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EN SAVOIR PLUS

Parlez-nous de… cartes en création

PParlez-nous de… cartes en création

Enjeux et défis de la cartographie contemporaine à l’usage des voyageurs, la bibliothèque Diderot de Lyon vous propose de répondre à des questions sur les cartes.

Comment fabrique-t-on des cartes ? Peut-on tout montrer sur une carte, faut-il choisir des éléments, et selon quels critères faut-il le faire ? Cette table ronde réunira des cartographes et des géographes professionnels autour de la conception et de la réalisation des cartes dans le domaine du voyage et du tourisme. Ils exposeront leurs dilemmes et leurs choix, en partant des objectifs pour aller jusqu’aux formats et aux matériaux.

>> Intervenants :

  • Christophe Biez | Directeur de Latitude Cartagène
  • Quentin Morcrette | Laboratoire Laboratoire de géographie et d’aménagement (PLACES)
  • Damien Petermann | Laboratoire Environnement Ville Société (EVS)
  • Cyrille Suss | Cartographe indépendant

>> Pour en savoir plus :

Cartes en création

 

Journées du Patrimoine : Chemins de papier

JJournées du Patrimoine : Chemins de papier

©DR

La bibliothèque Diderot de Lyon de l’École normale supérieure de Lyon – ENS de Lyon –  vous invite à découvrir « Chemins de papier » lors des Journées du Patrimoine, une plongée captivante dans l’histoire et l’art du papier à travers les siècles.

©Bibliothèque Diderot / ENS de Lyon

Voyage au pays des cartes et guides touristiques.

À partir du XVIIIe et surtout au cours du XIXe siècle, les mobilités individuelles connaissent un développement considérable en Europe, caractérisé par la place croissante du tourisme. Ces pratiques viatiques s’accompagnent d’une production imprimée renouvelée, œuvre d’acteurs variés, aux objectifs complémentaires. Les cartes et les guides en particulier, instruments indissociables du voyage et de sa représentation, connaissent de nombreuses évolutions, reflets des techniques et des cultures de leur temps.
L’exposition articule objets, documents d’archives, relations de voyage et publications commerciales en une mise en scène chronologico-thématique. Celle-ci permet d’illustrer l’évolution des pratiques et des représentations associées aux mobilités depuis le début du XIXe siècle jusqu’au XXIe. Plusieurs échelles sont abordées, du long voyage continental au court séjour dans la région lyonnaise et ses environs, en passant par les déplacements touristiques à travers la France. Les documents rassemblés proviennent de diverses collections : Bibliothèque Diderot de Lyon, entreprise Michelin, bibliothèque du CRGA (EVS/Lyon 3), agence Latitude-Cartagène et collections privées. Des guides de grands éditeurs (Hachette, Michelin, Baedeker) sont présentés aux côtés d’ouvrages moins connus qui illustrent une conception locale des espaces à visiter.

 

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

ENS LYON

 

 

 

Séries télé, réseaux sociaux… nos nouveaux imaginaires de voyage sont-ils compatibles avec les enjeux environnementaux ? | The Conversation

SSéries télé, réseaux sociaux… nos nouveaux imaginaires de voyage sont-ils compatibles avec les enjeux environnementaux ? | The Conversation

Les imaginaires du voyage touristique sont les moteurs de notre envie de parcourir le monde. Entre le XXe et le XXIe siècle, ils se renforcent avec l’essor des transports – automobile, avion – et des médias – télévision, cinéma, Internet. Toutefois, depuis les années 1970, les questions environnementales prennent de plus en plus de place dans l’espace médiatique, les politiques et les mentalités. Mais les imaginaires du voyage se sont-ils acclimatés à la nécessité de préserver l’environnement ?

L’ouverture du monde au voyage, XXᵉ siècle : des imaginaires puissants

Avec le développement du voyage, depuis la fin du XVIe siècle, des récits de voyage comme ceux de Chateaubriand, des guides touristiques, des romans structurent les imaginaires de ceux qui pratiquent le « Grand Tour », qui donne son nom au tourisme.

