UUn jour, des robots capables d’émotions ? Créer des robots ou des avatars qui expriment des émotions est le Graal que poursuivent de nombreux scientifiques. Pour quels résultats ?Cet article est extrait du Pop’Sciences Mag hors-série : Sous l’emprise des émotionsPar Benoît de la Fonchais | 10 mars 2020Ils ont fait le buzz au dernier CES, le salon de l’électronique et des nouvelles technologies qui se tient chaque année à Las Vegas. Présentés par Samsung, les « Neons » sont des avatars humains qui ont « la capacité de montrer des émotions et de l’intelligence ». Star Labs, la filiale californienne du géant sud-coréen à l’origine du projet, assure que les Neons « font la conversation et sympathisent comme de vrais humains ». Derrière cette promesse, un programme dénommé Core R3, censé assimiler l’apparence humaine, nos façons de nous comporter et d’interagir, en vue de générer des avatars hyperréalistes. Coup de bluff ou réelle avancée ? Les avis sont partagés. Une chose est sûre, de nombreuses équipes de recherche à travers le monde, se penchent sur le sujet.C’est le cas de Behavior.ai, laboratoire lyonnais regroupant des chercheurs en intelligence artificielle de l’équipe SMA (Systèmes multi-agents) du laboratoire Liris1 et d’Hoomano, société développant des logiciels pour les robots sociaux. Leur objectif est de rendre les interactions homme-machine plus « empathiques, intuitives et naturelles ». On avance, mais il y a encore du chemin à parcourir, comme l’a prouvé l’expérience mise en place l’an dernier à la gare de la Part-Dieu à Lyon. Un robot de type Pepper a été mis en place pour renseigner les voyageurs pendant la durée des travaux. Las, au bout de quelques semaines, les responsables du projet se sont rendu compte que, si le robot suscitait bien la curiosité, il était rapidement abandonné par les utilisateurs. Comment éviter cette réaction de désengagement ? C’est à quoi s’emploie l’équipe de Behavior.ai.Une interaction homme-machine empathique et intuitive ? ©Visée.APremier axe de travail : permettre au robot de détecter l’ennui chez son interlocuteur. « On utilise à la fois des algorithmes d’apprentissage par essai-erreur et des logiciels de reconnaissance des expressions faciales« , explique Laurianne Charrier, ingénieure d’études. Et cela marche plutôt bien. Mais cela se complexifie lorsqu’il s’agit de faire interagir le robot de manière appropriée à l’expression et aux gestes de son interlocuteur. Pour cela, les chercheurs utilisent la voie de l’apprentissage comportemental. « L’idée, c’est de permettre au robot d’apprendre uniquement à partir de son expérience d’interaction avec les humains, sans recourir à des scénarios préétablis« , indique Salima Hassas, chercheure au Liris.Encore faut-il lui en laisser le temps ! S’il détecte un désengagement de l’attention de son interlocuteur, le robot doit être capable de rétablir le contact avec lui par un comportement qui suscite l’empathie. Ayant le sentiment que le robot le comprend (on parle d’empathie « perçue »), l’utilisateur revient alors dans l’interaction. C’est la force des émotions, qui mobilisent notre attention, notre mémoire et nous poussent à l’action. L’équipe de Behavior.ai cherche ainsi à divertir l’utilisateur le plus longtemps possible. Amélie Cordier, responsable scientifique d’Hoomano, précise :Amélie Cordier« Pour cela, on implémente des algorithmes qui permettent au robot de proposer des interactions à partir des réactions qu’il perçoit chez son interlocuteur » Alors, les robots seront-ils un jour capables d’émotions ? Rien n’est moins sûr. On sait depuis longtemps créer des personnages qui expriment des émotions : c’est le talent des artistes. On est capable, comme on vient de le voir, d’apprendre à un robot à décrypter les émotions d’un être humain. Mais il paraît fortement improbable qu’un robot puisse un jour ressentir une émotion, cette expérience subjective impliquant une conscience de soi, corps et esprit.1 > Laboratoire d’Informatique en Image et Systèmes d’Information (Université Claude Bernard Lyon 1 – CNRS – INSA de Lyon – Université Lumière Lyon 2 – École Centrale de Lyon)Cet article est extrait de l’enquête « Ce que nos décisions doivent à nos émotions« , issue du Pop’Sciences Mag hors-série « Sous l’emprise des émotions ».
