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Ce que nos smartphones font au musée | The Conversation

CCe que nos smartphones font au musée | The Conversation

Passer devant une œuvre, sortir son téléphone, prendre une photo… Dans les musées, cette chorégraphie moderne domine les habitudes des visiteurs. Et si derrière ce geste mécanique se dissimulait une autre manière de dialoguer avec l’art ?

Cet été encore, vous avez pesté. Maugréé, râlé même, contre ces grappes de touristes amateurs d’art brandissant obstinément leur Smartphone à bout de bras, et dont le seul loisir semble de surpeupler les musées en vous bouchant la vue par la même occasion. Ces deux étudiants en short et au sourire étrangement figé vous empêchent ne serait-ce que d’apercevoir le Poussin que promettait le dépliant et prennent une pose qui serait plus opportune, jugez-vous, à la sortie d’un pub qu’au cœur d’un musée. Le Rothko orangé qui clôt la série exposée dans cette autre salle où vous devinez la patte du curateur de l’exposition, soucieux d’embarquer le visiteur dans une narration cohérente, ne semble plus servir que de fond vaguement coloré à une séance de shooting pour un couple occupé à s’entre-photographier amoureusement.

Voilà que la civilisation du loisir, unie comme un seul homme, a malignement comploté et choisi le même jour que vous pour venir admirer La Nuit étoilée, qu’illuminent en l’occurrence plus de flashes que d’éclats stellaires…

Il faut se rendre à l’évidence : une foule de fans d’art a déboulé, rejouant en mode connecté la furieuse noce de Gervaise traversant le musée, pour envahir ce temple de l’art, ce gardien d’un patrimoine universel intangible, ce sanctuaire du goût (le bon). Comment peut-on, de dos forcément, ne pas même jeter un regard à de tels chefs-d’œuvre devenus purs prétextes à de fugaces selfies, ou ailleurs corrompre par l’interposition d’un écran la pureté de la relation esthétique, celle qui unit un œil et un tableau en une rencontre dont le sacré n’est pas absent ? On voit certes l’œuvre que l’on photographie, à travers l’optique de son Smartphone, concédez-vous, mais la contemple-t-on encore ? C’est dans les nymphéas de Monet que Narcisse semble désormais se noyer, non sans tendre désespérément le bras pour tenter de sauver in extremis son iPhone d’une immersion que chacun sait funeste, le sachet rempli de riz n’étant qu’une légende urbaine.

Une nouvelle place du corps au musée

Le geste même, dans sa banalité, détermine de nouvelles techniques du corps, qui peuplent les salles d’exposition de bras coudés en bec de cygne indispensables à la stabilité requise par l’objectif portable. La main, bannie du musée où un tabou a instauré l’œuvre exposée comme intouchable, fait retour : d’abord prendre le cliché d’une tape légère sur l’écran, avec cette délicatesse qui signifie, dixit Barthes, « ne pas peser sur l’autre », puis les doigts qui glissent sur la surface de l’écran, s’écartent progressivement, pour zoomer. C’est déjà une littératie, une compétence numérique acquise, qui se manifeste.

Le regard s’est lui aussi modifié, qui ne s’ancre plus uniquement dans l’œuvre, mais ne cesse de plonger vers l’écran du Smartphone, pour vérifier la qualité du cliché pris ou consulter la fiche Wikipédia du peintre, puis se redresser vers la verticalité de l’œuvre. Or, chaque trajet optique enrichit mon expérience, renouvelée chaque fois par le prisme d’un savoir nouveau. C’est un kaléidoscope de l’œuvre, nourri de versions progressivement augmentées, que dessine la pratique de la « photophonie » (photographie à l’aide de nos Smartphones).Une telle mobilité du regard semble d’ailleurs se substituer peu à peu au mouvement avant/arrière, « nouvelle distance », en laquelle le philosophe Gaëtan Picon lisant Zola décelait le propre de l’appréhension de l’art moderne.

La petite fille à la robe bleue

Photographier sa fille en robe bleue devant une telle platitude lisse réintroduira un rien de figuratif, un peu de figuration au pays de l’abstraction, de familier au royaume de la radicale altérité : comme une possibilité de s’approprier, impurement peut-être, ce qui sans cela se déroberait.