Au XXe siècle, cet imaginaire passe par d’autres publications : guide du Routard, roman de Nicolas Bouvier érigé en globe-trotteur. L’image joue un rôle majeur avec l’essor des cartes postales, dès le milieu du XIXe siècle, qui incitent à voyager.

Parallèlement, la démocratisation de la télévision, du cinéma et des transports modifie les imaginaires du voyage. Les voyageurs vont plus vite, plus loin, plus aisément. L’espace-temps se contracte. On ne voyage plus pour se déplacer, mais pour la destination. Cela se retrouve dans la culture visuelle. Dans Vers le Sud (2005), le temps de voyage entre les États-Unis et Haïti est supprimé pour arriver directement à destination. Même chose pour les films bondiens où 007 passe d’un pays à l’autre en une milliseconde.

Cette frivolité à l’égard du temps de voyage entraîne les spectateurs à développer des imaginaires du voyage où tout est proche, facile d’accès, quand on est un Occidental. L’avion et le véhicule motorisé ont permis ces gains de temps de déplacement. « Paris-Bruxelles aujourd’hui ? : trois heures de route environ, en échappant aux embouteillages, moins d’une heure et demie en train à grande vitesse, cinquante minutes d’avion. Il fallait aux contemporains de Louis David deux jours de diligence pour relier le Louvre à la place Royale de Bruxelles, puis vingt-quatre heures de galop en 1840. Ce trajet est ramené à douze heures en chemin de fer dix ans plus tard, et moins de six heures en août 1885 […] », dit Christophe Studeny dans son essai Une histoire de la vitesse : le temps du voyage.

Nouveaux imaginaires et nouvelles pratiques touristiques

Avec l’essor des plates-formes numériques et des réseaux sociaux, le tourisme s’engage Vers de nouveaux imaginaires. Netflix, Amazon, Disney et d’autres indiquent les lieux à aller voir : c’est le set-jetting. Après avoir vu Le seigneur des anneaux, on souhaite visiter la Nouvelle-Zélande, The White Lotus, Hawaï. Chez les jeunes, mais pas uniquement, les influenceurs, se présentant comme experts touristiques, orientent les flux tout aussi bien que les guides touristiques papier qui sont désormais un peu délaissés. Instagram, Pinterest, X s’appuient particulièrement sur les photographies qui favorisent le déploiement des imaginaires. Avec la démocratisation du téléphone portable, l’accès à ces photos, fortement esthétisées, est massif et donne l’impression qu’un monde parfait est à portée de clic !

© Pexels, Julie Aagaard

Du fait de l’essor du discours écologique depuis les années 1970, alimenté par l’urgence de préserver notre environnement en péril, le train et le vélo font l’objet de davantage de promotion touristique. Le transport ferroviaire, et notamment les imaginaires qui y sont associés, sont valorisés sous diverses formes : magazine Zadig, expositions dans les musées et dans les films.

En témoignent le retour de l’Orient-Express, le projet du train du Puy du Fou en 2025, le retour des trains de nuit. Ces voyages mythiques, luxueux et aventureux rappelant les temps glorieux du train font rêver les touristes. Les promoteurs insistent sur le confort, le bilan carbone moindre que l’auto ou l’avion et la volonté de se distancier face à l’accélération prégnante dans le quotidien.

On est proche du slow-tourisme qui se développe depuis les années 1980 avec une nouveauté, l’écotourisme. Ces deux éléments se retrouvent aussi dans les imaginaires déployés avec la pratique du cyclotourisme. La Loire, le Morvan, la Bretagne et l’Union européenne ont fait le pari du cyclotourisme en aménagement des voies spécifiques. Sont mis en avant la liberté de mouvement, le dépassement de soi, le faible bilan carbone, le contact avec le territoire. Cela concerne les touristes qui font des balades occasionnelles (loisirs/découvertes), les sportifs, ceux qui se déplacent sur leur lieu de vacances et les itinérants.

