musiques sacrées du monde, nous invite, en compagnie de ses invités, à une réflexion sur ces phénomènes à partir de certaines de leurs formes les plus emblématiques.Intervenants :Sara Colonna, danseuse et anthropologue ;Vincent Zanetti, musicien et ethnomusicologue.Animée par : Gérard Kurkdjian, auteur, musicien, conférencier.>> Plus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES
SSAiNTé@Lyon : un projet transdisciplinaire entre santé et environnement SAiNTé@Lyon : un projet transdisciplinaire qui questionne la relation entre santé et environnementLa pandémie de Covid-19, avec ses controverses médiatisées sur les moyens de prévention (le masque chirurgical, les vaccins), et les stratégies de santé publique adoptées (confinement général), a fait surgir dans le quotidien de la population la thématique de la santé, des épidémies, de ce que l’on était prêt à faire du respect de la vie individuelle pour surmonter la crise ou l’épidémie.Stéphane Frioux, chercheur au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes – LARHRA, ainsi que Galwen Roques, étudiant en histoire, nous parlent du projet SAiNTÉ@Lyon (pour Santé à Lyon et à Saint-Étienne) : ils travaillent sur le territoire Lyon/Saint-Étienne et questionnent la relation entre santé et environnement à travers la mise en perspective temporelle des problématiques actuelles de risques socio-sanitaires et socio-environnementaux.Est-ce que vous pouvez me parler du projet en quelques mots ?Stéphane Frioux : Le projet SAiNTé@Lyon, c’est un projet pluridisciplinaire avec une forte dimension sciences humaines et sociales, puisqu’il est porté par un historien, moi-même, une professeure de sciences de l’information et de la communication, Isabelle Garcin-Marou, et une géographe, Virginie Chasles.À l’origine, il y avait la question de savoir d’où viennent les préoccupations actuelles sur la relation entre santé et environnement, notamment avec les pollutions : les pollutions urbaines actuelles ou héritées, et de comprendre dans quelle mesure il y avait une prévention vis-à-vis des risques associés à ces pollutions, prévention officielle, pratiquée par les habitants. Nous en sommes au début du projet et il s’est bien lancé avec une complémentarité entre les sites stéphanois et lyonnais.Comment avez-vous rencontré vos co-porteuses ?Stéphane Frioux : Isabelle Garcin-Marou, je la connaissais déjà. On s’était fréquenté au sein d’un des LabEx de l’Université de Lyon « Intelligence des mondes urbains » – LabEx IMU – , et je savais qu’elle avait travaillé autour des risques industriels dans la Vallée de la chimie, notamment en menant des enquêtes sur la perception des risques et des pollutions dans les médias. Elle et moi, nous sommes allés à la journée de présentation de SHAPE-Med@lyon suite à un premier appel à manifestation d’intérêt. Nous avons appris qu’il y avait un projet en germe du côté de Saint-Étienne sur les territoires miniers et post-miniers portés par Virginie Chasles. On a pris contact avec elle et on a décidé de fusionner les deux projets pour avoir quelque chose de plus ambitieux, même si c’était des projets d’amorçage. Ensuite, nous avons fait la réponse à projet en se répartissant les moyens demandés.[…]>> Lire l’article completEn 2022, le projet SHAPE-Med@Lyon (Structuring one Health Approach for Personnalized Medicine in Lyon), a été lauréat du Programme d’Investissement d’Avenir 4 « ExcellencES » de France 2030. SHAPE-Med@Lyon est avant tout une belle réussite collective qui fédère 12 partenaires : les universités Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) et Lumière Lyon 2, les Hospices Civils de Lyon (HCL), le Centre Léon Bérard, le Centre hospitalier Le Vinatier, VetAgro Sup, CPE Lyon, avec les organismes nationaux de recherche Inserm, CNRS, INRAE, Inria et le Centre International de Recherche sur le Cancer de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
VVulnérabilités, qu’en disent les cartes ? Inondations, éboulements, épidémies, mouvements sociaux, guerres, accidents industrielles, incendies… Lyon est vulnérable à des événements variés, soudains ou au cheminement long et indécelable jusqu’au moment où ils s’imposent et menacent. Organisé dans le cadre du Congrès international sur l’histoire de la cartographie aux archives municipale de Lyon.Mais la plupart des événements passés, au moins jusqu’aux 18-19e siècles, n’ont laissé que des mots, bien insuffisants pour nous permettre de comprendre ce qui s’est passé, ni comment les Hommes composaient avec une nature et des installations humaines risquées.Quelques images (cartes ou dessins), parfois, nous permettent d’en saisir l’ampleur et les particularités.L’exposition interroge la ville sous l’angle de ses vulnérabilités, au travers de documents rarement vus, permettant de saisir comment la ville est aujourd’hui un environnement composé de dispositifs variés (quais, hôpitaux, police, aménagements pour le trafic, bétonnage des flancs des collines…) destinés à limiter de nombreux types de risques.Organisée dans le cadre du Congrès international sur l’histoire de la cartographie aux Archives municipales de Lyon.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :archives municipales de Lyon©Archives municipales de Lyon