La continuité chromatique qui s’instaure, de l’œuvre à la fillette, est la métaphore en acte du transfert partiel de notoriété de l’œuvre vers le sujet qui prend la pose à proximité de ladite œuvre, pour un portrait, un « selfiegraphe ». L’Enfant bleu n’est plus représenté dans le cadre de la toile, comme dans le tableau de Thomas Gainsborough, mais s’en est détaché et se poste devant elle, parachevant un processus amorcé par Klein lui-même.

Ce portrait inscrit bel et bien du temps, vibrant, car vécu sur un cliché qui, sans la présence de l’enfant, ne serait qu’une plate carte postale plongée, quasi anhistorique, dans le présent éternel où entend évoluer l’œuvre. L’inscription d’un visage, porteur à la surface de son épiderme, du passage du temps et inscrit lui-même dans une sociabilité, réintroduit une dimension temporelle aussi fiable que n’importe quelles métadonnées.

Alors que le téléphone fixe, cantonné à la communication orale, reconnaissait volontiers à chacun un statut de sujet, parlant, et me liait, pour paraphraser Ricœur, à « quelqu’un qui comme moi, dit “je” », le Smartphone employé comme appareil photographique lie deux sujets qui peuvent s’entre-reconnaître en synchronie dans un « nous », familial en l’occurrence.

Mais que devient alors le statut de l’œuvre, réduite à un fond coloré assimilant la scène à un vulgaire photocall ?

L’œuvre, simple arrière-plan pour photo ?

La photophonie semble empêcher la rencontre véritable, au profit d’un rapport superficiel, « digestif » avec l’art. Le musée d’art, le temps d’un tel cliché, croise en effet la route, de ces « musées du selfie » récemment apparus, à Manille d’abord, puis à Stockholm, musées « instagrammables » qui proposent aux visiteurs des pièces dénuées d’œuvres, mais tapissées de couleurs psychédéliques ou de smileys, comme autant de fonds tout-prêts pour les meilleurs selfies qui deviendront viraux sur les réseaux.

Mais peut-on pour autant réduire ce geste, devenu pratique massive, à la quête d’un fond d’écran ou d’une photo de profil ? L’hypothèse retenue ici veut plutôt voir dans la photophonie en contexte muséal une expérience sensible et esthétique par et dans laquelle subjectivités et sociabilités se cherchent et se construisent.

Apprivoiser des œuvres impressionnantes

Si l’œuvre impressionne, elle qui a traversé les années en incarnant un patrimoine culturel que l’on veut croire intemporel, elle n’en inquiète pas moins d’être chargée précisément d’un tel capital symbolique. La contempler, surtout pour la première fois, méduse : la médiation par l’écran du Smartphone hérite donc d’un geste lointain de ce héros grec qui avait songé à polir son bouclier afin de renvoyer son propre regard pétrifiant à la gorgone.

©Wladislaw Peljuchno | Unsplash, CC BY

Le geste de photographier l’œuvre contribue de même à en domestiquer la puissance expressive, peut-être sans cela parfois inassimilable par le spectateur. La médiation par le portable permet une distance paradoxalement créatrice d’une inédite proximité. C’est ainsi l’évidence même du tableau, son aura, qui me deviennent supportables. Les manipulations ultérieures du cliché obtenu – par recadrage ou adjonction d’un filtre, par exemple – et leur partage avec une communauté on line, qu’autorise le caractère versatile et fluide de l’image numérique, conforteront d’ailleurs la photophonie comme pratique majeure d’appropriation culturelle. Le geste photophonique ressortit à une dynamique d’encapacitation du visiteur-spectateur.

Quand « le sujet téléphonique », dans l’usage vocal originel, selon l’essayiste Frédérique Toudoire-Surlapierre « est d’abord un sujet consentant (obéissant) » puisque « répondre c’est accepter de se placer là où l’autre voulait que je sois pour lui », la pratique du portrait ou du selfie traduit à l’inverse une évolution assez radicale des rôles. Le sujet photophonique s’institue en effet lui-même, par l’égoportrait ou le choix d’un contexte, en l’occurrence d’une œuvre comme arrière-plan.