LLe robot qui décryptait nos émotions Dans cet épisode de la série « Inventions, la saga continue », découvrez le logiciel BEHAVIORS.AI. Son objectif : parvenir à des interactions plus naturelles entre une personne et un robot en apprenant à ce dernier les expressions et les gestes des humains.De plus en plus de robots sont amenés à interagir avec les humains au quotidien. Le Laboratoire d’informatique en image et systèmes d’information (Liris) s’est allié à la startup Hoomano pour développer un logiciel intégrant de l’intelligence artificielle : BEHAVIORS.AI.Leur objectif ? Que le robot apprenne les expressions et les gestes des humains pour donner l’impression d’interagir avec eux de la façon la plus naturelle possible.Voir la mini-série complète :Inventions, la saga continue
aatelier science robotique Les ateliers des p’tits curieux sont proposés par Planète Sciences Auvergne-Rhône-Alpes un mercredi par mois pour découvrir à partir de 7 ans les sciences de manière ludique par l’expérimentation.Mercredi 17 octobre : Fabrique ton mini robot !Découvre l’électricité grâce à plusieurs expériences puis crée un circuit électrique permettant de concevoir un mini-robot que tu pourra emporter chez toi à la fin de l’atelier !plus d’infos sur le site de Planète Sciences
MMon robot m’aime (ça se voit) Le boulot d’un robot, c’est de nous rendre la vie plus facile (enfin en principe).Pour qu’il puisse faire correctement son boulot, il faut que nous soyons capables d’interagir avec lui. Et pour que nous interagissions correctement avec lui, il faut que le robot nous soit sympathique.C’est comme ça : nous sommes des animaux sociaux. Le robot, lui, est programmé pour avoir l’air sociable.Vous ne pensez pas que dans les années à venir, notre vie affective avec les robots va devenir un peu compliquée ?Venez en discuter avec une spécialiste des robots, en chair et en os !Un rendez-vous libre et gratuit proposé par Sciences pour Tous Dans le cadre des rencontres Expresso organisées par Sciences pour Tous
FFête de la Science à l’Ecole d’Ingénieurs en Chimie et Sciences du Numérique | #FDS2018 Showroom Robotique et DomotiqueMercredi 10 octobre, de 9h à 12hJeudi 11 octobre, de 15h à 17hLes élèves sont invités à visiter le showroom de l’école, où seront exposés différents robots, et à assister à une présentation pour comprendre comment on programme les robots pour qu’ils exécutent de manière autonome les tâches dans un foyer, ou encore pour qu’ils aient une relation directe avec les occupants du foyer…Durée : entre 1h et 2hIntervenants : Y. Layouni, F. Jumel, R. Leber, J. SaraydaryanPublic visé :primaires, collégiens, lycéens | Inscription obligatoire Je programme mon robot [ANNULÉ] Je réalise ma fonction électroniqueMercredi 10 octobre, de 14h à 17hLes élèves sont invités à découvrir la fabrication d’une LED, puis à réaliser une fonction pour l’allumer, c’est-à-dire, à réaliser un montage électronique permettant d’allumer la LED quand une personne rentre dans une salle ou…Durée : entre 1h et 2hIntervenants : Y. Layouni, J. Galvan, F. Joly, H. RazafyPublic visé : primaires, collégiens | Inscription obligatoire CPE LyoN Consultez toute la programmation Fête de la Science 2018 en Métropole de Lyon et Rhône
FFace aux IA, faut-il sauver le travail ? Une révolution technique, sociale et économique est en cours pour les entreprises et les travailleurs, au fur et à mesure des fulgurantes innovations proposées par l’intelligence artificielle. Chacun d’entre nous pourrait être exposé, à plus ou moins long terme, au remplacement de tout ou partie de ses activités par un algorithme, un robot ou un logiciel. Les études d’impact se multiplient et offrent des scénarios plus ou moins « crépusculaire » pour le travail tel que nous le connaissons aujourd’hui. À quelles mutations des organisations du travail devons-nous nous préparer ? À quel point accepter et avoir confiance dans les décisions prises par un robot ou un algorithme ? L’intelligence artificielle mettra-t-elle fin au salariat ?Revivez en vidéo cette soirée organisée en collaboration avec le Mouvement UP ! 00:30 Introduction06:40 Carte Blanche | Jérôme Chemin | Secrétaire national de la CFDT Cadres – en charge des questions numériques24:25 Carte Blanche | Chems Idrissi | Avocat conseil – Cabinet Soulier36:40 Débat :Sylvaine Laulom | Professeure de droit privé – Directrice de l’Institut d’Études du Travail de Lyon – CERCRID (UMR 5137) – Université Lumière Lyon 2Cyril Couffe | Docteur en sciences cognitives – Université Lumière Lyon 2. Directeur de la Chaire « Talents de la transformation digitale » – École de Management de Grenoble.Pascal Corpet | Directeur Technique chez Bayes Impact