Des (nouveaux) imaginaires qui peinent à lier préservation de l’environnement et voyage

Même s’il est un peu tôt pour l’affirmer, il semble que les nouveaux acteurs « touristiques » n’enraillent pas le processus qui a cours depuis plus de deux siècles, à savoir que 95 % des touristes mondiaux se focalisent sur 5 % de l’espace terrestre. Les imaginaires apparaissent figés dans le temps. Cela conduit donc à des pics de surtourisme dans divers endroits.

Ces imaginaires ne sont pas réellement en adéquation avec les enjeux climatiques contemporains. Toutefois, certains influenceurs et des acteurs du tourisme utilisent les réseaux sociaux pour lutter contre les déviances du (sur) tourisme et proposer quelques alternatives mais elles sont encore trop minoritaires pour être mainstream. D’ailleurs l’usage du terme flygskam, apparu en Suède en 2018, qui signifie littéralement « la honte de prendre l’avion », est déjà en voie de disparition.

Les transports, indispensables à la réalisation d’un voyage touristique comptent pour 75 % du bilan carbone touristique. Sur ce pourcentage, 40 % sont le fait de l’avion et 30 % l’automobile. De plus, les imaginaires créés sont inégaux selon le transport. Ceux entourant l’avion, publicisés par les compagnies et les influenceurs, misent sur les destinations lointaines et exotiques et passent sous silence les enjeux environnementaux.

L’avion est certes à progressivement délaisser, mais cela nécessite de puissants imaginaires pour s’en détourner et ils ne sont pas légion. De même, la liberté et l’individualisme que permet le véhicule motorisé est difficile à combattre : l’accès aux espaces enclavés reste une gageure en transport en commun.

C’est justement sur ce mode qu’il faut miser davantage : autocar, autobus doivent se voir affublés d’imaginaires attractifs. Les récits et les images doivent valoriser la lenteur, le trajet doit être source d’aventure et de satisfaction, plus encore que la destination. Pour cela, il faut des relais. À quand James Bond ou Cristiano Ronaldo voyageant en autobus, en vélo ? Il en est de même pour Kylie Jenner, Zendaya ou encore l’influenceuse Léa Elui. Sauront-ils et elles promouvoir la préservation de l’environnement en même temps que leurs modes de déplacement touristique ?

Les acteurs du tourisme et de la préservation de l’environnement doivent travailler de concert pour sauver nos (futures) vacances. Cela passe par une révolution des mentalités et des pratiques avant de passer par une révolution technique. Il faut une révolution des imaginaires des voyages immédiate, puissante et attractive, car les mentalités changent très lentement.The Conversation

>> L’auteur :

Étienne Faugier, Maître de conférences en histoire , Université Lumière Lyon 2

Cet article est republié sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article original :

The Conversation

Voyage, voyages

VVoyage, voyages

Voyager, se déplacer, est profondément ancré dans les habitudes humaines, et ce dès la préhistoire.

Aujourd’hui, nous avons souvent tendance à imaginer que le voyage dans l’Antiquité était rare, malaisé, très coûteux mais il n’en est rien. On se déplace beaucoup à cette époque, à pied, à cheval, en voiture et surtout en bateau, moyen le plus commode — bien que peu confortable — pour aller vite et loin.

Découvrez la diversité des destinations et les raisons du départ, les moyens que l’on se donne, les craintes légitimes que suscitent la multiplicité de ces ailleurs inconnus.

Intervenant : Claude Sintes, conservateur en chef du patrimoine honoraire, archéologue, ancien directeur du Musée Départemental Arles Antique.

Pour en savoir plus :

Lugdunum – Voyage, voyages

Dans les courants du fleuve

DDans les courants du fleuve

Une table ronde Fleuve et littérature dédiée au voyage.