« Choix et contrôle » déterminent en grande partie la qualité de l’expérience muséale. Le Smartphone, à chaque capture photophonique, offre précisément aux visiteurs la possibilité d’exercer ces deux actes de maîtrise de leur environnement, tout en stockant sur leur carte-mémoire une constellation de biographèmes, comme autant d’éclats autobiographiques constitutifs d’une identité plurielle, instable et problématique. La seule que nous puissions dire nôtre, assurément.The Conversation

Auteur : Gilles Bonnet, professeur de littérature française moderne et contemporaine, Université Jean Moulin Lyon 3

Cet article est republié sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article original : 

The Conversation

Le patrimoine hospitalier des HCL

LLe patrimoine hospitalier des HCL

Médecine, architecture, sciences, arts… Depuis des siècles, l’hôpital apporte des soins à toutes et à tous, et contribue à façonner la ville et son paysage comme à développer les sciences.

Dans le cadre du projet Réinventer la Chapelle, les Hospices civils de Lyon proposent de plonger dans huit siècles d’histoire dans et autour du Grand Hôtel-Dieu à travers des visites commentées. Menées par des guides conférencières professionnelles, elles s’appuient notamment sur les collections du Musée des HCL.

>> Les visites :

  • Mardi 29 octobre à 18h30 : Le Grand Hôtel-Dieu, haut-lieu de l’innovation médicale

©DR

Le Grand Hôtel-Dieu, principal hôpital de Lyon à partir de la Renaissance, a été un modèle hospitalier diffusé dans toute l’Europe et le théâtre de nombreuses innovations médicales à travers les siècles.
Parcourez son histoire médicale faite de recherches et de créativité, et rencontrez les acteurs d’un projet humaniste au service des plus pauvres puis de la santé de tous.

Durée : 1 heure / Tarifs : adulte 9,00 € – Moins de 26 ans, personnel HCL, RSA (justificatif de -6 mois) : 6,00 €. / RDV :  Place de l’Hôpital, sur le parvis de la Chapelle – Lyon 2   >> Sur réservation

 

  • Samedis 2 et 7 novembre à 10h : Le Grand Hôtel-Dieu et la Chapelle, entre arts et médecine

©DR

Le Grand Corps, les Quatre-Rangs, la façade et le grand dôme de Soufflot, le dôme de Pascalon… Du XVe au XIXe siècle, le Grand Hôtel-Dieu s’est développé à travers des architectures marquantes de l’histoire des soins et du paysage lyonnais.

Dès le XVe siècle, le principal hôpital de Lyon fait partie d’une politique d’embellissement de la ville, et des nouveaux repères du pouvoir laïc émergent avec l’Hôtel de Ville, la loge du Change et l’hôpital de la Charité.
Reconnu dans l’Europe entière pour son organisation remarquable, le Grand Hôtel-Dieu a été témoin de l’évolution hospitalière et des innovations médicales, chirurgicales et pharmaceutiques, depuis la Renaissance.

La Chapelle de l’Hôtel-Dieu, construite au VIIe siècle avec l’hôpital des Quatre-Rangs, restaurée au XIXe siècle et lieu de baptême pour de nombreux enfants nés à l’Hôtel-Dieu, est progressivement tombée dans l’oubli. Depuis le début de sa restauration, entreprise en 2012 par les Hospices civils de Lyon, on redécouvre son architecture baroque, la richesse de ses tableaux et de ses sculptures, et l’intérêt du décor peint en trompe-l’œil qui recouvre l’intégralité de ses murs et de ses voûtes.

Dans le Grand Hôtel-Dieu, « le corps peut guérir grâce aux soins prodigués et à la beauté de l’environnement ; l’âme du patient est enveloppée par une paix intérieure et spirituelle ; l’esprit s’ouvre à la recherche scientifique et à l’innovation architecturale » (Didier Repellin).

Durée : 2 heures / Tarifs : adulte : 15,00 € – Moins de 26 ans, personnel HCL, RSA (justificatif de -6 mois) : 10,00 €.   >> Sur réservation

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur la page : 

HCL – Le Musée

Journées européennes du patrimoine | Les JEP2024 et les sciences

JJournées européennes du patrimoine | Les JEP2024 et les sciences

Les journées européennes du patrimoine reviennent en 2024 du 21 au 22 septembre, pour une 41e édition sous le thème « le patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions et le patrimoine maritime ».

