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Comment sont élaborés les simulateurs d’empreinte carbone ?

CComment sont élaborés les simulateurs d’empreinte carbone ?

Alors que Paris accueillait les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Laetitia Guérout, élève-ingénieure au département biotechnologies et bioinformatique, et stagiaire chez WeCount, a contribué au développement d’un calculateur d’empreinte carbone destiné aux supporters.

Cet outil pédagogique permet de mesurer les émissions de CO2 liées aux transports, à l’alimentation et à l’hébergement pour se rendre aux Jeux. L’objectif ? Profiter du tremplin exceptionnel que sont les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour éduquer un maximum de spectateurs au sujet de la lutte contre le changement climatique et déclencher l’envie d’agir. « L’objectif n’étant pas de culpabiliser les spectateurs, mais bel et bien de pouvoir leur apporter des connaissances et des clés d’action », explique l’étudiante.

>Simulateur d’empreinte carbone individuelle : comment sont-ils élaborés ?

Laetitia GuéroutOutil de sensibilisation idéal du grand public, le simulateur d’empreinte carbone permet de prendre conscience des usages individuels qui contribuent le plus au changement climatique, et de découvrir les actions qui auraient le plus d’impact pour réduire son bilan carbone. La prise en main se veut facile, rapide et ludique.  « C’est un questionnaire qui permet de calculer en quelques minutes les émissions associées à différents postes comme le transport, l’alimentation, ou encore l’hébergement », introduit Laetitia Guérout. Basé sur des facteurs d’émissions provenant d’une base de données de l’ADEME, le calculateur estime ainsi un équivalent en kg ou tonnes de CO2 émis. « Le CO2 n’est bien sûr pas le seul gaz à effet de serre émis par les activités humaines, cependant, ramener le calcul à un équivalent en tonnes de CO2 pose un chiffre sur le concept parfois flou que sont les émissions de gaz à effet de serre. Cela le rend plus concret dans l’esprit des gens. Grâce à ces facteurs d’émission et aux réponses de l’utilisateur à un panel de questions simples, le simulateur affiche un impact chiffré. Et surtout, à l’issue du questionnaire, l’utilisateur dispose de pistes d’actions lui permettant d’agir sur son empreinte carbone et de la réduire. S’il souhaite aller plus loin, des ressources sont également mises à sa disposition pour en apprendre davantage sur le sujet. C’est un outil de sensibilisation et de mise en action assez puissant», poursuit l’étudiante de l’INSA Lyon en stage chez WeCount.

>Le cas des JO 2024 : le poste des transports

À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Laetitia Guérout a participé à l’élaboration de celui-ci d’une plateforme dédiée à l’évènement mondial. « Un calculateur d’empreinte carbone qui cible un évènement particulier ne considère pas exactement les mêmes postes d’émission qu’un calculateur d’empreinte carbone lié aux activités quotidiennes, même si certains postent se retrouvent presque systématiquement comme le transport ou l’alimentation. »
En premier lieu, le développement de l’outil a donc nécessité un important travail de définition du périmètre de calcul. « Il faut réussir à ne pas oublier de poste d’émission important, tout en n’alourdissant pas trop le questionnaire pour qu’il reste rapide et simple à remplir. L’idée est donc de cibler (…)

>> Lire l’article sur le site :

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Sport et science, l’union fait la force

SSport et science, l’union fait la force

Durant tout le mois d’août, le CNRS vous invite à découvrir son exposition « Sport et science, l’union fait la force », en lien avec les laboratoires près de chez vous.

Comment la science peut-elle profiter aux athlètes professionnels et aux amateurs ? Que faire pour les amener au sommet de leurs performances ? Pourquoi s’intéresser au rôle du sport dans nos sociétés ? Le CNRS encourage ses laboratoires à croiser leurs expertises dans toutes les disciplines. L’objectif ? Aider les sportifs à briller sur les podiums mais aussi contribuer au bien-être de toutes et tous.

Et pour clôturer l’exposition, rendez-vous le samedi 31 août pour les Conférences embarquées, l’événement estival du CNRS.

>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

cnrs

Exposition « Sport et science, l’union fait la force », panneau 14/20 | © TIMC-UMR5525

La convergence du sport et des sciences | À l’approche des JO

LLa convergence du sport et des sciences | À l’approche des JO

À l’approche des Jeux Olympiques de Paris, Pop’Sciences vous propose d’explorer les liens entre le sport et la science. En découvrant ou en redécouvrant les ressources qui lie les domaines tels que la physiologie, la biomécanique et la nutrition, elle offre un éclairage sur les performances athlétiques.