JJournée thématique : Épidémies, décrypter pour avancer Si elles accompagnent les espèces animales depuis toujours, les récentes épidémies et notamment celle de coronavirus SRAS-CoV-2 ont replacé les maladies et les virus au cœur de notre société. Une journée pour parler sereinement des épidémies d’hier, d’aujourd’hui… et de demain.En écho à l’exposition Épidémies, prendre soin du vivant.>> Au programme le 25 mai :À 14h, atelier « Viral » en réalité virtuelleÀ 15h, projection de Pandémies de Sophie BensadounÀ 16h, table ronde autour de la question : « Comment les épidémies transforment nos sociétés ? »Plus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES
PPodcast « Zootopique » | The Conversation « Zootopique » est une série de podcasts réalisés en partenariat avec l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) qui interroge nos relations avec les animaux au prisme de la santé. Après une première saison portant sur des thèmes aussi variés que le déclin des abeilles ou les maladies portées par les moustiques et les tiques, nous vous proposons une deuxième saison.Grippe, un virus du passé qui a de l’avenirPour ce premier épisode, Béatrice Grasland, chef d’unité virologie, immunologie, parasitologie aviaires et cunicoles à l’Anses et Bruno Lina, directeur du centre national de référence pour les virus des infections respiratoires (ENS de Lyon) font le point sur la grippe, ou plutôt les grippes.Depuis quand cette maladie existe ? Pourquoi cette maladie touche les humains, mais aussi les animaux ? Pourquoi revient-elle tous les ans ? Doit-on s’attendre à une prochaine pandémie ? Sommes-nous prêts ?Crédits : Conception : Anses et The Conversation France. Réalisation : Moustic Studio. Animation : Benoît Tonson.__________________________________________________________________________________________________La résistance aux antibiotiques, une pandémie silencieusePour ce troisième épisode, Jean-Yves Madec, directeur scientifique de l’axe antibiorésistance de l’Anses et Claire Harpet, anthropologue de la santé, ingénieur recherche à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 nous éclairent sur un phénomène inquiétant : l’antibiorésistance. C’est le phénomène qui décrit la résistance des bactéries aux antibiotiques. En faisant reculer de nombreuses maladies bactériennes, les antibiotiques ont transformé les médecines humaine et animale. Mais leur utilisation s’est accompagnée de l’émergence de souches résistantes qui menacent aujourd’hui notre santé. Selon l’OMS, l’antibiorésistance sera à l’origine de 10 millions de morts par an dans le monde, à l’horizon 2050.Demain, pourrons-nous toujours nous soigner ? Des infections banales pourront-elles devenir de graves menaces ? Est-il possible de lutter contre ce phénomène ?Retrouvez notre entretien avec Claire Harpet dans le dossier Pop’Sciences – CNRS : « Résistance aux traitements :« L’antibiorésistance est une conséquence du rapport dévoyé qu’entretient notre espèce avec le reste du vivant »Crédits : Conception : Anses et The Conversation France. Réalisation : Moustic Studio. Animation : Benoît Tonson. Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.>> Retrouvez tous les épisode de Zootopique sur :THE CONVERSATION
FForum santé innovation Partenariats public/privé, coopérations universités /industries, politiques/scientifiques, incubations des start-ups, développement des biotechs, stratégies de croissance des grands groupes pharmaceutiques : la culture et l’écosystème de l’innovation en France ont-ils appris de la crise du Covid-19 ?La crise pandémique « oblige » à prospecter de nouveaux territoires d’innovation, scientifiques bien sûr, mais aussi sociaux, entrepreneuriaux, de proximité.Pour répondre à ces enjeux majeurs de la santé, connectez vous le 27 avril prochain et suivez en live le Forum Santé Innovation à Lyon.Organisé par : La Tribune>> Le programme :Région : sur tous les frontsInnovation : qu’apprend-on de la crise du Covid-19 ?L’exemple de la cancérologie : un avant et un après Covid-19 ?Entretien avec Pascal BonifaceRecherche et industrie : la France est-elle toujours un pays qui compte ?Dialogue avec Jean-François DelfraissyGafam, les jeux sont-ils faits ?E-santé : de belles promesses et de grandes questionsEnvironnement : le nouveau défi majeurKeynote de Prosper TeboulPrévoir : jusqu’où ?Maladies psychiques : mal aimées, mal traitées, et pourtant elles font malSégur un an après : qu’est-ce qui (n’)a (pas) changé ?