Cette année le thème met en avant l’importance des routes, chemins, et infrastructures (comme les voies ferrées et maritimes) qui ont permis de connecter les peuples à travers l’histoire. Il souligne comment ces voies ont favorisé les échanges culturels et commerciaux, tout en valorisant les éléments historiques.

Ce thème nous invite à explorer les nombreux liens qui unissent la Métropole de Lyon à travers les itinéraires historiques et les réseaux de communication, un territoire carrefour de populations et d’échanges, comprenant un patrimoine riche et varié, qu’il soit terrestre, maritime ou aérien.

>> Les Journées européennes du patrimoine sont aussi l’occasion de découvrir des lieux de science et de rencontrer des chercheurs de tous horizons… En métropole lyonnaise, dans le Rhône et à Saint-Étienne, vous pouvez ainsi aller explorer :

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Durant cette journée, découvrez l’informatique comme vous ne l’avez jamais vue ! Réservez votre visite guidée du Centre de Calcul où des milliers de serveurs interconnectés sont utilisés par les plus grandes expériences de physique des hautes énergies. En accès libre, vous pourrez également découvrir le musée de l’informatique du CC-IN2P3, une des rares initiatives de ce genre en France et aller à la rencontre de Daniel Charnay, un des pionniers du web en France, qui vous contera comment le centre a hébergé le premier serveur web français. Vous pourrez également assister à des conférences sur l’histoire de l’informatique, déambuler dans notre espace Découverte de l’informatique où des ateliers ludiques et interactifs vous seront proposés, et enfin consulter une exposition qui retrace l’évolution des moyens informatiques au gré des besoins des grandes expériences de physique. >> Gratuit sur réservation 

©EbulliScience

Fidèle à sa vocation de rendre les sciences accessibles à toutes et tous, leurs médiateurs·trices vous accueillent dans notre salle de Découvertes Scientifiques pour découvrir, manipuler, tester nos expériences scientifiques : nos best-sellers mais aussi des nouveautés.

 

  • Observatoire de Lyon | 21 et 22 septembreDurée : environ 1 h

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L’observatoire de Lyon vous propose un voyage dans le passé le temps d’une visite guidée de son site historique. Le parcours de la visite comprendra le parc de l’observatoire, son ancienne bibliothèque du XIXe siècle, ses coupoles, son imposant télescope équipé d’un miroir d’un mètre de diamètre ainsi que le hall d’intégration du Centre de recherche astrophysique de Lyon qui participe aujourd’hui à des projets internationaux de grande envergure. >> Gratuit sur inscription

  • Société Astronomique de Lyon | 20 septembre – À partir de 7 ans

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Chaque mois, l’observatoire de Lyon propose une soirée d’observations astronomiques pour petits et grands ; passionnés et néophytes. Venez découvrir quelles sont les dernières découvertes en astronomie avec nos chercheuses et chercheurs ; voir l’envers du décors de nos grands projets instrumentaux avec nos ingénieur(e)s et admirer les astres (si le temps le permet) avec nos instruments et ceux de la Société Astronomique de Lyon.

Chaque soirée commence par une conférence d’un(e) astronome de l’observatoire ou une séance de découverte du ciel en intérieur. Puis, en fonction de la couverture nuageuse, vous pourrez observer le ciel, visiter notre bibliothèque du XIXe siècle et notre hall d’intégration, et participer à de petits ateliers. >> Gratuit sur inscription

  • Chemins de papier, cartes et images du voyage en France et ailleurs, XIXe-XXIe siècle | Jusqu’au 29 septembre

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La bibliothèque Diderot de Lyon Les cartes doivent répondre à des fonctions différentes, de plus en plus variées et complexes. Certaines demandes s’observent cependant à toutes les périodes, comme lorsqu’il s’agit de valoriser des terres ou de fortifier des places. Lyon occupe naturellement une place à part : les villes ont très tôt fait l’objet de l’attention du politique et du militaire, et les enjeux de cartographie y sont particulièrement importants. >> Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Pop’Sciences

  • Bibliothèques de l’Université Claude Bernard Lyon 1 |18 au 21 septembre

©BU Lyon 1

La bibliothèque Sciences de l’Université Claude Bernard Lyon 1 – BU Lyon 1 – vous propose, en collaboration avec la Faculté de Médecine Lyon Est, l’exposition L’innovation médicale à travers les plus beaux objets du musée à la BU Santé Rockefeller et dans le Hall de la Faculté Lyon-Est. >> Accès libre.