Par son flux ininterrompu mais changeant, le fleuve suscite le voyage. Il invite le regard du riverain vers l’aval ou l’amont, l’incitant à parcourir ses rives ou à naviguer sur ses flots, à relier source et embouchure : l’univers du fleuve est à découvrir et l’âme du voyageur ne s’y trompe pas.

Intervenants :

  • Emmanuel Ruben – Sur la route du Danube, Éd. Rivages, Prix Nicolas Bouvier du Festival Les étonnants voyageurs 2019 ;
  • Eddy L.Harris – Mississipi solo, Éd. Liana Levi ;
  • Hélène Frappat – Le dernier fleuve, Éd.  Actes Sud ;
  • Jean-Louis Michelot, géographe et naturaliste – Sur le Rhône, Éd. Rouergues.

Animé par : Anne-Caroline Jambaud, journaliste.

En partenariat avec : Espace Pandora à l’occasion du lancement de la 27e année du Festival Littéraire Parole ambulante, et Cap sur le Rhône pour l’ouverture du concours d’écriture Dans les courants du fleuve.

Pour en savoir plus :

Cap sur le Rhône

Voyage au centre de la Terre

VVoyage au centre de la Terre

Deux auteurs se rencontrent pour la première fois à la Villa Gillet afin d’évoquer les manières dont un paysage porte les marques du passé et dont l’homme habite la Terre.

Pendant plus de sept ans, l’écrivain Robert Macfarlane a visité des sites souterrains : un laboratoire caché dans une mine de sel sous la mer, des grottes norvégiennes abritant des peintures rupestres mystérieuses, les profondeurs de glaciers d’où surgissent des icebergs monstrueux…
Underland. Voyage au centre de la Terre (Les Arènes, 2021, trad. Patrick Hersant), tout à la fois récit de ces explorations et essai sur la nature et l’anthropocène, est devenu une référence du nature writing.

Dans Seyvoz (Inculte, 2022), co-écrit avec Joy Sorman, Maylis de Kerangal raconte la construction d’un barrage qui a mené à la disparition du village alpin de Seyvoz, englouti par les eaux. Mêlant les disciplines – philosophie, géographie, ethnologie, etc. –, comme dans ses précédents romans Naissance d’un pont (Verticales, 2010) et Réparer les vivants (Verticales, 2014), l’auteure redonne vie à un espace détruit par l’homme et dont le pouvoir d’attraction semble agir sur les personnages de son roman.

Pour en savoir plus :

Villa Gillet

« Depuis toujours, l’homme confine dans le sous-sol ce qu’il craint et souhaite écarter, mais aussi ce qu’il aime et souhaite sauver. » (Underland, Les Arènes, 2020)

Le tourisme rattrapé par son gigantisme

LLe tourisme rattrapé par son gigantisme

Jamais le tourisme n’aurait pu autant éprouver l’expérience d’une introspection profonde sans la crise sanitaire, sociale et économique provoquée par la pandémie de Covid-19. Quels sont les scénarios d’un tourisme réinventé et les nouveaux imaginaires qui lui sont associés ?

1er juin 2021

Par Samuel Belaud, rédacteur en chef Pop’Sciences Mag

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©Visée-A

Le tourisme s’est industrialisé en rendant abordables et accueillantes des destinations aménagées, par et pour ce secteur économique. Cette démocratisation du tourisme a aussi été rendue possible en levant les barrières à la circulation et en dérégulant le secteur de l’aérien (dans les années 1970 aux États-Unis, puis 1990 en Europe)[1] avec l’irruption des compagnies low cost qui ont popularisé un moyen de transport auparavant très cher et donc socialement discriminant. Enfin, le succès du tourisme industrialisé s’explique aussi par le fait que les expériences de l’ailleurs ont été sécurisées : du départ jusqu’au retour au bercail, les opérateurs touristiques ont le souci du confort des touristes qu’ils accueillent. À tel point que la fluidité et la sûreté du voyage ont fini par primer sur l’effet de surprise et l’inattendu.