TTrop robots pour être vrais ! Ateliers, bidouille, coding … pour les petits et les grandsTrois après-midi pour manipuler des objets, rencontrer des robots, bidouiller des machines et apprendre à coder. Bref se faire rencontrer petits et robots pour découvrir l’I.A au cœur du très “POP” Festival Mini Sonore !« Crée ton Wall-e »Le temps d’un atelier, les petits bidouilleurs en herbe imaginent un robot qui rend la ville plus agréable à vivre au quotidien ! En groupe, ils réfléchissent sur le concept de ville intelligente et de durabilité pour enfin créer un robot intelligent qu’ils matérialiseront en Légos et qu’ils animeront grâce à la technologie Thymios et la programmation visuelle. 1 / Présentation de l’atelier + Réflexion (20 min)Les petits bidouilleurs doivent créer un robot utile à la ville. Leur robot devra répondre à un objectif de durabilité c’est à dire le maintien d’un environnement vivable, un développement économique positif et une organisation sociale équitable. Pour les aider dans leur réflexion, les petits bidouilleurs auront un fiche méthodo à remplir qui les guidera sur les matériaux à utiliser, l’énergie, son but et son fonctionnement. Afin de les aiguiller sur des thématiques diverses, des cartes “contraintes” leur seront distribué par groupe pour travailler sur des thèmes précis tels que la mobilité, l’énergie, l’environnement, l’accès à la culture ou encore l’accès au soin…2 / Création (20 min)Grâce à des légos, les petits bidouilleurs pourront construire leur robot révolutionnaire ! Ce petit temps de création se voudra ludique et créatif.3 / Prise en main du logiciel (20 min)Finalement, pour mettre en mouvement leur petit robot, les enfants apprendront à coder des thymios. Les thymios sont des petits robots qui se guident grâce à des capteurs infrarouges. Ils sont adaptés aux enfants de 8 ans à 12 ans. Leur prise en main est facile et ludique. Ils fonctionnent via une interface simplifiée. Cela leur permettra d’apprendre la programmation visuelle. Sur inscription > mini-sonore.nuits-sonores.comcrédits : Canadian Pacific
FFace aux IA, faut-il sauver le travail ? Une révolution technique, sociale et économique est en cours pour les entreprises et les travailleurs, au fur et à mesure des fulgurantes innovations proposées par l’Intelligence Artificielle. Chacun d’entre nous pourrait être exposé, à plus ou moins long terme, au remplacement de tout ou partie de ses activités par un algorithme, un robot ou un logiciel. Les études d’impact se multiplient et offrent des scénarios plus ou moins « crépusculaire » pour le travail tel que nous le connaissons aujourd’hui.En collaboration avec le Mouvement UP, nous proposons un grand débat ouvert pour tenter de comprendre les grands bouleversements juridiques, sociaux et économiques que le développement des Intelligences Artificielles promet pour le travail des générations à venir.À quelles mutations des organisations du travail devons-nous nous préparer ? À quel point accepter et avoir confiance dans les décisions prises par tel robot ou tel algorithme ? L’intelligence Artificielle mettra-t-elle fin au salariat ? Participera-t-elle au déclin du droit social tel que nous le connaissons ?Le moment est venu de penser le travail du futur et de proposer les bases d’un nouveau contrat social.Gratuit et sur inscription Posez vos questions sur « Travail & I.A » en commentaire de la page Facebook de l’événement ! ❺ d’entre elles seront sélectionnées et posées à nos invités pendant la soirée !<Invités :Sylvaine Laulom | Professeure de droit privé – Directrice de l’Institut d’Études du Travail de Lyon – CERCRID (UMR 5137) – Université Lumière Lyon 2 Émilie Ducorps-Prouvost | Avocat au Barreau de Paris, spécialisée en droit du travail – Cabinet Soulier Cyril Couffe | Docteur en sciences cognitives – Université Lumière Lyon 2. Directeur de la Chaire « Talents de la transformation digitale » – École de Management de Grenoble. Pascal Corpet | Directeur Technique chez Bayes Impact Jérôme Chemin | Secrétaire national de la CFDT Cadres – en charge des questions numériques