 

©DIST Lyon1

Intégré dans la fédération de recherche BioEEnVis, il est l’un des plus grands herbiers au monde. Il abrite environ 4,4 millions de plantes séchées d’une grande richesse scientifique et patrimoniale. La richesse de cet herbier provient de son état de conservation exceptionnel, de ses collecteurs, botanistes souvent voyageurs du XVIIIe, XIXe ou XXe siècle, mais également de sa représentativité de la diversité des plantes à fleurs, fougères, champignons, mousses et algues du monde entier. >> Accès libre.

 

 

 

 

  • Découvrez le patrimoine industriel de Lyon-Saint Etienne | 21 et 22 septembre 

La Fondation de l’Industrie LYon Saint-Etienne- ILYSE – vous proposent divers vistite dans les secteurs les plus plébiscités, l’industrie et l’énergie. Ils occupent la 3ème place du podium.  L’usine fait partie de notre patrimoine & leurs lauréats sont a vos côtés ce weekend :

© Jonathan de Pixabay

> Le CLUB GIER ENTREPRISES vous embarque dans un ZI Tour inédit à la découverte d’une 20ène d’entreprises de la vallée du Gier. | Rendez-vous samedi de 10h à 12h au départ de Saint-Chamond >> Sur inscription 

> Participez à l’atelier « La Pensée qui Fabrique » et explorez le design industriel ! | Samedi de 14h à 18h à la Platine, Cité du design – Saint-Étienne (à partir de 13 ans) >> Accès libre et gratuit

> Plongez dans « Les mémoires vives de la soie » de l’ensemble industriel Cusset-TASE avec Silk me Back, partenaire de l’événement. | Tout le weekend à Vaulx-en-Velin et Villeurbanne. >> Gratuit

> Explorez l’histoire du patrimoine aéronautique au Musée de l’aviation Clément Ader avec M2CIA | 21 Septembre 2024 de 10h00 à 18h00. >> Gratuit 

©Jean-Claude Litaudon

Les expositions du Groupe Archéologique Forez-Jarez permettent de découvrir grâce à des reconstitutions des moments de la vie des gens depuis la préhistoire. Ils présenteront les collections de pierres et minéraux, les premières sociétés des hommes avec l’invention du feu, la découverte de l’agriculture, de l’écriture. Ils partent aussi à la rencontre des Gaulois, des Romains en passant par l’aqueduc du Gier. Et que dire de l’empereur Claude qui régna un temps sur la fabuleuse ville de Lyon autrefois appelée Lugdunum et ses plaques écrites en latin découvertes fortuitement il y a peu de temps à Lyon et reconstituées (fragments) pour l’occasion dans notre Espace Archéologique Forez-Jarez.
L’arbre à crâne a vu l’arrivée de L’homme de Jebel Irhoud découvert au Maroc , vieux de 300 000 ans. >> Tout le programme

>> Pour consulter tout le programme des Journées européennes du patrimoine :

JEP

© Ministère de la Culture

Visite guidée : Le Grand Hôtel-Dieu et la Chapelle, entre arts et médecine

VVisite guidée : Le Grand Hôtel-Dieu et la Chapelle, entre arts et médecine

Découvrez l’histoire hospitalière, architecturale, médicale et artistique du Grand Hôtel-Dieu et de sa Chapelle

Le Grand Corps, les Quatre-Rangs, la façade et le grand dôme de Soufflot, le dôme de Pascalon… Du 15e au 19e siècle, le Grand Hôtel-Dieu s’est développé à travers des architectures marquantes de l’histoire des soins et du paysage lyonnais.

Dès le 15e siècle, le principal hôpital de Lyon fait partie d’une politique d’embellissement de la ville, et des nouveaux repères du pouvoir laïc émergent avec l’Hôtel de Ville, la loge du Change et l’hôpital de la Charité.
Reconnu dans l’Europe entière pour son organisation remarquable, le Grand Hôtel-Dieu a été témoin de l’évolution hospitalière et des innovations médicales, chirurgicales et pharmaceutiques, depuis la Renaissance.