LLe monde à nos pieds

L’objectif depuis le début des « Trente Glorieuses » a donc été d’encourager à toujours plus voyager. En mobilisant de puissants imaginaires associés à l’exotisme, la parenthèse enchantée, la déconnexion, ou encore l’expérience originale, nous nous sommes accoutumés à ce tourisme, intensif certes, mais un tourisme qui nous fait du bien et que nous cherchons à pratiquer dès que l’occasion se présente. Nous prenons, d’ailleurs, autant de plaisir à concrétiser un projet de voyage qu’à le fantasmer. Autrement dit, nous avons développé une dépendance vis-à-vis du tourisme, à tel point qu’une part importante de notre temps libre est dédiée à sa consommation. En devenant désirable et incontournable, la machinerie touristique moderne n’était donc plus seulement alimentée par notre soif de découvrir quelque part, mais aussi la crainte de rater quelque chose. Nous serions devenus les sujets d’un tourisme industrialisé et ordonné de sorte qu’il rend le monde disponible, chaque recoin pouvant être facilement visité et connu.

LL’arroseur arrosé

Cet accroissement de la pression touristique sur le monde ne pouvait pas continuer éternellement sans conséquence. Ainsi, les années 2000 ont vu de plus en plus de voyageurs affluer vers des destinations qui ne parvenaient plus à faire face à leur popularité, c’est le surtourisme contre lequel les populations de certaines villes se sont levées à Barcelone ou Venise, par exemple. Des villes en crise d’identité, mais qui se demandent à quel point elles pourraient se détourner d’une source de revenus aussi importante. Du reste, la facture écologique de ce tourisme industrialisé se révèle très salée au fur et à mesure que des études scientifiques pointent le lourd bilan carbone du secteur.

C’est finalement la pandémie mondiale de Covid-19 qui a mis à terre le tourisme international, révélant au passage un paradoxe majeur d’un secteur économique qui, fort de sa capacité à faire massivement traverser les frontières, a lui-même participé à disséminer le virus qui a fini par l’étouffer. Jamais le tourisme n’aurait pu autant éprouver l’expérience d’une introspection profonde sans cette crise sanitaire – et ce magazine esquisse les scénarios d’un tourisme réinventé et les nouveaux imaginaires qui lui sont associés. Est-ce possible de baisser en intensité et de voyager de manière responsable ? Allons-nous réduire les frontières de l’exotisme et de l’aventure en bas de chez nous ? Comment anticiper les conséquences que le surtourisme et le réchauffement climatique auront sur les destinations touristiques sensibles ? La montagne en particulier, doit-elle se sortir du filon de l’or blanc et du tout-ski ?

56 pages pour concevoir le tourisme que nous souhaitons voir se développer et le touriste que nous imaginons devenir


[1] Voir à ce propos l’article « Le low cost dans le secteur aérien », rédigé par Louis-Marie Barnier, Chloé Calame et Jean Vandewattyne, dans La nouvelle revue du travail en 2018 : https://journals.openedition.org/nrt/3527


 

Tourisme : vers de nouveaux imaginaires

TTourisme : vers de nouveaux imaginaires

Pop’Sciences mobilise nos imaginaires et dessine les contours du tourisme post Covid-19, avec un nouveau numéro de Pop’Sciences Mag !

Avant 2020, rien ne semblait pouvoir arrêter l’expansion du secteur touristique, première industrie mondiale avec 10% du PIB mondial et 1 emploi sur 10. Pourtant la crise sanitaire mondiale a terminé d’achever le modèle, jusque-là dominant, du tourisme de masse. Le secteur doit désormais se réorganiser en considérant sa fragilité vis-à-vis des crises sanitaires ou sécuritaires, mais également les contraintes environnementales que la transition écologique lui impose.