CCoronavirus, Covid-19… S’informer | Recensement des avancées de la recherche La recherche sur le coronavirus et la maladie provoquée est en constante évolution. De nombreux organismes dans le monde entier travaillent sur plusieurs axes de recherche, croisant plusieurs disciplines scientifiques, que soit pour mieux connaître le virus et le combattre, proposer des tests de dépistage, mettre au point un vaccin, étudier les effets du confinement, modéliser la propagation, connaître l’impact économique, etc.Cette page recense, depuis le début de l’épidémie, des sources d’informations fiables afin de montrer les avancées de la recherche, en particulier à Lyon et Saint-Étienne, et vous permettre d’être informé.Cette page est actualisée régulièrement.©Ivan Diaz sur UnsplashEn parallèle, Pop’Sciences prépare un dossier sur les vaccins et vaccination : De la variole à la Covid : les vaccins entre peurs, espoirs et raison >> A paraître début juin 2021… —————————–COVID-19 : pour CoronaVIrus Disease, maladie infectieuse respiratoire.Coronavirus : nouveau virus, agent responsable de cette maladie (du latin « virus à couronne », du fait de son apparence au microscope électronique).—————————–Qu’est-ce que le Coronavirus et la COVID-19 ?Les coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-COV ou le SRAS.Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus, nommé SARS-CoV-2. La maladie infectieuse provoquée par ce coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé – OMS. Le 11 mars 2020, l’OMS a qualifié la situation mondiale du COVID-19 de pandémie.La maladie se transmet par les gouttelettes (sécrétions projetées invisibles lors d’une discussion, d’éternuements ou de toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. Un des autres vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains souillées par des gouttelettes.C’est donc pourquoi les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale sont indispensables pour se protéger de la maladie.AAVANCÉES DE LA recherche sur la CoVid-19> Les laboratoires de recherche mobilisésLa recherche mobilisée COVID-19, site du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation> A Lyon et Saint-ÉtienneCovid-19 : ces variants qui ont changé la donne, CNRS Le Journal, 15-04-2021Projets de recherche répondant à la crise Covid-19 engagés par les chercheurs de l’Université de Lyon, février 2021>>> Voir les 16 projets | Quelques unes des thématiques : caractérisation de la fatigue chronique chez les patients, perte de l’odorat et du goût, sortie de confinement, Covid-19 et animaux de compagnie, mécanismes immunologiques…Covid-19 et cerveau : oui, le virus peut infecter les neurones, Cortex Mag, LabEx CORTEX – UdL,9-02-2021Covid et odorat :Comment le Covid-19 perturbe-t-il notre odorat ?, podcast CNRS, La parole à la science, 5-02-2021Covid-19 : odorat et qualité de vie – CRNL, CNRS, Inserm, Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Monnet, 20-04- 2020Avec la Covid-19 on met enfin le nez sur la perte de l’odorat, CNRS Le Journal, 30-12-2020Covid-19 : la perte d’odorat, signal précoce pour éviter l’engorgement des hôpitaux ?, Cortex Mag, LabEx CORTEX – UdL, 9-12-2020Covid et masques :Quels masques pour quelles applications dans la lutte contre les maladies infectieuses ?, vidéo Musée de sciences biologiques Dr Mérieux, Université Claude Bernard Lyon 1, 30-03-2021Masques de protection et recyclage : compatibles ?, INSA Lyon, 20-07-2020Masques de protection : la piste prometteuse du recyclage, CNRS Le Journal, 31-03-2020Nanoparticules d’argent – Tueuses de coronavirus ?, Virginie Monnier, Institut des Nanotechnologies de Lyon – INL, 6-11-2020Des sources chaudes du Yelloswtone au test PCR – INSA Lyon, 6-10-2020Détecter le Covid-19 au bout du souffle, CNRS Le Journal, 6-07-2020Covid-19 : l’indispensable apport de la science des données, CNRS Le Journal, 2-07-2020Dépistage Covid-19 : VetAgro Sup réalise des tests pour la santé humaine – VetAgro Sup, 13-05-2020La modélisation en pratique dans la gestion d’une épidémie, INRAE, 12-05-2020Confine-COVID-19, un projet de simulation numérique de sortie de crise – École Centrale Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, Hospices Civils de Lyon, 7-05-202Essai clinique Discovery contre le Covid-19 à Lyon – Points étape – Hospices Civils de Lyon (HCL), 7-04-2020Deux réussites UJM à l’appel ANR Flash Covid-19, Université Jean Monnet St Etienne, 16 avril 2020Covid-19 : un laboratoire de l’Université se mobilise aux côtés de la société Biospeedia pour évaluer un test de sérologie rapide – Université Jean Monnet, 6-04-2020Covid-19 : comparaison du développement de l’épidémie et des mesures prises, entre 6 pays : Chine, Corée du Sud, Italie, France Espagne et Allemagne – François Robin-Champigneul, Doctorant en analyses de données de santé, membre associé du Laboratoire de Sciences Actuarielle et Financière (SAF), de l’Institut de Science Financière et d’Assurances (ISFA), Université Claude Bernard Lyon 1, ingénieur Télécom SudParis, 2-04-2020Coronavirus: loin du buzz, la Pr Ader dirige un essai clinique crucial – Sciences et Avenir, 29-03-2020Covid-19, chloroquine, hydroxychloroquine et essais cliniques – LabEx Ecofect/Université de Lyon, 27-03-2020Covid-19 : éclairage sur l’essai clinique qui démarre à Lyon – Hospices Civils de Lyon (HCL), 26-03-2020Acteurs et outils de la lutte contre les maladies infectieuses aux HCLLe Corona ne passera pas par moi ! – LabEx Ecofect/Université de Lyon, mars 2020La recherche sur le Coronavirus au CIRILe laboratoire Virpath du CIRI (Centre International de Recherche en Infectiologie de Lyon) dirigé par Bruno Lina, PUPH UCBLI/HCL, et Manuel Rosa Calatrava, DR Inserm, est un laboratoire associé à l’OMS qui héberge le CNR des virus respiratoires (dont la grippe). A ce titre, le versant hospitalier du laboratoire est impliqué dans le diagnostic et le versant recherche a pu très tôt avoir accès à des échantillons cliniques et ainsi être en capacité d’isoler et amplifier des souches du virus SARS-CoV-2.VirPath a ainsi caractérisé plusieurs modèles pré-cliniques d’infection dans le but de tester plusieurs molécules de leur portefeuille. Leur approche innovante est basée sur le repositionnement de médicaments déjà sur le marché pour de nouvelles indications thérapeutiques antivirales et présente l’avantage majeur de diminuer drastiquement la durée et les coûts de développement de cette nouvelle génération d’antiviraux. Le laboratoire a validé sa stratégie contre la grippe avec notamment la mise en place d’un essai clinique de phase 2b (FLUNEXT TRIAL PHRC #15-0442 – ClinicalTrials.gov identifier NCT03212716).> Ailleurs en France et dans le monde Site de l’Institut Pasteur > L’actualité de l’Institut Pasteur sur le COVID-19Infection au nouveau Coronavirus (SARS-CoV-2), Covid-19 : France et Monde, Agence de la Santé PubliqueOrganisation mondiale de la santé > Données mondiales | > Maladie à Covid-19 : questions-réponsesLe site de Santé Publique FranceCNRS : sur le front scientifiqueCoronavirus SARS-CoV-2 : ce que l’on sait, ce que l’on ne sait pas encore – Anne Goffard, Université de LilleCovid-19 : quelles stratégies de lutte contre l’épidémie ? – Timothée Vergne, épidémiologiste et maitre de conférences en santé publique vétérinaire