La Chapelle de l’Hôtel-Dieu, construite au 7e siècle avec l’hôpital des Quatre-Rangs, restaurée au 19e siècle et lieu de baptême pour de nombreux enfants nés à l’Hôtel-Dieu, est progressivement tombée dans l’oubli. Depuis le début de sa restauration, entreprise en 2012 par les Hospices Civils de Lyon, on redécouvre son architecture baroque, la richesse de ses tableaux et de ses sculptures, et l’intérêt du décor peint en trompe-l’œil qui recouvre l’intégralité de ses murs et de ses voûtes.

Dans le Grand Hôtel-Dieu, « le corps peut guérir grâce aux soins prodigués et à la beauté de l’environnement ; l’âme du patient est enveloppée par une paix intérieure et spirituelle ; l’esprit s’ouvre à la recherche scientifique et à l’innovation architecturale » (Didier Repellin).

Cette visite s’appuie sur la documentation et les collections du Musée des Hospices Civils de Lyon, qui contiennent notamment caricatures, sculptures, dessins, peintures, estampes et de nombreux objets liés au Grand Hôtel-Dieu, pour mieux vous emporter dans les petites et la grande histoire d’un patrimoine hospitalier d’exception.

 

>> Plus d’informations et inscription :

Only lyon

 

Design Designs Designers | Visites guidées

DDesign Designs Designers | Visites guidées

A l’occasion de l’exposition Design Designs Designers, vous souhaitez en apprendre plus sur le travail des designers ?

Les bibliothèques universitaires de l’Université Jean Moulin Lyon 3 vous proposent des visites guidées hebdomadaires pour connaitre l’exposition dans ses moindres détails.

 >> Visites les mardis à 12h et les jeudis à 17h

Pour en savoir plus sur les créneaux disponibles et vous inscrire :

Visites guidées

 

Sous le ciel de Nout

SSous le ciel de Nout

Le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal vous propose deux jeudis festifs placés sous la figure de Nout, déesse égyptienne qui incarnait la voûte céleste, les jeudis 21 juillet et 25 août. À cette occasion, la fermeture sera repoussée à 23h, pour profiter de belles fins de journée !

Découvrez ci-dessous le programme des journées et de ces deux soirées exceptionnelles :

  • À 10h30 : rencontre-dédicace avec Émilia Noyon, illustratrice du « carnet de voyage » de l’exposition temporaire Expéditions en Égypte. Des carrières d’Hatnoub aux grandes pyramides.  – Visite du site archéologique | Durée : 1h
  • À 11h : déambulation contée en famille sur la thématique égyptienne et antique | Durée : 40 min
  • À 14h : atelier enfant Découverte de l’égyptologie avec le Cercle Victor Loret de Lyon | Pour les 8-11 ans – Durée : 1h30
  • À 14h30 : spectacle famille Le destin de Bata l’égyptien, par la Compagnie du Capitaine. | Dès 8 ans – Durée : 1h30

Bata et Anoup sont deux frères qui vivent sur les rives du Nil au temps des pharaons. La jalousie d’une femme va les séparer et Bata sera obligé de vivre dans l’exil mille et une aventures qui l’amèneront à connaître son véritable destin, très éloigné du commun des mortels. Le thème majeur de cette histoire est l’espoir, la persévérance. Julien Masdoua, le conteur et Robert Tousseul, le musicien explorent le patrimoine de l’Égypte des premiers millénaires. Ils ont compilé plusieurs contes méconnus pour en former un seul récit.

  • À 15h :

> Visite du musée | Durée : 1h

> Atelier enfant « Couleur », avec Émilia Noyon, illustratrice du « carnet de voyage » de l’exposition temporaire | Pour les 7-12 ans – Durée : 1h30

  • À 16h : atelier enfant Découverte de l’égyptologie avec le Cercle Victor Loret de Lyon | Pour les 8-11 ans – Durée : 1h30
  • À 16h30 : visite de l’exposition temporaire Expéditions en Égypte. Des carrières d’Hatnoub aux grandes pyramides | Durée : 1h
  • À 17h : visite contée sur le thème de la pierre, le désert, le vent, le soleil… | Dès 7 ans – Durée : 1h
  • À 17h30 : visite « Focus » exceptionnelle du chantier des collections | Durée : 1h

EN SOIRÉE :

JEUDI 21 JUILLET

  • 18h30 :  Home, performance tout terrain, Nicolas Sannier : conception acrobatie et danse ; Mathis Der Maler : musique – En partenariat avec la Maison de la Danse.