Pop’Sciences Mag, interroge le devenir du voyage et esquisse les scénarios d’un tourisme qui tourne la page de la surabondance et de l’artificiel. Les regards de scientifiques, de militants et d’opérateurs touristiques se croisent tout au long de ce magazine pour étudier à quoi ressembleront les pratiques et les paysages touristiques de demain.

56 pages pour concevoir le tourisme que nous souhaitons voir se développer et le touriste que nous imaginons devenir

Tourisme : nouveaux imaginaires | Forum Pop’Sciences

TTourisme : nouveaux imaginaires | Forum Pop’Sciences

Jamais le tourisme n’aurait pu autant éprouver l’expérience d’une introspection profonde sans la pandémie mondiale de Covid-19 qui l’a mis à terre.

Le temps d’une soirée, en présentiel à Gadagne le 3 juin de 17h à 20h, Pop’Sciences se saisit de ce moment de rupture pour esquisser les scénarios d’un tourisme réinventé. Experts et universitaires partageront des imaginaires touristiques plus sobres et responsables.


PROGRAMMATION

©ViséeA

17h00 | Lancement du 8e numéro de Pop’Sciences Mag

TOURISME. LES NOUVEAUX IMAGINAIRES

Présentation, coulisses, et reportages photos commentés du nouveau Pop’Sciences Mag de l’Université de Lyon. En présence de certains journalistes et universitaires ayant participé à sa conception.

18h00 | Conférence – Design Fiction

SCÉNARIOS POUR LE TOURISME D’ALTITUDE DE 2050

Projetez-vous dans le futur d’une montagne à +2°C, où l’enneigement s’amenuise, et qui réinvente son rapport au tourisme. Anne Galienne et Laureline Chopard (agence de design Poprock) présenteront certains résultats d’un travail de design fiction qu’elles ont réalisé, dans le cadre de la Revue Les Passeurs, pour imaginer ce que l’évolution de l’enneigement des domaines skiables changera pour l’aménagement du territoire et la vie en montagne.

Chacun des trois scénarios sélectionnés sera analysé et commenté :

La fin du tout ski  – Loïc Giaccone, journaliste environnement/science spécialisé montagne et adaptation au changement climatique ;

Les mobilités d’altitudes réinventéesÉtienne Faugier, historien, spécialiste des mobilités et du tourisme / Université Lumière Lyon 2, laboratoire d’études rurales ;

Le droit pour sauver l’environnement de montagneIsabelle Michallet, juriste en droit de l’environnement / Université Jean Moulin Lyon 3, laboratoire environnement – ville – société.


Jauge public limitée, pensez à vous inscrire via le formulaire ci-contre (ci-dessous sur mobile)

 

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Un Forum Pop’Sciences organisé en collaboration avec le Musée d’histoire de Lyon-Gadagne

Ils soutiennent la réalisation de ce programme :

Tourisme : vers de nouveaux imaginaires

TTourisme : vers de nouveaux imaginaires

Tout au long du premier semestre de 2021, Pop’Sciences mobilise nos imaginaires et dessine les contours du tourisme post-Covid.

Avant 2020, rien ne semblait pouvoir arrêter l’expansion du secteur touristique, première industrie mondiale avec 10% du PIB mondial et 1 emploi sur 10. Pourtant la crise sanitaire mondiale a terminé d’achever le modèle, jusque-là dominant, du tourisme de masse. Le secteur doit désormais se réorganiser en considérant sa fragilité vis-à-vis des crises sanitaires ou sécuritaires, mais également les contraintes environnementales que la transition écologique lui impose.

Au travers de vidéos, d’un forum et d’un nouveau numéro de son magazine, Pop’Sciences imagine le tourisme « d’après » et interroge : comment échapper au paradoxe d’un tourisme industrialisé qui participe à la destruction des destinations qu’il promeut et – pire – qui a contribué à disséminer la maladie qui a entrainé sa paralysie ?

Une programmation de culture scientifique, gratuite, ouverte à toutes et tous.

 

Ils soutiennent la réalisation de ce programme :