>> Les ressources :

>> Le Pop’Sciences Mag sur le sport : Pop’Sciences Mag n°5 – Ce qui dope le sport (PDF)

Depuis l’Antiquité, toutes les civilisations sont traversées par un appétit féroce pour le jeu. Une appétence qui s’est intensifiée à partir de la fin du XIXe siècle, dès lors que ce « jeu » s’est mué en « sport ». La pratique sportive n’a depuis jamais cessé de se démocratiser et la performance de s’institutionnaliser. Le sport est devenu une expérience populaire qui suscite un engouement social et économique si intense, qu’il est difficile d’y échapper.

©Pop’Sciences

Les articles du Mag n°5 :

Du génie mécanique pour les cyclistes olympiques

DDu génie mécanique pour les cyclistes olympiques

Les athlètes ne sont pas les seuls à préparer les Jeux Olympiques 2024. Si Gabriel Lanaspeze, diplômé de l’INSA Lyon et docteur en génie mécanique, n’est pas un habitué des vélodromes, il a tout de même consacré ses trois dernières années de thèse à optimiser la transmission par chaîne des cyclistes de piste français. Inscrits dans le cadre du programme « Sciences 2024 » dont l’objectif est d’accompagner les athlètes français dans leur quête de titre aux Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024, les travaux de Gabriel Lanaspeze ont participé à répondre aux enjeux techniques posés par la fédération de cyclisme. Car les cyclistes sur piste de très haut niveau, lancés à vive allure, peuvent s’en remettre aux lois physiques et mécaniques pour optimiser leurs performances.

Vos travaux de thèse s’inscrivent dans le cadre d’un vaste programme de recherche collectif dédié à l’accompagnement des athlètes français dans leur quête de titres aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Pourriez-vous résumer les grandes lignes du programme ?
L’idée du programme Sciences 2024 est de faire remonter les questions des sportifs, entraîneurs et techniciens, jusqu’aux laboratoires de recherche scientifiques français. La Fédération Française de Cyclisme (FFC) s’est adressée, entre autres structures de recherches, au LaMCoSpour répondre théoriquement et expérimentalement à certaines problématiques techniques et mécaniques auxquelles les coureurs peuvent être régulièrement confrontés. Un des enjeux principaux de ce programme est l’interface entre la communauté scientifique et celle des sportifs. En effet, les enjeux sont différents entre les deux mondes. Parfois, il peut y avoir des incompréhensions, des priorités différentes ou des résultats qui peuvent s’avérer intéressants pour un scientifique et qui n’est pas vraiment celui attendu par un entraîneur. Ce sont deux mondes très différents qui essaient de communiquer à travers Sciences 2024. Il y a un vrai enjeu de vulgarisation et de communication !

Vos travaux ont principalement porté sur le cyclisme sur piste, un sport où la science mécanique est, en raison de l’influence du matériel utilisé, assez importante. Les enjeux mécaniques doivent être nombreux ?
Effectivement, le cyclisme sur piste est une discipline très différente des autres disciplines comme les compétitions sur route, BMX ou VTT. D’abord, les coureurs évoluent dans des conditions très contrôlées, en vélodrome. (…)*

Lire la suite de l’interview

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[1] Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures (INSA Lyon/CNRS/UdL).

 

 

 

 

ELEA expérimente le sport au féminin

EELEA expérimente le sport au féminin

Les femmes n’ont pas toujours eu leur place dans le sport, mais l’Histoire montre une évolution vers plus d’égalité entre hommes et femmes, jusqu’à des disciplines mixtes aux JO 2024. Grâce au film d’animation du petit robot ELEA, découvrez le monde du sport au féminin :

Une initiative portée par le service Diffusion des Savoirs et Ouverture à la Société de l’Université Gustave Eiffel.

Au procès des Jeux Olympiques, le CIO acquitté !

AAu procès des Jeux Olympiques, le CIO acquitté !

Faut-il en finir avec les JO ? Telle était la question posée aux jurés du Tribunal pour les Générations Futures organisé par Pop’Sciences le 21 novembre 2019. À l’unanimité, ils ont répondu non ! Retour sur les moments forts de cette conférence pas comme les autres.

