Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

Ressources

Écologie - agronomie - développement durable - énergie / Homme - société / Sciences du vivant

Dossier

Pop'Sciences - Université de Lyon

LLes 5 libertés de l’animal

©Sonia Nadales-unsplash

Article #3 du dossier Pop’Sciences « Prenons soin du bien-être des animaux »

Faire preuve de bienveillance envers l’animal, c’est préserver son bien-être et surtout éviter son mal-être. Pour cela, il est important de bien le connaître et d’appliquer les 5 libertés.

Caroline Depecker, journaliste scientifique
pour Pop’Sciences – 4 janvier 2022

La question du bien-être de l’animal (BEA) lorsqu’il est libre et à l’état sauvage ne se pose pas. Dans ces conditions, l’animal exprime ses comportements en réponse aux stimuli de son environnement et ce, de façon naturelle. C’est dans l’ordre des choses.

Maintenu en captivité, et même s’il est domestiqué, l’affaire est tout autre. Il s’agit alors d’évaluer, dans quelle mesure, ses besoins physiologiques et comportementaux sont satisfaits, ainsi que ses attentes. Une déclinaison opérationnelle de cette définition du BEA édictée par l’ANSES fait référence auprès des professionnels depuis 1979 : celle des “cinq libertés”.

D’après ces dernières, l’animal doit pouvoir être :

  • Libre de la soif, de la faim et de la malnutrition
  • Libre de l‘inconfort.
    L’animal doit bénéficier de bonnes conditions de repos (confort thermique, qualité de l’endroit) et de tranquillité (ne pas être dérangé).
  • Libre de s’exprimer.
    Ses comportements doivent être au plus proches de ceux observés dans la nature. La préservation des liens sociaux est particulièrement importante.
  • Libre de la douleur, de toute blessure et de la maladie.
    Il doit être en bonne santé (celle-ci doit être suivie et préservée) et ne pas subir de mauvais traitement (la maltraitance peut être condamnée).
  • Libre de la peur et du stress.

L’animal a été reconnu comme un être vivant doué de sensibilité par l’État français en 2015. Ainsi, toute personne qui détient un animal doit veiller à s’assurer que ces 5 libertés soient respectées et ce, jusqu’à sa mort.
Édictées ainsi, l’adoption de ces 5 libertés comportent un bémol : elles ne tiennent pas compte des attentes de l’animal.

PPour aller plus loin