Une redécouverte du musée et du site où se métissent les pratiques de la danse et du cirque, Nicolas Sannier propose d’explorer de nouvelles passerelles entre les deux disciplines en écho aux collections et vestiges investis. Il nous invite avec de l’imagination à être capables de trouver nos parades pour nous sentir chez nous, n’importe où ; nous faire mieux comprendre qui il est et nous souhaiter la bienvenue.

  • 20h : démonstration de « Tahtib », combat de bâton égyptien.

Cet art martial est documenté sur des représentations datant de l’Égypte pharaonique. La démonstration est faite en musique, c’est pourquoi on parle aussi de la « danse du bâton ». C’est à une véritable découverte culturelle que vous convie le musée (en attente de confirmation).

  • 21h : spectacle de feu « Le cycle des Immortels » – Compagnie Histoires 100 fins | Durée : 30 min

« Nous marchons à nouveau parmi vous et moi Thot, je vais vous guider dans notre périple »… Plusieurs millénaires après leur départ de la Terre, les dieux anciens reviennent et découvrent une Humanité qui a perdu le goût du rêve et des histoires anciennes. Oubliés des humains, il va leur falloir à nouveau tisser des liens avec leurs créations, faire vibrer leurs cœurs et leurs âmes et enfin, les reconquérir. S’inspirant des mythes égyptiens et de l’œuvre d’Enki Bilal, la compagnie « Histoires 100 fins » signe cette création réunissant contes, danses, feu et artifices dans un mélange d’intime et de spectaculaire.

  • 22h : DJset

Pour finir la journée de façon festive, venez-vous détendre aux sons électro-world d’un DJset qui accompagnera le coucher du disque sacré de l’Égypte antique.

 

JEUDI 25 AOÛT

  • Tout au long de la soirée : observation du ciel : les animateurs scientifiques du Club d’astronomie Lyon-Ampère – CALA, vous inviteront à une découverte du ciel (ciel égyptien sous planétarium gonflable et observations du Soleil ou des étoiles avec un télescope).
  • 18h30 : Néfertiti, Concert – Collectif Koa | Tous publics

Distribution : Caroline SENTIS : Chant ; Patrice SOLETTI : guitare, effet ; Alfred VILAYLECK : basse ; Maxime ROUAYROUX : batterie et percussions ;

Néfertiti est un concert jeune public poétique autour du personnage mythique de l’Égypte ancienne, écrit et interprété musicalement par le collectif Koa.

Deux voix off, une féminine et une masculine, ponctuent le répertoire musical et amène la trame narrative. La vie mystérieuse de la reine d’Égypte, figure féminine majeure de l’Antiquité, est évoquée en laissant libre cours à l’imaginaire de chacun.e. Par la suite, c’est à travers le regard du sculpteur royal Thoutmôsis que l’on questionne la manière dont est représentée la beauté de Néfertiti, sublimée et gravée dans le temps, interrogeant ainsi la position de l’artiste lorsqu’il crée une œuvre .

Les différents mélanges de jazz et d’improvisation, de musiques du monde et de texte parlé, transforme ce concert en une invitation à un voyage sonore et visuel.

  • De 20h à 22h30 : concert et contes, Duo Tarek Abdallah , Adel Shams El Din concert et contes égyptiens Chirine El Ansary, en plusieurs sets.

Tarek Abdallah, compositeur et interprète Alexandrin, puise son inspiration dans l’âge d’or de l’art du oud égyptien qui est au centre de ses recherches muséologiques. Il est diplômé de la maison du luth arabe du Caire en 2005. Il est doctorant en musicologie à l’Université Lumière Lyon 2. Il collabore également avec des artistes issus du jazz, de la musique baroque, du théâtre et des musiques du monde. Il nous entraîne dans un voyage musical au cœur d’une tradition revisitée de la musique égyptienne.