Alors que Paris promet des Jeux Olympiques “durables, festifs et spectaculaires” en 2024, ce (faux) procès a souhaité revenir aux fondamentaux de l’Olympisme. En interrogeant les valeurs qu’il véhicule, le public était invité à se demander si elles n’ont tout simplement pas été trahies. Ainsi, une série de 5 chefs d’accusation a été portée à l’égard du Comité Olympique, représenté par Jean-Claude JOUANNO, président du Comité Départemental Olympique et Sportif Rhône-Métropole de Lyon. Le Tribunal pour les Générations Futur l’a notamment accusé d’association de malfaiteurs et corruption, de détournement de fonds publics et pollution, ou encore de duperie et non-assistance à personne en danger, pour avoir laisser s’introduire le dopage, les paris sportifs, la fraude et la triche au sein des épreuves olympiques.

Découvrez l’acte d’accusation dans son intégralité et la réponse de l’accusé :

Le verdict a été rendu à la majorité par un jury populaire tiré au sort au sein du public. Ils l’ont rendu en ayant pris connaissance des éléments présentés par la Cour (président, avocat, procureur) et des témoignages des expert.e.s et personnalités invité.e.s à la barre en tant que témoins.

Rachèle Lardière, médaillée aux jeux paralympiques de Pékin

Pascal Charroin, historien du sport (Université Jean Monnet Saint-Etienne – Laboratoire L-ViS)

Guillaume Bodet, Professeur en management et marketing du sport (Université Claude Bernard Lyon 1 – Laboratoire L-ViS).

Le procureur général – à la suite des auditions des témoins – a appelé le jury à faire preuve de fermeté dans son verdict. Défendant mordicus que les Jeux Olympiques véhiculent les traits dominants de la culture qui les a fait naître : compétition faussée entre les nations, racisme, grand projets fastueux sans impact durable, corruption permanente, etc. Pour lui, les Jeux Olympiques sont tout simplement coupables de ne pas agir à la mesure de leur pouvoir. Il a – sans réserve – appelé à la plus grande sévérité à l’égard de cette institution.

L’avocat de la défense ne s’est pas fait prier pour réfuter ou relativiser chaque chef d’accusation. Pointant par exemple la responsabilité de la crise générale que nous traversons vers notre modèle de société, plutôt que sur le seul principe des Jeux Olympiques. Faisant malgré tout amende honorable de certaines des critiques soulevées, il a rappelé le rôle singulier que jouent les JO comme outil de paix et de respect entre les nations. L’avocat a en outre exigé le maintien des jeux, puisqu’aucune raison légitime ne justifie de priver les générations futures d’un tel événement. Il en a appelé à la clémence du jury pour laisser les JO opérer sereinement leur mue, enfin perceptible depuis la candidature de Paris 2024. Les mouvement olympique tendrait alors vers un accès plus large encore à la pratique du sport, sans distinction de race ou de religion et avec pour étendard : la paix mondiale.

À l’unanimité, le jury a relaxé le CIO des cinq chefs d’accusation.

La Présidente a pris acte de la décision populaire et jugé bon d’ajouter qu’à la devise olympique  »plus vite, plus haut, plus fort » devront s’ajouter  »plus respectueux » et  »plus égalitaires ».

©Visée.A

Ce qui dope le sport | Pop’Sciences Mag #5

CCe qui dope le sport | Pop’Sciences Mag #5

Depuis l’Antiquité, toutes les civilisations sont traversées par un appétit féroce pour le jeu. Une appétence qui s’est intensifiée à partir de la fin du XIXe siècle, dès lors que ce « jeu » s’est mué en « sport ».

La pratique sportive n’a depuis jamais cessé de se démocratiser et la performance de s’institutionnaliser. Le sport est devenu une expérience populaire qui suscite un engouement social et économique si intense, qu’il est difficile d’y échapper.

Citius, altius, fortius

La devise olympique « plus vite, plus haut, plus fort » sonne à elle seule comme une invitation à la performance, ainsi qu’à l’essor de grands événements sportifs. Ces spectacles déchainent les passions. Ils exaltent aussi « l’esprit de corps » des sportifs et de leurs supporters autour d’un blason ou d’un drapeau. Cet esprit d’équipe, conjugué aux sentiments de conquête et de dépassement de soi, constituent les piliers d’une culture sportive désormais largement partagée dans le monde.

Assurément, la pratique sportive s’est aussi développée au fur et à mesure de la prise de conscience de ses effets bénéfiques sur la santé. Cet argument sanitaire, largement démontré par la science, est d’ailleurs volontiers employé depuis plus d’un siècle pour développer l’exercice physique à l’école, sur les temps libres, voire au travail.

L’ensemble de ces phénomènes attestent de l’importance du sport dans nos vies et font de la performance un leitmotiv de société. Battre un record ou dépasser ses limites, sont des ambitions partagées par tous les sportifs, qu’ils soient amateurs ou professionnels.