à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, 6/04/2020Lancement d’un essai clinique européen contre le Covid-19 – Inserm, 22/03/2020Tour d’horizon des ressources COVID-19 dans le mondeThe role of Evidence synthesis in COVID19 – Meta Evidence – 25/03/2020Live meta-analysis and evidence synthesis of all studies about potential therapies for COVID19 – Meta Evidence – 25/03/2020 – Vidéo en françaisCes savons qui font la peau au virus – The Conversation 25/03/2020Rapport : Estimation du taux de reproduction de l’épidémie de Covid-19 en France – Groupe de modélisation de l’équipe ETE (Laboratoire MIVEGEC, CNRS, IRD, Université de Montpellier), 14/03/2020Simulations sur l’impact des mesures de distanciation sociale – The Washington Post, 14/03/2020Épidémie, nuage radioactif et distanciation sociale – Science étonnante, 12/03/2020Covid-19 ou la chronique d’une émergence annoncée – conférence du Pr Ph. Sansonetti, titulaire de la chaire Microbiologie et maladies infectieuses au Collège de France – 6/03/2020Coronavirus : regards de l’EHESS – École des Hautes Études en Sciences Sociales – Paris – 03/2020CConfinement, distanciation, crise économique…La covid-19 par le biais des sciences humaines et socialesCovid-19 : les sanctions changent-elles les perceptions de la norme sociale ?, Cortex Mag, LabEx CORTEX – UdL, 24-11-2020Quels transports pour l’après-Covid ?, CNRS Le Journal, 20-11-2020Le confinement, un terrain d’expérimentation pour les chercheurs, Cortex Mag, 3-07-2020Traitement contre le Covid-19 : faudra-t-il payer le prix fort ?, CNRS Le Journal, 2-07-2020Stress, travail, médias… Comment avons-nous vécu le confinement ? , CNRS Le Journal, 2-07-2020La virologie, entre sprint et course de fond, CNRS Le Journal, 2-07-2020Changement climatique et santé environnementale font-ils bon ménage ?, Nathaly Mermet pour Pop’Sciences, 29-06-2020Étude de l’impact du confinement sur la santé mentale, Centre Hospitalier Le Vinatier, juin 2020 | Vidéo[Regards sur…] Représentations sociales, Adaptation, Risques, Cancer et Covid, une interview de Marie Préau, professeure de psychologie sociale, Université Lumière Lyon 2, 4-06-2020[Regards sur…] La crise sanitaire et la reconfiguration de l’information, une interview de Matthias Valex, docteur en sciences de l’information et de la communication, Université Lumière Lyon 2, 4-06-2020 | Vidéo[Regards sur…] Comment la santé publique est devenue un enjeu politique ? Université Lumière Lyon 2, 2-06-2020 | VidéoLa pandémie de Covid-19, regards croisés de géographes, GéoConfluence, ENS de Lyon, 14-05-2020Covid-19 : la crise bouleverse-t-elle notre rapport à la mort ?, Centre Max Weber, CNRS, ENS de Lyon, Université Jean Monnet – UJM, Université Lumière Lyon 2, 13-05-2020Covid-19 – séance exceptionnelle de l’Académie des Sciences – Sur YouTube, 7-05-2020Civisme et lutte contre le Covid-19 : les éclairages de l’économie comportementale, Cortex Mag, LabEx CORTEX – UdL, 4-05-2020Covid-19 : quels impacts économiques – JECO, Le Portail de l’ÉconomieLe coronavirus peut-il altérer la confiance en la science ? – CNRS Le Journal, Michel Dubois, Sociologue, Directeur de recherche au CNRS, 2-04-2020Masques de protection : la piste prometteuse du recyclage – CNRS Rhône Auvergne, 31-03-2020Comment les changements environnementaux font émerger de nouvelles maladies, The Conversation, 12-02-2020—————————————————————————————–Qu’est-ce qu’une épidémie ? Comment se développe-t-elle ? Quelles mesures pouvons-nous prendre ? Explications de Franck Chauvin, Professeur de Santé Publique à l’Université Jean Monnet et Président du Haut Conseil de la Santé Publique – Mars 2020 :