Adel Shams El Din est un percussionniste traditionnel d’origine égyptienne résidant en France. Il joue essentiellement du riqq, un tambourin arabe classique. Il fait ses débuts professionnels en 1970 à la radio d’Alexandrie. Arrivé en France en 1979, il s’intègre très vite dans divers ensembles de musiques orientales, notamment, l’Ensemble Al-Kindî, dont il est l’un des fondateurs. Considéré comme l’un des rares joueurs de riqq qui maîtrisent les rythmes arabes les plus complexes, il a enregistré plus d’une quarantaine d’albums

Après une enfance entre la France et l’Égypte, Chirine El Ansary étudie le théâtre et la danse au Caire, à Paris et à Londres. Elle se passionne pour le travail du corps et de la voix avec un intérêt particulier pour le récit, la poésie et la danse. C’est en 1992, parallèlement à son métier de comédienne, que Chirine commence une réécriture de cycles entiers des Mille et Une Nuits, s’inspirant de la vie cairote, de ses souvenirs d’enfance et de ses voyages à travers l’Égypte, elle tente de rester aussi proche que possible de l’esprit subversif des Mille et Une Nuits, loin des clichés colportés par les fantasmes orientalistes. Les textes et poèmes se disent, se jouent à travers le regard d’une femme, ballotée dès l’enfance, d’une culture à une autre, d’un monde à un autre, d’une langue à une autre.

Pour en savoir plus :

Musée gallo-romain

 

 

 

 

 

 

LIBM : au cœur de la recherche sur le sport

LLIBM : au cœur de la recherche sur le sport

Au cœur de l’Institut Régional de Médecine et d’Ingénierie du Sport (IRMIS), les chercheurs du Laboratoire Interuniversitaire de Biologie de la Motricité (LIBM) analysent les mouvements de sportifs. Ils usent de capteurs de force ou de stimulateurs magnétiques crâniens pour améliorer la technique et les performances des athlètes.

Comment expliquer les exceptionnelles performances physiques de certains sportifs ? Comment mieux comprendre et prévenir la fatigue ou se prémunir des blessures ? Celles liées à des efforts extrêmes ou à des pathologies (neuromusculaires, cardiaques, liées au vieillissement …) ? Les recherches et les technologies de pointe du laboratoire permettent de créer de nouveaux produits, de soigner des patients blessés ou malades, d’améliorer les performances, mais aussi les conditions physiques ou la récupération à l’effort des athlètes de haut niveau … et des sportifs amateurs.

Les chercheurs vous éclairent ! Venez les rencontrer dans ce laboratoire d’exception et découvrir les technologies de pointe qui préparent le sportif du futur !


Gratuit et accessible dès 10 ans.

  • Sur réservation (utilisez le formulaire ci-contre).
  • Les places sont limitées à 25 personnes par sessions d’1h15 (à 15h et 17h)

  


Toutes les infos du Pop’Sciences Forum Ce qui dope le sport

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Histoire de la chimie à Lyon | #FDS2018

HHistoire de la chimie à Lyon | #FDS2018

Lors d’une visite venez découvrir l’Ensemble Industriel Remarquable Cusset-TASE qui vous emmènera au cœur de l’usine TASE et de ses cités. Des produits d’ennoblissement de la soie aux produits de la chimie verte, la chimie à Lyon, c’est une belle histoire qui se perpétue.

Après la visite, Jacques Breysse, consultant en génie des procédés, Roger Lamartine, professeur honoraire de chimie et François Buisson, responsable de la section histoire des anciens du groupe Rhône-Poulenc, vous proposent de participer au débat sur la genèse de la chimie à Lyon et ses perspectives dans la région. Sera également accueilli, Hervé Joly, directeur de recherche au CNRS section Mondes modernes et contemporains et directeur de l’Institut d’études avancées de Lyon (Collegium).

Durée : 1h30

Intervenants : Jacques Breysse, Roger Lamartine et François Buisson

Public visé : 11 ans + | Inscription obligatoire

 

 Usine TASE 

 

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en Métropole de Lyon et Rhône

Visite guidée de l’amphithéâtre des Trois Gaules

VVisite guidée de l’amphithéâtre des Trois Gaules

Les archéologues du Service archéologique de la ville de Lyon (SAVL) vous proposent une visite guidée et gratuite (sur inscription) de l’amphithéâtre des Trois Gaules d’une durée d’1 heure 30.

Retrouvez plus d’informations sur l’amphithéâtre des trois Gaules sur le site du SAVL.

Service archéologique de la ville de Lyon