L’étude du sport par les scientifiques tombe sous le sens.

Les chercheurs s’intéressent aux dimensions physiologiques, biologiques ou technologiques de l’effort. Ils se penchent également sur les enjeux économiques, géopolitiques ou sociologiques que comporte le sport. D’un côté, ces recherches représentent une solide source d’innovations techniques et la promesse de nouveaux exploits pour les athlètes. De l’autre, la littérature scientifique offre des clés de compréhension du phénomène sportif en analysant les effets que cela produit sur les comportements des sportifs et la société en général.

Pop’Sciences Mag se saisit d’une approche scientifique du sport

Histoire du sport, spécificités de la performance en montagne, enjeux et avenir de l’olympisme, innovations technologiques et scientifiques, défis du dopage… La lecture de ce nouveau numéro de Pop’Sciences Mag est idéale pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de la culture de l’effort, pour innover dans la pratique sportive et pour éclairer les sportifs sur celle-ci.

Découvrez ce qui dope le sport !

Pop’Sciences Mag #5

Pop’Sciences Forum | Ce qui dope le sport

PPop’Sciences Forum | Ce qui dope le sport

Les records tombent, la pratique d’une activité physique se démocratise et la performance devient un leitmotiv de société.

Rôle du cerveau, avenir des jeux olympiques, innovations techniques, enjeux du sport au féminin, performances extrêmes … Participez aux événements gratuits et ouverts à tous, que l’Université de Lyon organise à Saint-Étienne, Rillieux-la-Pape, Villeurbanne et Lyon !

PLUS D’INFOS

 

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Tribunal pour les générations futures le 21 novembre à 19h. à l'Hôtel 71 de Lyon. Faut-il en finir avec les jeux olympiqiues ?

LE 26 novembre au cinéma de rillieux la pape.. Rencontre et débat. Thème : les femmes et l'avenir du sport

Le 28 novembre de 9h à 18h. Conférences et ateliers ; thématique : le sport et les enjeux contemporains en santé

@joyce-mccown

Programmation

Tribunal pour les générations futures | Faut-il en finir avec les Jeux olympiques ?

TTribunal pour les générations futures | Faut-il en finir avec les Jeux olympiques ?

Rivalités, fiascos financiers et écologiques, scandales liés à la corruption, sans oublier le dopage ou les paris illégaux. Les idéaux pacifiques à l’origine des jeux ont été ternis.

Le Tribunal pour les Générations Futures est un format de conférence théâtrale et ludique, initié par le média Usbek & Rica, organisé autour d’une controverse et destiné à explorer et débattre des enjeux d’avenir.

Depuis la charte olympique pensée par Pierre de Coubertin, les jeux modernes n’ont eu cesse de refléter les tensions géopolitiques et économiques du monde. Interrogeons nous sur cet étendard de la paix mondiale : Que reste-t-il de l’esprit de Coubertin ? Le Comité International Olympique a-t-il accumulé trop de pouvoirs ? Les Jeux sont-ils un instrument diplomatique efficace ? Le spectacle a-t-il pris le pas sur le sport ? L’olympisme est à la croisée des chemins et ce tribunal se tient pour interroger et réinventer un modèle en crise.

Alors que Tokyo s’apprête à recevoir la grand’ messe du sport mondial l’année prochaine et pendant que Paris met les petits plats dans les grands pour assurer une édition 2024 “durables, festifs et spectaculaires” ; ce (faux) procès, nos témoins vous permettront de trancher sur l’épineuse question de l’avenir des jeux olympiques.

Faut-il en finir avec les JO, ou leur donner un nouvel élan ?

Un verdict sera rendu à la majorité par un jury populaire tiré au sort au sein du public.

Le Tribunal pour les Générations Futures reprend les codes d’un procès d’assises, et met en scène autour d’une Cour (président, avocat, procureur), des expert.e.s et des personnalités invité.e.s à la barre en tant que témoins ou accusé :

  • Pascal Charroin, historien du sport (Université Jean Monnet Saint-Etienne – Laboratoire L-ViS)
  • Guillaume Bodet, Professeur en management et marketing du sport (Université Claude Bernard Lyon 1 – Laboratoire L-ViS).
  • Jean-Claude Jouanno, Président du Comité Départemental Olympique et Sportif Rhône – Métropole de Lyon
  • Une personnalité du sport – en cours de confirmation

Dès 15 ans.

  • Gratuit et ouvert à tous. Dans la limite des places disponibles
  • Inscription conseillée, via le formulaire ci-contre


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